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| C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) | |
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Auteur | Message |
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Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Dim 16 Mar 2014 - 21:17 | |
| (Hrp: Je me suis renseignée auprès de May'Inil Baenrahel afin de m'assurer que le manoir était toujours propriété familiale et non Ducale. )Ange avait du mal a croire que s'offrait a ses yeux l'imposant manoir familial. Elle avait crue ne plus jamais le revoir et encore moins pouvoir espérée a nouveau savourée le fait de s'y sentir chez elle. Et c'est pourtant ce qu'elle pourrait faire dans a peine quelques pas. Dire que toute sa jeunesse, elle avait détestée cet endroit ne le voyant que comme une prison. Il lui avait fallut de nombreuses années en exile pour le voir comme sa maison. Son point de chute, mais plus encore comme le berceau de ses souvenirs avec Ambre. C'était maintenant la seule chose tangible qui lui restait de sa cousine et elle comptait en prendre grand soin. Le chérir plus que tout. Elle avait crue longtemps après son départ de la régence, qu'elle laissait derrière elle sa seule chance de garder ces lieux. Mais les cieux en avaient décidés autrement ou plutôt Ines de Soltariel sa cousine qui après son départ était devenue duchesse de Soltariel. Cette dernière n'avait pas souhaité perpétuée la tradition familiale en vivant dans le manoir de Solaria. Elle avait fait construire un palais ducal au cœur de la ville. Depuis lors, les ducs et duchesses qui avaient suivis, y compris ce frère qu'elle avait peu connue, avaient occupés le palais plutôt que le manoir. De ce fait, il était resté propriété familiale et non ducale. Ce qui permettait aujourd'hui qu'il lui revienne puisqu'a l'annonce officielle de la mort d'Ambre, il avait été léguer a sa famille. Elle n'avait aucune prétention au duché de Soltariel, a la couronne de duchesse, elle n'en avait jamais eu. Tout ce qu'elle désirait après ses 8 longues années difficiles, c'était rentrée a la maison et le manoir de Solaria était la seule maison qu'elle n'est jamais eu, bien qu'il lui ai fallut de nombreuses années pour le comprendre. Elle était anxieuse a l'idée d'entrée, de retrouver tout ce qu'elle avait laissée derrière elle et acceptée de par ce fait que son voyage se finissait ici, que Ambre était définitivement perdue pour toujours et qu'elle devait allée de l'avant. Au delà des souvenirs, elle avait craint la confrontation avec ses parents, qu'elle n'était absolument pas prête a revoir. Elle n'avait rien oubliée les concernant et les années avaient beau avoir passées, elle ne pouvait toujours leur pardonner ce qui avait été. Par chance la confrontation ne serait pas pour tout de suite, ils préféraient comme ils l'avaient toujours fait vivre dans leurs propriété de Diantra semblait il. Du moins c'est la ce qu'elle avait pue apprendre de ses recherches. La manoir était aujourd'hui occupé seulement par les domestiques, l'intendant et quelques gardes privés qui assuraient la sécurité. Tout ceci conviendrait parfaitement a Ange, elle avait toujours appréciée le calme et non le faste. Elle pourrait ainsi restée discrète et au vu de ce qu'elle avait appris du nouveau pouvoir en place c'était préférable. Elle serait semble t'il considérait comme une menace. Bien qu'elle ne comprenne pas pourquoi vu qu'elle n'avait aucune intention d’être une menace en quoi que ce soit pour le duché. Elle n'avait jamais compris le gout qu'avaient les nobles pour le pouvoir et les complots et rien n'avait changer sur ce point, elle s'en tiendrait aussi éloignée que possible comme elle l'avait toujours fait. Elle soupira doucement, pris son courage a deux mains puis pénétra dans l'imposant manoir familial. Rien n'avait changé depuis son départ, rien dans les grandes lignes du moins. Le manoir et les jardins semblaient moins clinquant que lorsque la famille ducale y habitait, il y'avait moins de faste, moins de signes ostentatoire de richesses. Sa famille avait beau être fort aisée, elle ne l'était pas autant que l'avait été la famille ducale. Pourtant c'était presque comme si elle n'était jamais partie, comme si ces 8 années n'avaient jamais existées. Mais la réalité était toute autre. Chaque objets, chaque pièces lui rappelait douloureusement la disparition de sa chère Ambre, mais c'était aussi un flot de bons souvenirs. Désormais elle pouvait pensée a elle sans pleurer. Le chemin avait été long, mais le retour au manoir c'était comme en posé le dernier pavé. Ambre avait disparue voila 8 ans et aujourd'hui été venue le temps de lui dire aurevoir. Le temps de l’acceptation. L'intendant mit un moment a réalisé que c'était bien sa mademoiselle Ange qui était de retour après tant d'années. Mais les retrouvailles qui comptèrent vraiment furent celle avec Agnés. La cuisinière en chef de Solaria depuis toujours et la gouvernante d'Ange dans ses jeunes années. Elle la reconnue immédiatement sans qu'il y'ai besoin de la convaincre de quoi que ce soit. Elle assura a Ange qu'elle n'avait jamais renoncée a l'idée de la voir revenir au manoir, rentrée a la maison selon ses mots. Elle la serra vigoureusement dans ses bras leur arrachant quelques larmes a toutes deux avant de la réprimander sur le fait qu'elle avait l'air fatiguée et qu'il était évident qu'elle ne se nourrissait pas assez. Ange accepta toutes ces remarques avec le sourire, Agnés lui avait tellement manqué, bien qu'elle n'est réalisé a quel point qu'en la revoyant. Cette dernière la conduisis rapidement a sa chambre la sommant de se mettre a l'aise et lui interdisant au passage d'un ton des plus maternels de s'aviser de disparaitre a nouveau, avant de prendre congé. Sa chambre non plus n'avait pas changée ... Quelqu'un s'était semble t'il assuré d'y faire le ménage, de changer les draps, bref de la garder en état comme si Ange avait pue franchir le pas de la porte a tout instant. Son cœur se serra, Agnés avait vraiment attendue son retour toutes ses années. Elle sentie montée en elle une grande bouffée de tendresse a l’égare de la cuisinière replète a la chevelure désormais grisonnante. Elle posa son sac sur le lit .. Son lit, non sans effleuré au passage la montagne d'ours en peluche qui encombrait la couette, cela non plus n'avait pas changé. Elle fixa un moment les étoiles qui ornaient le plafond de part une peinture des plus magnifiques. Elle s'y perdit un instant prenant toute la mesure de ce que représentait pour elle le fait de se trouver a nouveau la mais aussi de ce qu'avait été ces 8 années, de tout ce qu'elle avait perdue. Laissant librement coulées ses larmes sur ses joues, elle s'allongea sur son lit, en boule parmi l'amas d'ours en peluche. Savourant le fait de pleurer pour autre chose qu'un nouveau malheur. Cette fois ces larmes étaient autant empreintes de peines que de joies. Peine pour les années perdues, peine pour les pertes passées, mais il s'y mêlé ce nouveau sentiments de joie, de nostalgie. Elle pouvait maintenant se souvenir sans regrets, en regardant vers l'avenir, en acceptant qu'elle ne pouvait plus rien pour le passé mais qu'elle pouvait tout pour l'avenir. Oui, maintenant elle était prête a faire face et a reprendre le courant de son existence, elle ne laisserait rien ni personne lui reprendre cela. Elle avait payé bien trop cher cette sensation de possible bonheur fraichement acquise .. Un bonheur pas encore complet mais il le serait peut être bientôt. C'est ce en quoi elle voulait mettre tout ses espoirs, cela en quoi elle voulait croire. Cet espoir, cette croyance se résumait a une seule personne, a un seul nom, a celui qui pouvait d'un sourire apporté la lumière dans ses ténèbres. Un nom que son cœur lui murmurait encore et encore et qu'elle gardait jalousement comme un trésor. Haize Sepiida.
Dernière édition par Ange le Dim 6 Avr 2014 - 1:39, édité 1 fois |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mer 26 Mar 2014 - 22:50 | |
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Le monstre du couloir, part II
Cette fois, il sait exactement pourquoi il est ici. Plaqué contre un mur, il sait très bien pourquoi il se glisse en douce à l'intérieur du manoir Solaria. C'est tout aussi facile que la première fois. Il n'y a toujours pas de rats, mais à cette heure, avant même le crépuscule, c'est calme. Quelques domestiques passent.... enfin, il en croise par deux fois et c'est la même. Il suppose qu'à cette heure, ils dorment... ou pas, il n'en sait rien. Ça lui fait pensé qu'il a faim, mais il fait abstraction de cette évidence. Il n'y a peut-être que trop peu d'effectif. Ça ne serait pas la première fois, c'était pareil la dernière fois qu'il est venu en douce ici. En fait, s'il faisait plus sombre, il aurait l'impression de déjà vu.
Il devrait être sur la route vers Ydril. Mais non, il est ici. Ils n'ont pas vraiment besoin de lui, jusqu'à Ydril. Tant qu'ils lui remettent sa part du butin après, tout va bien. Il avait fait sa part du boulot de toute manière. Veiller à ce que l'éclaireur fasse son boulot, trouver les informations e les contrats et dessiner les cartes. Il avait fait tout ça. De toute manière, ils n'avaient effectivement pas besoin d'eux pour surveiller un convoi de marchandise et de coller une raclée aux pilleurs. Et maintenant que cette mission était en branle, Finnegan et Sickert en avaient une autre. Trouver des infos pour le nord. C'était les raisons qu'avait évoqué Sickert pour les planter à leur besogne. Et il ne doutait pas de trouver ces infos peut importe où. Et d'ailleurs, il en avait trouvé déjà une bonne partie, mais il n'avait pas tout révélé. Il fallait donner un peu de légitimité à ce séjour à Soltariel.
Il avance lentement, mais assurément dans les couloirs, son seul souci étant de rejoindre la chambre de son Ange. Il l'avait prévenu qu'il savait comment entrer sans être vu. Il ne la cherche pas. Si elle n'est pas là, il restera là, à l'attendre. Si elle dort, il fera de même, à attendre son réveil. Il a hésité, à se présenté comme Teleostei, comme jadis, mais vu les reproches que lui avait fait son Ange, il doutait que Teleostei soit bien accueillit en la demeure. Alors mieux valait ne pas se présenter du tout et faire ça en douce. Il était doué pour ça. Il n'a pas ses armes habituelles, il se contente de Marion à sa ceinture. C'est plus discret. Et de toute manière, de qui il pourrait bien se défendre ? Il a tout laissé à Finnegan. Finnegan a quelques tâches à faire, pour la compagnie. Des tâches qu'il n'a pas besoin de traduire. Et ce qu'il fait ici, il doit le faire seul. Seul avec son Ange.
Il atteint la chambre de son Ange sans trop d'encombre. Sans encombre en fait. Ça se fait aussi aisément que la dernière fois. Il écoute les sons ambiants et il n'entend presque rien. Rien de plus que des bruits de silence dans un manoir comme ça. Lentement, il actionne le mécanisme d'ouverture de la porte, silencieusement. Enfin, pas si silencieusement, mais assez pour que ça ne réveille personne. Il se glisse à l'intérieur de la chambre et referme la porte, avant de soigneusement la verrouiller. Il préfère ne pas prendre de chance, au cas ou la femme de chambre, une domestique ou même Agnès n'aurait dans l'idée de venir inopinément réveiller l'ange endormie.
Et elle est là. Elle dort. Enfin, il semble. Il avance de quelques pas et l'observe dormir. Ce n'est pas un sommeil paisible. Pas du tout. elle s'agite, comme au dispensaire abandonné. Doucement, délicatement, il retire son cache-poussière et le pose sur le dossier de la coiffeuse, et il prend la peine de retirer ses bottes. Avec l'adresse gracieuse d'un félin, il grimpe sur le lit de son Ange et se couche près d'elle. Elle ne se réveille pas, toute prise dans son rêve semble-t-il. Un mauvais rêve de toute évidence. Il passe un bras autour d'elle et sa main touche à une étoffe qu'il ne connait que trop bien. Il y porte une attention particulière et reconnait aussitôt sa redingote. La grenat. Et il sourit.
- Dors mon Ange. Il reste quelques temps avant le jour, murmure-t-il et repoussant une mèche sombre qui lui barre le front.
Il se blottie contre elle, souriant et la laisse se réveiller toute seule. Il ne s'endort pas, il est réveillé, mais profite d'un instant au calme, blottie contre celle qu'il aime, même si c'est par-dessus les couvertures. Il écoute sa respiration se calmer et regarde ses traits se détendre.
Lorsqu'elle ouvre les yeux, il est là et il la regarde.... non, il l'admire, souriant... non, ravi.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mer 26 Mar 2014 - 23:12 | |
| 8 jours, 8 nuits. Voila le temps qui s'était écoulé depuis qu'elle avait laissée son capitaine derrière elle dans un dispensaire abandonné au cœur de Diantra. 8 Journées terriblement longues a guetter sa possible arrivée a chaque instant. Les nuits elles étaient plus terribles encore, sans les bras réconfortant de son capitaine, sans cette présence qui repoussait les cauchemars, chaque instant de sommeil était propice aux mauvais rêves.
Être de retour, avoir des murs pour la protéger et avoir revue le capitaine résolvant ainsi l'énigme qui avait guidée les 8 dernières années de sa vie ne changeaient rien a cela. Elle avait beau se battre chaque jour un peu plus fort pour chasser les fantômes de ces 8 années, pour faire le deuil de ses souvenirs douloureux, la nuit elle devenait une proie facile. Tapie dans son inconscience, les cauchemars faisaient légions. Quand venait le sommeil, elle restait désarmée contre cela, ne pouvant qu'y succombait dans une succession de nuits agitées.
Ce soir la ne serait pas différent, elle le savait. D'autant plus que les délais que lui avait donné le capitaine pour indication de son retour, arrivaient a leurs termes. Certes ils avaient conclues 10 jours juste au cas ou. Mais plus l'échéance approchait de son terme, plus les craintes d'Ange se réveillaient .. De plus en plus réelles et de plus en plus douloureuses. Elle ne voulait pas douté de lui, elle voulait croire aux paroles qu'il avait prononcé et surtout elle s'était promise de se donner une chance de bonheur. Pour cela il fallait allée de l'avant, faire confiance et ne pas doutée. Malheureusement, la peur n'est pas une amie compréhensive et elle se fiche bien la plupart du temps de savoir ce que vous voulez, elle s’insinue perverse en vos cœurs et esprits aussi facilement que le vent s'engouffre dans les entrailles d'une maison en ruine.
Après avoir brossée un long moment ses cheveux devant la coiffeuse, plus perdue dans ses pensées que dans sa tache, elle se lève. Elle croise un instant son reflet dans le miroir. Elle se fait peu a peu a nouveau a l'idée de se voir ainsi. Cheveux détachée. Corps moulé de satin. Pourtant le satin bien que parfaitement doux ne remplacerait jamais ce qu'elle avait appris a chérir plus que tout durant les nuits des ces 8 dernières années. Elle s'avance jusqu’à son armoire, caresse un vêtement de couleur grena. Une redingote, la redingote de son capitaine. Son bien le plus précieux depuis tellement d'années. Ses doigts jouent un instant avec les boutons se remémorant avec délice l'allure que le capitaine, son capitaine avait quand il la portait. Un doux sourire flottant sur ses lèvres, elle s'en saisie et l'enfile avec soin, délicatement comme si c'était la un trésor. Le plus grand des trésors.
Elle se dirige vers le lit, s'installe au dessus des couvertures. Elle sait que la redingote ne pourra malheureusement pas chassée les cauchemars. Ce n'est qu'un semblant de réconfort. Alors a quoi bon se glisser sous les draps ou s'installer confortablement puisque bientôt dans son agitation cela serait comme une prison. Elle a beau retardée au maximum l'instant ou elle laisse l'inconscience s'emparait d'elle, elle sait que tôt ou tard il faut perdre le combat. Elle ne peut restée sans sommeil pour toujours, bien qu'au vue de ce a quoi ressemblait ses nuits, l'alternative était plus que tentante.
Bientôt le sommeil est la .. Les premières minutes sont sombres et calmes. Les souvenirs, les douloureux, ceux qui donnent vies aux cauchemars la guettent, prés a bondir sur leur proie. Ce qu'ils font rapidement. Les souvenirs s'enchainent, ils se mélangent pour devenir plus terrifiant puis les craintes terminent le tableau en prenant corps dans tout cela. Son corps se crispe. Elle se débat, le corps bientôt en sueur. Son corps transmet l'image de la fuite intérieure qu'elle tente intérieurement. Mais rien n'y fait, elle reste prisonnière de ses terreurs nocturnes.
Alors que ses mains cherchent quelque chose de réel a quoi se raccrocher, quelque chose apte a la sortir de ses cauchemars, sa main agrippe quelque chose de solide. Son corps va instinctivement se blottir contre la source de chaleur familière qu'il ressent. Ses muscles se détendent. Les souvenirs douloureux s’estompent, les craintes s'envolent .. Vient l'apaisement. Elle a l'impression qu'il est la tout prés. Son capitaine. Un doux rêve .. Sauf que des rêves, elle n'en fait jamais. Comme pour confirmé ce que son cœur commence a espérée, une voix qu'elle reconnaitrait entre mille vient déchiré le silence de la nuit.
Dors mon Ange. Il reste quelques temps avant le jour.
Si elle doute encore, son corps lui a la certitude qu'il est bien la. Les picotements familiers sont la comme le doux sentiment de sécurité que lui seul sait lui apporté. Elle ouvre les yeux doucement, lentement de peur que finalement les cauchemars ne reprennent leurs droits, lui arrachant l'espoir auquel elle veut croire. Pourtant cela n'arrive pas, point de cauchemars cruel, point de rêve non plus, il est bel et bien la. Il lui sourit. Son cœur se gonfle de bonheur, prêt a explosé. D'une main craintive, comme si elle avait peur qu'il ne disparaisse elle lui caresse la joue avant de soupirée de soulagement et de plonger son regard dans le sien.
Si c'est un rêve, faites que je ne me réveille pas.
Si cela était un rêve puisse t'elle ne jamais se réveillait. Il était la, elle pouvait plonger son regard dans le sien. Le toucher, gouter a l'étreinte de ses bras. C'était la tout ce en quoi elle aspirait. Réalité ou rêve, qu'importe c'était la qu'elle se sentait le mieux et le sourire sur son visage ne pouvait que confirmait cela. Elle irradiait de bonheur. Il était revenu. Il était vraiment la. Maintenant tout les espoirs étaient permis. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Jeu 27 Mar 2014 - 3:11 | |
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Il n'aurait peut-être pas du la réveiller si tôt. Mais elle ne rêvait pas bien, alors la réveiller ne lui fera pas de mal. Surtout qu'il est là maintenant. Et elle se réveille. S'il craint un instant qu'elle puisse être effrayée, parce qu'il est tout de même à côté d'elle sans qu'il l'ait prévenu, dans sa chambre, couché dans son lit et il est entré en catimini. Elle aurait pu être effrayée. Mais elle ne l'est pas. Elle semble plutôt ravie de la situation, même si elle semble surprise. Elle pose la main sur sa joue et il y pose aussitôt la sienne. Eh oui, il est là. En doutait-elle ? Non, ce n'est pas un rêve. Si s'en est un, ce serait très décevant. Ses rêves ne sont pas comme ça. Ses rêves, surtout ceux qui concernent son Ange sont plus fantasme que rêves. Mais il ne le précise pas.
- Ce n'est pas un rêve, je suis réveillé depuis longtemps. Je préfère que vous soyez réveillée aussi, chuchote-t-il.
Il ne fait absolument aucun geste pour se redresser, se lever ou quoique ce soit. Mais il passe son bras autour de la taille de son Ange pour la tirer vers lui et la serrer un peu plus étroitement. Pouvoir être si près, sans gifle et sans qu'elle le repousse, c'est tout à fait divin. Il pourrait resté ainsi durant des heures. Mais en même temps, non, pas vraiment, trop inerte. Mais c'est tout de même divin. Machinalement, ses doigts se resserrent sur l'épaisse étoffe de son ancienne redingote. Elle est usée, elle l'était à l'époque. Pourtant, elle est dans un meilleur état qu'elle ne le serait s'il l'avait gardé. Mais il aurait plus de mal à n'avoir l'air de rien s'il la portait toujours. Non, il préférait ne pas se faire remarquer.... bien qu'à présent, ça n'avait que peu d'importance.
- Vous dormez souvent sur vos couvertures ?, demande-t-il, à voix basse, pour ne pas alerter tout le manoir.
D'un autre côté, il sait que ses redingotes étaient faites pour la haute mer et il y fait souvent assez froid. Ça gardait au chaud et ça empêchait l'humidité d'atteindre la peau. Si elle portait une telle redingote pour dormir, elle n'avait certes pas besoin d'autres couvertures, sauf peut-être pour les pieds.
- Et à quel moment Agnès vient-elle vous réveiller ?
Question légitime, il devait savoir jusqu'à quel moment il pouvait rester ici sans devor se cacher sus le lit ou dans l'armoire. L'idée lui plut, bizarrement. Mais en même temps, ça lui est égal que Agnès arrive. Il avait toujours eu une facilité déconcertante à s'attirer les faveurs de tas de dames d'un certain âge.
- Votre retour à Soltariel s'est bien déroulé ? Vous êtes rentrée depuis combien de temps ?
Lui, il était à Soltariel depuis la veille, en début de soirée. Mais il n'avait pas pu se précipiter ici. Il y avait certaines choses à accomplir avant.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Jeu 27 Mar 2014 - 9:06 | |
| Elle savoure la caresse de la main du capitaine sur la sienne. Elle savoure de pouvoir plonger son regard dans le sien. Elle savoure la manière dont son corps se moule parfaitement contre celui du capitaine. Elle l'avait cherchée 8 ans et il lui avait manqué plus que de raisons. Mais l'attente avait été différente de celle de ces 8 derniers jours. L'attente des 8 années avaient étés guidées par la colère, la peine, la déception, l'abnégation de tout sentiments. L'attente de ces 8 derniers jours elle, avait été un manque physique et émotionnel, un manque chargé d'espoir et de désirs futurs. Et maintenant il était la, tout contre elle, la dévorant du regard et le visage illuminé d'un sourire parfaitement Haizien. Si image il y'avait pour décrire le bonheur, probable que celle qu'ils donnent en l'instant en est le parfait reflet.
