C'est des cendres des souvenirs que renait l'avenir. (PV)

Sickert mentait tout le temps. Il mentait aux mercenaires, il mentait à leurs clients, il mentait aussi aux gens en général. Mais les gens en général, il ne les voyait que lorsqu'il leur mentait, ensuite, il avait de bonnes chances de ne plus jamais les revoir. Mentir à Agnès, à l'intendant et ça son Ange, c'était nettement plus pénible. Et si à son Ange, il ne mentait pas, pour les deux autres, c'était une autre paire de manche. Mentir à des gens qu,on ne reverra jamais, c'et facile. Mentir à des gens qu'on va voir et revoir souvent, c'est plus difficile, parce qu'il faut se souvenir de tous les mensonges et ne surtout pas les confondre. Sickert préférait mentir à des étrangers. Ses mensonges à ses fréquentations habituelles étaient surtout des omissions. Avec les mercenaires, c'était facile, ils mentaient tous et à tout le monde, parfois à eux-même.

- J'espère arriver à me lever plus tôt, alors, mais en même temps Agnès, vous savez très bien que je n'ai jamais déjeuné dans la salle. Non, il avait été un "habitué" durant quelques mois. Il avait suivi l'horaire de son Ange et il se fichait pas mal de déjeuner en cuisine ou dans la salle. Tant qu'il mangeait, tout était bien. Agnès était une exquise cuisinière. Et je ne savais malheureusement pas exactement quand j'arriverais, alors je n'ai pas voulu troubler votre routine des derniers jours, alors je ne me suis pas annoncé.

Ça n'expliquait pas pourquoi il était à l'intérieur, lavé et changé, sans que personne n'ai remarqué quoique ce soit avant de le voir descendre. Mais il s'en fiche. Il n'apprécie pas le ton qu'utilise Agnès. Il compte bien lui faire savoir que s'il la respecte, il n'est pas question qu'elle lui faire obstruction, peu importe si ses intentions envers son Ange sont bonnes. Son Ange se lève et tire une chaise pour lui, devant elle. Elle prévient qu'il doit partir et demande s'il doit retrouver Finnegan loin d'ici ou pas et quand il comptait revenir. Mais Sickert n'en a pas tout à fait terminé avec Agnès. Il fixe la cuisinière sans ciller. Elle a beau être la cuisinière, il a beau savoir qu'elle fait ça pour le bien de son Ange, mais hors de question qu'il s'en laisse imposer par la cuisinière.

- Ne pas faire de promesse, pour un homme comme moi, ne signifie pas que je n'ai aucune parole, réplique-t-il, fermement.

Il ne dément pas Agnès sur son nom. Ce n'est peut-être pas le bon moment, Ça lui semblait simple, quelque minutes plus tôt, d'en dire beaucoup à Agnès, mais vu sa réaction, peut-être ferait-il mieux de ne pas tout raconter. Il ne veut pas nécessairement lui mentir, mais il y a peut-être encore trop d'oreilles dans la pièce. Plus tard, il prendra peut-être Agnès à part, mais pour le moment, il redeviendra Ekaitz Teleostei, comme on le connaît ici. Du moins pendant huit jours. Il ne répond pas tout de suite aux questions de son Ange, il a des comptes à régler. Sans quitter la cuisinière et l'intendant des yeux, il prend la chaise devant son Ange et la dépose juste à côté d'elle, puis déplace ses couverts et son déjeuner à sa nouvelle place. Une fois fait, il s'assoit et regarde une dernière fois l'intendant et la cuisinière. Une fois assuré que ni l'un ni l'autre n'osera protester, il revient sur son Ange, la mine subtilement satisfaite. Une bonne chose de réglée.

- Non, nous nous sommes quittés en ville, mais nous devons nous retrouver à mi-chemin. Nous devrions être revenu en fin d'après-midi, si rien ne nous ralentis. Mais tout se passera bien. Pourquoi tout ne se passerait pas bien ? Il a bien vu qu'elle a repoussé son assiette et qu'elle semble lasse. Délicatement, il repousse son assiette devant elle. Tout va bien, mon Ange, chuchote-t-il, juste pour elle, sincère.

J'espère arriver à me lever plus tôt, alors, mais en même temps Agnès, vous savez très bien que je n'ai jamais déjeuné dans la salle. Et je ne savais malheureusement pas exactement quand j'arriverais, alors je n'ai pas voulu troubler votre routine des derniers jours, alors je ne me suis pas annoncé.

Il est doué, la force de l'habitude probablement. Pourtant Agnés semble toujours bien peu disposée a son égard. Elle qui pourtant jadis fondait d'un seul regard du capitaine. Mais ça c'était avant, avant que tout se complique. La situation est tendue, mais l'un dans l'autre cela ne se passe pas si mal, personne ne relève le fait qu'au final il n'explique rien. Il est arrivé en plein milieu de la nuit, sans se faire remarqué et la seule discutions qui intéresse tout le monde, c'est l’incident concernant l'heure du petit déjeuner. Brillant. Fichtrement brillant .. Probable que l'incident mortifiant du matin les avait préservé de devoir donné une quelconque explication sur la présence du capitaine. Un poids lourd en moins sur ses épaules .. Enfin ..

