Asgeir - Assassin et disciple du Karamstra [TERMINE]

Nom/Prénom : Asgeir
Âge : 37 ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Faction : Péninsule
Particularité : Le symbole du Karamstra tatoué eu fer rouge sur l'avant bras & tache de naissance noire

Tatouage:

Alignement : Loyal mauvais
Métier : Assassin et disciple du Karamstra
Classe d'arme : Epée une main et dague

Équipement :

Rien ne peut distinguer Asgeir d’un simple mercenaire, d’un milicien pauvre où d’un pilleur de cadavres qui aurait attendu une bataille pour récupérer des armes et armements. Tout comme les pilleurs, il a récupéré ses quelques pièces d’armures usées sur les dépouilles de ceux qu’il a tués s’il les jugeait assez bien. Néanmoins, au fil du temps, il les a retaillées pour qu’elles lui aillent parfaitement bien et qu’il puisse se mouvoir sans difficulté. Assez légère pour courir sans peine et sans s’essouffler, il s’est affublé également de quelques ceinturons en cuir pour pouvoir y rajouter son fourreau pour sa dague qu’il place sur son flanc droite et un autre fourreau pour son épée sur son flanc gauche.
Asgeir possède également une cape à capuche, sorte de vieux manteau quasi déchiré à certains endroits et reflétant la pauvreté dans laquelle il veut paraître et qu’il met en permanence lorsqu’il se déplace en milieu urbain. Mais lorsqu’il retrouve une loge du Karamstra, il retire toutes ses pièces d’armes et armements afin de revêtir une des tenues des disciples.  


Description physique :

Sa présence passe souvent inaperçue lorsqu’il rentre en ville. D’une taille équivalente à celle de la plupart des habitants de la péninsule, c’est-à-dire, un bon mètre soixante-quinze, Asgeir sait se fondre comme il veut dans la masse et il joue de sa relative banalité physique pour aller là où il veut sans qu’on fasse attention à lui. Bien qu’il soit plutôt svelte, l’entraînement à l’art de l’épée par les membres du Karamstra lui ont permis d’être doté d’une musculature bien sculptée et travaillée.
En ce qui concerne son visage maintenant, Asgeir n’est pas désagréable à regarder bien qu’il ne fasse pas non plus parti des canons de beauté. Sinon son visage est relativement fin et témoigne de la condition physique qu’il tente de maintenir. Ses yeux sont aussi noirs que ses cheveux qu’il garde sans cesse court voire rasé pour éviter toutes les saletés qu’il pourrait écoper dans la rue.

Bien entendu, il lui arrive de se laver pour tenter de garder un minimum d’hygiène corporelle, mais il lui arrive aussi de ne pas se changer ou se laver lorsqu’il part pendants plusieurs ennéades en mission pour le Karamstra. Ainsi, il laisse pousser sa barbe et ne se la rase qu’une fois le devoir accompli.
Sa mission étant ce qu'elle est et la mort l'ayant épargnée à de nombreuses reprises, il n'en reste pas moins sur lui les vestiges des affrontements qu'il a gagné sans peine ou dans la douleur. Chaque mort prise lui apporta donc de nouvelles cicatrices qui parsèment aujourd'hui toute la surface de son corps.  


Description mentale :

Nulle folie, nulle colère et nul mépris ne caractérisent le disciple qui a presque toujours connu le Karamstra. Asgeir dégage un sentiment de malaise lorsqu’on le croise. Son regard toujours aussi froid et antipathique fait de lui une personne quasi associable et cela même avec les membres de sa religion. La chose à savoir est qu’il est même craint auprès des siens et sa présence dans un lieu tenu du karamstra révèle généralement qu’un disciple ou qu’un croyant doit mourir. Car oui, Asgeir se bat et tue en totale adéquation avec un des deux penchants de sa religion, c’est-à-dire, le Stra. Ainsi, il a la conviction depuis son entrée dans la secte qu’il n’est fait que pour tuer les ennemis de ses croyances ou les défaillants qui se disent appartenir à sa religion.