Ce n'est pas un rêve, je suis réveillé depuis longtemps. Je préfère que vous soyez réveillée aussi.
Il la serre un peu plus tout contre lui, passant les bras autour de sa taille, elle frissonne légèrement, pourtant elle n'a pas froid. C'est même tout le contraire. Elle aussi préfère être réveillée. Oh oui, c'est mieux .. Infiniment mieux. Dans ses rêves .. Ses cauchemars plutôt, le capitaine est la aussi certes, mais rien avoir avec le doux moment qu'ils partagent la . Elle jette un œil par la fenêtre, un tension bref et légère se dessinant sur ses traits. Le jour n'était pas encore levé. Elle avait du peu dormir, donc peu de chance qu'elle est prononcée quoi que ce soit dans son sommeil. Elle soupire soulagée, venant a nouveau se blottir tout contre lui.
Le voyage a du être épuisant .. Vous devriez vous reposé. Elle lève la tête pour plonger ses yeux dans ceux du capitaine. Réalisant soudainement ce qu'implique le fait que le capitaine soit la, dans sa chambre, dans son lit. Finn n'est pas avec vous ? Question légitime, pour sur le capitaine n'aurait pas abandonné son frère a erré seule dans les couloirs du manoir.
Pas qu'elle regrette qu'il ne soit pas la, pas plus qu'elle est quoi que ce soit contre lui loin de la. Mais des retrouvailles seule avec son capitaine et qui plus est de cette façon, c'était bien plus agréable que n'importe qu'elles retrouvailles qu'ils auraient pus avoir en la présence du frère du capitaine. Néanmoins, elle trouve son absence étrange. Le peu de temps qu'elle les a vue ensemble, elle a clairement noté l'attachement qui les reliés l'un a l'autre et elle avait du mal a croire que Fin soit resté en arrière d’où son interrogation a ce sujet.
Vous dormez souvent sur vos couvertures ?
Hum question embarrassante. A dire vrai il aimait beaucoup ce types de questions. Que s'attendait il a obtenir comme réponse et qu'était elle prête a lui dire ? La vérité ? A savoir qu'elle ne voulait pas se retrouvait empêtré dans une prison de couvertures alors qu'elle se battait contre ses cauchemars. Non, cela ternirait ce doux moments et il n'en était pas question. Plus tard les sujets sérieux, car il viendrait forcément .. pour l'heure seul comptait ce doux instant.
Je ne suis simplement pas frileuse. Demie vérité mais pas un mensonge malgré tout .. Sauf si l'omission compte. Elle pense soudain au fait qu'elle porte la redingote et qu'il n'a pas pu loupé ce détail. Mais après tout elle n'en a pas honte. Pourquoi le devrait elle ? Elle n'a cachée en rien le fait qu'il lui avait cruellement manqué ces 8 dernières années. J'ai eu de quoi me tenir chaud ces 8 dernières années, bien que ça ne vaille pas la chaleur du propriétaire de cette redingote.
Elle lui sourie, la tête nichée sur son épaule, un bras posé sur son torse pendant qu'une main le caresse distraitement. C'est vrai la redingote avait sue tenir son corps au chaud et lui apportait au besoin un semblant de réconfort. Mais cela était si peu comparé a la chaleur que lui apportait la présence du capitaine, la réchauffant toute entière, Cœur, corps et âme.
Et à quel moment Agnès vient-elle vous réveiller ?
Elle sort un instant des douces rêveries qu'il lui inspire. Agnés ? Ah oui bien sur, il doit avoir peur qu'elle ne vienne et le surprenne. Agnes n'avait sans doute pas oublié le charmant Ekaiz. Elle avait toujours sans doute une grande affection pour lui bien qu'elle doive le soupçonné d’être responsable du départ de sa chère Mlle Ange. Mais cela ne pouvait être que supposition et cela le resterait. Personne n'avait rien sue sur le départ d'Ekaiz Telostei, elle ne l'avait jamais impliquée de prés ou de loin dans son départ ou dans la disparition des cartes.
Elle a abandonnée l'idée de me réveiller depuis bien longtemps. Elle sait que je suis toujours réveillée bien avant que l'heure de le faire ne soit la. Tranquillisez vous, ma chambre est la seule occupez a cet étage. Elle se redresse légèrement, sans quitter ses bras, juste pour pouvoir le regarder. Agnés sera sans doute ravie de vous revoir .. Ekaiz sera en sécurité ici .. Elle ne sait rien .. Une ombre passe sur son visage. Bref, mais suffisamment marqué pour ne pas la louper. Je suis simplement partie il y'a 8 ans, elle ne sait pas pourquoi.
La colère avait beau avoir était la, nul n'avait sue les raisons de son départ. Nul sauf le roi et une personne de confiance. Un ami sincère. Mais nul n'avait sue que le noble Ekaiz Teleostei qui avait résidé au manoir avait été la source de la disparition des cartes. Elle avait gardée le secret le protégeant malgré ce qu'elle pensait être un abandon. Malgré tout. Elle n'aurait pas supporté que quelqu'un lui fasse du mal et ce qu'importe tout le mal qu'il lui avait fait. Un cœur amoureux a de bien curieux raisonnements.
Votre retour à Soltariel s'est bien déroulé ? Vous êtes rentrée depuis combien de temps ?
Si son retour s'était bien déroulé ? Un doux sourire éclaire son visage. Elle se souvient l'étonnement et la joie d'Agnés quand elle avait franchie la porte de la cuisine. Elle se souvient aussi de la joie modérée, guindée mais réelle de l'intendant. Elle se souvient ses retrouvailles avec Indépendance, sa chère jument. Il y'a aussi la tristesse, les souvenirs d'Ambre, bien qu'elle n'est pas encore eu le courage de se rendre dans sa chambre .. Mais bien que cela soit douloureux, le bonheur était au dessus de ça. Oui, bien que déroutantes et après un temps d'adaptation son retour s'était bien passé .. Même mieux que ça.
Il m'a fallut un temps d'adaptation ... Elle lève la main en un vague signe pour désigné ce qui les entoure. J'ai du me réhabituée a tout ça. Depuis combien de jours était elle rentrée ? La vérité c'est qu'elle comptait leurs jours de séparations avec une attention constante mais pour le reste .. Je suis rentrée voila deux jours peut être trois. Et vous comment a été le voyage ? Comment se sont passées ... Vos activités ? Elle bute légèrement sur ces derniers mots, démontrant ainsi que sa nouvelle profession n'est pas encore acceptée.
Mercenaire, comment voulait il qu'elle se fasse a l'idée. Voila qui vient gâchée quelque peu ce doux moment. Mais tôt ou tard ils devraient bien parlés. Pour l'heure que la nouvelle activité du capitaine lui plaise ou pas, n'a pas d'importance. Elle s'y intéresse car cela fait partie de lui. Point. Puis avouons le pour l'heure tout ce qui comptait, c'est qu'il soit de retour et qu'elle puisse être a nouveau dans ses bras. Sa tête se repose sur le torse du capitaine, la main qui repose sur son torse va se quérir de l'une des mains du capitaine. Elle mêle leurs doigts. Sourire de pure contentement. Oui décidément cela devait être la, la définition du bonheur. En tout cas c'était la, la sienne. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Ven 28 Mar 2014 - 3:39 | |
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Se reposer ? Et pourquoi ? Il venait tout juste de se réveiller. Certes, en plein milieu de ce qu'il considère comme étant sa nuit, mais pour ce qu'il comptait faire, ça lui importait peu. Il avait dormi quelque heures, à l'abri, avant que Finnegan et lui ne se sépare. Chacun avait ses occupations et lui avait les siennes personnelles. Il sait bien que ses motivations personnelles ne sont pas au goût de Finnegan, mais il n'y peut rien. Ses motivations personnelles ne seront pas toutes au goût de son Ange non plus, il en est conscient. Comme celle de monter vers le nord. Il en avait apprit un peu plus à Diantra.
- Épuisant, le voyage ? Nan, ça été une vraie partie de plaisir., dit-il, laconique. Finnegan repère les environs, je le rejoindrai plus tard, affirme-t-il avec légèreté.
Il n'a de toute évidence aucune inquiétude au sujet de son cadet. Finnegan a beau être encore un gamin, il est doué. Très doué. Mais il a encore besoin de lui. Et heureusement, parce que ce serait moins amusant autrement. Em même temps, il lui était difficile de ne pas suivre Finnegan. Quand on savait ce que Finnegan recelait comme trésors, ce qu'il cachait vraiment, on pourrait le suivre n'importe où. comme lui-même arrivait à faire croire n'importe quoi à n'importe qui, Finnegan arrivait à faire que n'importe qui le suive n'importe où. Les deux faisaient la paire. Pas frileuse ? Ouais, ça pouvait être une bonne raison. Il en avait une autre raison en tête, mais il se contente de lui sourire. Elle a bien le droit d'éviter ses questions, elle ne sera pas la première, ni la dernière. Elle ne sera pas non plus la première, ni la dernière de trouver ses questions totalement débiles et dénuées d'intérêt.
- Oh, elle vous appartient. La redingote, plus la chaleur de son ancien propriétaire, ça risque de vous dégoutter de la chaleur. dit-il avant de froncer les sourcils et de se reprendre aussitôt. Nan, avant d'être dégoûtée de la chaleur, balancez la redingote et gardez l'ancien propriétaire.
Voilà qui sera bien plus satisfaisant. C'est de loin l'idée la plus agréable à son avis. Tout comme l'idée qu'ils soient seuls sur l'étage. L'idée est plaisante. Il pourrait presque faire tout ce qu'il veut, pense-t-il avec amusement. Agnès ? Ravie de le revoir ? Elle ne sait rien ? Pourquoi lui avoir caché ? Il hoche la tête, encaissant l'information. Ramener Teleostei ? L'idée l'avait effleuré, il l'avait rejeté en se disant qu'il avait sans doute maintenant mauvaise réputations. Mais son Ange venait de dire que son identité de faux noble pouvait encore tenir la route.
- Alors vous êtes du genre à partir sans expliquer pourquoi ? Je ne l'aurais pas cru, commente-t-il, d'un ton neutre. J'irai saluer Agnès avant d'aller chercher Finn. Je suppose que si, Teleostei serait en sécurité ici, s'il ne sort pas du manoir. Mais je ne vois pas ce que je pourrais dissimuler sous Teleostei, maintenant. Avant, j'avais Sepiida, maintenant... dit-il, laissant le reste de sa phrase en suspend.
Mais en même temps, il n'avait plus vraiment besoin de se dissimuler. L'Amiral Sepiida n'existait plus vraiment que dans les souvenirs de quelques pirates et de son Ange, tandis que Teleostei n'avait existé qu'à Soltariel, il y a 8 ans. Jameson Sickert avait fait beaucoup plus de route. Il avait parcouru les Wandres, arpenté un peu les forêts elfiques, pataugé dans le marécage de Faélia et avait roulé sa bosse dans l'Ithrii'Vaan. Sickert avait nettement plus de vécu que les deux autres réunis.
- Oh, ça été, on a escorté une caravane de marchandise. Rien de bien trépidant, on n'a croisé PER-SO-NNE, se plaint-il. Un trajet en toute quiétude. On pouvait même se laisser porter par les charettes ! C'est faux, le capitaine l'avait formellement interdit, mais Sickert n'était pas du genre à se satisfaire d'une interdiction formelle et encore moins de l'observer. C'était à prévoir, de toute manière, les autres attaques avaient eu lieux sur la frontière entre Soltariel et Ydril, mais je me suis planté en le leur disant, je crois avoir dit Diantra et Soltariel. Du coup, ils vont peut-être avoir une surprise. Ça me revient maintenant, dit-il, de toute évidence satisfait. Il balaie l'air de sa main. Oh, ça leur fera une agréable surprise. plusieurs se plaignaient de s'ennuyer. Mais c'était de l'argent si facilement gagné. D'ailleurs, faudra pas que j'oublie d'aller chercher ma prime dès qu'ils repasseront, dit-il en comptant sur ses doigts, dans huit jours.
Oui, dans huit jours, il aurait un petit paquet d'écus.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Ven 28 Mar 2014 - 7:24 | |
| Épuisant, le voyage ? Nan, ça été une vraie partie de plaisir.Finnegan repère les environs, je le rejoindrai plus tard.
Elle reste pensive se demandant si ces craintes au sujet de Finn sont réelles. Repérer les environs, n'allait il dont pas rejoindre son frère ici ?Visiblement non et si c'était le cas, en était elle la cause ? Elle ne pouvait oubliée le regard que le jeune homme portait sur elle. Un regard teinté parfois de colère, parfois d'un dure jugement qu'elle ne comprenait pas. Elle s'était convaincue, que ce n'était qu'une impression, que ça n'avait rien avoir avec elle, mais maintenant ?
Votre frère ne va dont pas vous rejoindre ici ?
La réponse il vient de la lui donner. Elle n'est pas sourde, c'est juste que son esprit fait un peu de résistance ou qu'elle se refuse a enregistrer l'information. Si son frère ne vient pas, si c'est lui qui va le rejoindre .. Cela veut dire qu'il part. Cela veut dire qu'il ne reste pas. Cela veut dire qu'il n'est pas vraiment de retour .. Cela veut juste dire que le semblant de bonheur qu'elle vit en l'instant volera bientôt en éclat et elle est tellement fatiguée de tout cela. Pourtant elle s'y accroche encore un peu a ce bonheur si durement acquis, sans savoir combien de temps elle pourra encore le faire.
Oh, elle vous appartient. La redingote, plus la chaleur de son ancien propriétaire, ça risque de vous dégoutter de la chaleur. Nan, avant d'être dégoûtée de la chaleur, balancez la redingote et gardez l'ancien propriétaire.
Un sourire étire ses lèvres, il n'a pas perdu ce don la. Bien sur que la redingote lui appartenait. Aucun doute la dessus. Que quelqu'un essaie de lui prendre pour voir, lui y compris. Cette redingote avait été sa seule amie pendant 8 ans .. Enfin presque. Elle ne balancerez jamais cette redingote, la redingote elle, elle resterait la pour toujours. Le capitaine lui .. Et bien elle n'en était pas encore certaine. Bien sur elle voulait croire qu'ils allaient pouvoir continués le chemin ensembles, enfin regarder dans la même direction. Elle s’efforçait vraiment d'y croire et de mettre ses doutes de coté mais les mauvaises habitudes ne sont pas si simples a rompre.
Cette redingote est une amie fidèle ... Elle ne m'a jamais abandonnée. La voix est lointaine, pas vraiment concentré et visiblement dite plus pour elle même que pour le capitaine. Elle ne prends pas garde a comment il pourrait prendre ses paroles. C'est juste une évidence qu'elle émet a haute voix. Elle se ressaisie. Quand a garder le propriétaire, si on pouvait juste garder les gens, tout serait si simple. Mais que ce soit par décision de l'autre ou par coup du destin, ce n'est pas le genre de choses dont je peux être la seule a décidé.
La discutions vire peu a peu vers des sujets bien moins légers. Le temps les rattrape. Ce doux moment d'insouciance dans ses bras ne va pas duré, elle le sait. Alors pourquoi s’accrocher ainsi a lui ? Par ce qu'elle l'aime. Par ce que chaque instant est précieux et aussi par ce que c'est peu être la, la dernière fois qu'elle peut le faire. Oui, la redingote elle allait la garder mais le propriétaire lui permettrait il qu'elle le garde ? Dehors le soleil se lève, filtrant a travers les fenêtres de la chambre. Le manoir allait s'éveiller sous peu. Il faudrait s'éveiller avec lui et avoir une discutions qui n'avait que trop tarder. Cette fois elle se jurait qu'elle ne finirait pas comme la précédente. Elle avait besoin de réponses pour avancer. Elle devait savoir ce qu'il envisagé pour l'avenir. Cette fois resté dans l'incertitude n'était pas une option, cela leur avait trop couté il y'a 8 ans.
Alors vous êtes du genre à partir sans expliquer pourquoi ? Je ne l'aurais pas cru.J'irai saluer Agnès avant d'aller chercher Finn. Je suppose que si, Teleostei serait en sécurité ici, s'il ne sort pas du manoir. Mais je ne vois pas ce que je pourrais dissimuler sous Teleostei, maintenant. Avant, j'avais Sepiida, maintenant...
Était elle du genre a partir sans expliquer ? Non, c'était lui qui avait fait ça .. enfin il avait été Kidnapper .. Enfin bref. A l'époque, elle avait dit le strict nécessaire autant par ce que la vérité aurait été trop dure que pour le protéger. Réaction tout a fait stupide certes, mais l'amour fait faire tout un tas de trucs stupides.
J'ai simplement signalée que je partais en voyage .. Quand A Agnés, je lui ai laissée une lettre .. Si j'avais du lui faire face, elle ne m'aurait jamais laissée partir .. Sourire de pure attendrissement. C'est une femme têtue. Hochement de tête. Mais j'imagine qu'elle doit pensée que vous m'avez brisez le cœur. Et elle avait raison. Méfiez vous.
Il est curieux de noté la façon dont il parle de lui. Dissociant toutes ses identités comme si elles étaient des personnes différentes. Il avait beau se donner le nom qu'il voulait, elle ne voyait rien d'autre sous ses yeux que le capitaine Haize Sepiida, amiral de la marine marchande. C'était peut être la son passé, mais cela faisait parti de lui .. Quand a son avenir, elle ne savait pas vraiment ce qu'il voulait être dans son avenir. Elle espèrait juste que ce serait compatible avec ce a quoi elle aspirait pour eux d'eux. Elle n'avait pas d'autre choix que d'y croire, sinon a quoi bon ?
J'aimerais que vous ne voyez pas Teleostei comme une identité de plus .. Ce nom n'est pas un moyen de dissimuler quoi que soit. Voyez plutôt ça comme le moyen d’être tout simplement vous .. Un autre nom certes, mais pas pour vous cacher, pour pouvoir resté avec moi.
Elle dit ça dans ce qui est presque un murmure mais d'une voix grave. Elle aimerait vraiment que ce soit vers quoi se porte le choix du capitaine. Tout serait alors si simple. Mais le capitaine faisait rarement les choses simplement, d'ailleurs toute leur histoire n'avait rien de simple. C'est pourquoi elle craignait la suite de la discutions. Il y'avait partir ou rester. Être ensembles ou se séparer. Mais probable que lui inclurait un autre choix, une autre possibilité. Et tout redeviendrait alors si compliqué .. Involontairement ses mains se crispent sur le torse du capitaine, tordant légèrement sa chemise. Mais probable qu'il ne s'en rend pas compte, pris par le récit de son voyage.
Oh, ça été, on a escorté une caravane de marchandise. Rien de bien trépidant, on n'a croisé PER-SO-NNE.Un trajet en toute quiétude. On pouvait même se laisser porter par les charettes !C'était à prévoir, de toute manière, les autres attaques avaient eu lieux sur la frontière entre Soltariel et Ydril, mais je me suis planté en le leur disant, je crois avoir dit Diantra et Soltariel. Du coup, ils vont peut-être avoir une surprise. Ça me revient maintenant.Oh, ça leur fera une agréable surprise. plusieurs se plaignaient de s'ennuyer. Mais c'était de l'argent si facilement gagné. D'ailleurs, faudra pas que j'oublie d'aller chercher ma prime dès qu'ils repasseront. Dans huit jours.
Elle écoute sans l'interrompre, elle ne sait pas si ça c'est vraiment passé ainsi ou si il veut juste lui épargné les détails car il sait qu'elle n'approuve pas ce qu'il fait dans sa nouvelle vie. Non le capitaine n'était pas un menteur .. Enfin. Un dissimulateur pour sur, un conteur de belles histoires oui, mais un menteur ... Mieux valait ne pas trop s'attarder la dessus. De toute façon ce n'est pas vraiment ce sur quoi elle s’arrête. Non son esprit a buté sur la fin. 8 jours. Allait il simplement allé chercher sa prime et les regarder partir ou était ce la le temps qu'il allait resté, la laissant au bout de cette échéance, elle derrière lui ? Finalement la réalité vous rattrape toujours quoi qu'il arrive. Dehors il fait grand jour, plus moyen de se cacher sous la torpeur de la nuit.
Est ce que vous comptez resté ?
Sans gants, sans dentelles, sans fioritures quelconque. La question est lâchée telle qu'elle, nette, précise. Demandée d'une voix sure, malgré les tremblements certains qui agitent son cœur. Elle est maintenant assise dans le lit, tournée vers lui, son regard dans le sien. Elle attends une réponse qui va probablement tout changer et qu'elle aurait du a vrai dire poser il y'a bien longtemps. La question porte bien sur, sur l'avenir, sur le long terme, sur le définitif si tenter que quoi que ce soit le soit. Et c'est une réponse en ce sens qu'elle attend. Espérant qu'il ne jouera pas de son éternelle désinvolture pour justifié que pour lui, seul ce qui arrive maintenant compte. Non, pas cette fois. Elle ne le laisserait pas s'en tiré comme ça. Elle voulait des réponses et elle les aurait. Si il ne voulait rien de définitif entre eux si ce n'est une fuite perpétuelle a se courir après alors elle devait le savoir, elle affronterait ensuite les conséquences de ces vérités, si il devait y en avoir. Et il y'en aurait. Qu'elle soient bonnes ou mauvaises .. Il y'en aurait. Il y'en avait toujours. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 3:51 | |
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- Oh oui, bien sûr que Finn viendra. Il se repère, c'est tout. On le fait chaque fois que nous découvrons une nouvelle ville. Mais moi, je connais l'endroit. Il n'a besoin que de quelques heures, pour tout ça. Et puis, je devais venir seul, en premier. Pour savoir quelle mesures prendre pour lui. Je vais le rejoindre et nous reviendrons, plus tard, cet après-midi. Vous pouvez venir, si vous voulez.