Elle jette un coup d'oeil vers Agnés, le capitaine a peut être évité les complications pour l'instant, mais le regard de la cuisinière est clair. Ange, elle n'y échappera pas. Alors quoi qu'allait elle pouvoir répondre aux interrogations de la cuisinière ? Si elle n'avait pas prévenue de l'arrivée du capitaine, c'est par ce que malgré tout ce qu'il avait pu dure, elle n'avait pas été certaine de le voir arrivait .. La décision de taire sa possible venue avait semblé la bonne .. Sur le moment du moins. Cela avait été facile, et c'est toujours quand ça se complique par après que vous vous souvenez que les choses faciles ont toujours un prix .. A voir a quel point celui ci serait élevè.

Ne pas faire de promesse, pour un homme comme moi, ne signifie pas que je n'ai aucune parole.

Elle fixe le capitaine sans vraiment le voir, un peu trop happée par ses pensées pour se concentrer sur quoi que soit d'autres a dire vrai. Paroles ... Le capitaine aimait ce genre de mots .. C'était comme dire qu'il affirmait plutôt que dire qu'il promettait. C'était si facile, d'affirmait des choses, de donner sa parole, quand cela n'engageait a rien sur le long terme, quand justement on ne promettait rien. Qu'est ce qui pouvait bien le faire fuir de la sorte devant toute forme d'engagements ou de promesses .. Hormis le fait qu'il n'aimait pas les chaines .. Personne n'aimait les chaines, pas plus Ange que que les autres sauf quand il s'agissait de délicieuses chaines. Des chaines qui vous reliaient a l’être aimé. Les chaines alors n'étaient plus prison, elles devenaient une ancre solide, une boussole, une corde qui vous tirez vers l’être aimé .. Non les promesses n'étaient pas une prison, pas plus que l'engagement envers le futur .. Si il pensait cela alors voyait il l'amour comme une prison . L'amour qu'elle lui portait ? L'amour qu'il lui lui portait ? Leur amour ?

Agnés ne semble pas désireuse de répondre, elle se contente de les fixer de loin. Les voila tranquille enfin ça c'est sans compté sur l'intervention de l'intendant. Le regard planté sur celui qu'il prend pour Ekaiz Teleostei il envoi une petite bombe visiblement fière de lui et attendant sans équivoque une réponse. Fort bien Sir Teleostei, voulez vous bien nous donné votre parole que vos intentions envers Damoiselle Ange sont honorables et ne porteront en rien préjudice ni a sa condition ni a a son avenir ?

Oh bon sang, si elle avait été seule, probable qu'elle se serait pris le visage entre les mains ou alors qu'elle se serait frappée la tête contre un mur, cela aussi devait pouvoir se montrer efficace . Mais elle n'en fait rien, elle est bien conscience des paires d'yeux qui ne les quittent pas. Tous semble suspendue aux lèvres du capitaine. Elle jette un regard des plus désapprobateurs a l'intendant, comme lui seul c'est lui adressé d'ordinaire. Le capitaine ne répondra pas a ça, elle le sait. Il ne lui a pas répondue a elle quand a ses intentions sur l'avenir, sur leur avenir .. Sur un possible futur a deux. Il n'a rien voulu promettre, il ne s'est pas engagée si ce n'est pour ces 8 jours de répits volés a l'univers .. Enfin pour ce qui était de la simplicité, cela commençait décidément très mal. Qu'elle naïveté d'avoir crue que ces 8 jours pouvaient être autre chose que ce qu'était toute leur relation, en un mot compliquée. Si il devait y'avoir un seul soucis de plus avant que le temps ne les rattrape, elle ne jurait plus de rien. Mettre ses sentiments, ses craintes, ses désirs de coté pour 8 jours n'étaient deja pas simple mais alors si l'univers venait se mettre en travers de leur route dés qu'ils commenceraient a souffler, ces 8 jours de calme apparent ne seraient absolument plus envisageable.

Ayant elle même perdue l’appétit, elle attend simplement que le capitaine termine son repas. Elle n'a pas le courage de prononcer le moindre mot. C'est a peine si elle remarque qu'il s'est assit tout prés d'elle. Depuis son retour au manoir, elle s'était efforcée de mettre ces 8 années derrière elle, de faire son deuil, d'avancée .. D'avoir enfin le droit a un peu de simplicité dans son existence que trop compliquée. Puis surtout elle avait goutée a l'espoir d’être de nouveau possiblement heureuse. Mais voila que tout cela menaçait deja de volé a nouveau en éclat .. Quelques jours de répits et l'univers prenait deja sa revanche, voila qui n'était guère encourageant. Elle en reste la dans ses pensées quand elle constate que le capitaine repousse son assiette. Il lui parle, c'était quoi la question deja .. Ah oui, oui bien sur elle lui avait parlée de son départ et de Finn .. Finn une complication de plus .. Qu'allaient il bien pouvoir racontés pour Finn. Soupir. Elle se tourne vers Agnés.