Sa sociopathie fait donc de lui une personne à part et peu exubérante qui ne témoignera jamais ses véritables pensées ou émotions. Les différentes races lui importent peu, autant que sa propre race qu’il juge souillée et pervertie par des faux dieux. Dans un coin de sa tête, une volonté de vengeance l’anime jour et nuit, ce qui constitue presque le but de sa vie et jamais il ne sera apaisé intérieurement tant qu’il n’aura pas atteint son but. On peut dire ainsi qu’Asgeir est tenace et difficilement arrêtable lorsqu’il a une idée dans la tête.  
Cela ne fait pas de lui un être stupide, irritable et bagarreur pour autant. L’éducation reçue grâce à la loge ou il a grandi lui a permis de pouvoir analyser chaque situation et de toujours calculer à  l’avance les coups qu’il pouvait recevoir. Doté d’une bonne capacité d’assimilation, Asgeir apprend donc très vite et ne fait généralement pas deux fois les mêmes erreurs.


Histoire :

Il y a 36 ans, dans les environs de Serramire...

Perdu dans ses pensées, le vieux prophète méditait encore et encore les dogmes de sa foi. Emmitouflé dans les plus épaisses fourrures dont il disposait. La méditation et la communion pour le Karam et pour le Stra étaient les seules choses qui réussissaient à le maintenir en état. En cette année rude et rongée par un hiver qui avait duré bien trop longtemps, il tentait en vain de faire le point sur tous les nouveaux adeptes que sa loge avait récupérés. La véritable religion se réimplantait doucement dans le nord, mais il leur restait encore tant à faire. Assit à son petit bureau, scrutant la neige qui tombait par la petite fenêtre de ses appartements, le vieux prophète crachait de la buée et attendait que la fatigue soit trop intense pour cesser de lutter et s'endormir...enfin...

Mais que ne fut pas sa surprise lorsqu'un de ses adeptes vint le quérir pour lui annoncer une nouvelle. La nouvelle n'en était en réalité pas une puisque toute les ennéades, cela se produisait au moins une fois. Mais cette fois-ci fut toute particulière lorsqu'il découvrit l'enfant. Sans se précipiter, le vieux descendit alors de sa tour d'ivoire pour pouvoir observer le nouveau présent qu'on leur faisait. Car l'hiver avait touché les paysans de plein fouet cette année-là et il n'était jamais rare de voir des familles désespérées se séparer de leur dernier né qu'ils ne pouvaient élever. Comme si la loge leur permettait de leur donner bonne conscience, beaucoup d'enfants affluaient sans discontinuer.

Enseveli sous une pile de couvertures, dans un petit panier, les adeptes et le prophète purent y trouver un jeune bébé vraisemblablement âgé d'une année tout au plus et qui présentait des signes qu'aucun autre enfant n'avaient alors présentés jusque-là. Le prophète put alors y apercevoir une tache de naissance similaire à une sorte de blessure dans le dos, mais qui ne semblait pas faire souffrir l'enfant quand on le touchait. Mais une autre chose vint susciter soudainement sa curiosité lorsqu'il découvrit un bout de parchemin enfoui dans la couverture sur lequel était écrit, « Karam Ustro ».

Le cœur du vieil homme se mit alors à battre précipitamment tandis qu'il regardait l'enfant dans les yeux. A l'intérieur de ces yeux aussi noirs que les ténèbres, il put y entrevoir un destin ou le Karam et le Stra aurait peut-être une place majeure. Il garda le petit papier sur lui et décida d'envoyer aussitôt une lettre à la Voix du Culte pour faire part de sa découverte. Le vieux prophète cessa alors de méditer sur ses doutes et ses inquiétudes concernant la périclité de sa foi et tous ses rêves firent tournés vers cet enfant qu'il avait vu quelques jours plus tôt avec toujours ces mêmes mots qui revenaient, ceux de « karam Ustro ». Mais qui était cet enfant ? D'où venait-il ? Etait-il issu d'une des premières branches kamastriennes ? Tant de questions, mais toujours aucune réponse. Le vieux décida alors de récupérer l'enfant pour tenter de percevoir à nouveau la puissance du Karam et du Stra, mais cette fois-ci, il ne vit que le Stra. Alors que l'enfant le regardait à son tour fixement dans ses yeux, le prophète eut ces mots :

- Tu serviras notre cause et ni la peur, ni la mort ne t'en empêchera. Je vois en toi plus de force que je n'en ai jamais vu dans les yeux de milliers d'hommes. Non Asgeir, tu n'échoueras pas !