C'est une invitation ouverte. Elle peut accepter ou non, ça ne changera rien pour lui. Il ira chercher Finnegan plus tard. En attendant, ils avaient à discuter, non ? C'était pour qu'elle avait refusé de faire le trajet avec eux, non ? Elle avait eu besoin de réfléchir et elle avait cru qu'l en avait besoin aussi. Il aurait pourtant préféré continuer de bavarder, légèrement, de tout et de rien, à profiter de sa chaleur et de la douceur de sa peau. Mais il comprend le message et le reproche à peine voilé. Elle sait déjà qu'il ne supporte ni les prisons, pas plus que les cages, ni les chaînes, aussi longues soient-elles.
- Je ne suis pas certain qu'on puisse prêter la fidélité ou l'abandon à un objet, dit-il en caressant entre ses doigts la manche de son ancienne redingote. Quoique j'ai déjà eu à faire avec certains objets à très forte personnalité, dit-il, conciliant. Contrairement aux choses, on peut garder les gens que s'ils veulent bien être gardés.
Et évidemment, garder quelqu'un n'impliquait aucune entrave, quelle qu'elle soit. Non, on ne décidait pas de tout tout seul. La plupart des décisions devaient se faire à plusieurs, au minimum à deux. Sinon, mieux valait rester seul, comme les ermites. Non, Sickert n,était pas du genre à devenir ermite. Il appréciait trop la compagnie des gens. Avec leurs qualités et leurs défauts. Surtout leurs défauts. C'était tellement plus amusant et divertissant.
- Et elle aurait toutes les raisons de le croire. C'est ce qui s'est produit. C'est exactement ce qui s'est produit. Il a beau ne pas voir volontairement voulu lui briser le coeur, c'est ce qu'il avait fait. Et il avait amoché le sien au passage. Merci de me prévenir, je garderai un oeil attentif à ses mains et surtout à ses couteaux. Pour avoir vu Agnès réduire en minuscule cubes des légumes, je n'ose imaginer comment elle s'en sert avec la viande, blague-t-il, mais peut-être pas tant que ça. Teleostei n'était qu'un nom d'emprunt, pour cacher Sepiida, qui aurait pu vous attirer beaucoup de problèmes, moi en particulier. Maintenant, ça n'a plus d'importance. Je n'étais pas recherché, je pourrais toujours reprendre Haize Sepiida, ça ne changerait rien. Enfin, ça troublerait ceux qui me connaissent sous Sickert. Sepiida, Teleostei, Sickert, ils sont tous moi. Le nom ne change rien à ce que je suis. Ça n'a rien à voir avec le nom. Tout a à voir avec qui je suis. J'irai voir Agnès et je lui dirai que je suis Jameson Sickert. Elle comprendra. Elle n'acceptera peut-être pas, mais elle comprendra.
Il raconte ses dernières péripéties et elle l'écoute poliment. Mais il voit bien qu'elle se fiche pas mal de ce qui a pu se passer. Elle n'accepte pas qu'il soit mercenaire. En même temps, c'est tout ce qu'il a toujours été. Non, en fait, avant il était pirate. Mais c'était sous payé. Oui, bon, ils ont récolté de bons butins, mais pour l'effort et le risque, c'était sous payé. Être mercenaire était difficile et risqué, mais les primes étaient rondelettes et, de son point de vue, chaque mission lui était instructive et défiante. Il aimait voyager et parcourir les villes avec Finn. Et elle lui demande s'il compte rester. Et voilà, on y était, déjà. Il aurait préféré bavarder encore. De profiter de l'instant de quiétude. Il en aurait volontiers profité durant quelques jours. Sept jours pour être précis.
Son air d'imbécile heureux disparaît, pour laisser place à un sérieux qui ne lui ressemble pas. Il sait qu'il n'a pas vraiment droit à l'erreur. Il doit chiosir ses mots avec soin, parce qu'elle ne lui donnera pas de deuxième chance. En même temps, il ne compte pas sur la chance. Il ne compte plus sur la chance. Il fait sa chance maintenant. C'est moins aléatoire, plus sûr.
- Je compte revenir, dit-il, d'un ton calme et posé. En fait, c'est la seule chose à laquelle il a réfléchit. Devait-il rester à Soltariel ou devait-il aller au nord, avec Finnegan. Il avait choisit de venir à Soltariel, d'aller au Nord, avec Finn, et revenir ensuite vers son Ange. À son tour, il s'assoit et fait face à son Ange. C'était prévu. Ils cherchent des mercenaires, au nord. Ce sont les infos que je cherchais à Diantra. La prime promise est impressionnante. Il lui avait dit, à Diantra, que plus le risque est grand, plus la prime est grande. La Compagnie remonte sur Soltariel dans huit jours, mais ils y passeront peut-être un jour ou deux de plus. Le huit jours était un donc un délais minimum. Et je ne sais pas combien de temps ça durera au nord.
Pas de mensonges, il n'avait pas toutes les informations encore. Mais il comptait bien en récupérer un peu à Soltariel et aussi en remontant vers le nord. De toute manière, Finn et lui seraient les premiers partout.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 9:33 | |
| Oh oui, bien sûr que Finn viendra. Il se repère, c'est tout. On le fait chaque fois que nous découvrons une nouvelle ville. Mais moi, je connais l'endroit. Il n'a besoin que de quelques heures, pour tout ça. Et puis, je devais venir seul, en premier. Pour savoir quelle mesures prendre pour lui. Je vais le rejoindre et nous reviendrons, plus tard, cet après-midi. Vous pouvez venir, si vous voulez.
Soupir de soulagement. Si son frère venait c'est qu'il comptait resté. Si il venait c'est qu'elle avait mal interprété ses nombreux regards. Si il venait alors peut être la discutions qui se dessinait peu a peu, nécessaire mais terrifiante, se passerait sans encombres. Maintenant resté a savoir effectivement qu'elles mesures prendre pour Finn ? Pour le capitaine, pratiquement la totalité de personnel du manoir l'avait connue a l'époque Ekaiz Teleostei, ce ne serait pas un problème. Mais pour son frère ? Elle n'aime pas les mensonges. Elle aime les choses claires et sans trop de complications, en clair tout le contraire de sa vie. Mais la ne pas mentir causerait probablement plus de soucis que de solutions. Elle chasse cela de son esprit, ils réfléchiraient a ça le moment voulu.
Je pense qu'il vaut mieux que je vous attende ici. Que je prépare votre arrivée, si je disparaissais la journée pour revenir avec vous deux, l'histoire que vous trouveriez pourrait perdre en crédibilité... Puis pour le moment, je vous avoue que j'évite de m'éloigner trop longtemps du manoir. Elle grimace. Agnes est qu'elle peut anxieuse sur le fait que je puisse partir a nouveau.
Bien qu'elle détestait cela et qu'elle ne supporterait pas longtemps de se voir enfermée dans une cage dorée, elle ne pouvait en vouloir a Agnés. Elle savait parfaitement ce que sa vieille gouvernante pouvait ressentir. Quand vous perdez quelqu'un une fois, si par bonheur la vie vous offre a nouveau la chance d’être avec lui ou elle, vous êtes forcément craintif de le / la perdre a nouveau. Elle avait les mêmes craintes envers le capitaine et contrairement a elle qui faisait tout pour rassurer Agnés, elle s'attendait a ne pas pouvoir compté sur la même chose de la part du capitaine. Il n'était pas de ceux qui accepte les prisons même temporaire.
Je ne suis pas certain qu'on puisse prêter la fidélité ou l'abandon à un objet. Quoique j'ai déjà eu à faire avec certains objets à très forte personnalité. Contrairement aux choses, on peut garder les gens que s'ils veulent bien être gardés.
Se moquerait il un peu d'elle ? Cela la contrarie légèrement, mais il ne peut pas comprendre ce que la redingote a représentait pour elle pendant 8 ans. Il ne peut pas comprendre par ce que lui il n'était pas seul. Il avait sa mère puis Finn, puis la compagnie. Non il ne peut pas comprendre. Qu'importe elle ne relève pas, tout ce qu'elle retient de ses paroles, c'est qu'il ne fait qu'approuvé ce qu'elle a dit. " On ne peut garder les gens que s'ils veulent bien êtres gardés. " Affirmation sans réponses. Il ne dit pas qu'il permet quoi que ce soit. Il ne promet rien. Il ne promet jamais rien, pas sur le long terme du moins. Voila de quoi réveillée les craintes, les doutes .. En somme le pourquoi de la discutions qui va suivre. Elle ne dit rien, pas encore. Par ce que cette fois, elle veut allée au bout de la discutions, si elle doit s'interrompre ce ne sera pas a cause de ses émotions .. Bien que dans la dernière ce n'est pas ses émotions a elle qui on posée problème se souvient t'elle.
Et elle aurait toutes les raisons de le croire. C'est ce qui s'est produit. Merci de me prévenir, je garderai un œil attentif à ses mains et surtout à ses couteaux. Pour avoir vu Agnès réduire en minuscule cubes des légumes, je n'ose imaginer comment elle s'en sert avec la viande. Teleostei n'était qu'un nom d'emprunt, pour cacher Sepiida, qui aurait pu vous attirer beaucoup de problèmes, moi en particulier. Maintenant, ça n'a plus d'importance. Je n'étais pas recherché, je pourrais toujours reprendre Haize Sepiida, ça ne changerait rien. Enfin, ça troublerait ceux qui me connaissent sous Sickert. Sepiida, Teleostei, Sickert, ils sont tous moi. Le nom ne change rien à ce que je suis. Ça n'a rien à voir avec le nom. Tout a à voir avec qui je suis. J'irai voir Agnès et je lui dirai que je suis Jameson Sickert. Elle comprendra. Elle n'acceptera peut-être pas, mais elle comprendra.
C'est vrai c'est ce qui s'était produit. Il avait brisé son cœur. Kidnapper ou non, la faute ne revenait pas uniquement a cet incident. Il lui avait brisé le cœur en ne divulguant jamais ses sentiments, il lui avait brisé le cœur en ne faisant jamais aucune promesse, il lui avait brisé le cœur en copiant ses fichues cartes. Et même 8 ans plus tard il arrivait encore a lui briser le cœur le façon irrémédiable. Il avait été kidnappé, cela expliquait le départ, mais il n'était pas revenu, cela expliquait les 8 ans de douleurs. Oui, le capitaine quelque soit son nom parvenait a lui brisé le cœur avec une telle aisance depuis toujours que s'en était terrifiant.
Agnés a du caractère, elle pourrait en effrayée plus d'un mais au final, c'est une des personnes les plus douces que je connaisse.
Elle aimerait sourire pour ponctuait cela, tout comme rire de la plaisanterie qu'il fait au sujet du maniement des lames par Agnes, l'image est saisissante, mais elle n'y parvient pas. De toutes les identités qu'il a eu, il choisie celle qui n'est rien pour elle, celle qu'elle aura le plus de mal a accepter. Jameson Sickert, le mercenaire. Le fait il consciemment ? Est ce sa manière a lui de lui dire que c'est la, la nouvelle vie qu'il s'est choisi et quoi qu'il advienne rien ne changerait cela ? En ce cas, elle voyait mal ou trouvée sa place dans cette vie et cela lui déchirait le cœur. De nombreuses craintes sur le reste de la discutions vinrent se loger en son esprit ne lui laissant aucun répits.
Jameson Sickert.. Elle reste pensive. Vous avez raison, probable qu'elle comprendra, c'est ce que font les gens quand ils vous aiment, mais probable aussi qu'elle n'acceptera pas .. Qu'elle n'acceptera jamais. Pour sur elle ne parle pas que d'Agnés. En ces conditions n'est ce pas un peu dure d'envisagé l'avenir ? Question qu'elle pose plus pour elle même que dans l'attente d'une quelconque réponse.
Elle était elle aussi a la place qu'il voulait donné a Agnés, mais en plus compliqué .. En infiniment plus compliqué. Elle, elle l'aimait et forcément ça faussait la donne. Comprendre elle s’efforçait de le faire justement par ce qu'elle l'aime. Il avait échangée la piraterie contre le mercenariat pour survivre. Elle ne pouvait pas lui reprochait cela .. Enfin pas consciemment. Par contre l’acceptait, c'était tout autre chose. C'était demander trop. Pas seulement par ce qu'elle n'approuverait jamais, non. Surtout par ce qu'elle ne pouvait croire qu'il se contenterait de cela alors qu'il pourrait être tellement plus. Il valait tellement mieux que cela. Acceptée, signifierait le soutenir dans un choix qui n'était pas le meilleur. Et quand vous aimez quelqu'un vous ne faites pas ça .. Vous voulez le meilleur pour l’être aimé. Et elle se refusait a croire qu’être mercenaire soit le meilleur pour le capitaine Haize Sepiida.
Je compte revenir. C'était prévu. Ils cherchent des mercenaires, au nord. Ce sont les infos que je cherchais à Diantra. La prime promise est impressionnante. La Compagnie remonte sur Soltariel dans huit jours, mais ils y passeront peut-être un jour ou deux de plus. Et je ne sais pas combien de temps ça durera au nord.
Cette fois, l'image de bonheur vole en éclat. Le doux instant est passé, nul besoin d'en ramassé les éclats. Les mots sont des armes puissantes, des vérités absolues que l'on ne peut ignoré même si on le désire plus que tout. Chaque mot blesse son cœur avec une précision meurtrière. Les espoirs se fracassent les uns contres les autres, les doutes célèbrent leurs victoires pendant que les craintes a venir se liguent en masse pour faire barrière a son esprit contre toute forme de sentiments. " Revenir ". C'était on ne peut plus clair, il ne restait pas, il était de passage .. Il était toujours de passage. Mais la c'était pire car elle avait pensé qu'il était la pour rester. Entièrement sa faute, il n'avait rien promis comme toujours.
Vous reviendrez .. Murmure t'elle pour elle même en se levant précipitamment pour faire quelques pas dans la pièce. Contrôle. Elle devait se contrôler, rester calme avant toute chose et surtout ne pas lui hurlée toutes les choses que retenait son cœur.
Il partait, il la quittait a nouveau. Si la raison avait été autre que celle donnée, probable que la colère ne gronderait pas sous ses veines. Elle marche en long, en large, en travers, elle évite soigneusement de le regarder. Il partait au nord et elle ne savait que trop bien ce qu'il allait faire la bas. Il allait a la guerre et pour de l'argent et bon sang il lui déballait tout ça sans gants. Elle inspire, expire, elle se maitrise, pas question d'hurler bien que l'envie ne manque pas. Il allait a la guerre, c'était la son choix, fort bien.
Vous allez a la guerre .. Par ce que c'était prévus .. Bien sur c'est si évident ! Elle secoue la tête, ne le regarde toujours pas. Une prime impressionnante. Forcément cela explique tout. La voix est calme, d'une calme terrifiant a dire vrai. Allez vous aussi me dire tout ce qu'il y'a d'honorable dans le métier de mercenaire quand il s'agit d'aller tuer des gens pour quelques pièces .. Au pardon pour un nombre impressionnant de pièces ? Cette fois elle lui fait face. Ses yeux plongent dans celui du capitaine. Ils sont dénudés de toutes expression. Pour le moment, elle ne veut rien ressentir .. Elle ne peut pas se le permettre, d'ailleurs si elle le faisait il n'aimerait pas les sentiments qu'il y verrait.
Des sentiments il y'en a pourtant tellement qui menacent de l'engloutir. La peine, la colère, la déception, les espoirs brisés, les craintes, les doutes et pourtant un amour qui ne faiblit pas rendant le mélange encore plus douloureux. Pourquoi avait il fallut qu'il revienne pour lui assené cette vérité ? N'aurait il pas pu juste lui dire a Diantra. C'était prévu avait il dit alors pourquoi l'avoir laissée espérer ? Était ce la, l'avenir qu'il voulait ? Attendait il vraiment d'elle qu'elle accepte cela ? Croyait il qu'elle y était prête ? Elle ne l'était pas, elle ne le serait jamais et cette fois amoureuse ou pas cela n'y changerait rien. Elle ne tairait pas son opinion juste par la crainte de le voir disparaitre de sa vie. L'avoir fait jadis n'avait pas aidé, loin de la, ils en payaient encore les frais 8 ans plus tard. Elle allait faire face quoi que cela implique .. Même si cela impliquerait forcément de grandes souffrances. |
| | | Haize Sepiida
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 17:07 | |
| Perdre de la crédibilité ? Depuis quand n'était-il pas crédible ? Il est crédible, il a toujours été crédible. C'est pour cette raison que presque tout ceux qui le rencontrent le prennent pour un imbécile. Sickert était non seulement un dissimulateur doué, mais il était aussi retors et menteur. Mais il ne mentait pas à son Ange. Il dissimulait, certes, mais il ne lui mentait pas. Même qu'on pouvait presque dire qu'il n'était pas assez menteur pour la situation. Il aurait du l'abreuver de belles paroles, de moyens détourner pour l'embrouiller. Mais il ne le faisait pas. Il ne pouvait pas le faire, bien qu'il ait le choix de le faire ou non. Ce serait plus facile s'il le faisait. Ça ne serait sans doute pas moins douloureux, mais ce serait plus facile, pour le moment.
- Vous n'allez quand même pas rester enfermée ici pour épargner l'anxiété d'Agnès. Vous n'avez qu'à lui dire que vous reviendrez. Évidemment, il faut revenir ensuite, sinon ce n'est qu'un pur mensonge, dit-il, conscient que son Ange ne verra peut-être pas cette attitude du même oeil que lui.
Il mentirait volontiers pour embrouiller Angès, mais pas son Ange. Il n'essayait pas d'embrouiller Finnegan non plus. C'était inutile, son cadet se méfiait trop de lui pour espérer l'embrouiller. Même sans lui mentir, Sickert récoltait souvent un regard méfiant et sceptique de la part de son cadet. Finnegan savait qu'il avait reçu l'ordre de Madame Ingrid de le ramener ou de le tuer. La seule chose que Finnegan ne savait pas, c'était quand Sickert allait le faire. Mais il allait faire soit l'un, soit l'autre, ça c'était certain.
Elle répète son nom, son nouveau nom, comme si elle devait se faire à l'idée de la sonorité. Elle n'avait pourtant pas eu tant de difficulté à accepter Teleostei. Pourquoi rebutait-elle à en faire de même avec Sickert ? Jameson Sickert, c'est plutôt agréable à l'oreille, non ? Il doute que ce soit le nom. En fait, il sait ce qui la rebute. Haize Sepiida était un capitaine, un amiral. Pirate, certes, mais il avait de hautes fonctions. Ekaitz Telostei, était noble. Un faux noble, mais en apparence, il en avait l'air. Un écran de fumée opaque, un mensonge bien ficelé qui tenait la route uniquement en vase clos. Jamseon Sickert, lui, n'était qu'un mercenaire. Même pas à la tête de sa compagnie, il n'était qu'un larbin. C'est tout ce qu'elle voyait. Un mercenaire, un larbin servile.
- Ma seule préoccupation au sujet de l'avenir a toujours été de ne pas me faire tuer maintenant, mais je ne vois pas en quoi ça touche à l'avenir... excepté que Sickert soit le seul qui ait de l'avenir maintenant. C'est le seul qui existe encore, concrètement. C'est le seul qui laisse sa marque. Les deux autres ont disparu depuis plus de huit ans, moi je suis encore là, dit-il se désignant comme étant Jameson Sickert.
Oui, il pourrait toujours ramener Sepiida ou Teleostei... mais à quoi bon ? Sickert lui plaisait. Il était libre et il n'était pas si mal que ça. Il avait choisit d'être Sickert. Il n'avait plus l'entrave de Madame Ingrid, ni celle des pirates et il n'aura pas celle des nobles. Il était libre et il le resterait.
- C'est déjà plus de pièces que les soldats qui devront y aller aussi, dit-il d'un ton sec, mais sûr de lui. Tout le monde a ses raisons de faire la guerre. Moi, c'est les pièces que je peux en tirer. Je ne vois pas ce qu'il y a de plus honorable ou de moins honorable que les soldats qui iront. Il hoche la tête. Évidemment, tout dépend de ce que vous considérez comme honorable, tout comme ce que vous envisagez au sujet de l'avenir.
Si elle s'est levée, lui, il va plutôt s'assoir sur le rebord du lit. Il la laisse être debout, même s'il est assis. Il ne semble pas se soucier qu'elle a, de toute évidence, la position dominante. Il lève la tête vers elle, sans le moindre trouble apparent au vu de sa position inférieure. Il ne cache rien. Il est là et il fait face à la situation. Il aurait de loin préféré que tout se passe bien, que ce soit serein et chaud, mais c'était pas très réaliste. Sickert agit comme il a toujours agit. Il fait face aux événements lorsqu'ils arrivent.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 17:44 | |
| Vous n'allez quand même pas rester enfermée ici pour épargner l'anxiété d'Agnès. Vous n'avez qu'à lui dire que vous reviendrez. Évidemment, il faut revenir ensuite, sinon ce n'est qu'un pur mensonge.
Lui dire qu'elle reviendrait ? Ah oui bien sur, si elle n'avait pensée qu'a elle, a son besoin d'espace et de libertés, probable que c'est ce qu'elle aurait fait et il est évident qu'une quelconque promesse n'aurait pas apaisée les anxiétés d'Agnes. Sauf qu'elle avait une énorme affection envers la cuisinière et que quand on aime les gens, renoncé a sa liberté semble un bien petit prix pour les libérer de leurs anxiétés, de leurs doutes .. Du moins c'était la son avis et visiblement pas celui du capitaine. Leurs avis iraient ils un jour dans le même sens ? L’espérer en devenait fatiguant mais en même temps, elle ne pouvait s'en empêcher. Ou plutôt son cœur ne pouvait pas s'en empêcher.
La liberté est en réalité bien peu cher payer pour rendre les gens que l'on aime heureux. Si tenter bien sur qu'ils vous rendent l'affection que vous leur portez.