Veuillez veillée a ce que trois couverts soient prêts pour le diner de ce soir je vous pris. Sir Teleostei sera de retour avec un visiteur. Elle ne les fixe pas, toute son attention est sur le capitaine. Manifestation clair au fait qu'elle ne veut aucune question. Elle déteste avoir cette attitude hautaine envers eux, mais pour l'heure, elle ne supporterait pas une question de plus. Nous dinerons dans la petite salle. Rien avoir avec le faste ou le confort. Avec un peu de chance, un diner dans la petite sale veillerait a ne pas leur imposer plus que la présence d'Agnés et de l'intendant. Elle les regarde brièvement, tout deux hoche la tête, fort bien.

Tout va bien, mon Ange.

Elle reporte toute son attention sur le capitaine, noie un instant son regard dans le sien puis murmure pour elle même. Si seulement. Non, tout n'allait fichtrement pas bien. Elle était de retour, elle était a l'abri ici au manoir .. a la maison .. Elle l'avait retrouvée .. Il était la et pourtant tout n'allait pas bien. Tout resté définitivement si compliqué. Étais cela a quoi ressemblerait leur futur ? Elle se lève. Si vous avez finis, je propose que vous ne tardiez pas. Plus vite vous partirez, plus vite vous serez revenue. Cela bien sur elle ne le dit pas, ils ne sont pas seuls. Mais nul doute que son regard, regard qui ne quitte pas le capitaine, doit l’exprimè bien mieux que des mots. Arrivée a la porte, elle se retourne une dernière fois sur la cuisine, fort bien Agnés et ses deux aides vaquent a leurs occupations, par contre l'intendant lui s'est deja avancé comme pour vouloir les suivre. Un chaperon ne sera pas nécessaire pour le raccompagner a la porte. Lâche t'elle aussi aimablement que possible en la circonstance. Bien sur il n'est pas de son avis et persiste a les suivre.

Elle soupire, encore et encore a croire qu'elle ne va bientôt plus faire que cela. Complications. Maudites complications. Fort bien qu'ils les suivent. Ils atteignent rapidement le grand hall, l'intendant ouvre prestement les portes visiblement fort ravi de voir le capitaine partir, il le serait probablement moins quand il reviendrait .. Par ce qu'il allait revenir. Pourquoi fallait il que ces maudites craintes ressurgissent a chaque fois qu'ils devaient se séparés .. En quelques mots très simples: Les 8 dernières années. Elle fixe l'intendant qui lui aussi les fixe, il ne loupera rien de ce qui va suivre. Dire au revoir au capitaine en ces conditions est juste une torture. Pas question que cela se passe ainsi dans 8 jours .. Non elle ne doit pas pensée a cela .. Pas encore.

Prise aux pièges de la situation, de quelques convenances et d'une matinée bien trop éprouvante et pourtant dans l'impossibilité de le laisser partir sans un contact, elle fait la seule chose possible qu'il lui vient a l'esprit. Elle lui tends la main. Elle hausse légèrement et de façon peu perceptible les épaules. Un baise mains. Pourvu qu'il comprenne et qu'il accède a sa demande muette. Probable qu'il n'aimerait pas cela .. Quoi que possible aussi qu'il s'en amuse. Au final cela importait peu de savoir comment il verrait ce geste, l'important était qu'il n’oublie pas l'intendant tout bonnement en train de les fixer et qu'il comprenne aussi que malgré tout, elle ne voulait pas le voir partir sans un échange de contact .. Cela lui serait impossible...Pour ne pas dire insupportable.

Prenez soin de vous et faites bonne route. Murmure t'elle d'une voie qu'il n'est malheureusement pas le seul a pouvoir entendre. Revenez moi ajoute elle intérieurement pour elle même. Revenez moi, qu'importe pour combien de temps .. Mais revenez moi.