Une fierté s'empara alors du vieil homme lorsqu'il donna son propre nom à cet enfant qu'il voyait dès lors comme une future figure importante de sa foi, mais cela, seul la Voix du Culte saurait l'affirmer et il lui faudrait le voir en personne. Mais dès lors, l'enfant qui n'avait qu'une faible chance de survie dans ce rude hiver put grandir au sein de la loge et y faire ses premiers pas tandis que les adeptes affluaient toujours en plus grand nombre.

Des mots et des lames...

L'enfant du nom d'Asgeir grandit au sein de la loge de Serramire sans jamais causer le moindre souci. Vivant silencieusement et dans la solitude la plupart du temps, seuls quelques adeptes réussirent à l'intéresser un minimum à l'écriture et à la lecture et débutèrent au même moment son apprentissage des armes comme tous bons karamstriens. Il découvrit alors dès son plus jeune âge, les commandements du Karamstra qu'il apprit par cœur, mais aussi l'histoire de la foi qui grandissait chaque jour un peu plus en lui. L'enfant qui était alors devenu un jeune homme commença à vouer une préférence très nette pour le Stra tandis que les adeptes tentaient en vain de faire rentrer en lui le Karam. Car s'en sans rendre compte, la foi n'était pas la seule chose qui grandissait en lui puisque tout un tas de sentiments néfastes s'emparèrent de lui et ne le quittèrent alors plus jamais.

Sans raison particulière, la violence, la haine et le mépris s'étaient emparés du jeune homme et tandis qu'il grandissait toujours plus, les adeptes autour de lui commencèrent à s'éloigner de lui, jusqu'à ce qu'il se retrouve totalement isolé avec pour seul lien, celui qui lui avait servi de père jusque-là et qui commençait à mourir petit à petit. Rien ne fut donc aussi douloureux que la mort de cet homme qu'il vénérait et qui dans son dernier souffle lui avait transmis des dernières paroles qui resteraient alors gravées dans sa mémoire jusqu'à son trépas.

- Ne cède pas à la haine, vis !

Mais la mort du prophète ne fit que le précipiter un peu plus dans la rage qu'il ne parvenait plus à maîtriser. Et le seul moyen pour lui de s'en extirper était d'entreprendre la dernière volonté de son père de substitution qui avait été le seul à lui témoigner un minimum d'intérêt durant son enfance. Même s'il n'avait jamais compris pourquoi lui plus que d'autres de son âge. Asgeir entreprit alors de poursuivre son chemin hors des montagnes qu'il avait toujours connues. Intrigué par les rumeurs et les dires de rares passants venant de l'estrévent, Asgeir ne mit pas longtemps à se décider pour partir explorer ces terres qui avaient l'air si différentes des siennes.

Celui qui avait remplacé le prophète vit alors dans son départ un bon signe qui permit de rassurer la plupart des adeptes qui craignaient le jeune homme jugé instable. Asgeir partit donc sur les routes avec le peu d'argent qu'il avait récupéré et s'en alla toujours animé par cette colère qui montait toujours un peu plus. Il s'engagea alors comme mercenaire quelque fois pour pouvoir vivre et continuer son voyage. Il y découvrit par la même occasion le métier des armes qui le fascinèrent aussitôt tant les possibilités d'ôter des vies étaient immenses. La compagnie dans laquelle il s'était engagé parvint après quelques mois dans l'Ithri'Vann où il découvrit les cités libres de Naelis et de Thaar avec un œil toujours aussi curieux.

Alors qu'il avait acquis une bonne maîtrise des armes, il loua ses services à quelques princes marchands pour éliminer les hommes ou les femmes qui gênaient les entreprises des uns et des autres. La besogne ne le gêna guère, car au moins, cela lui permettait de vivre et d'assouvir toujours un peu plus la rage en lui qui à certains moments, allait jusqu'à le mettre en état de crise.Mais on ne peut oter la vie de gens sans en pâtir un jour ou l'autre et La mort faillie le frapper de plein fouet lors d'un crime qu'il devait commettre et où il se retrouva en position de faiblesse. Ce qui le remit aussitôt un peu plus sur terre et lui montra que le Stra n'était peut être plus suffisant. Loin d'être le plus puissant des hommes, loin d'être le plus intelligent ou rusé, Asgeir déchanta et retrouva sa force grâce à sa foi qu'il avait employé en ignorant sa deuxième facette. Il était temps de revenir chez lui, trop d'années s'étaient écoulé loin des siens et sa terre semblait s'activer dangereusement.