Il ne serait pas d'accord avec ça, elle le savait. Pour le Haize Sepiida de ses souvenirs, tout était question de libertés. Il ne plaçait rien au dessus de cela. Il aimait être libre ou tout du moins avoir l’impression de l’être. La vérité c'est que d'une façon ou d'une autre, vous êtes toujours prisonniers de quelque chose. Elle, elle était prisonnière de ses sentiments pour lui .. Mais le capitaine, probable que la personne ou la chose qui lui mettrait une chaine au pied aussi longue soit elle n'existerait jamais .. C'était probablement la qu'était le nœud du problème.
Ma seule préoccupation au sujet de l'avenir a toujours été de ne pas me faire tuer maintenant, mais je ne vois pas en quoi ça touche à l'avenir... excepté que Sickert soit le seul qui ait de l'avenir maintenant. C'est le seul qui existe encore, concrètement. C'est le seul qui laisse sa marque. Les deux autres ont disparu depuis plus de huit ans, moi je suis encore là.
La encore, que peut elle dire ? Ils ne sont toujours pas d’accord. Y'a t'il quoi que ce soit en ce fichu monde sur lequel ils soient d'accord ? Ne pas se faire tuer, c'était la, la préoccupation principale du capitaine. La sienne c'était de vivre selon ce qu'elle croyait être juste, selon ce qu'elle voulait et vivre pour construire l'avenir qu'elle espèrait. Lui il vivait pour vivre et il vivait dans le présent. Tout cela semblait quelque peu incompatibles et pourtant elle l'aimait. Elle l'aimait plus que de raisons encore et encore malgré ce que dictait toute logique. L'amour était un ennemi retords .. D'autant plus quand il se personnifié en la personne d'Haize Sepiida.
Les deux autres ont disparus .. Répète elle pour elle même comprenant que dans le fond il n'a pas tort. La vérité en est presque terrifiante a vrai dire. Haize Sepiida, Ekaiz Teleostei appartenaient tout deux au passés .. Mais ils étaient plus que des noms, ils étaient le capitaine .. Ils étaient l'homme qu'elle aimait. Le voir y renonçait soulevait tout un tas de truc dérangeant.
Jameson Sickert. Qui était il hormis un mercenaire sur les routes ? Elle ne connaissait rien de lui. A dire vrai elle ne connaissait rien de ses 8 dernières années de sa vie. Elle s'accrochait a l'image qu'elle avait de lui. Elle s'accrochait a l'homme qu'elle aimait. Mais cet homme la existait il encore caché sous ce Jameson Sickert ? Les propos du capitaine tendaient a nié cela. L'amour était toujours la, aucun doute la dessus. La flamme brulait plus que jamais. Mais 8 ans avaient passés. Se pourraient ils que chacun d'eux aiment désormais ce qui était un fantôme ? La pensée est douloureuse mais elle fait son bout de chemin. Pas de quoi arranger la suite de la discutions pour sur. Rien de raisonnable la dedans. Mais qui a dit que l'amour été raisonnable.
C'est déjà plus de pièces que les soldats qui devront y aller aussi.Tout le monde a ses raisons de faire la guerre. Moi, c'est les pièces que je peux en tirer. Je ne vois pas ce qu'il y a de plus honorable ou de moins honorable que les soldats qui iront.Évidemment, tout dépend de ce que vous considérez comme honorable, tout comme ce que vous envisagez au sujet de l'avenir.
Le ton est sec, il fait mal mais pourtant elle reste calme, si calme que s'en est sans doute troublant. Elle le regarde sans le fixer, presque sans le voir. Aux prises avec ses propres réflexions, faisant barrage a sa colère. Parfois la colère c'est bien, c'est désordonné et cela vous évite de réfléchir. Mais quand vous êtes calmes, quand vous pesez vos mots, c'est terrifiant .. Terrifiants et aussi forcément plus incisifs. Cela s'abat sur vous tel un coup de poignard, les mots deviennent alors des armes terrifiantes.
Dans le fond vous avez raison, qu'importe ce que je pense de cela. Qu'importe ce qui pour moi est honorable. Qu'importe que j'approuve ou non que vous partiez a la guerre. Ce qui importe dans le fond c'est que vous, vous soyez d'accord avec ça.
Sa voix est toujours calme, ses yeux sont déterminés mais restent vides de toute autre expression. Elle le fixe. Ne fait pas un pas pour aller vers lui. C'est comme le calme qui gronde avant la tempête. Vous savez qu'un truc terrifiant va s'abattre sur vous mais vous ne savez pas encore dans quel mesure il va frappé. Les mots sortent tout seul, si facilement .. Oh elle aurait préféré être en colère mais elle ne l'est pas .. Elle est déçue est cela est bien pire. Déçue d'elle même, car elle s'est bercée de douces illusions ... Mais les illusions sont faites pour êtres rompues.
Je me souviens d'un homme qui méprisait la noblesse. D'un homme qui ne se serait jamais abaissé a tomber sous la coupe de quelques nobles avides de pouvoir. Et c'est la précisément ce que vous allez faire. Ses yeux ne le quittent pas. Le ton est posé. Pour quelques pièces vous allez allé effectuer leurs basses besognes. Les mots sont dures, elle ne lui laisse aucune chance de l'interrompre. Avez vous dont changé a ce point ? Avez vous oublié qui vous étiez Haize Sepiida ? En l'instant je ne vous reconnais plus. Elle secoue la tête, tristement, d'une tristesse palpable. Finie le masque d'indifférence. L'homme que vous étiez jadis n'aurait jamais accepté cela, il aurait sans doute préférait mettre un terme a sa vie plutôt que de se voir devenir un homme a la solde de la noblesse. Ses yeux se détournent comme si le regarder devenait trop difficile, pourtant elle poursuit l’empêchant de l'interrompre avant qu'elle n'est finie de dire ce qu'elle avait a dire. J'ai de la peine pour cet homme la. Vérité douloureuse. Je ne l'aurais jamais crue possible de renié ce qu'il était juste pour survivre. Elle s'éloigne du lit. Vous n’êtes plus l'homme que je connaissais .. Elle devrait s’arrêtait, son cœur lui dicte de s’arrêter, mais les paroles continuent de sortir sans qu'elle ne puisse les arrêter. Vous en êtes une pale copie tout au plus. Je m'en veux de vous retrouvée 8 ans plus tard pour découvrir tout ce gâchis. Pour découvrir que l'homme que j'aime n'est plus qu'un vague reflet de ce qu'il fut jadis. Elle s'interdit de pleurer et elle continue toujours de cette même voix calme. Votre mère a t'elle dont réussi a supprimé en vous tout ce dont vous étiez si fière ? Vous avez changé, le Haize Sepiida de mes souvenirs ne l'aurait jamais laissé faire ça. JAMAIS ! Conclut t'elle, s'apaisant douloureusement.
Elle se dirige vers la porte le pas lourd, elle la déverrouille, l'ouvre puis s'écarte. Son cœur est lourd, ses yeux sont brillants. Mais elle se contient et malgré tout elle continue. Il y'a des boites qu'il vaut mieux ne pas ouvrir mais une fois que vous l'avez fait, vous ne pouvez plus retourné en arrière. Il faut regarder dedans et se préparer a en affronter les conséquences. Probable que la boite qu'elle vient d'ouvrir en lui assenant toutes ces vérités auraient dues rester fermée. Mais c'était trop tard maintenant .. Rester les conséquences, alors autant les affronter maintenant.
Allez y, partez. Allez a la guerre. Terminez d'enterré profondément l'homme que vous étiez si ça peut vous aider a dormir la nuit. Elle hoche la tête, vaincue. Oui, faites ce que bon vous semble, mais ne comptez pas sur moi pour assister a cela. Lâche t'elle dans un souffle lutant pour accrocher son regard au sien plutôt que pour l'évité de peur de ce qu'elle n'y découvrirait.
Le pire restait a venir. Le plus dure restait a faire. Dire tout ça était un bien pour un mal. C'était une libération et une condamnation. Cela la déchirait de l'intérieur. Elle savait que ses paroles avaient du faire mal, mais la réalité qu'il ne suspecterait pas, c'est qu'elles lui avaient fait bien plus de mal a elle qu'elles ne pourraient lui en faire a lui. C'était admettre une réalité terrifiante a laquelle elle avait refusée de penser jusqu'alors. L'homme qu'elle aimait n'était plus .. Une larme silencieuse glisse sur sa joue, seule chose rompant le calme terrifiant qui agite désormais la chambre. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 20:51 | |
| Haize Sepiida et Ekaitz Telostei avaient disparu de la surface de Miradelphia, probablement qu,on n'entendrait plus jamais parlé d'eux. Peut-être que si. Il se fichait pas mal du nom qu'on pouvait lui donner. Il n'avait toujours été que lui-même, avec plus ou moins épais de mensonges et de dissimulation. Il est né Haize Sepiida et il sera toujours lui. Ça s'était bien la seule chose qui était restée constante dnas sa vie. Il restait lui-même, même s'il n'en avait pas l'air, même s'il s'avilissait parfois, il restait lui-même. Ses ambitions étaient de rester lui-même et de rester en vie. Le hic s'était qu'il était capable de tout, le meilleur et surtout le pire pour rester vivant. Il était même capable de faire croire tout ce qu'il n'est pas à tout le monde. Il savait tellement qui il est qu'il n'avait aucun problèmes à faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Et de toute évidence, il était si doué qu'on se méprenait sur tout à son sujet. Même son Ange s'était laissé prendre.
Il la laisse parler. Oui, parce que pour avoir ce qu'elle veut, il doit la laisser parler. Malheureusement, elle ne révèle pas ce qu'elle veut. Enfin, il croit deviner, mais elle ne l'affirme pas. Comment peut-il peut-être envisager l'avenir si elle ne dit pas ce qu'elle veut. si elle ne dit pas elle-même comment elle envisage les choses. Évidemment que si elle ne dit rien, il fera comme bon lui semble. Il se doute que ce qu'elle envisage ne lui plaira pas, parce que justement, elle n'en dit rien. Il avait pourtant fait tout ce qu'elle lui avait demandé jusqu'à maintenant. Elle lui avait dit qu'elle avait besion de temps, il l'avait laissé partir devant. Elle lui avait demandé de la rejoindre ici, il l'avait fait. Il avait répondu à toutes ses questions, du moins toutes celles dont il connaissait la réponse. Et elle, elle ne disait rien. Oh, il savait tout ce qu'elle ne voulait pas, ça, elle l'avait dit. Mais ce qu'on ne veut pas n'implique pas ce qu'on veut, ou que le contraire soit ce que l'on veut.
Il la laisse parler, parce qu'il veut savoir ce qu'elle veut, ce qu'elle pense. Il ne dit pas un mot. Il se contente de la regarder, la mâchoire serrée, parce qu'il doit avouer que l'envie de répliquer ou de la secouer est difficile à retenir. Il la laise terminer de lui jeter au visage tout ce qu'elle pense, tout ce qu'elle méprise et toutes les illusions qu'elle a. Il la laisse même aller jusqu'à la porte, l'ouvrir et l'enjoindre de partir. Tout comme elle, il est calme. Un faux calme, parce qu'à l'intérieur, ça bouillonne. S'il avait été le moindrement raisonnable, il aurait obéis à son Ange et il aurait prit la porte, sans se retourner. Mais il n'a jamais vraiment été raisonnable et s'il y a une chose qu'elle a comprit à son sujet, c'est que jamais il ne renierait ce qu'il est. Sans un mot et sans quitter son Ange du regard, il se lève et marche d'un pas pesant vers la porte. Sans même prendre le temps de remettre ses bottes et il ne jette même pas un regard à son manteau sur le dossier de la chaise de la vanité. Contre toute attente, il ne prend pas la porte. Il la referme et reste planté devant son Ange, quelques secondes, avant d'avancer d'un pas, se rapprochant dangereusement.
- Vous aviez et vous avez tort, mon Ange. Jamais je n'aurais et jamais je ne mettrai un terme à ma vie plutôt que de devoir devenir à la solde de la noblesse. Si ça me permet d'avoir la moindre chance de survie, je le ferai. Et je profiterai de cette chance de survie pour lui faire payer d'avoir sérieusement menacé ma vie, dit-il d'un lourd de menace. Parce que c'était effectivement des menaces. Et ça n'a jamais été que pour les nobles. Vous vous souvenez de LeNoir. Vous savez ce que j'ai fait de son navire. Vous savez ce que j'ai fait de lui, ce que je suis prêt à faire pour que vous restiez en vie. Il la laisse encaisser sa dernière phrase, avant de poursuivre. Alors imaginez ce que je suis prêt à faire pour que moi, je reste en vie. Avec un naturel troublant, il pose sa main sur le visage de son Ange et essuie délicatement la larme. Je suis Haize Sepiida, je suis Ekaitz Teleostei et je suis aussi Jameson Sickert. Son regard bifurque soudainement. Il affiche brièvement une mine pensive. Non, en fait, Teleostei était effectivement une façade. Il voulait être ou du moins passer pour un noble. C'est en fait la seule fois ou j'ai bien faillit renier qui je suis. Il repose un regard surpris sur son Ange, puis il sourit. Vous êtes en fait la seule personne pour qui j'aurais renié ce que je suis pour être ce que vous vouliez que je sois. Il secoue lentement la tête. Non, Teleostei ne reviendra jamais, décide-t-il, déterminé. Dans huit ou dix jours, j'irai au nord et je survivrai à cette guerre. Ensuite, je reviendrai. C'est comme ça que j'envisage l'avenir pour le moment. Elle avait voulu qu'il la rejoigne, parce qu'ils avaient une discussion à terminer. Il était là, alors cette discussion ils allaient l'avoir. Et maintenant que vous savez ce que j'envisage, c'est à votre tour de me dire ce que vous envisagez. Et ne comptez pas sur moi pour partir et ne jamais revenir, dit-il, menaçant.
Sickert ne faisait pas de promesses, ni de serments. Mais on pouvait compter sur ses menaces.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Sam 29 Mar 2014 - 21:40 | |
| Elle le regarde se digérer vers la porte. Il allait partir. Elle ne lui en voulait pas. Qui avait il d'autre a faire après tout ce qu'elle venait de lui dire ? Elle ne porte pas d'attentions au fait qu'il laisse ses effets derrière lui jusqu'au moment ou il referme la porte. Il ne partait pas. Simple constatation mais a dire vrai dans l'état actuel ou elle se trouve faire une constatation lui demande deja un effort sur humain. La discutions l'avait épuisée, admettre toutes ces choses, les accepter et les lui dire l'avait tout bonnement vidé de toutes énergies. Elle s'était attendue a ce qu'il parte, a ce qu'il claque la porte .. A ce qu'elle se retrouve seule, a ce qu'elle se maudisse et a ce qu'elle pleure sur son cœur en miettes. Sauf qu'elle aurait due se rappeler qu'en eux rien ne se passe jamais comme elle le souhaite. C'est pourquoi maintenant il est la. Maintenant il se rapproche d'elle et tout ce qu'elle est capable de faire c'est de rester la, sans bouger a le fixer sans comprendre ce qu'il attend de plus.
- Vous aviez et vous avez tort, mon Ange. Jamais je n'aurais et jamais je ne mettrai un terme à ma vie plutôt que de devoir devenir à la solde de la noblesse. Si ça me permet d'avoir la moindre chance de survie, je le ferai. Et je profiterai de cette chance de survie pour lui faire payer d'avoir sérieusement menacé ma vie. Et ça n'a jamais été que pour les nobles. Vous vous souvenez de LeNoir. Vous savez ce que j'ai fait de son navire. Vous savez ce que j'ai fait de lui, ce que je suis prêt à faire pour que vous restiez en vie. Alors imaginez ce que je suis prêt à faire pour que moi, je reste en vie. Je suis Haize Sepiida, je suis Ekaitz Teleostei et je suis aussi Jameson Sickert. Non, en fait, Teleostei était effectivement une façade. Il voulait être ou du moins passer pour un noble. C'est en fait la seule fois ou j'ai bien faillit renier qui je suis. Vous êtes en fait la seule personne pour qui j'aurais renié ce que je suis pour être ce que vous vouliez que je sois. Non, Teleostei ne reviendra jamais. Dans huit ou dix jours, j'irai au nord et je survivrai à cette guerre. Ensuite, je reviendrai. C'est comme ça que j'envisage l'avenir pour le moment. Et maintenant que vous savez ce que j'envisage, c'est à votre tour de me dire ce que vous envisagez. Et ne comptez pas sur moi pour partir et ne jamais revenir.
Elle ne dit as un mot, elle l'écoute sans bouger .. Enfin sauf peut être quand il essuie une larme sur sa joue, probable qu'elle sursaute légèrement. Elle avait tort et elle a tort. C'est ce qu'il lui dit ? Forcément vu qu'il aime avoir raison. Et forcément si ils n'ont pas le même point de vue, ils ont tout les deux torts du point de vue de l'autre .. Mais la elle s'égare. Elle avait crue qu'il allait partir alors .. Mais il est toujours la se reprend t'elle vivement en analysant tout ce qu'il vient de lui dire.
En résumé il se vendrait au plus offrant si cela pouvait lui sauvé la vie ? Pourquoi ne s'étonne t'elle même plus de les voir si différent ? Par ce que c'est une bien mauvaise habitude qui ne les quitte pas. Il semblerait que l'on se fasse aux pires choses. Oui, elle se souvenait de Lenoir, bien sur que oui .. Il hantait encore ces cauchemars a l'occasion, bien que depuis ils soient peuplés de choses bien plus terribles que lui. Mais c'était franchement pas le moment de penser a ça. A vrai dire tout s’embrouille un peu par ce qu'il aurait du partir et qu'il est toujours la.
Il dit des trucs sensser, il en dit de moins sensser. Mais oui elle sait ce qu'il a été prêt a faire pour la garder en vie. Par contre ce qu'il serait capable de faire pour que lui puisse rester en vie, elle ne veut pas y penser .. Si c'est pire que ce qu'il a fait pour sauver sa vie a elle alors elle préfère l'ignorée. Elle se rend compte d'ailleurs qu'il y'a tout un tas de trucs qu'elle préférerait ignorée sur le capitaine. Tout serait sans doute fichtrement plus simple ou alors plus compliqué ? Non, plus compliqué c'était pas possible. Ils étaient comme une majuscule et un point dans une phrase, toujours destinés a être ensembles mais avec toujours un tas de trucs se glissant entre eux deux.
Il aurait renié ce qu'il était pour elle ? Cela elle ne le croit pas. Si cela avait été vrai, il aurait promis de rester, il aurait dit qu'il l'aimait .. Il aurait fait tout un tas de trucs qu'il n'avait pas fait. Non a l'époque il était la par ce qu'il le voulait tant qu'il le voulait .. Elle ne pouvait pas oubliée ça, c'est ce qu'il répétait encore et encore a chaque tentative de sa part pour parler d'avenir ou de sentiments. Il peut bien dire qu'elle a tort sur tout un tas de trucs. Sur ce point la, elle ne se trompe pas, c'est un fait .. En tout cas de son point de vue.
Et puis quoi ? Il prétendait revenir du nord, ah vraiment et comment il pouvait savoir un truc pareil ? Personne ne peut avoir ce genre de certitudes pas même lui .. Enfin si on pense a ce qu'il serait prés a faire pour survivre .. Non, qu'importe dans une guerre personne ne peut assurait qu'il reviendra vivant. Cela l'agace que lui le fasse. Cela sonnait comme une promesse, mais cela n'en était pas une. Car le capitaine ne faisait jamais de promesses .. Elle était bien placée pour le savoir.
Et puis quoi ? Et puis rien, c'était dont la le seul avenir qu'il voyait pour le moment. Il ne voyait pas bien loin. N'avait pas grand projets hormis avoir la prétention de pouvoir dire si ou non c'était a lui de décider si elle voulait qu'il parte ou non. Elle soupire doucement. Elle ne sait pas vraiment combien de temps elle passe a le fixer sans dire un mot. D'ailleurs, elle ne dit toujours rien quand elle va s'asseoir lourdement sur le bord du lit. Une seconde, deux, trois, le temps passe puis finalement elle consent a parler.
Vous ne pouvez pas dire que vous reviendrez du nord .. Vous n'aimez pas les promesses, alors n'en faites pas sur lesquelles vous n'avez aucun pouvoirs. Elle hoche la tête. C'est une affirmation puis c'est tout. Ce que je vais dire maintenant est probablement égoïste, mais pensez vous a moi ? Pensez vous a ce qui m'arrivera si vous ne revenez pas .. Elle peine a poursuivre mais elle continue néanmoins. Pensez vous a ce qui m'arrivera si je vous perds a nouveau ? J'ai passée 8 ans a vous chercher .. Même quand il n'y'avait plus d'espoirs, je continuais a de la faire car si j'avais cessée que me serait il resté ? La voix est posée, quelque peu lointaine. Coup du destin, coup du hasard, je vous retrouve et pour quoi ? Pour que vous me disiez que vous partez a la guerre ? Elle secoue la tête puis pose finalement ses yeux dans les siens. Nous ne sommes pas d'accord sur la guerre, nous ne le serons jamais, mais au final tout ce que je retire de cela c'est que je vais peut être vous perdre de nouveau et bien que je ne sache pas ce que nous réserve l'avenir, l'idée m'est intolérable.
Pure vérités. Pas de faux semblant. Juste ses peurs, ses craintes. Ce qui peut être d’ailleurs avaient poussés ses paroles a sortir un peu plus tôt. Qu'adviendrait t'il d'elle si il ne revenait pas ? Si elle le perdait ? Elle n'était pas sur de pouvoir revivre ça une seconde fois. Cela la terrifiait bien plus encore que ces craintes sur le fait qu'il n'y ai aucun avenir possible entre eux.
Vous voulez que je vous parle de ce que je veux pour l'avenir ? De ce que j'envisage ? Comment le pourrais je alors que nous ne nous accordons en rien si ce n'est sur nos sentiments et encore même de cela je n'en suis pas sur. J'aimerais pouvoir vous dire ce que je veux, ce que je désire pour nous, pour le futur ... Mais si jamais je le faisais et que ce n'était pas compatible avec ce que vous, vous voulez, ce que vous, vous envisagez. Qu'adviendrait il alors de nous ?