D'accord, la situation n'était pas au plus clair, au plus fixe, mais il n'avait pas l’intention de laisser l'intendant et Agnès diriger sa vie. Ils n'allaient certainement pas non plus lui ordonner quoique ce soit ni même envisager les choses à sa place. L'intendant et Agnès n'étaient pas ses supérieurs, il n'était pas sous leurs ordres et il comptait bien le leur rappeler. Sickert est bien d'accord pour que l'intendant et Agnès, affectionnant Ange, puissent lui donner des conseils, mais ce n'était pas à eux de diriger sa vie. Et ça aussi il comptait bien leur rappeler. Il y a huit ans, il avait joué le rôle de l,invité, il avait été agréable, divertissant, il comptait rester, mais il ne s'était pas imposé, il avait suivi la marche habituelle du manoir, sans poser de questions. Cette fois, il n'était pas là à titre d'invité. Il ne savait pas encore ce qui allait se produire lorsqu'il reviendrait du nord, ni même s'il allait en revenir, mais il savait que pour voir quelques jours de quiétudes, il devait faire comme s'il allait rester pour toujours. Il respectait beaucoup qui était Agnès. Elle protégeait son Ange, c'était tout à son honneur. Elle le protégeait même de lui, c'était respectable. L'intendant par contre, c'était une autre histoire. Si l'intendant s'attend à ce qu'il donne sa parole sur un truc pareil, c'est de l'utopie et ça, il doit le savoir. Mais il doute que l'intendant s'attende à une réponse.

- Ce n'est pas à vous que je donnerai ma parole au sujet de l'honorabilité, des préjudices, de la condition et de l'avenir de mon Ange, c'est à elle et elle seule, dit-il d'un calme, mais ferme.

Et il reste le regard posé sur l'intendant, jusqu'à ce que celui-ci baisse les yeux. Sickert n'a pas l'intention de laisser cet intendant lui dicter quoique ce soit. Personne d'ailleurs. Tout ça ne concerne que son Ange et lui. Personne d'autre. Il n'y a aucune réplique à faire et si l'intendant fait une tentative de réplique, ça va mal se passer. S'il doit reprendre le rôle de Teleostei, eh bien soit, mais tout le monde devra jouer le jeu également. Et c'est mal parti de leur part, puisqu'ils se sont ligués contre lui. Il peut comprendre, mais il ne les laissera pas faire.

Il prend le temps de déjeuner, sans se soucier des détracteurs, dans son dos. Son Ange annonce les projets du soir, à savoir qu'ils seront trois à table. il ne croit pas que Finn soit du genre à préférer manger dans la salle ou dans la cuisine. L'essentiel était de mander, non ? Mais bon, après, il n'allait pas contrecarrer toutes leurs habitudes non plus. Uniquement celles qui l'ennuyaient. Bizarrement, celles qui l'ennuyaient concernaient toutes la proximité de son Ange. Non, ils n'allaient l'empêcher de rien. Il se fichait des regards désapprobateurs et il se fichait encore plus de froisser leur version des convenances.

Oui, il a terminé de manger et il peut partir chercher Finn. Il reviendra rapidement, le trajet n'est pas si long et c'était ainsi convenu. L'intendant les suit à la porte et il pousse même l'audace à l'ouvrir toute grande, comme pour accélérer son départ, mais Sickert ne lui adresse même pas un regard. Il l'ignore de manière évidente. Tellement évidente que ce doit être vexant. Mais Sickert avait bel et bien décidé de ne surtout laisser personne nuire à ces huit jours de bonheur. Et c'est pas ce prétentieux d'intendant qui allait lui gâcher ce plaisir. Il ne sort pas tout de suite. Il se retourne vers son Ange et se rapproche dangereusement, il s'arrête lorsqu'elle lui tend sa main. Il a une brève hésitation d'incompréhension. Il hoche la tête, mais il ne s'offusque pas. Il aurait préféré qu'elle se braque un peu contre les barreaux que lui imposent Agnès et l'intendant, elle est la maîtresse après tout, non ? Mais une chose à la fois. Il sourit à son Ange et il lui prend la main. Mais il ne se contente pas d'un baise-main tiède. Il enroule ses doigts autour de ceux de son Ange et offre à son Ange la version Haizienne du baise-main, tout comme il lui offre celle d'un baiser ou d'un sourire. Rien n'est jamais tiède avec Haize Sepiida.

- Je serai de retour dans quelques heures à peine, mon Ange. Je vais seulement chercher mon frère et ensuite, je reviens. Il pose à nouveau ses lèvres sur les doigts de son Ange. Ne les laissez pas vous faire douter de moi, chuchote-t-il, sachant que ça risque d'agacer l'intendant. Moi je ne les laisserai pas faire, dit-il, tout sourire, du même ton chuchoté.

D'agréables petits picotements la font frissonner de part et d'autres quand le capitaine se saisie de sa main. Forcément cela n'a rien d'un baise main traditionnel. Encore moins d'un baise main de noble. Il garde bien trop longtemps sa main entre la sienne pour que ça y ressemble. Elle se délecte de l'instant ou il pose ses lèvres sur ses doigts. Cela a beau être noble, cela a beau être un geste de convenances et de courbettes, cela n'en n'est pas moins au combien agréable. Surtout quand l'homme qui s'y emploi s’avère être celui que vous aimez plus que de raisons.

