Quand l'honneur impose de rêgler ses dettes [Guilhem]

1ere ennéade de Vérimios, 7ème année du 11ème cycle

Avec l'hiver, le calme semblait s'installer. La campagne de Bastylle était terminée et les seigneurs avaient tous fait serment et accepté, de bon cœur ou pas, la prise de pouvoir de Jérôme. La chasse aux brigands avaient été intensive, le baron ne pouvant accepter que le peuple ne soit pillé encore et encore et montrant qu'il prenait ses devoirs très au sérieux. Il serait utopique de dire qu'il n'y en avait plus, des braconniers parcouraient bien évidemment toujours les forêts mais c'était autre chose que d'attaquer les fermiers. Il y avait toujours des bandits, c'était inconcevable en aussi peu de temps de les éradiquer complètement et encore, il y en aurait toujours pour former de nouveaux groupes. C'était un travail long et fastidieux, voir infini mais ce serait ensuite le lot des patrouilles. Le tout était que pour la chose avait prit des proportions énormes fautes d'essayer réellement de les supprimer durant plusieurs années. Leur vie tranquille avait cessé avec la campagne de Bastylle et la prise de pouvoir de Jérôme.

Maintenant que tout semblait être rentré dans l'ordre, il était temps de régler une dette qu'il avait contracté au début de la bataille de Serramire. En effet, il n'avait certes pas oublié que Guihlem, seigneur de Karras, ne l'avait pas aidé par pure bonté mais bien en échange d'une promesse. Le baron avait mit de côté cela, faute de temps et de moyens, le tout étant alloué à la chasse à l'homme qu'il avait entrepris pour ramener le calme dans sa nouvelle châtellenie. Il avait donc envoyé un courrier à son bienfaiteur, celui qui avait permit de lancer toute la machine qui avait pour but de redresser le marquisat et le ramener à la hauteur d'antan. Il faisait donc maintenant route vers Karras afin de s'entretenir avec son seigneur et de l'aider à mettre en place sa vision.

L'hiver pointait le bout de son nez et il commençait à faire plus frais tout en étant encore teinté de température plus clémentes. Par contre en arrivant dans les montagnes, l'air devint plus vif mais cela le préparerait à sa future visite à Montévlin, prévue pour bientôt.