Toujours assise sur le bord de lit, elle laisse la moitié de son corps sombré dans le tas d'ours en peluche qui la calé jusqu'alors. Elle glisse ses bras au dessus de sa tête et fixe le plafond. Ils étaient a la croisée des chemins. Ils pouvaient soit prendre le même chemin et continués ensembles, soit chacun prendre un chemin et se séparés. C'était juste terrifiant. Alors après tout ça, après toutes ces batailles, toutes ces incompréhensions comment voulait il qu'elle lui confie ce qu'elle voulait pour l'avenir alors que ça pouvait signifiait tout perdre .. Le perdre lui, mais cela revenait a tout perdre pour elle. Elle était fatiguée de tout ça. Il allait partir, il l'abandonnait a nouveau et quoi qu'il dise il ne pouvait garantir son retour .. Tout ce qu'elle voyait c'est qu'elle était de nouveau 8 ans en arrière. Déchiré a l'idée de le perdre .. Et cette fois, cette possible perte, il la créait de son plein gré .. c'était peut être bien ça le plus douloureux dans tout ça.
Rien qu'une fois j'aurais voulue que tout soit simple entre nous .. Juste une fois .. Murmure t'elle pour elle même d'une voix d'une tristesse mal contenue.
Oui, c'est la ce qu'elle aurait désirée .. Rien qu'une seule fois. Mais probable que cela n'arriverait jamais. C'était douloureux a admettre. C'était douloureux d'y penser. Mais a dire vrai de la ou elle était maintenant elle ne voyait rien d'autre qu'une impasse pour eux .. Enfin ça et le plafond constellé d’étoiles qui la fixait comme pour la narguer et lui rappelait que de toute façon quoi qu'elle fasse l'univers déciderait a sa place. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Dim 30 Mar 2014 - 2:43 | |
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Elle ne lui fait pas face très longtemps. Elle se dirige d'un par lourd vers le lit ou elle s'assoit, exactement où il était il y a quelques minutes. Cette fois, il a la position dominante, mais il reste assez loin, pour ne pas prendre trop de place. Ça importe peu au final puisqu'elle ne le regarde pas. Ah, oui, elle lève les yeux sur lui. Il ne l'a pas lâché du regard. Il n'ose pas. Et s'il la perdait s'il regarde ailleurs ?
Ce n'était pas une promesse. C'était une affirmation. Il allait revenir, parce que c'était ce qu'il voulait. Et rien ne l'empêcherait de revenir. Sauf la mort, mais vu ce qu'elle lui avait dit quelque minutes plus tôt, s'il ne revenait pas, c'est qu'il serait mort et qu'il aurait tout fait pour que ça ne se produise pas. C'était pourtant une affirmation qui signifiait beaucoup. Mais oui, il y avait toujours le désagrément de mourir. Mais le nord n'était pas la première cause de mort, du moins en ce qui le concerne. La péninsule, par contre, il l'avait cru assez longtemps. En même temps, malgré tout ce qu'il avait pu faire, croiser et entreprendre, il était toujours vivant. Les chances étaient pour lui, même si chaques temps qui passait le rapprochait inévitablement de la mort. C'était la vie, non ? Mais une chose sure, la mort n'allait pas l'emporter si facilement.
- Je ne vous laisserai pas me perdre. Et je ne me laiserai pas vous perdre. Ce n'est pas une promesse, je l'affirme. Je reviendrai, ou j'y passerai en essayant, mais c'est peu probable. Je ne me laisse pas tuer facilement. C'est pas encore arrivé.
Ce qu'il adviendrait d'eux ? Comment diable peut-il le savoir ? Il adviendra d'eux ce qu'ils voudront que ce soit. Il n'a jamais vraimet pensé autrement. Il faut dire qu'il n'a jamais vraiment pensé pour deux. C'est un nouveau concept qu'il expérimentait avec son cadet depuis trois ans. Il en avait eu quelques prémisses aec son Ange il y a huit ans, mais il semblait que maitnenant, ça n'avait pus rien à voir avec ce qu'il s'était imaginé. Ce n'était pas plus mal, parce que jadis, il n'aurait pas supporté de jouer Teleostei bien longtemps. Il le savait maintenant. C'était pourtant évident. Il lui était impossible de tenir un rôle comme Teleostei. Jouer le rôle de l'imbécile heureux, c'était facile. Ça lui allait comme un gant. Il y excellait. Mais il n'y avait pas que ça. Il ne pouvait pas jouer ce rôle avec son Ange. C'était impossible. Évidemment, ça aurait été plus facile, mais beaucoup moins sincère.
- Vous doutez encore que je puisse vous aimer ?
Elle se laisse tomber sur le dos, sur son lit, parmi les peluches. Ces peluches... il ne les a jamais apprécié... il y en a trop, elles prennent de la place. C'est terrifiant ces yeux vides... il reporte son attention sur son Ange et sur la vue qu'elle lui offre. Il n'avait remarqué que la redingote grenat. Et maintenant, il vient de voir le délicat satin en dessous. En d'autre cisconstances, il aurait probablement perdu le fil, mais il ne le perd pas, même si d'autres idées lui viennent en tête. Si son Ange regarde le plafond, il se profile soudainement dans son champs de vision, son regard bleu si clair rivé sur elle.
- Pour une fois, nous pouvons faire simple, dit-il en approchant jusqu'à s'assoir à côté d'elle, sur le lit où elle est couchée.
À moitié tourné vers elle, il louche sur la redingote et le satin en dessous, avant que les regardes sombres es peluches n'attire son regard. Il plisse le nez. Elles sont terrifiantes ces peluches. D'un bras, il les envoie balader de l'autre côté du lit, voir sur le sol, il s'en moque. Il s'allonge à coté d'elle et glisse ses doigts dans un minuscule interstice entre les boutons de la redingote.
- Nous avons un peu plus de huit jours pour faire simple, dit-il, appréciant la douceur de la fine étoffe. Après, nous pourrons décider si nous voulons encore que tout soit simple ou non. Il se love contre elle. Si vous me disiez simplement ce que vous désirez, nous pourrions envisager quelque chose, plutôt que d'essayer de jouer aux devinettes et de croire au pire. Dites-moi, Mon Ange.
Si au moins il savait ce qu'elle voulait vraiment. Il pourrait envisager les choses autrement. Il avait voulu la garder avec lui, plus longtemps, elle avait refusé. Il l'avait pourtant, rejoint, ici. Elle venait de lui montrer la porte et il l'avait refusé.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Dim 30 Mar 2014 - 9:31 | |
| Je ne vous laisserai pas me perdre. Et je ne me laisserai pas vous perdre. Ce n'est pas une promesse, je l'affirme. Je reviendrai, ou j'y passerai en essayant, mais c'est peu probable. Je ne me laisse pas tuer facilement. C'est pas encore arrivé.
Elle ne répond rien a cela. Soit par ce qu'elle est trop lasse pour penser correctement, soit par ce qu'elle est trop absorbée dans ses préoccupations, soit par ce qu'elle sait que le capitaine est bien trop prétentieux pour son propre bien et qu'il n'admettrait jamais même sous la torture pouvoir avoir tort en ce qu'il affirme. Il n’empêche qu'il ne peut pas promettre un truc pareil, ce n'est d'ailleurs pas tout a fait ce qu'il fait, mais ça y ressemble et il n'a pas le droit de faire ça. Car si il y'a au moins une chose que le capitaine Haize Sepiide ne contrôle pas, c'est la vie et la mort.
Il ne pouvait pas dire qu'il reviendrait, pas plus qu'il pouvait dire qu'il ne mourrait pas, les deux allant ensembles en la situation présente. Le perdre était tout simple terrifiant, voila pourquoi en l'instant il aurait été moins dure qu'il soit parti. Pas que le perdre de cette autre façon soit moins douloureux, certes non. C'était juste moins définitif. Alors que si elle lui permettait de rester maintenant, si elle lui ouvrait a nouveau son cœur et qu'il ne revienne jamais de cette maudite guerre, qu'adviendrait il d'elle ? Le perdre une fois avait bien faillie la tuer .. Alors une deuxième ? Sauf que il n'y'a pas que la guerre qui pourrait le lui arracher .. Oui, au final quel que soit le sens dans lequel elle regarde le problème, il reste entier. A eux deux, ils forment un enchevêtrement insensé de complications.
Vous doutez encore que je puisse vous aimer ?
Pourquoi fallait il toujours qu'il pose des questions compliquées ? Ah oui par ce que tout était toujours compliqué entre eux. Elle soupire doucement. Est ce qu'elle doutait encore ? Bien sur que oui et elle n'en avait pas honte. Il n'avait pas suffit qu'il réapparaisse pour que ses doutes s'envolent. Pas plus que 8 jours n'avaient suffit a la guérir de ces 8 dernières années. Il avait dit de jolies choses, des choses qui avaient fait chavirés son cœur bien que l'un dans l'autre, il n'est pas prononcé le mot amour. Mais oui, bien qu'elle le croit sincère elle avait encore des doutes .. Les mauvaises habitudes sont dures a endigués.
Vous ne m'avez jamais dit que vous m'aimiez .. Murmure t'elle au plafond sans cesser de le fixer. Je voies vos sentiments maintenant, par ce que vous me laissez les entrevoir. Ses paupières se ferment puis s'ouvrent a nouveau. Mais oui, je doute encore. Comment pourrait il en être autrement .. Enfin non, je ne doute pas que vous m'aimiez .. J'ai peur que vous ne m'aimiez pas assez. Elle secoue la tête, pas sur d’être réellement claire. Pendant 8 ans, je vous ai cherchée, j'ai faillie y laisser ma vie car rien ne comptait plus que vous retrouver .. Vous ... Elle hésite, elle ne va quand même pas lui reprochait d'avoir préféré rester vivant que de la rechercher ? Non, elle ne fera pas ça .. Bien que. Disons que vos 8 années n'ont pas étés les mêmes que les miennes. Cela n'explique rien bien sur, mais elle ne dira rien de plus.
Elle sursaute presque quand le plafond étoilé est remplacée par la vision du capitaine au dessus d'elle. Elle se plonge un instant dans son regard bleu profond puis il disparait a nouveau. Manque cruel qui s’insinue en elle, pourtant il n'est pas loin, d'ailleurs il ne tarde pas a s'asseoir prés d'elle. Elle en est heureuse et contrariée a la fois. Heureuse car si la vie n'était pas si compliquée, elle ne voudrait faire rien d'autre qu’être prés de lui. Contrarié, car il est fichtrement difficile de réfléchir quand il est si prés d'elle.
- Pour une fois, nous pouvons faire simple.
Simple ? Ah oui bien sur c'était une de ces affirmations. Sauf qu'en l'instant le terme simple n'était pas ce qui pouvait les décrire le mieux. D'ailleurs en y pensant, cela n'avait jamais été le cas. Compliquer c'est la ce qui les définissaient. Soudain il fait volé les ours en peluche a terre. Elle se tourne vers lui surprise en lâchant un " Hey" contrarié mais ne pouvant plus pensé a rien d'autres qu'au fait qu'il s'allonge prés d'elle. Elle soupire pour reprendre contenance, la garder sera on ne peut plus difficile, maintenant qu'il est la tout prés et qu'elle sent ses mains terriblement proches d'elle. Elle contrôle les frissons qui l'agitent de par sa présence et elle se saisit de la main du capitaine, celle qui se donne des privautés qu'elle ne lui a pas accordée. Elle la retient au cas ou il lui viendrait l'envie de prendre plus de privautés. Ce n'était clairement pas le moment de se laisser distraire par les sensations que le capitaine faisait naitre en elle.
Nous avons un peu plus de huit jours pour faire simple. Après, nous pourrons décider si nous voulons encore que tout soit simple ou non. Si vous me disiez simplement ce que vous désirez, nous pourrions envisager quelque chose, plutôt que d'essayer de jouer aux devinettes et de croire au pire. Dites-moi, Mon Ange.
Qu'est ce qu'il racontait la ? Bien sur que dans 8 jours, elle voudrait toujours que tout soit simple. Elle n'était pas sur que profiter de ces 8 jours en parfaite insouciance soit une bonne idée. Profiter de sa présence, savourée ses baisers, tout oublier entre ses bras, c'était évidement oh combien tentant .. Mais une fois qu'il partirait il y'aurait le manque plus terrible encore que si il n'était jamais revenue. La facilité se payait toujours, elle ne l'oubliait pas ...
Je ne suis pas sur que mettre la réalité des choses de coté pendant 8 jours soit une bonne idée .. Elle se tourne tout contre lui, réduisant ainsi la distance qui les sépare. C'est une fuite .. Une fuite temporaire, mais une fuite malgré tout. Ne l'avons nous deja pas que trop fait ? Elle glisse ses mains jusqu’à la nuque du capitaine, une main se perd dans ses cheveux, l'autre se glisse sur sa joue .. Enfin sur cette horrible barbe. Elle, elle n'avait plus envie de fuir. Ce que je désire ? Répétè t'elle distraitement.
Arrêter de croire au pire ? Un peu difficile quand après l'avoir fait pendant 8 ans s'en est devenue comme une seconde nature. Voir carrément impossible quand vous avez justement passée 8 ans a le croire au pire. Elle hésite un moment ne sachant pas trop si lui dévoilé ses désirs et ses aspirations pour l'avenir serait une bonne chose ou non ? Cela pourrait juste les éloigné d'avantage. Mais en effet pour pouvoir envisagé de prendre le même chemin, il devait d'abord regardée dans la même direction. Et pour cela, ils devaient savoir a quoi aspirait l'autre. Elle soupire doucement puis se détache de lui a regret. Elle s’assoit. Elle a besoin d'avoir les idées claires et avec lui si prés ....
Je voudrais que vous me disiez que vous m'aimez .. Je voudrais oubliée ces 8 dernières années. Je voudrais chassée mes craintes d'un simple revers de mains .. Je voudrais que mes cauchemars ne soient plus. Elle reste pensive quelques secondes. Je voudrais me posée, je voudrais ne plus jamais avoir peur de vous perdre .. Je voudrais des engagements .. Des promesses. Son regard s'accroche au sien, un brin craintive a l'idée de poursuivre. Pourtant elle le fait, dans un souffle ou presque. Je voudrais être votre femme, je voudrais portée vos enfants .. Je voudrais que vous ne me quittiez plus jamais. Elle hoche la tête pour elle même. Je veux tellement trop et tellement pas assez. Mais je sais avec certitude que je ne veux plus jamais être seule .. Elle se tourne vers lui, s’assoit en tailleur pour lui faire face. Et dans l'immédiat je veux peut être juste que vous me preniez dans vos bras, et que vous me mentiez en me disant que ce moment ne cessera jamais. Elle lui sourit par ce qu'il est la et que quoi qu'il se passe sa présence reste un plaisir manifeste. Sa main glisse vers sa barbe, elle se fait taquine, retrouvant le brillant de son regard. Peut être aussi que je veux que vous rasiez cette horrible barbe afin de me permettre de contemplé et caressé le visage que je chérie tant sans entraves.
Elle va finalement se niché tout contre lui, posant sa tête sur le torse du capitaine alors que ses bras s'accroche a lui. Elle est bien en cet instant, ainsi tout contre lui. Elle pourrait presque a croire a l'illusion que cela durera toujours. Lui avoir dit, brièvement certes, ce qu'elle désirait pour l'avenir était un soulagement mais aussi la source d'une crainte terrible. Maintenant qu'il savait, il pourrait décidé que c'est plus que lui ne voudrait jamais. Alors il partirait. Elle serait a nouveau seule et le faible instant de bonheur auquel elle s'accrochait si ardament volerait en éclats. Pensée terrifiante .. Mais pour l'heure tout ce qui compte c'est l'instant. Elle est dans les bras de l'homme qu'elle aime. Souvenir inestimable. Bonheur impensable après 8 ans de séparations. Personne ne pourrait jamais lui prendre ça .. Pas même si la suite de leur histoire n'était pas ce qu'elle espérait. Non ces instants la lui appartenaient et elle aurait tout le loisir de les chérir pour toujours ... quoi qu'il arrive. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Dim 30 Mar 2014 - 21:41 | |
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C'est vrai, il ne lui avait jamais dit ces quelques mots. Il l'avait exprimé autrement, mais ces mots là, il ne les avait jamais vraiment dit. Et ce n'était pas parce qu'il ne les ressentait pas, pas plus que parce qu'il n'y croyait pas. Au contraire, Sickert a toujours cru au pouvoir des mots. Et il y croyait d'autant plus lorsqu'on pouvait les affirmer sans doutes et sans hésitations. Il savait déjà pouvoir les prononcer sans le moindre doutes et il se savait tout à fait capable de les prononcer sans hésitations. C'était ce qui était terrifiant. Du moins pour le moment ça l'était. Qu'il ne l'aime pas assez ? Qu'il ne l'aime pas assez pour quoi ? Non, ses huit dernières années n'ont pas été celles de son Ange.
- Non, ces huit années n'ont probablement pas été les mêmes que les vôtres... Ce qui ne signifie en aucun cas qu'elles aient été joyeuses et réjouissantes. Mais je n'ai jamais cessé de vous aimer.
Et même qu'il est presque certain qu'il l'aime encore davantage. Ou alors c'est le manque qui rend la perspective de la savoir loin insoutenable. Mais il doit aller au nord. C'est nécessaire. Non, ce n'est pas son combat, mais il doit terminer ce qu'il a commencé. Ensuite, il pourra envisager la suite. C'était terrifiant d'entrevoir des perspectives d'avenir... il n'en avait pas eu depuis des années. Enfin, ça n'a jamais vraiment été ses propres perspectives... celles de Madame Ingrid, plutôt. C'était également les perspectives de Madame Ingrid qui avaient causé un tel gâchis... et il l'avait laissé faire.
Il la laisse exprimer ce qu'elle veut, ce qu'elle désire. Il écoute sans l'interrompre, réfléchissant déjà à comment concilier tout ça. Oui, parce qu,il voudrait, de tout son coeur, toute son âme, concilier tout ça avec ce que lui désire. C'est possible. C'est envisageable. Mais il sait que ça implique pour lui de sacrifier des tas de choses. Est-il prêt à le faire ? Il sait que s'il fait tout ça, il n'y aura pas de retour possible. Enfin, si, il pourrait toujours mais il croit au pouvoir des mots et des serments. Il a toujours respecté ses promesses. Mais pour lui, les promesses, les serments et les contrats, c'est du pareil au même. C'est ce qu'on fait quand on veut s'assurer que l'autre respectera sa part. Sceller un contrat pour lui a toujours été signe de méfiance, d'un manque de confiance. Il comprenait l'importance du mariage chez les nobles, parce que souvent, ça scellait un accord en même temps. Un accord commercial, monétaire, des alliances militaires, politiques. Ça n'avait pour lui rien à voir avec les sentiments, ni l'amour. La finalité serait la même, mais il refusait de devoir promettre et s'engager à faire quelque chose qu'il ferait de toute manière. Il voulait pouvoir choisir. Il voulait pouvoir choisir la choisir, son Ange, jour après jours, secondes après secondes, sans avoir en tête qu'un contrat était scellé. Il refusait d'avoir l'excuse " Non, je suis marié " Il préférait pouvoir dire, en toute liberté, " Non, c'est elle que je veux ".
Mais il ne savait pas comment lui balancer tout ça. Il savait que ce n'était pas facile de laisser le choix. Il pouvait s'opposer à ce choix, il pouvait invoquer toutes les raisons possible pour qu'elle ne fasse pas ce choix, mais il lui laisserait le choix. Il lui laissait le choix de refuser qu'il parte ou de le laisser partir. Pour le moment, c'était le choix qu,il lui laissait.... c'était un choix injuste, mais il devait aller au nord. Il le faisait parce qu'il ne laisserait pas la compagnie et encore moins Finnegan y aller sans lui. Mais aussi pour lui prouver qu,il voulait et qu'il allait revenir. Elle lui avait donné le choix de la rejoindre ici, pour qu'il puisse lui prouver qu'il viendrait parce qu'elle était parti et lui avait laissé le choix de la suivre. Maintenant, il allait lui prouver qu'il pouvait aussi partir, en toute liberté et qu'il allait revenir. C'était un choix nécessaire.
Elle se redresse et s'assoit, reprenant la position de dominance. De ses désirs, plusieurs étaient réalisable à moyen terme. Quelques uns dès maintenant. Il pouvait assouvir ses désirs immédiats et il allait le faire. Il s'assoit également, lui sur le rebord du lit. Il affiche un sérieux troublant. Il y a tant de choses à choisir. Mais il savait ce qu'il pouvait choisir, là, maintenant. Le reste irait à plus tard.
- Demandez-moi et je vous mentirai, vous y croiriez, même, mais après, qu'est-ce que vous croiriez ? Je préfère ne pas vous mentir. Mais je peux vous prendre dans mes bras, dit-il en joignant geste et parole, vous dire et vous répéter que je suis indéniablement amoureux de vous et aussi que je chasserai vos cauchemars durant huit jours. Je ferai tout ce que je peux pour chasser vos craintes et vous faire oublier ces huit années, dit-il en l'embrassant tendrement. Et parce qu'il est qui il est, il ne peut s'empêcher de répliquer à sa taquinerie par une autre. Pour ce qui est de la barbe, je devrai attendre que Finn soit là, sinon il ne me reconnaîtra pas quand j'irai le chercher.
Il sourit et ponctue sa phrase d'un baiser.
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| | | Angelina De Soltariel
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Dim 30 Mar 2014 - 22:01 | |
| Non, ces huit années n'ont probablement pas été les mêmes que les vôtres...Mais je n'ai jamais cessé de vous aimer.
Son cœur manque un battement, voir deux, voir plus sur ces derniers mots. Il s'emballe en tout les cas. Il ronronne de plaisir et diffuse en elle des vagues de bonheur. " Je n'ai jamais cessé de vous aimer. " Cela équivaut a un je vous aime et c'est tellement plaisant a entendre qu'elle reste suspendue a ses paroles ce qui pourrait duré une éternité. Peu a peu forcément le reste des paroles fait son bout de chemin. Non, ils n'ont pas du vivre de la même façon ces 8 dernières années. Pas qu'elle croit qu'il ait nageait dans le bonheur loin de la. Perdre son titre d'amiral, son navire, l'Eris cela avait du être terrible. Son cœur se déchirait a la simple pensée des douleurs qu'il avait du enduré face a ses pertes. Et surtout il se déchirait a l'idée qu'elle n'avait pas pue être la pour lui.