Crois ou meurs !

Aucun sourire, aucune joie ne put se lire sur son visage lorsqu’il remit les pieds dans le chaos qu’était devenue la terre qui l’avait vu naître, grandir et partir. Comment les choses avaient-elles pu dégénérer autant ? Bien loin des intrigues et des complots qui avaient eu lieu sur ces terres, Asgeir tenta de regagner sa loge non loin de Serramire. Mais il se produisit alors « le Voile » qui vint frapper comme un éclair leur monde et le remplir de doutes et d’interrogations en tout genre. Car oui, les dieux pentiens avaient fait leur apparition et sa religion due se remettre en question. Mais il n’était pas un de ces adeptes venus à la hâte vouer son corps et son âme au Kamastra. Il était né dedans et y avait grandit. Les principes et les dogmes faisaient donc parti intégrante de son être et jamais il ne douta de ses dieux à lui qu’il jugeait être les bons.

Sa foi ne fut que renforcée le jour ou la Voix du Culte, Arawn Eolun prit la parole pour expliquer la supercherie de cet événement et dès ce jour cet homme devint celui qu’il avait décidé de suivre. Le Karamstra avait besoin d’un guide et il l’avait trouvé.

La suite ne fut donc qu’une série de guerres qui touchèrent sa terre avec toujours autant de mort et de sang. Même si le Karamstra gagnait en fidèle de jour en jour et d’année en année grâce à ses événements, Asgeir trouva qu’il était temps de rendre à sa foi la puissance armée qui l’avait tant et si bien animée dans les anciens temps. Il n’eut donc pas à chercher très loin pour trouver ceux qu’il voulait détruire, ceux qui avaient assassinés ses ancêtres et réduit sa religion à néant pendant dans des décennies. Les nobles se battaient entre eux ! soit. Les rois fantoches se succédaient un par un sur ce qu’ils appelaient le trône du royaume et réclamaient l’allégeance de leurs sujets ! soit. Mais lui n’était pas un sujet de ses majestés et en aucun cas un esprit simple qui vouait un culte à des dieux misérables. Non, il n’était rien de ça et tout ce qu’il s’apprêterait à faire par la suite serait d’éliminer tous ceux qui se mettraient en travers de lui et de sa foi.

Il s’exécuta à la tâche et massacra des petits partisans fidèles au roi dans l'ombre, et pour eux, il ne se gêna aucunement de les voir souffrir en prenant toujours un peu plus son temps. Le Stra s’emparait de lui et les massacres continuaient toujours plus salement. Mais cela n’était rien comparé au prix qu’avaient payé les siens, massacrés par la couronne. Car dans ses rêves les plus noirs, c’était bien les cris de femmes et d’enfants innocents qu’il entendait et qu’il voyait mourir, exécuté par ces immondes pentiens.  Dévoré par la rage et la soif de vengeance, Asgeir tua la vermine avec toujours autant de sang-froid, sans jamais avoir de remord. Les siens commencèrent alors à le craindre et à voir en lui un véritable démon et cela ne fit qu’accélérer toujours un peu plus son isolement.

Ses mains sont à présent couvertes de sang, mais plus de colère. Son visage est sans remord, mais pas sans peine. Son âme est noircie et son aura dégage une odeur de mort tout autour de lui. Isolé et craint des siens, il n’eut alors pas d’autre choix que de vouer son culte seul et de partir sur les routes mener à bien la justice et le chaos.

HRP

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Citation :

"seuls quelques adeptes réussirent à l'intéresser un minimum à l'écriture et à la lecture et débutèrent au même moment son apprentissage des armes comme tous bons karamstriens."

Code:

[Métier & Classe] : Assassin et disciple du Karamstra

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Loyal mauvais