- Je serai de retour dans quelques heures à peine, mon Ange. Je vais seulement chercher mon frère et ensuite, je reviens.Ne les laissez pas vous faire douter de moi.Moi je ne les laisserai pas faire.

Malgré l'étau qui sert son cœur, elle lui sourit. Un sourire un brin mélancolique mais un sourire malgré tout. Forcément il sait qu'elles sont ses craintes, quels sont ses doutes. Il doit deviné ce qu'elle endure a le voir partir a nouveau. Bien sur ce départ la n'est rien comparé a celui qui se fera dans quelques jours. Cela elle ne veut pas y penser, elle ne doit pas y penser. Pour l'heure, elle en est au moment présent. Et au moment présent, il va partir. Ce sera de courte durée, il ne va que chercher son frère. Elle sait tout ça. La logique lui dicte qu'il reviendra mais en matières de craintes, surtout quand les sentiments s'en mêlent, la logique n'a pas sa place. Et en l'instant c'est ce qui passe, elle est habitée de craintes oh combien déraisonnables mais pas moins justifiées et cela la touche qu'il y ait pensé, qu'il est voulu la rassurée. Elle s'empare de l'autre main du capitaine, l'intendant émet un raclement de gorge significatif. Elle l'ignore.

Cela ressemble a une promesse ... Mais c'est une affirmation n'est ce pas ? Elle lui sourie toujours, nul reproches dans ses paroles. Elle le connait c'est tout. Et il est agréable d'entendre ce genre d'affirmations. D'autant plus agréables quand c'est de ce genre d’affirmations dont elle a besoin, comme en l'instant. J'imagine qu'après 8 ans a vous attendre, je peux encore attendre quelques heures de plus. Elle fait quelques pas entrainant le capitaine a sa suite, ils sont dehors, non loin des marches, dernière chose qui les sépare du départ du capitaine. L'intendant fait mine de les suivre, elle lui jette un regard des plus réprobateurs. Il comprend le message, continu a les fixer mais ne quitte pas sa place. A défaut d’êtres libres en gestes, ils le seraient au moins en paroles. Personne n'a le pouvoir de me faire doutée de vous, si ce n'est moi. Le ton est désolé mais sincère. Mais je travaille sur cela.

Oui, chaque jour a chaque minute depuis qu'ils s'étaient retrouvés, elle se faisait violence pour chasser ses craintes, ses doutes ... Toutes ces peur concernant la capitaine et leur futur. Avec de la chance, beaucoup de travail et un peu de volonté, ce dont elle ne manquait pas, elle aurait peu être vaincue tout cela d'ici a son retour du Nord. A voir alors si cela serait alors une bonne chose ou une erreur cruelle et douloureuse, mais pour l'heure elle s'interdit de penser a cela. Elle vole un peu de la politique du capitaine en l'instant celle qui ne consiste qu'a voir le moment présent .. C'est ce qu'elle ferait. Pendant 8 petites journées, elle s'accorderait cela. Les yeux voilaient de tristesse, elle amène l'une des mains du capitaine sur sa joue et s'y frotte dans un geste de pure tendresse. L'intendant ne doit pas aimé pour sur. Mais elle s'en moque bien, elle ne vérifie pas. Certes il y'a des choses a respecter car elle est bien incapable d'affrontée plus de complications, mais en cela il n'y'a rien de mal. C'est juste un geste de pure affection. Un dernier geste avant qu'il parte. Un dernier geste pour se donner du courage. Puis un dernier geste pour prouvé son amour. Comme si cela ne suffisait pas, et pourtant la main qu'elle retient sur sa joue en dit beaucoup, elle ajoute d'une voix bouleversante de sincérité.

Je vous aime. Elle a deja dit ces mots. Et nul doute que le capitaine ne peut douté de ses sentiments, mais il y'a des mots que l'on ne se lassent pas de dire encore et encore. Elle lui sourit. Ceci est une affirmation capitaine. Le taquiner la dessus est la preuve manifeste qu'elle met tout son cœur dans sa lutte contre ses craintes, dans sa lutte pour lui faire pleinement confiance. Son ton se fait plus sérieux. Je vous aime bien plus que ce que mes mots ne pourront jamais exprimés. Elle s'empare de la main du capitaine pour la faire quittée sa joue avant de la porté a ses lèvres en un baiser délicat. Pour sur l'intendant qui bien que priver de son n'a pas cesser de les fixer, doit s'en être étouffer.

Regard de pure adoration, elle relâche sa main, se penche tout contre lui, l'enroule dans ses bras et profite de l'étreinte qui ne dure qu'un trop court instant avant qu'une voie hautement réprobatrice et plus que reconnaissable ne se fasse entendre. L'intendant avait finalement comblé la distance qui les séparait. Damoiselle Ange, si je puis me permettre, la garde ne tardera pas a passée et je doute que vous désiriez qu'ils vous surprennent dans cette position peu convenable.