Pourtant elle sait que lui, il avait eu un nouveau but et des gens autour de lui. Sa mère aussi vile soit t'elle, son frère, des femmes .. D'accord cela il valait mieux évitée d'y penser, bien qu'en l'instant rien ne saurait gâcher les paroles qu'il avait dite, elle étaient bien trop précieuse a son cœur. Elle, elle avait été seule toute ces années, terriblement seule ayant pour seule compagnie sa douleur et une redingote. Une redingote qui était a la fois son seul réconfort et a la fois le rappel vivace de souvenirs oh combien douloureux. Quand a ses douleurs, elles ne l'avaient quittées que les rares fois ou elle les avait détournée en d'autres douleurs, des douleurs physiques. Des douleurs destructrices dont son corps portait encore les marques, mais tellement plus facile a affronter que les douleurs de son cœur .. Mais cela, jamais elle ne le lui dirait, jamais elle ne permettrait qu'il l’apprenne. Non, jamais il ne serait a quel point ces 8 années avaient étés difficiles pour elle. Quelques soient les complications que cela puissent amenées a l'avenir, jamais il ne devrait savoir cela. Elle était la seule a savoir .. Enfin presque.
Demandez-moi et je vous mentirai, vous y croiriez, même, mais après, qu'est-ce que vous croiriez ? Je préfère ne pas vous mentir. Mais je peux vous prendre dans mes bras. Vous dire et vous répéter que je suis indéniablement amoureux de vous et aussi que je chasserai vos cauchemars durant huit jours. Je ferai tout ce que je peux pour chasser vos craintes et vous faire oublier ces huit années.
Elle se laisse allée tout contre lui, profitant de l'étreinte de ses bras, de la plénitude et du sentiment de sécurité que ça lui apporte. Pourtant elle ne peux s’empêcher de réaliser qu'il n'a rien promis, rien n’envisagè de l'avenir. Elle lui avait tout confié, de ses désirs, de ses aspirations, du moins en grande partie mais il n'avait pas répondu. Certes il avait dit de jolies choses. Des choses qui lui réchauffaient le cœur et la contentaient plus qu'elle ne saurait le dire. Il avait parlé d'amour une fois encore, c'était plus que ce qu'elle n'avait espérée. Il avait parlée de la protéger de ses cauchemars, de faire son possible pour chasser ses craintes. Il avait répondue a une part de ses attentes. Mais pas a ce qui comptait vraiment et il le savait forcément. Au final ils en étaient toujours au même point. Elle ne savait pas si leurs désirs, leurs visions de l'avenir sauraient êtres compatibles. Les craintes restaient donc entières, porte ouverte a de nombreux doutes. Pourtant elle était prête a passée outre cela .. Pour un court délais du moins et même si cela impliquait que la séparation n'en serait que plus douloureuse ..
Je suis capable de savourer ces 8 jours en votre compagnie comme si ils pouvaient être les derniers .. Et ils le pourraient, pensée terrifiante. Un cadeau après 8 longues années sans vous .. Un cadeau inestimable qu'ils avaient oh combien mérités. Je suis capable de feindre que tout va bien et que nous n'avons aucunes décisions a prendre. Toujours blottie dans ses bras, elle cherche son regard est s'y accroche. Mais a votre retour. Par ce qu'il reviendrait de cette guerre, penser le contraire serait bien trop douloureux. Nous devrons discutés. Encore. Il ne sera plus question de feindre une douce insouciance, je vous demanderais alors a nouveau ce que vous souhaitez pour l'avenir .. Je désirerais savoir si nos désirs pour le futur sont compatibles .. A ce moment la, je crains de ne devoir exigée une réponse définitive. Je ne saurais restée d'avantage dans l'ignorance. L'ignorance de ces 8 dernières années ne m'ayant que trop coutée. Conclut t'elle la mine grave.
Pourtant quand il l'embrasse, toute trace de gravité quitte ses traits. Ses muscles se détendent. Tout son corps se détend, s'abandonnant avec délice a la tendresse de ce baiser. Elle aurait bien aimée qu'il lui mente juste un peu, juste pour avoir l'illusion que ces instants ne finiraient jamais. mais au final il avait eu raison de ne pas le faire. Il aurait fallut un jour se réveillait et la chute n'en aurait été que plus douloureuse, plus brutale. Mieux valait savoir a quoi s'attendre. Savourer ces 8 jours pour ce qu'ils étaient, un bref moment de répit, quelques instants dérobés a l'univers, tout en sachant que la réalité reprendrait bien assez vite ses droits et qu'a ce moment la, ils n'auraient plus d’échappatoires ... Pour l'heure ils avaient 8 jours. 8 très courtes petites journées. Mais c'était la un trésor inespéré.
Pour ce qui est de la barbe, je devrai attendre que Finn soit là, sinon il ne me reconnaîtra pas quand j'irai le chercher.
Elle n'a guère le temps de répliquer qu'il l'embrasse a nouveau, un pure délice. Elle en oublierait presque que tout ceci n'est que passager .. D'ailleurs elle l'oublie quand ses mains se nouent sur la nuque du capitaine, quand ses lèvres s'accrochent aux siennes réclamant que ce moment ne finisse jamais, que ces instants durent toujours. Pourtant c'est elle qui y met fin, a regret mais elle sait que l'heure tourne, le manoir complet doit s’être éveillé et bientôt sa non présence serait remarquée .. Puis la porte n'était plus verrouillée. Elle se détache de lui, lui sourit. Elle ne compte pas laissée passer cette histoire de barbe.
C'est votre frère, il vous reconnaitra parfaitement .. Elle caresse ses joues. Dire que si cette barbe n'était plus la, je ne pourrais résisté a l'envie de déposée une pluie de baiser sur votre visage. Elle se colle tout contre lui, faisant courir son souffle sur sa barbe. Ne me feriez vous pas le plaisir de contemplé votre visage dénudé de cette vilaine chose avant que vous ne partiez le chercher ? Elle est toujours contre lui, quelques millimètres a peine les sépare. Elle lui sourit, s'approche encore puis se lève subitement, le plantant la.
Elle ouvre la porte en grand, visiblement tout a fait ravie de la petite torture qu'elle vient de lui infligé. Après tout ce n'était que justice. Dés qu'il s’approchait d'elle, il la torturait par sa simple présence, même si il ne s'en rendait pas compte. Elle lui désigne la sortie d'un geste de la tête.
Si vous vouliez me faire ce plaisir, votre chambre est toujours la, intacte. Elle hoche doucement la tête remerciant Agnés pour ce fait. Visiblement personne n'a occupé cet étage depuis mon départ. Vos effets vous y attendent toujours. Elle désigne sa tenue. Pour ma part, je dois me préparée et descendre au plus vite avant qu'Agnes n'envoie la garde a ma recherche. Ce qui vu la hauteur du soleil dans le ciel ne devrait plus tarder.
Elle devrait être en bas depuis bien longtemps. A l'heure qu'il devait être, elle devrait sans doute avoir finie de déjeuner et être en train de s'entrainer. Elle se mord la lèvre doucement, espérant ne pas avoir créer trop d’inquiétudes a Agnés tout en s'avouant qu'elle ne regrette rien. Elle n'avait rien oubliée des tensions bien sur. Pas plus qu'elle n'avait oubliée que rien n'était réglé. Non, mais elle s'était attribué ces 8 jours comme une parenthèse offerte par l'univers avant que tout ne devienne a nouveau terriblement compliqué et elle comptait bien en profiter .. Après cela, les choses seraient tout autres, mais pour l'heure ils étaient ensembles pour 8 jours et c'était la la seule chose qui importait... Savoir combien de temps elle pourrait pensée ainsi était bien sur une toute autre histoire. Après tout rien n'était jamais simple entre eux, qu'est ce que cela pouvait bien changer qu'ils en aient décidés le contraire ? |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mar 1 Avr 2014 - 2:58 | |
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- Je suis capable de savourer ces 8 jours en votre compagnie comme si ils pouvaient être les derniers... - Et si nous disions qu'ils sont les huit premiers ? - Un cadeau après 8 longues années sans vous... - Un présent, dans tous les sens du terme. - Je suis capable de feindre que tout va bien et que nous n'avons aucunes décisions a prendre. - Pourquoi le feindre ? Tout ira bien, durant ces huit jours.
Mais oui, après il faudrait bien qu'il en prenne une décision. Il avait déjà une bonne idée de la réponse qu'il voulait donner. Mais était-ce celle qu'il devait donner ? Était-ce même celle qu'il désirait donner ? Rien n'était moins sûr. Oui, à son retour. Il se doutait bien que ça ne pouvait être éternel ces instants d'insouciance. Oui, insouciance. Que pourrait-il bien arriver de grave ici, dans ce manoir. Il devait avouer que quelque jours au calme, au repos, nourrit, au chaud, avant de monter dans le nord c'était tout à fait inespéré et il accueillait cette perspective avec un plaisir évident. D'autant plus qu,il pourrait passer ces huit jours avec son Ange. Il n'était pas certain d'y croire encore. Bien que faible, parce que ce n'est pas son genre, il y avait pourtant cette petite voix tout au fond de son crâne qui lui disait que tout ça c'était qu'un écran de fumée, que ça ne durerait pas. Il décide de faire taire cette voix, pour de bon. C'est quand même pas une petite voix nasillarde qui va lui pourrir la vie !
- Il y aura tant de possibilités alors, dit-il, l'air vaguement rêveur.
De toute évidence, elle en a après sa barbe. Elle est pourtant bien pratique. Elle le garde au chaud, elle protège du soleil, de la poussière. Il est vrai, par contre, qu'ici elle n'a pas vraiment son utilité. Oui, c'est possible, ça pourrait même être amusant de voir la réaction de Finnegan. Il lui a déjà dit qu'il avait trop la classe, jadis. L'idée de le lui montrer était amusante. Il ricane presque à cette idée. Il ne dira pas plus non à une toilette en profondeur. Et être capable de rester propre plus de quelques heures. Reprendre des forces avant de partir pour le nord, c'était une bénédiction. Mais ce qui lui plaisait davantage, c'était de pouvoir se retrouver avec son Ange. L'endroit lui importait peu. Son Ange était là, c'était tout ce qu'il désirait.
- Vous croyez ? demande-t-il en se disant que ouais, effectivement, ce serait vachement agréable. Je ne crois pas que Finn m'ait vu un jour sans barbe, note-t-il, subjugué par la proximité, juste avant qu'elle ne s'échappe et aller se réfugier plus loin.
Il ne la gardait pas très longue, sa barbe, ni même très fournie, mais elle était présente, toujours. Machinalement, il se gratte la joue, sentant sous ses doigts la cicatrice qu'il n'y avait pas il y a huit ans. Il ne voit pas d'objection à se faire tout beau pour son Ange. Pour qui d'autre le ferait-il de toute manière ? Il le détaille, requin, jusqu'à ce qu'elle parle de sa chambre. Il a un moment d'hésitation trouble à cette idée.
- Ma chambre ?
Il n'avait jamais vraiment eu de chambre. Même dans la maisonnette de Madame Ingrid, sur Meca, c'était tout au plus un lit dans un coin du plafond. Il avait profité, il y a plus de huit ans, d'une chambre ici, mais il n'avait jamais vraiment estimé que ça pouvait être sa chambre. Ses effets y étaient ? Il doutait qu'il puisse y avoir quelque chose à quoi il pouvait vraiment tenir, mais il y avait certes quelques vêtements qui pouvaient encore servir... du moins pour parader un peu durant huit jours. Faudrait bien qu'il se refasse faire des vêtements... mais il n'avait absolument rien. Il n'avait plus rien des richesses qu'il avait pu avoir jadis, Il chasse cette idée. Ce n'est surtout pas le moment d'y penser. Il chasse également son trouble et son sourire revient.
- Oui, je suppose que ça peut se faire, dit-il, faussement hésitant, juste pour la narguer un peu. L'air indifférent, il récupère bottes et manteau. Mais je compte sur les baisers pour garder mes joues au chaud, ajoute-t-il, en franchissant la courte distance entre l'endroit où il se trouve et elle, bottes dans une main, manteau sur le bras. La porte est ouverte, mais il s'en fiche. De sa main libre, il saisit son Ange par la taille et la serre contre lui, non sans lui dérober un baiser au passage. L'idée de tous ces baisers est franchement irrésistible, ronronne-t-il, avant de la relâcher et de s'éloigner vers la chambre qu'on lui avait offerte. Son Ange avait parlé de sa chambre. C'était une idée plaisante. Si je me souviens bien, c'était.... cette porte..., dit-il, avant de se retourner vers son Ange. J'étais de loin plus souvent dans la vôtre, se remémore-t-il en adressant à son Ange un sourire de pure provocation.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mar 1 Avr 2014 - 7:11 | |
| Il n'y'a a pas a dire, le capitaine sait feindre l’insouciance comme personne, a moins justement que ce ne soit pas une feinte. Elle ne sait pas trop ce qu'elle préférerait. Qu'il sache faire comme tout si allait bien alors qu'il y'avait tant de complication au loin ou alors qu'il croit vraiment au fait que tout va bien et ce malgré ce qu'il y'aura ensuite. Il est insouciant, pas de feinte la dedans probablement. Elle lui envie peut être un peu cela .. Ou peut être pas, l'insouciance est une chose dangereuse.
C'est quand vous commencez a devenir insouciant que vous oubliez tout ce qui pourrais arrivé. Ce qui ne risquait pas de lui arriver a elle. Certes elle avait promis de profiter de ces 8 jours et elle le ferait, sans même une hésitation d'ailleurs, le présence du capitaine représentant tellement a ses yeux .. Mais au delà de ça, elle ne pouvait s’empêcher de voir les complications qui les guettaient attendant juste le bon moment pour ressurgir. Ce bon moment c'était après ces 8 jours, c'était quand il partirait pour la guerre et quand il en reviendrait. Les complications c'était le futur, un futur dont elle n'est pas sure que le capitaine fasse parti.
C'était la son désir certes. Mais le capitaine n'avait pas répondu a cela, puis il pouvait se passer tant de choses en 8 jours .. Et en une guerre. Non cela, elle ne veut pas y penser. Les 8 premiers, le présent, tout ira bien .. Des paroles qu'elle se doit de garder en elle. Non, pas pour y croire, mais pour ne pas les oublier .. Tout irait bien se répète t'elle encore mentalement. Il y'a 8 ans, elle se rappelait lui avoir entendu dire ce genre de choses. Elle se souvenait aussi de son insouciance quand a l'avenir et elle ne se souvenait que trop bien la ou ça les avait conduit. 8 jours, elle allait en profiter pleinement par ce qu'elle l'avait dit, par ce qu'elle l'avait décidée, par ce qu'elle en avait besoin et par ce qu'elle en avait terriblement envie .. Pourtant une petite voix dans sa tête lui murmuré que la suite n'en serait que plus difficile ..
Il y aura tant de possibilités alors.
Revenant a la réalité des choses, elle lui sourit. Oui pas de doutes possible, son capitaine est un incroyable rêveur. Il met tant de convictions en ses paroles qu'il serait bien simple d'y croire. Mais au delà du masque de pure espoir qu'il affiche, elle n'oublie pas que tout ça n'est peut être qu'écran du fumée. Si il avait été sur du des possibilités qui s'offriraient bientôt a eux, il aurait répondue a ses promesses et a ses désirs par ce qu'elle espérait. Si il ne l'avait pas fait, c'est forcément qu'il n'était pas sur des choix qu'il ferait, sans quoi jamais il n'aurait eu la cruauté de lui imposé ses semaines de doutes et de craintes. Elle le sait. Non, sous son apparente confiance, lui non plus ne savait rien de ce qui les attendait ensuite .. Au moins ils étaient a égalité sur ce terrain la .. Enfin presque, lui savait ce qu'elle voulait pour l'avenir mais ignorait tout de ses propres choix. Elle, elle avait douloureusement conscience de ce qu'elle voulait mais ignorée tout de ce que lui voudrait alors .. Compliqué .. Comme toujours. Mais la seule chose qui ferait qu'un jour tout puisse devenir simple est proprement terrifiante.
Quitte a passer ces 8 jours en ne pensant pas a l'avenir, j'aimerais assez que nous n'en parlions pas. Laissons dont de coté les possibilités pour le futur voulez vous ? Pour le moment du moins.
Ce serait probablement mieux ainsi, si ils ne parlaient pas des possibilités alors peut être qu'elle pourrait se convaincre que tout va bien, que tout n'est pas qu'un écran de fumée fragile. Ou une mascarade bien huilée plutôt. Elle avait de l'entrainement dans ce domaine, il y'a 8 ans elle avait pris sur elle de feindre que tout irait bien. Ce qui en avait résulté un beau gâchis .. Elle soupire doucement apaisant ses craintes au mieux .. Cette fois ce ne serait que l'espace de quelques jours. C'était peut être la le plus terrifiant savoir quand prendrait fin la douceur de la simplicité .. Le calme avant la tempête ne peut t'elle s’empêcher de penser.
Je ne crois pas que Finn m'ait vu un jour sans barbe.
Si il Finn ne l'avait jamais connu sans la barbe c'est qu'il n'avait du avoir conscience de son existence que depuis un maximum de 8 ans. Logique vu qu'avant cela il n'avait jamais parlé du fait d'avoir un frère. En même temps le capitaine est peu loquace .. Du moins en matière de discutions sérieuses .. Pour le reste, nul n' excellait mieux que lui dans l'art des sujets futiles. Elle secoue la tête amusée, oui avec lui pour compagnie il ne serait pas dure de mettre les sujets importants de coté, en tout cas pendant 8 jours. 8 courtes, mais terriblement attrayantes, petites journées.
Ma chambre ?
Elle le regarde surprise de la question. Et bien quoi les années ont passés certes, mais il n'a pas pue avoir oublié qu'il a logé ici. Sa chambre, oui sa chambre. Ou était le problème. Il savait ce qu'était une chambre. Une armoire, ses effets .. Un lit .. D'accord le lit il ne l'a pas vraiment utilisé. C'est la qu'elle comprend que la question découle probablement de cela. Elle n'en laisse pourtant rien paraitre.
Oui celle que vous occupiez il y'a 8 ans ..
Elle le regarde ramassé ses bottes, son cache poussière le détaillant longuement au passage. Il y'avait si longtemps que ses yeux n'avaient pas eu le loisir de se délecter de sa présence. Elle n'en a pas honte ... Enfin sauf si on en croit la rougeur qui teinte ses joues quand l'attention du capitaine se porte a nouveau sur elle. Non, elle n'a pas honte. Elle est gênée c'est différent. Elle le regarde s'approchait et elle se dit que oui décidément, il sera mieux sans cette horrible barbe. Elle a tellement hâte de pouvoir a nouveau glisser ses doigts sur ses joues, profitant du contact de la peau du capitaine. Elle en frisonne ou alors c'est par ce qu'il la prend dans ses bras. Elle est tellement bien ainsi contre lui, qu'elle ne s'en offusque même pas.
Je compte sur les baisers pour garder mes joues au chaud. L'idée de tous ces baisers est franchement irrésistible.
Oh que oui l'idée est des plus irrésistible .. Lui aussi il l'est et d'ailleurs il le sait. Il en joue atrocement .. peut être veut il la rendre folle ? Mais ne sait il pas qu’elle l'est deja ... De lui. Il lui vole un baiser, bref, a peine une caresse mais ayant un effet indéniable sur sa personne, comme toujours. Puis il devient un peu dure de parler de vol de baiser quand vous les désirez ardament. Et pour sur, elle désirait chaque effleurement de lèvres a tenter qu'il vienne du capitaine .. A quoi bon encore le nié. Elle l'aimait, elle désirait sa présence, ses étreintes et ... ses baisers.
Si je me souviens bien, c'était.... cette porte...
Il lui sourit, c'est pure provocation, elle le sait fort bien. Pourquoi faut il que même quand il soit agaçant, elle n'a nul autre envie que de se blottir dans ses bras. Elle désigne la dite porte, quelques pas plus loin, de l'autre coté du couloir. Si prés et si loin a la fois, ce qui valait probablement mieux.
J'étais de loin plus souvent dans la vôtre.
Le bougre, il se souvenait de ça. Elle aussi. Comment pourrait il en être autrement ? Elle avait passée 8 ans a se souvenirs des nuits passées dans ses bras. Des nuits sans cauchemars. Des nuits ou elle s'était sentie en sécurité. Des nuits de pure bonheur. Bien qu'il ne faisait que la prendre simplement dans ses bras, tel le gardien de ses rêves, ce qu'il lui avait offert a l'époque était inestimable .. même encore aujourd'hui. Taquine, le sourire aux lèvres, elle se dresse sur la pointe des pieds, se colle tout contre lui jusqu’à porté ses lèvres jusqu"aux oreilles du capitaine puis elle murmure d'une voix satisfaite.
Vous avez raison, votre chambre n'a pas assez servi .. Nous veillerons a ce que vous l'utilisiez d'avantage cette fois.
Elle s'écarte, elle le menace ouvertement de passer ses nuits seule et elle s'en délecte. Mais surtout et avant qu'il n'ait le temps de redire quoi que ce soit a cela, elle le pousse sans ménagements dans le couloir. Ferme la porte prestement. La verrouille. S'y adosse. Bon sang ce qu'il lui avait manqué. Elle porte ses doigts a ses lèvres, encore gonflés par les quelques baisers qu'ils ont échangés puis soupire de pure contentement. Elle serait restée volontiers des heures a penser a son capitaine, au bonheur de le retrouver et a ses baisers .. Oh oui ses baisers .. Plaisir manifeste. Mais elle n'oublie pas qu'en bas, le manoir est éveillé depuis longtemps et que si elle ne prends pas la peine de se dépêcher un peu, Agnés ne tardera pas a débarqué dévorer par l’inquiétude .. Elle allait vraiment devoir faire quelque chose pour cela. Mais il n'était pas tache aisée de guérir les gens de leurs craintes .. Elle ne le savait que trop bien. N'en était elle pas la preuve évident ?