Elle se détache a regret brisant ainsi toute la magie de de ce moment. Pourtant bien qu'en l'instant elle est l'envie manifeste de gifler l'intendant de toutes ces forces, elle sait qu'il a raison. Elle pose son regard dans celui du capitaine, l'air triste et mélancolique. Elle devrait lui dire de partir mais elle n'en fait rien. Elle n'a pas envie qu'il parte, bien qu'elle sache pertinemment qu'il doive le faire .. Mais une fois encore entre logique et sentiments ..

- C'est une affirmation.

Il sourit également. Oui, c'est bien une affirmation. Pour ça, les affirmations, il n'a jamais été avare d'affirmations. Évidemment, il faut nécessairement entendre les bonnes affirmations ou celles que l'on veut entendre. Il n'a même pas l'air d'avoir entendu l'intendant. Il ne l'a pas entendu, en fait, puisqu'il l'ignore. La seule chose qui l'intéresse, c'est de voir sourire son Ange et et qu'elle ne se contente pas de jouer le jeu de la tiédeur de la cuisinière et de l'intendant. Elle lui adresse même un regard sombre lorsque l'intendant fait mine de vouloir les suivre à l'extérieur. Et il reste à sa place. Ah, à la bonne heure. Non, mais, pour qui il se prend tout de même. Il suit son Ange, à l'extérieur. Le jour est bien levé et il et même nettement plus tard qu'il ne l'aurait cru. Faudra qu'il se dépêche s'il ne veut pas faire attendre Finnegan. Et son Ange également.

- Vous pouvez venir avec moi, chuchote-t-il, il ne nous suivra pas... si ?

Il sourit, moqueur, mais son invitation est sincère. Si elle veut venir, elle le peut, elle n'a qu'à le décider. Et comme ça ils auront quelques heures de plus en tête à tête. Et ça lui plairait bien. Il se doutait que même sans que Agnès les surprenne, ils se retrouveraient avec des chaperons. Pourvu que Finnegan puisse servir de chaperon, il sera plus tolérant que l'intendant en tout cas. Y a personne de moins tolérant que l'intendant, même Agnès n'aurait pas protesté.

- J'arrive également à vous faire douter de moi. Je travaille aussi à ce que ça ne soit plus. Il hoche la tête. C'est également une affirmation.

Évidemment, avec son départ pour le nord, c'était un projet ambitieux de ne pas la faire douter de lui, mais il lui prouverait qu'elle n'avait pas à douter. Il reviendrait. Oh oui, il allait revenir. Il était hors de question qu'il ne revienne pas du nord. Huit jour de bonheur et de sérénité avant la guerre. C'était si peu demandé. Il comptait bien que ça se réalise. Lorsqu'elle pose sa main sur sa joue, il glisse délicatement son pouce sur son menton, avant de suivre le contour de sa lèvre inférieur. Et elle lui dit qu'elle l'aime. Il le sait, Il n'en doute pas, mais l'entendre est merveilleux. Il sait qu'il est avare de cette affirmation. Il sait que ce sont des paroles dangereuses, mais quand elles sont vraies et réciproque... il sourit lorsqu'elle ajoute qu'il s'agit d'une affirmation. Il n'a jamais vraiment été un homme de beaucoup de mots. Enfin, si, il bavarde sans cesse, mais c'est de la dissimulation, un camouflage, un écran de fumée, un voile d'encre. Non, les mots sont faibles pour exprimer tout ça. C'est peut-être pour cette raison qu'il ne trouve jamais les bons. Ils ne sont jamais assez forts, assez chauds... mais par contre lorsqu'elle se serre contre lui, ça il comprend et il répond de la même manière et referme ses bras autour d'elle.

- Je vous exprimerais bien tout ça sans mots, chuchote-til à son oreille, mais... Justement, voilà l'intendant qui s'impose.

Elle se détache de lui et contrairement à son habitude, il ne la retient pas contre son gré. Enfin, si, juste un peu, mais il n'insiste pas. Il se reprendra plus tard. Il aura encore 7 jours pour le faire. Mais tout de même, cet intendant commence à sérieusement le gonfler.

- La seule chose qui soit peu convenable, Lewis, c'est que vous, vous soyez si près de notre position, dit-il d'un ton tranchant.

Mais il a quand même réussit à contrarier ce moment. Mieux vaut qu'il parte, maintenant, oui, avant de frapper la tête de l'intendant contre le mur. Il replace le collet de sa redingote bleue foncée et replace ses manche, l'air digne, puis il sourit à son Ange.

- Vous aurez à peine le temps de vous rendre compte que je suis parti que je reviendrai avec mon frère. Eh oui, Lewis, je reviendrai avant la nuit, n'est-ce pas merveilleux ?

Sans prévenir, il descend une première volée de marches, avant de s'arrêter et de se retourner.