Elle remet un eu d'ordre dans la chambre en ramassant notamment ses pauvres peluches puis se dirige vers l'armoire. Elle sait ce qu'elle va porté maintenant qu'il est de retour. Chemise ample et pantalon large resteront au placard. Elle se déshabille, rangeant avec un soin particulier la redingote puis se saisit de la tenue de son choix. Un cadeau d'Ambre, qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de porté avant aujourd'hui. Pas de doute dans l’association de ces quelques vêtements, le style de sa cousine est des plus reconnaissables.
Elle caresse un moment les étoffes, une boule douloureuse lui comprimant la poitrine. Ambre lui manquait toujours tellement mais désormais elle était capable de penser a elle sans que les larmes ne coulent. Cette tenue était une bonne idée, ce serait comme garder une petite part de sa cousine tout prés d'elle. Oui, une bonne idée. Forte de cette décision, elle enfile la tenue. Elle hésite un moment pour les éternelles bandages qui lui compriment la poitrine mais elle se rends compte qu'ils n'ont plus de raison d’être. Pas ici. Elle n'a plus besoin de cacher qui elle est, surtout pas a lui. Elle n'a rien a craindre de lui, si ce n'est bien sur l'attraction indéniable qu'il exerce sur elle.
Le bustier suffirait, c'est ce qui est décidé. Elle le passe rapidement tout comme le reste des sous vêtements puis vient la tenue. Elle se brosse longuement les cheveux. Le chignon reste. Vieille habitude et puis merveilleux endroit ou dissimulait des armes que personne n'irait chercher la. Vient le moment d’affronter le miroir. L'image est saisissante au point qu'elle en peinerait presque a se reconnaitre. Ses jambes son recouvertes d'un pantalon a la coupé serrée, bien que pudique, d'un marron clair qui contraste joliment avec les bottes qui lui montent jusqu’à mi cuisse. Bottes oscillant entre le marron foncé et le noir pale. Le haut lui est composé d'une fine chemise qu'elle s'est acharnée a monté le plus haut possible afin de veiller a ce que nul décolleté ne subsiste. Fine chemise dont les manches dépassent de la veste trois quart d'un marron d'une autre nuance un peu plus prononcée que celle du pantalon et aux broderies délicates.
Elle se détaille un moment perplexe a l'idée d’appeler ça une veste. En effet le vêtement ne descend guère plus bas que sa poitrine, un petit bout de tissu ajusté qui met son dos et ses courbes un peu trop en valeurs. Elle en tient un moment les pans serrés contre sa poitrine, comme si elle désirait se cacher .. La transformation est quelque peu délicate a accepter, elle soupire les relâche. Les gens se focaliseraient sans doute bien plus sur ce qui se dessine sous la veste et au dessus de la chemise plutôt qu'au corps dissimulait en dessous. Morceau de cuir épais, finement gravé de jolis motifs qui prend naissance sous sa poitrine, allant prendre sa chute au dessus de ses cuisses. Bien que n'ayant pas le but de s'ajuster a la tenue, mais plutôt d'offrir une protection a sa porteuse, il fait néanmoins merveille avec le reste.
La voila prête, elle évite soigneusement de croiser a nouveau son reflet dans le miroir, de peur d'y perdre toute forme de courage. Elle se fait l'effet d'un imposteur, d'une petite fille prise a voler les vêtements de sa mère. Mais il est aussi agréable de se séparé de son éternelle habituelle tenue. Ce même assemblement de blanc et de noir qui ne l'avait pas quitté depuis ses 16 ans, depuis qu'elle s'était interdite toute trace de féminité en dehors de ses nuits. Elle soupire doucement pour se donner contenance, déverrouille la porte, l'ouvre. Puis un pas après l'autre, doucement mais bel et bien décidé, elle se dirige vers la porte du capitaine a laquelle elle frappe de manière discrète mais assurée.
Êtes vous visible ?
Elle serait bien entrée pour le vérifier elle même mais rien qu'a l'idée de comment elle pourrait le découvrir, elle en reste mortifiée. Non, elle resterait la, attendant sagement qu'il lui ouvre ou tout du moins qu'il lui dise d'entrée. Quelques secondes de plus ne pourraient que lui être bénéfique pour l'aider a se sentir plus a l'aise dans sa nouvelle tenue .. a moins que cela ne lui permettre de pouvoir fuir pour se changer. Idée tentante .. Fichtrement tentante ..
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( Hrp, Ange porte a partir de ce post la tenue visible sur ma signature et mon avatar. ) |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mer 2 Avr 2014 - 1:10 | |
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- Vous avez raison, votre chambre n'a pas assez servi .. Nous veillerons a ce que vous l'utilisiez d'avantage cette fois.
Et elle lui ferme la porte au nez. Quoi ? Utiliser sa chambre d'avantage ? Enfin, autrement que comme penderie ? Elle n'y croit pas, c'est certain. Surement pas. Il n'en est pas question. Il allait forcer sa porte si elle l'y obligeait. Il ne s'en troublerait pas plus. Mais il se doutait que ce n'était que taquinerie. Elle ne résisterait pas au plaisir d'être dans ses bras toutes les nuits. Lui non plus d'ailleurs. D'un autre côté, il se demandait bien quelle raison il pourrait évoquer pour ne pas passer toutes les nuits dans ses bras. Par contre, il connaissait des tas de raisons pour les passer avec elle, ses nuits. Et il n'allait pas hésiter à en énoncer une par jour s'il le fallait. Ou alors, il allait se glisser, à la faveur de la nuit, dans sa chambre.
Souriant, il s'éloigne de la chambre de son Ange et s'arrête devant la porte close de sa chambre. Derrière cette porte se trouvait les vestiges de son ancienne vie. Et il ne savait trop s'il avait envie ou non de les retrouver. Il s'en était passé depuis tant d'années, retrouver tout ça pouvait-il être bénéfique ? Il n'en sait trop rien. Et chez Sickert, la meilleure tactique a toujours été d'aller voir comment c'est. Il pousse la porte et passe la tête, avant d'y entrer. Oui, c'est exactement comme dans son souvenir. Il n'y a rien de changé. De toute évidence, personne n'y avait mis les pieds depuis longtemps. Enfin, oui, on avait nettoyé, gardé propre, rangé, dépoussiéré, mais personne n'avait séjourné ici. Il prend le temps de faire un petit tour, sommaire, question de se remémorer des trucs qu'il avait oublié. Puis il fouille dans la malle où sont ses vêtements. Il n'y en a pas une tonne, mais c'est quand même trois fois plus que ce qu,il a actuellement. Et côté étoffes et richesse, ça ne se compare même pas.
Mais il ne peut quand même pas se changer sans se laver. Et se raser également, c'est mieux mouillé. De l'eau... il n'y en a surement pas... mais à quoi a pensé son Ange... pas à ça de toute évidence. Il sourit à l'évidence qui vient de se poindre. Il doit aller chercher de l'eau. silencieusement, il quitte la chambre et se rend furtivement, fredonnant dans sa tête une petite mélodie de circonstance. Ta-ta ta-ta-ta ta ta-ta-ta. Il commence par se planque derrière une armure pour éviter une domestique, fait l'armure pour tromper l'intendant et saute par-dessus l'énorme cerbère qui dort près des cuisines. Enfin, c'est la version qu'il racontera à ses enfants des années plus tard. Il termine en volant un seau, puis il le remplit d'eau et fait le trajet inverse. Cette fois, il ne rencontre personne. La chance !
Il revient dans sa chambre et par chance, il reste encore de l'eau dans le seau. alors il se déshabille et se met en frais de se faire une toilette dans les règles de l'art. Il commence par se raser, parce que bon, il y a des priorités à établir quand on a qu'un seul seau d'eau. Ensuite, il se frotte à fond. Évidemment, il aurait été préférable que ce soit de l'eau chaude, mais il en profitera plus tard... peut-être ce soir ? De l'eau chaude, pense-t-il avec envie. Il ne s'est pas offert ce plaisir depuis des mois. Alors il fait tout ça à l'eau froide. Glaciale, même ose-t-il penser, mais pas plus que ce qu'il a d'habitude. Du moins, ça le fouette un peu, assez pour chasser cet engourdissement amorcé par la douce chaleur de son Ange. Il termine tout juste lorsque son Ange frappe à la porte.
- Êtes vous visible ?
Il a une brève hésitation. Oui, il est visible. Tout est visible.
- Oui, mon Ange, je suis visible. Très visible. Je suis rarement et entièrement aussi visible. Je suis tellement visible que vous devriez fermer les yeux, précise-t-il, hilare. Elle est si prude, il enfile tout de même son pantalon, avant de se diriger vers la porte et l'ouvrir, question qu'elle ne se sauve pas si vite, tout en nouant la boucle de la ceinture. Entrez, mon Ange, dit-il, sans être capable de détacher son regard du nouveau look de son Ange. C'est la première fois que je vois ça. Je m'en souviendrais autrement, dit-il en la détaillant attentivement, l'oeil avide. Il l'agrippe par la taille d'un bras et de l'autre, referme la porte d'une poussée, se fichant éperdument du bruit qu'il peut causer. Je crois qu'il était question d'une pluie de baisers, ronronne-t-il en l'attirant plus près de lui.
Il a toujours eu une fine cicatrice blanche, sur la pommette gauche, mais le trait grossier qui lui barre la même joue, de l'oreille au menton, ça c'est nouveau. Enfin, non, pas tant que ça, puisqu'il ne reste plus qu'un cordon de peau plus pâle. Invisible sous sa barbe, il n'y avait pas que les cicatrice, il y avait aussi les signes évidents que la vie de mercenaires n'était pas une partie de plaisir. Il avait beau sourire, il avait les joues plus creuse que jadis et il avait perdu son teint basané de marin. Mais en ce moment, il rayonnait tout autant que par le passé.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Mer 2 Avr 2014 - 6:50 | |
| Une seconde passe ou alors une minute ? Elle ne saurait le dire bien trop occupée a débattre avec elle même sur le fait ou non de se précipiter a nouveau dans sa chambre pour s'y changer. La tenue est agréable pour sur, peut être un brin trop ajustée .. Enfin pas vraiment, elle est juste a sa taille, bien comme il faut et quand vous portez depuis 12 ans des vêtements larges, la sensation est .. Différente. Oui, voila elle se sentait différente et ..Exposée ... Un peu trop exposée. Elle en est la dans ses réflexions quand la voix du capitaine se porte enfin a ses oreilles.
- Oui, mon Ange, je suis visible. Très visible. Je suis rarement et entièrement aussi visible. Je suis tellement visible que vous devriez fermer les yeux.
Sa main reste bloquée sur la poignée de la porte qu'elle avait saisie des les premiers mots du capitaine. Elle se trouve légèrement mortifié. Se moquait il d'elle ? Bon sang, se sermonne t'elle heureusement qu'elle n’était pas entré d'elle même. Fermer les yeux ? Il n'y pensait pas !Non, elle allait faire demie tour, lui laisser le temps de se changer et peut être que probablement .. Enfin vu que les destin lui tendant la perche, elle aussi se changerait .. A nouveau. Sauf qu'elle n'a guère le temps de filé, a peine aurait t'elle voulue esquissé un pas que la porte s'ouvre.
Le capitaine apparait, malgré elle son regard effectue un de bas en haut. Elle soupire doucement, il est vêtu enfin presque. Il est parfaitement torse nu, affichant aux regards de tous un torse musclé et finement dessiné qu'elle a passée 8 ans a tenter d'oublier. Espérant ne pas être rougissante et trouvant tout a coup que la chaleur des lieux a monté en flèche, elle s’efforce de se fixer sur son visage. Mais c'est sans compté sur la corruption, d'une maudite goutte d'eau. Des frissons délicieux courent sous sa peau .. Comment une goutte peut elle avoir un tel pouvoir ? Simplement quand elle trace son chemin lentement, très lentement de la joue maintenant lisse du capitaine jusqu’à son torse. Elle descend le long de son cou, s’arrête a hauteur d'épaule, glisse sur ses pectoraux avant de descendre tout en torture sur ses abdominaux parfaitement bien dessiné .. Et si elle sait tout ça, c'est par ce que bien sur elle ne regarde pas, par ce qu'elle est absolument concentré sur son visage. Oui voila son visage.
Elle se fixe dans son regard, c'est bien plus prudent et quoi qu'on en dise tout aussi attrayant. Elle se délecte de contempler a nouveau ce regard chéri. Un regard qui pour l'heure ne la quitte pas. Sa tenue, bien sur sa nouvelle tenue. L'espace d'un instant, elle avait presque oubliée cela. Trop occupée a penser a la tenue du capitaine, enfin en partie a sa non tenue.
Entrez, mon Ange. C'est la première fois que je vois ça. Je m'en souviendrais autrement.
Sans plus de manière il se saisit d'elle, l'attrapant par la taille d'un bras tout en refermant la porte derrière elle de l'autre. Elle sursaute légèrement par le bruit que fait celle ci, veut il ameuté tout le manoir ? Une chance que cet étage ne soit occupé que par eux. Elle soupire doucement, se concentrer sur son visage c'est une chose, mais ignoré son torse nu alors qu'il la tient tout contre lui .. C'est autre chose. C'est fichtrement difficile. Il suffirait juste qu'elle lève une main vers lui et elle pourrait glissée un doigt le long de son torse .. Bien sur elle n'en fait rien.
C'est nouveau oui. Lâche t'elle distraitement. Enfin pas tant que ça. se reprend t'elle. C'était un cadeau d'Ambre, je n'ai juste jamais eu l'occasion de le porter. Son regard se voile un instant mais elle se reprend. Les routes ne sont pas vraiment compatibles avec ce genre de tenue mais ici je ne crains rien a la porté. Enfin ça c'était moins sur vu le regard qu'il continuait de poser sur sa personne. Si elle c'était douté de la réaction qu'il aurait face a la dite tenue, probable qu"elle ne serait jamais sortie de l'armoire. Mais en même temps, elle, elle était parfaitement vêtue contrairement a lui. Mais ça elle n'y pense pas bien sur, pas plus qu'au torse nu du capitaine dangereusement prés de sa personne. Non, elle n'y pense, pas du tout. Stupide mensonge qui n'a même pas la conviction de croire en lui même. Elle soupire doucement.
Je crois qu'il était question d'une pluie de baisers.
Forcément pour ponctuer cette phrase a la voix au combien envoutante et par ce qu'il sait trop bien usé de ses charmes, il l'attire tout contre lui. Cette fois elle est vraiment contre le torse nu du capitaine, plus la peine de faire mine de l’ignorè maintenant que la peau nu du capitaine diffuse en elle chaleur et picotements familiers. Elle évite volontairement sa question, enfin son affirmation, pour le moment du moins. Histoire de reprendre contenance et de se concentrer sur autre chose que son torse nu .. Et oh combien attirant. N'avait il pas honte de se pavaner de la sorte. Visiblement pas. Elle glisse ses mains sur la nuque du capitaine veillant a ne pas les laisser s'égarer plus bas sur sa nuque et au delà.
Elle détaille son visage traits par traits, heureuse de pouvoir a nouveau le contempler sans cette barbe qu'elle n'avait que trop détestée de la privé de cela. D'un doigt elle redessine le contour de son visage, de son front jusqu’à son menton en marquant un temps d’arrêt sur ses lèvres qu'elle effleure d'une caresse. Il était toujours aussi beau que dans ses souvenirs, peut être encore même d'avantage a cause du manque de ces 8 dernières années. Il n'a pas changé si ce n'est que ces joues sont un peu plus creuses et qu'une nouvelle cicatrice s'y est glissait. Elle en trace la ligne du bout des doigts, souriante, appréciatrice. Les cicatrices ne l'avaient jamais dérangées, toutes racontaient une histoire. Et les cicatrices quand on les portait avec autant de prestance que Haize Sepiida, c'était tout simplement irrésistible. Cela lui conférant un charme indéniable a tel point qu'elle s'en voulut presque de l'avoir forcé a se rasé .. Maintenant ce visage qu'elle aimait tant serait exposé a la vue de tous .. Et de toutes surtout. Grimace intérieure. Son regard glisse un bref instant sur le torse nu du capitaine, mais elle se reprend rapidement, se promettant malgré tout que ça, cela resterait caché a l'abri de tout autres regards que du sien.
Je note que vous avez perdue un peu de poids capitaine. Il lui faut tout les efforts du monde pour parlée de façon des plus légères d'un sujet aussi banale alors que rappelons le, elle est dans ses bras. Dans ses bras, contre son torse .. Tout contre son torse .. Son torse nu. Je propose que nous veillons a remédié a cela, le déjeuner doit attendre depuis un moment deja, il ne faudrait pas d'avantage faire attendre Agnés. Elle ponctue cela d'un sourire. Si quelqu'un les apercevait maintenant, il pourrait se dire qu'ils sont l'image parfaite du bonheur .. De l'extérieur tout avait probablement l'air si simple entre eux .. Sans la moindre complication .. Et c'était le cas .. pour le moment du moins.
Veillant a ne pas permettre a ses pensées et doutes de venir gâcher ce délicieux moment, ses mains délaissent le visage du capitaine pour allaient se glisser sur ses épaules. Elle se hisse sur la pointe des pieds, se rappelant avec délice combien il est grand et pourtant elle même n'est point de petite taille. Elle approche doucement, tout doucement son visage du sien. Puis délicatement, lentement ses lèvres parcourent celui du capitaine. Son front, son nez, ses joues, son menton. Choses promises, choses dues. Une pluie de baiser dans les règles de l'art. Puis enfin vient le moment ou elle pose ses lèvres sur celles du capitaine. Délicat, timide, le baiser est d'une tendresse infini. Moment de pure délice. Agréable tentation. Torture délicate. Lèvres contre lèvres, ce moment pourrait duré toujours et cette fois ce n'est pas elle qui y met un terme trop occupé a savouré ces instants de pure perfection. De si rares instants, ce qui ne les rend que plus précieux. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Jeu 3 Avr 2014 - 11:20 | |
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Lorsqu'on vous épie du regard, de cette manière, c'est toujours flatteur. Mais quand en plus ce regard vient de la personne dont vous êtes follement épris, le terme flatteur devient fade et sans intérêt. C'était si plaisant de provoquer chez elle un tel intérêt, surtout que lui-même n'avait rien à prouver de l'intérêt qu'il portait à son Ange. Son désir était manifeste et absolument personne ne pouvait prétendre le contraire, à moins d'être de très mauvaise foi. Être observé ainsi, c'était tout à fait délicieux. Il n'allait pas se plaindre et il retourne le même regard appréciateur sur son Ange, même si elle est nettement plus vêtue que lui. Ça ne le choque pas qu'elle soit si vêtue tandis que lui l'est beaucoup moins. Tôt ou tard il parcourra tout son corps nu de baisers et du bout des doigts.
- Non, vous ne craignez rien ici. Je suis tout de même ravi d'être presque le seul à pouvoir profiter de la vue que vous m'offrez.
Presque, parce qu'il y avait l'intendant, Agnès, quelques rares gardes... mais il ne va pas plus loin dans l'énumération parce que son Ange, toujours aussi près de lui, explore son visage fraîchement rasé du bout des doigts. Lui il se contente de la garder serrée au plus près de lui et de détailler du regard ce qu'elle exprime à le toucher. Il la laisse faire, parce que de cette manière, elle ne cherche pas à se dégager de lui, ce qui arrive souvent trop rapidement quand elle est distraite. Habituellement, elle se distrait tout seul, à il ne sait trop quelle pensée. Habituellement, c'est uniquement parce qu'elle le croit trop près. Mais pourtant, elle n'est à son avis jamais assez près. Il la voudrait plus près. Tellement près qu'ils pourraient ne faire qu'un.
Lui, perdu du poids ? C'est bien possible. Ils avaient pourtant bien mangé durant leur escorte. Enfin, rien d'extravagant, rien du festin, mais c'était mieux que bien souvent dans sa vie. Il faut dire que son Ange l'avait connu en de meilleures moments. Il était à terre et elle n'avait pas vu de quoi il avait l'air après un séjour en mer de plusieurs mois. Remédier à ça. Il y comptait un peu, se remplumer pour être au meilleur pour monter au nord. après, il ne savait trop ce qui allait se produire. Mais tout irait bien, du moins pour une guerre, il reviendrait. En fait c'était tout ce qui lui importait. Il partait pour revenir. Il n'a avait aucun doute à avoir là-dessus. Mais il n'en fait pas part. Il garde tout ça pour lui.
- Oui, pauvre Agnès qui doit vous attendre..., murmure-t-il, juste avant que son Ange ne tienne sa promesse.
Une pluie de baisers, n'est-ce pas merveilleux ? Surtout quand ça se termine par un baiser et qu'il y répond avec son enthousiasme et sa passion habituelle. Il ne sait pas trop combien de temps il en profite et ça lui est égal. Il laisse librement ses mains glisser sur les courbes de son Ange. Il en est à se questionner à l'idée de la basculer sur le lit, pour pouvoir l'envelopper un peu encore quand la porte s'ouvre à la volée. Il ouvre les yeux et reconnait aussitôt le regard surpris d'Agnès. Il retient son Ange contre lui, pour éviter qu'elle ne se dérobe. Il la retient même si elle tente de s'échapper.
- Bonjour, Agnès.
Cette dernière émet un hoquet de surprise, rougit jusqu'à la racine des cheveux et marmonne une excuse avant de refermer la porte. Ses pas dans le couloir indiquent qu'elle court, de toute évidence. À savoir par contre, si elle court pour prévenir les gardes ou pour ajouter un couvert au petit déjeuner, ça, c'est plus difficile à savoir.
- On saura dans quelques secondes à quel point elle m'en veut de vous avoir briser le coeur dit-il, sans la moindre intention de la relâcher. Ou alors elle va empoisonner mon petit déjeuner.
Bizarrement, ça n'a pas l'air de le choquer outre mesure.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Jeu 3 Avr 2014 - 12:20 | |
| La baiser est long, tendre ... puis rapidement un brin plus possessif, plus insistant de son fait a lui. Il la garde, prés, tout prés contre son torse nu. Il laisse courir ses mains sur elle, mais quand il s'égare un peu trop, elle a vite fait de se saisir de ses mains afin qu'elles reposent a la seule place qu'elle leur accorde, sa taille, sa nuque ou son dos. Le reste est chasse gardé. Qu'il ne s'imagine pas que la vision de lui a demi nu qui lui offre en l'instant a de quoi lui faire tourné la tête. Enfin un peu tout de même ..
Certes, il est des plus attirants de la sorte, certes il fait courir de douces sensations en elle. Certes encore le baiser est pure délice. Le baiser est tentation. Mais elle n'en garde pas moins les idées claires. Toute passion qu'il lui inspire ne lui fait pas oublié, qu'ils sont dans une chambre, qu'il est a demi nu et qu'aussi sexy soit il il n'obtiendra rien de plus que ce qu'elle lui donne maintenant. Un baiser. Un divin baiser qui se prolonge encore et encore dans un moment d'une intense perfection .. Un moment qui aurait pue duré encore longtemps .. Si ce n'est sans l'apparition peu cavalière d'Agnés qui franchie le pas de la porte sans s’être annoncée d'une quelquonque façon.
Rouge de confusion, elle essaie tant bien que mal de s'échapper des bras du capitaine. Sans grand succès, il faut bien le dire. Il lui faisait une prison de ses bras et ne semblait plus vouloir la lâcher. Encore et encore sans se ménager, elle tente de s’extirper de son étreinte, mais il résiste. Elle fixe Agnés incrédule et passablement mortifiée. Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire la et dans cette chambre inoccupée .. Elle avait du entendre la porte claquée .. Elle tourne son regard vers Haize, tout ça c'était sa faute. Entièrement sa faute. Voila le calme et la simplicité venaient de volé en éclats. SA FAUTE ! Et puis qu'elle idée de se baladait ainsi, a demi nu lui faisant oubliée tout ce qui n'était pas lui. SA FAUTE !
- Bonjour, Agnès.
Agacement manifeste. Forcément le capitaine ne perd rien de sa superbe lui, pas plus qu'il n'a l'air en quoi que ce soit gêné. Elle soupire mais avant qu'elle n'est pu dire quoi que ce soit a Agnés cette dernière totalement rouge de confusion et c'est peu de le dire détalle sans demander son reste. Bon sang dans qu'elle situation ce bougre de pirate les avaient ils mit. Elle le fixe plus franchement d'humeur a lui rendre ses étreintes et cela se voit. Pourtant il ne perd rien de son attitude désinvolte, pas plus qu'il ne la relâche d'ailleurs.
- On saura dans quelques secondes à quel point elle m'en veut de vous avoir briser le coeur.Ou alors elle va empoisonner mon petit déjeuner.
Elle tambourine sur son torse .. Nu .. Mais ça elle n'y pense absolument pas, sans quoi probable qu'elle aurait été forte émue de glisser ses doigts sur la peau du capitaine. Mais il n'en est rien, elle est juste contrariée. Voyant que cela est inutile, elle lui jette un coup de pied dans le tibia. Perfide mais efficace. Il la relâche, un peu, pas beaucoup mais juste ce qu'il faut pour qu'elle se libère de son étreinte. Elle se dirige vers la porte, fait un pas de couloir puis le toise ensuite, elle n'est pas furieuse, elle est contrariée ... Contrariée et honteuse .. Mais c'est SA FAUTE a lui.
Vous n'avez pas idée de ce que vous venez de faire la. Elle secoue la tête, le regarde accusatrice alors que c'est pas franchement totalement sa faute. Qu'elle idée de claquer cette porte. Elle jette un œil a son torse, se fait violence pour ne pas s'y attarder. Vétissez vous convenablement je vous pris et hâtez vous, faire attendre d'avantage Agnés serait une mauvaise idée.
Elle reste la, elle ne fait pas un pas, plantée dans le couloir elle attend qu'il passe sa chemise et qu'il finisse de se préparer l'air parfaitement furieuse et détachée, mais sans pourtant perdre une miette du spectacle qu'il lui offre et sans honte avec ça. Par sa faute, elle allait avoir une multitude de contrariété dans les jours a venir, elle méritait bien ce qui se déroulait sous ses yeux. Bien qu'elle aurait probablement préférée voir ça dans l'autre sens, a savoir lui retirant sa chemise. Mais elle ne s'attarde pas la dessus. Elle est bien trop contrariée pour ça. Bon sang Agnés n'allait plus la lâcher, cela était une certitude... Une certitude que ... Soudain son visage s'éclaire et un grand sourire s'étire sur ses lèvres. Oh elle n'allait pas être la seule a souffrir de la situation.
Vous savez qu'après avoir vue ça, elle va veillée a ce que nous soyons plus seuls un seul instant .. Elle veillera derrière chaque porte, chaque mur et ce a chaque instant .. Petite moue de pure satisfaction. J'espère que vous avez aimé me tenir dans vos bras capitaine, car cela n'est plus prés d'arrivée. Vengeance manifeste du au fait qu'il l'ait mise dans l’embarras devant Agnés, d'autant plus en refusant de la lâcher. Rejoignez moi en bas. Termine t'elle sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit.
Elle descend les escaliers de manière rapide et pourtant guère pressée d’affronter la suite des événement. Qu'allait t'elle dont pouvoir bien raconter a Agnés sur .. Hum cet incident. Elle se retrouve devant la cuisinière replète s'attendant a un sermon, un sermon mérité, elle ne saurait le nié. Mais c'est sans compter sur l'affection que la vieille dame lui porte. Celle ci la regarde un brin contrarié certes, un sourire inquiet, mais le regard débordant de tendresse.
Vous êtes bien jolie aujourd'hui, mais j'espère que vous ne faites pas ça pour LUI. Elle marque une légère pause, puis reprends d'une voix a peine audible. Ne le laissez pas vous brisez le cœur a nouveau Mlle Ange, si vous repartiez c'est le mien qui se briserait.
Touchée jusque dans les tréfonds de son âme par ces aveux, elle serre brièvement une Agnés aux yeux humides dans ses bras avant que celle ci ne se dégage prestement. Le capitaine était la. Dominant la pièce de toute sa hauteur. Superbe. Égale a lui même. Agnés se dirigea vers lui les yeux furieux. La suite promettait d’être intéressante. Ange se dirigea tout sourire vers la table ou le petit déjeuner avait été servie pour deux, s'installa confortablement prête a savourée le spectacle. Elle ne l'aiderait pas, ah ça non, il avait bien méritait ce qu'il lui arrivait. Sa disparition a lui n'avait certes pas était de sa volonté, mais sa fuite a elle était bel et bien de la faute du capitaine. Il n'avait pas fait de promesses, pas dit qu'il l'aimait et il avait bel et bien volé ces fichues cartes. Vengeance tardive, mais vengeance méritée.
Agnés une fois arrivait a hauteur du capitaine, lance un doigt menacent vers lui avant de se lancer dans une tirade peu amicale et dépourvu de tout sourire ou de toute trace d'amabilité et ce sans lui laisser une chance de placer une seule parole.Sachez qu'ici le déjeuner est servi a une certaine heure, passez cette heure on ne mange plus. Elle désigne maintenant Ange avant de vite revenir reportée son regard lourd de reproches sur le capitaine. Ne vous imaginez pas pouvoir a nouveau lui brisait le cœur, la faisant ainsi prendre la fuite de SA maison, de la ou est SA place. Agnés reprend contenance. Plus calme mais toujours menaçante. L'image est saisissante, une petite femme replète faisant face a un homme de la carrure du capitaine et ce sans sourciller. Je ne vous laisserais pas faire. Pas cette fois. Termine t'elle en s'éloignant.
Ange n'a pas loupée une seule miette de la scène. Elle réprime tant bien que mal le rire qui cherche a sortir de sa gorge et tente de cacher de façon maladroite et peu discrète son sourire derrière un croissant. Agnés lui jette un regard entendu avant d'allée prendre place dans un coin de la piece. C'est la que Ange note a qu'elle point elle avait eu raison, concernant le fait qu'ils ne serait plus jamais seuls. En plus de la cuisinière, l'intendant et deux jeunes demoiselles des cuisines se trouvent la. Ils avaient des chaperons .. Tout un lot de chaperons consciencieux. Pour sur Agnés n'avait rien dit de la scène a laquelle elle avait assistée, l'honneur de Mlle Ange comptant bien trop pour elle, mais la simple présence d'un homme, en particulier celui ci, dans le manoir suffisait a ce que leurs présences soient décidées d'un commun accord.
Elle jette un coup d'oeil a son capitaine, pour sur il aurait vite fait de se trouver a nouveau dans les bonnes grâces d'Agnés, il avait le cruel dont de pouvoir charmer n'importe qu'elle femme, elle était bien placée pour le savoir. Pour l'heure néanmoins, elle n'était pas mécontente de l'avoir vue se retrouver en pareille situation. C'était oh combien méritait et elle ne cachait clairement pas qu'elle se délectait de la scène. D'ailleurs ce n'était pas compliquée, en son attitude tout indiquait une parfaite approbation. Elle choisie donc de ne rien dire du tout. Pas un mot. Elle se borna a mangé son petit déjeuner pendant que tous attendait une explication sur la présence du capitaine en ces lieux. Débrouillez vous, disait son regard, moi j'ai deja eu mon tour. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Ven 4 Avr 2014 - 2:52 | |
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Il devait avouer que la situation l'amusait. Ce qui l'amusait moins, c'est que son Ange prenne tout aussi au sérieux. Comme si la vieille dame allait être traumatisée. Envieuse tout au plus. Et ils n'avaient rien fait de répréhensible. Bon, d'accord, les convenances auraient préféré qu'il soit plus habillé, mais elle ne les avait tout de même pas surpris sous les couvertures, nus tout les deux. Ce n'est quand même pas sa faute si elle avait ouvert une porte sans frapper d'abord. Et il doute que ce soit parce qu'elle a entendu la porte fermer. Si son Ange est la seule à occuper cet étage, elle aurait du croire que ça venait de la chambre de son Ange. Non, si elle avait ouvert la porte, il y avait une raison autre que la porte. Après tout, c'est son Ange qui n'était pas descendue à l'heure.
Et ce qui l'amuse moins, c'est la contrariété de son Ange. C'était pas tragique, y'avait pas eu mort d'homme, ni de femmes d'ailleurs. C'était que l'expression passionné de deux amants. Après, si ça plaisait pas, il n'était pas ici pour plaire à qui que ce soit, excepté son Ange et il n'avait pas eu l'impression qu'elle désapprouvait. Sauf de s'être fait prendre par Agnès, mais c'était plus pour son honorable image qu'elle s'en faisait. Mais qu'allait en penser Agnès ? À son avis, si Agnès désapprouvait, c'était même pas la peine de se fatiguer. En espérant que la dame se plaigne de sa disparition plutôt que de ce qu'elle a vu, sinon, ça va chauffer. Il laisse son Ange partir, il se contente d'hocher la tête. Pas le moment de tenter de se défendre, elle n'écoutera rien de toute manière. Il termine de s'habiller, ce qui ne prend pas trop de temps. Il ne lui reste, après tout, que d'enfiler chemise, redingote et bottes. Il constate avec un étonnement qu,il retrouve assez aisément le plaisir de retrouver le confort d,une redingote de qualité. Il a maigri, c'est certain, elle est moins ajustée que jadis, mais la longue des manches et parfaite, il l'avait fait faire du mesure, évidemment. Il prend quelques seconde de plus pour tout ajuster et soigneusement se boutonner. Il ne regarde même pas l'effet dans le miroir. Il n'en a pas besoin il le sait. Il glisse Marion à sa ceinture. Il prendre ses bagages qu'il a planqué près du manoir, pour ne pas faire de bruit. Tock et Stritsh sont également cachées. Celles-là, il va aller les prendre avant de retrouver Finnegan. Au moins Stritsh.
Il connait l'endroit par coeur, les yeux ouverts comme fermés. Il a fait le test de nombreuses fois, jadis. Il descend l'escalier, croise quelques domestique et les salut poliment. On l'observe avec curiosité. Il croise l'intendant, qui hoquette de surprise, mais qui lui retourne tout de même un sourire. Il atteint la cuisine et s'impose à l'entrée. Agnès, serrant son Ange dans ses bras, est la première à e voir. D'accord, sa contrariété n'a rien à voir avec le baiser, ça il le devine tout de suite. Et à voir comment les autres le regarde, il devine que peu importe ce qui se serait passé, peu importe ce que Agnès aurait pu voir, il n'aurait que la faveur de la nuit pour se blottir contre le corps de son Ange. Et ça, personne n'allait l'en empêcher.
Quand Agnès vient se planter devant lui, il ne bronche pas. Il reste égal à lui-même, mais il efface toute trace de domination ou de grandeur face à la cuisinière. Il n'essaie pas de paraître menaçant, pas plus que de se laisser dominer par la cuisinière. Il se retrouve à être apostrophée par une égale. Après tout, c'est le cas. Il n'est pas noble, il n'y a aucun rapport hiérarchique entre lui et la cuisinière. Il encaisse les reproches avec déférence et tout le respect qu'il porte à Agnès.
- Je suis navré d'avoir été la cause de tant de tristesses, Agnès, dit-il, toute trace de moquerie et de sa suffisance ayant disparu. Briser le coeur de mon Ange est bien la dernière chose que je souhaite, dit-il, sincère et sans hésiter sur le " mon Ange ". Personne ne le fera hésiter sur quoique ce soit. Il est bien capable d'hésiter lui-même et il ne laissera personne douter de ce qu'il éprouve pour son Ange. Personne n'est dupe de toute manière. Il n'y a pas de faux-semblant. Il n'avait d'ailleurs aucune intention de se cacher de quoique ce soit. Je ne suis pas parti de mon plein gré, il y a huit ans. Je n'expliquerai pas les raisons de ma disparition parce que ça impliquerait des conséquences qui ne plairaient à personne. Celle qui doit savoir le sait, dit-il en posant les yeux sur son Ange. Elle sait tout, dit-il avec la ferme intention de ne rien raconter de plus. Je suis ici parce qu'elle me l'a demandé. Et c'est parce qu'elle me l'a demandé que vous avez pu profiter de sa présence depuis trois jours, parce que si ce n'était que de moi, je l'aurais gardé avec moi pour tout le trajet.
Mais on ne décide pas pour mademoiselle Ange. Agnès est bien placée pour le savoir. Elle ne fait qu'à sa tête, même si ce n'est pas raisonnable. Sickert comme Agnès savent que mademoiselle Ange sait très bien se défendre, qu'elle se débrouille très bien toute seule, mais tous deux savent aussi que si elle décide quelque chose, elle le fera. Et aucun d'entre eux n'a assez d'emprise sur elle pour la faire changer d'idée.
- Mais si je promet de ne plus faire la grasse matinée plus tard que cette certaine heure, je peux déjeuner quand même ? demande-t-il, retrouvant l'attitude malicieuse que la plupart lui connaissent. le sourire aux lèvres et le regard brillant.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV) Ven 4 Avr 2014 - 6:43 | |
| Je suis navré d'avoir été la cause de tant de tristesses, Agnès. Briser le coeur de mon Ange est bien la dernière chose que je souhaite. Je ne suis pas parti de mon plein gré, il y a huit ans. Je n'expliquerai pas les raisons de ma disparition parce que ça impliquerait des conséquences qui ne plairaient à personne. Celle qui doit savoir le sait. Elle sait tout. Je suis ici parce qu'elle me l'a demandé. Et c'est parce qu'elle me l'a demandé que vous avez pu profiter de sa présence depuis trois jours, parce que si ce n'était que de moi, je l'aurais gardé avec moi pour tout le trajet.
Elle grimace légèrement, il en dit trop, beaucoup trop. Et ce n'est pas sur le mon Ange qu'elle tique, bien que cela aussi puise portée au conséquences. Il n'avait pas grande idée que ce que vivre dans la noblesse voulait dire. Son passage y avait été bref, sans implications. Elle avant vécue suffisamment longtemps dans ce monde la pour savoir ce que coutait des marques d'attention de ce genre quand aucun serment ne lie l'homme a la dame. Les conséquences étaient toujours mauvaises .. pour la dame. Mais ce qui est le plus dérangeant la dedans ce n'est en rien la familiarité du capitaine ailleurs que dans l'intimité, ce qui est dérangeant et qui risque bien d'amener bien des complications c'est le reste.
Pourquoi fallait qu'il parle d'il y'a 8 ans, de son départ, du fait qu'il n'avait pas voulue cela, que dévoilait les raisons auraient des conséquences .. Bon sang. Le regard que lui jette Agnes a ce moment la est très clair, elle n'échappera pas a ses questions. Pour sa part elle s'était contentée de dire qu'il était parti, ne souhaitant nul engagement envers elle et encore aujourd'hui après coup ce n'était pas totalement un mensonge. Si elle avait caché le reste, c'était pour le protéger lui, envers et contre tout. Qu'adviendrait il si quelqu'un se pencher d'avantage sur la question ? Qu'adviendrait il si on découvrait les vrais raisons de son départ ? Ou qui il avait pu être ? Il serait en danger. La pensée la frappe de pleins fouet et elle se rend soudainement compte que ce moment pourrait arrivé bien trop facilement si ils n'y prenaient pas garde .. Oui il en disait vraiment beaucoup trop. Agnés allait posée des questions, beaucoup de question et si il y'avait bien une chose pour laquelle Ange n'était pas douée, c'était le mensonge !
Et voila les doutes, les craintes, les complications tout ça revenait par vague même pas 24 heures après qu'ils aient décidés de s'accorder 8 jours de simplicité. Tiendrait elle réellement 8 jours sans connaitre les intentions du capitaine ? Sans penser aux conséquences de l'avenir ? Sans penser a ce que cela lui ferait de le perdre a nouveau ? Puis il y'avait les nouvelles craintes. Craintes terrifiantes et gênantes. " Et si le fait de vouloir la présence du capitaine ici le mettait en danger ? Elle se sermonne intérieurement, elle était en train de rompre les promesses de simplicité qu'ils s'étaient faites .. Enfin non, elle ne rompait rien. Ils n'avaient rien promit. Le capitaine ne faisait jamais de promesses se souvient t'elle.
- Mais si je promet de ne plus faire la grasse matinée plus tard que cette certaine heure, je peux déjeuner quand même ?
Agnes imperturbable depuis l'autre bout de la pièce, ne semble pas très encline a se soumettre au charme du capitaine cette fois. Il faudrait visiblement bien plus que des sourires et des courbettes pour l'amadouer a nouveau. Le déjeuner est toujours servi très tôt allant avant le rythme de vie de damoiselle Ange. Signification on ne peut plus claire sur le fait que sa présence ne devait en rien changer les habitudes de la maitresse de maison. Il est d'ordinaire en salle, mais selon les volontés de damoiselle Ange, il est servi en cuisine, sauf en cas d'invités. Agnés le fixe l'air franchement peu disposé a son égard. Mais vu que nous n'avions pas était prévenu de votre arrivée, nous avons du faire au mieux ce matin. Reproche manifeste. Puis vient le coup fatal, par ce qu'Agnés n'a rien oubliée des explications de sa chère damoiselle Ange. Forcément. Puis nous savons pertinemment vous et moi que les hommes comme vous ne font pas de promesses Sir Teleostei.
Ange sursaute légèrement et ce bien malgré elle a la mention de Teleostei. Évidement c'est la la seule identité qu'Agnes lui connait. Sauf que cette identité la, il n'en veut plus, il le lui a signifié très clairement. Et comment était elle censée expliquer cela a Agnés ? Lui expliquait sans ne rien dévoilait d'autre ? Lui expliquait sans dévoilé qui il était vraiment ? Lui expliquait sans le mettre en danger ? Si Agnés ou quiconque en ces lieux découvrait qu'il était tout sauf ce qu'il avait fait croire jadis, il risquait bien de se retrouverait dans de satanés complications. Des complications, oui encore des complications. Ils pouvaient bien se bercer d'illusions en créant un nuage de fumée autour de ces 8 jours, les complications restaient .. Tapis dans l'ombre, prête a ressurgir a tout instant. Leur relation ne rimerait elle dont jamais avec autre chose que des complications ? Elle soupire doucement, se reprend par ce qu'il le faut, puis se lève désirant mettre un terme a cet échange. Elle tire une chaise en face de la sienne, la désigne d'un coup de tête au capitaine.
Il me semble que vous avez un rendez vous, mieux vaudrait que vous mangiez et que vous partiez. Elle n'ajoute pas " pendant que moi je réglerais les nombreux soucis que cause votre votre nouvelle identité" mais elle n'en pense pas moins. Elle se sent curieusement lasse tout d'un coup. Les choses d'apparences faciles se paie toujours un jour. Elle se rassoie. Finn se trouve il loin d'ici ? Mettrez vous longtemps a revenir ?
Dans la pièce, les deux aides de cuisine vaquent a leurs occupations. Agnés et l'intendant eux les fixent toujours. A distance respectable bien sur. Mais pour sur ils ne manquent rien de leurs échanges. L'intendant fixe le capitaine d'un air franchement hostile et Agnés ne la quitte pas des yeux, elle. La journée allait être longue, terriblement longue .. Comment allait elle bien pouvoir réglée tout ça avant le retour du capitaine et de Finn ? Et ce sans que ça vienne d'avantage tout compliquer. N'aurait il pas pu être Ekaiz Teleostei, une nouvelle fois ? Au moins jusqu’à ce qu'ils aient pris des décisions.. Mentir ne le gênait pas d'ordinaire, les identités, il les créer a volonté et au besoin. Alors pourquoi s’attachait tant a ce Jameson Sickert qui n'était même pas sa véritable identité, mais juste un faux semblant de plus .. Elle repousse son assiette, toute forme d'appétit l'ayant subitement quitté et voila que la migraine guette. Décidément oui, la journée allait être longue. |
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