- Mon Ange ? Vous êtes magnifique. Et il pense exactement la même chose, dit-il en pointant l'intendant, mais il est beaucoup trop intimidé pour l'avouer, conclut-il en adressant un clin d'oeil à son Ange et en dévalant les autres marches.
- C'est faux, je ne suis pas intimidé, vous êtes magnifique, Damoiselle Ange, dit l'intendant, à voix basse.
- J'ai entendu, Lewis ! Je t'aurai à l'oeil ! dit-il par-dessus son épaule.
- Impossible, il n'a pas pu m'entendre...
- Si je t'ai entendu !

Non, il n'a rien entendu, mais en plus de savoir ce que la plupart des hommes pensent, il sait aussi comment réagissent la plupart des gens en sa présence.

Vous pouvez venir avec moi. Il ne nous suivra pas... si ?

Venir avec lui ? C'est la une douce proposition. Une proposition qu'elle décline en secouant doucement la tête. C'est un peu stupide a dire probablement, surtout quand vous avez passée 8 ans la dehors, mais elle n'est pas prête a a nouveau affrontée le monde extérieur. Ici, elle se sent bien, c'est un semblant de sécurité qui s'offre a elle entre ses murs. Au delà de cela, il y'a les douloureux souvenirs et elle n'a pas encore le recul nécessaire pour les affronter.

Pendant 8 ans elle avait fuit d'une fuite qu'elle pensait devenue sans fin. Quand vous fuyez, vous courez, tracez droit devant et vous efforcez de survivre. Mais quand vous vous arrêtez, c'est la que vous commencez a avoir peur, a regarder en arrière, a craindre que l'on vous rattrape .. Ce qu'elle avait fuie elle, n'était pas juste un ennemi qu'elle pouvait vaincre en reprenant le cours de sa vie. Elle avait fuie le destin, un destin qu'elle avait maintenant peur de voir la rattraper si elle sortait a nouveau de la bulle qu'elle s'était construite en rentrant au manoir .. A la maison.

Curieusement a chaque fois qu'elle avait quittée cet endroit, poussait par la douleur et par des décisions sous le coup de sentiments, elle avait finie par le payer très chèrement. Ce lieu faisait définitivement parti d'elle en bien comme mal. Jadis il avait été une prison imposée dont elle s'était échappée. Puis on l'y avait a nouveau enfermée sous le poids de responsabilités qu'elle ne s'attendait pas a voir. Fragile bonheur qu'elle avait trouvée alors. Mais le destin avait fait son œuvre la faisant fuir a nouveau et aujourd'hui la voila de nouveau prisonnière de ces lieux mais de son plein gré. C'était la qu'était toute la différence, cette fois elle pourrait être libre quand elle le voudrait. Quand vous choisissez quelque chose, tout est si infiniment mieux, voila pourquoi la manoir s'était transformé en sa maison .. Une maison que pour l'heure, elle n'était pas prête a quitter, mais cela viendrait .. Comme pour le reste elle y travaillerait.

J'arrive également à vous faire douter de moi. Je travaille aussi à ce que ça ne soit plus. C'est également une affirmation.

Doux euphémisme que voila, il était passée maitre en l'art de faire douter les gens et ce probable même quand ce n'est pas la ce qu'il voulait. Il parlait beaucoup mais si peu de l'avenir, si peu de ses sentiments. Il était parfois un tel écran de faux semblant qu'elle avait du mal a apercevoir au delà l'homme qu'elle aimait. Maintenant elle savait tout cela, elle s'efforcée, de croire en lui, d'avoir foi en lui .. Chaque retour qu'il ferait vers elle rendant cette décision plus forte, plus facile .. Du moins l’espérait t'elle, quelques promesses auraient aidées a cela .. Mais elle devrait se contentée de quelques affirmations.

Je vous exprimerais bien tout ça sans mots, mais...

Les mots la font frissonnaient comme toute damoiselle qui recevrait ces mots de l’être aimé, mais ils sont aussi quelques peu dérangeant. Il ne dit pas qu'il s'aime, non il l'a deja sous entendu quelques fois mais exprimé ses sentiments clairement ou simplement répondre aux siens, ce n'est pas son genre. A moins qu'il n'ait peur de mettre des mots la dessus ? Toujours est il qu'elle ne s'attendait pas a une réponse, mais ces mots la la rende quelque peu mal a l'aise sachant qu'ils n'ont jamais échangés plus que quelques baisers et que cela restera ainsi jusqu’à ce qu'engagement soit pris .. Si engagement il devait y avoir. Encore une vilaine pensée qui menace de gâcher ces doux instant, mais il n'en est rien puisque c'est finalement l'intendant qui s'en charge.

La seule chose qui soit peu convenable, Lewis, c'est que vous, vous soyez si près de notre position;

Elle pose une main apaisante sur le bras du capitaine prenant en pitié le pauvre intendant qui se retrouve a les fixer la mine déconfite. Elle n'apprécie peut être pas forcément ces accès de zèle, mais elle sait qu'il ne veut que la protéger .. Comme tous. Et cela c'est tellement plus que ce qu'elle a eu ces 8 dernières années. Elle sourit a tout les deux. Sourire un peu forcé de par le départ du capitaine qui approche mais sourire tout de même. Tout deux semblent se détendre.

Lewis n'a pas tort Sir Teleostei, il serait quelque peu inconvenant qu'a moins de 24 heures de votre retour en ces lieux, que nous soyons trouvés en ce que certains qualifieraient de situation embarrassante. L’œil est brillant, le sourire est toujours la. Au final cette situation l'amuse beaucoup et elle n'en cache rien. Il est si plaisant que ce soit elle qui se moque pour une fois. Le capitaine devrait s'y faire, après tout n'avait il pas parlé de 8 jours de calme ? Petite vengeance perfide au fait qu'il la tente encore et encore sans jamais se soucier de ce qu'elle lui coute de résister. Mais tout aussi tentant que soit ses assauts, elle se tiendrait a ses principes et avec quelques chaperons, la situation serait probablement très drôle et tellement plus facile .. Ces 8 jours ne commençaient peut être pas si mal. Un peu d'optimisme voila qui était agréable et ce pauvre bougre d'intendant en était le responsable bien malgré lui.

Vous aurez à peine le temps de vous rendre compte que je suis parti que je reviendrai avec mon frère. Eh oui, Lewis, je reviendrai avant la nuit, n'est-ce pas merveilleux ?

Elle doutait des premiers mots, il n'était pas encore parti qu'il lui manquait deja comme en témoignait l’était qui serrait son cœur. Quand au reste forcément, il était provoquant a souhait comme toujours. L'intendant en est fort agacé cela se voit a sa mine, bien qu'il s’efforce de rester digne. Elle ne quitte pas des yeux son capitaine quand il descend une première volée de marche, elle sait que l'heure du départ est proche .. mais il reviendra, il l'a affirmait et puis pour l'instant il ne craint rien. Elle lui a donnée 8 jours de répits avant qu'il ne doive donné une quelconque promesse alors oui il reviendra, il ne craint rien a affirmé cela et il l'a fait.

Mon Ange ? Vous êtes magnifique. Et il pense exactement la même chose mais il est beaucoup trop intimidé pour l'avouer.

Mots plaisant a son cœur. Rougirait elle en l'instant ? Elle n'a jamais était dans l'attente des compliments et ne les a jamais appréciée plus que cela, mais une fois encore quand cela vient de l’être aimée c'est tout autre chose. Elle frissonne doucement tout en le regardant s' éloigné le cœur lourd mais tellement plus léger que quelques minutes plus tôt. Grâce a lui. Quand l'intendant se met a bafouillé d'une voix a peine audible pour nié ou ne pas nié, allait savoir, elle ne peut s’empêcher de rire. Un rire léger, sincère. Elle se fait violence pour qu'il ne dure pas trop longtemps, pauvre Lewis tout de même, mais il est si agréable de rire.

Bien qu'elle se préserve de toute nouvelle hilarité par respect par l'intendant, elle ne peut s’empêcher de sourire pendant l'échange qui suit. Haize Sepiida n'avait pas son pareil pour embobiné les gens et leur faire croire ce qu'il voulait. Un bien pour un mal. Pour l'heure il avait réussi a la convaincre de son retour, il avait réussi a lui faire croire a de merveilleuses choses, juste par ce qu'il était lui ... Elle comptait bien maintenant lui donner le temps de prouver que ce n'était pas la un écran de fumée de plus. Elle voulait croire en l'avenir, chose qui n'était pas arrivée depuis bien longtemps et une fois encore tout ça c'était grâce a lui.

Elle le suit des yeux aussi longtemps qu'elle le peut se répétant encore et encore qu'il serait bientôt de retour, puis quand il disparait de ses yeux elle se tourne vers Lewis qui visiblement ne la quittait pas du regard. Il a pour elle ce qui pourrait se qualifier de petit sourire compatissant, voila qui n'est pas commun pour lui, elle est reconnaissante pour le geste, elle lui sourit avant de dire dans un souffle.

Rentrons.

Un dernier regard sur la route qui se dessine au loin. Un espoir qui s'envole vers le capitaine pour murmuré qu'il reviendra et elle se détourne d'un pas déterminée. Probable que la journée serait longue, probable qu'Agnés devait deja l'attendre a l'intérieur ayant une multitude de question a lui posé, probable encore que malgré ses résolutions elle ne pourrait pas ne pas s’inquièter de ne pas le voir revenir .. Probable que toute cela oui. Mais ce qui était plus probable encore c'est que ce soir quand la journée prendrait fin, elle pourrait affirmée que ceci était une belle journée juste par ce qu'elle aura été celle du retour de l'homme qu'elle aime.

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