Margot de Soltariel, duchesse en exil, obsédée du pouvoir - Ari

Nom/Prénom : Marguerite de Soltarii-Berontii, appelée Margot de Soltariel Âge/Date de naissance : 24 ans, 21 Calimehtarus de Karfias 983 Sexe : Féminin, assurément Race : Humaine Faction : Péninsulaire Particularité : Un tempérament explosif et un regard glacial. Alignement : Loyale neutre à tendance mauvaise Métier : Duchesse en exil Classe d'arme : Magie élémentaire, rudiments de corps à corps Équipement : Bien que sa position fut nettement compromise, la famille de Margot réussit à garder une certaine aisance de vie, tant en emportant tout ce qu'ils purent au moment de quitter Soltariel qu'en ayant réussit à le faire fructifier une fois sur les côtes thaaries. Margot elle-même réussit donc à conserver une bonne partie de sa toilette et de ses affaires. En revanche, quid de la collection de grimoires plus ou moins -souvent pas du tout- magiques et de sa précieuse ménagerie exotique. Pour cette dernière elle n'aurait de toutes façons pas le temps de s'en occuper. Elle peine  déjà à donner à sa fille toute l'attention qu'elle mérite.

Lorsqu'elle ne porte pas ses robes et draperies langeciennes aux couleurs pharétanes, on peut la voir étrenner une armure de ce fer étrange et noir venu de l'est, sur le plastron de laquelle on avait gravé et incrusté à l'or fin un soleil levant. D'autres runes, plus ou moins ésotériques, parcourent l'armure et lui donnent un air sinistre. La pièce toutefois n'est pas encore achevée. Il faut dire que la dame ne posséde pas la carrure habituelle des utilisateurs de ce genre d'équipement. Ajoutez à cela une épée, plus symbolique que destinée à la bataille mais pas de moins bonne qualité pour autant. Des tenues atypiques pour une femme, qui ne manquent pas de faire jaser sur leur propriétaire dans les cours d'estrévent.

Description physique :
La Bella, comme on l'appelait, s'est endurcie. Ses traits gracieux se sont fait plus durs, plus prononcés. Ses yeux de jade sont capables de vous fusiller avec une telle intensité que vous voudriez être ailleurs. Ses lèvres pulpeuses, encore tentatrices, peuvent aussi bien exprimer la colère la plus pure que la douce promesse d'une récompense, mais se contentent la plupart du temps d'un petit sourire cynique. De longs cheveux ébènes lui tombent jusqu'à mis-dos, à moins qu'elle ne se décide à les attacher en quelque coiffure davantage pratique. Son teint est resté pâle malgré ses derniers mois passés à Thaar.
Son corps reste tout aussi désirable qu'auparavant. Ses douceurs, déjà appréciables, se sont fait plus présentes depuis qu'elle a enfanté. Mais sous les apparences trompeuses, elle s’est là aussi endurcie. Ses bras menus ont appris à soulever une épée, ses jambes à la porter harnachée de métal. Mais c'est surtout l'usage de l'Art qui lui a appris, à la dure, l'importance de l'endurance. N'allez pas croire que la muse est devenue valkyrie. Elle reste encore la fine créature au corps tentateur capable de faire virer la tête des hommes de tout poil. Mais elle dissimule une ou deux surprises.

Description mentale :
Le temps des tromperies est finis. Si auparavant la dame du Soleil-Levant se plaisait à mystifier son monde en cachant ses véritables capacités, passant ainsi pour une petite poupée de porcelaine sans grande valeur, elle ne se soucie plus désormais de telles mesures. L'exil lui fut très difficilement supportable : elle est devenue bien plus agressive et possède un franc parler très surprenant par rapport à la douceur qui se dégage de son apparence. Elle semble nourrir une obsession fixe pour son trône, son pouvoir qu'elle a vu glisser entre ses mains. Elle ne prend plus guère de repos, dort mal lorsque cela lui arrive, tant elle semble poussée par une sombre énergie dans ses efforts. Elle inquiète, mais elle fascine également. Sa confiance en elle -jamais elle ne semble douté de sa réussite- et son abnégation intriguent irrémédiablement. Elle est également plus cruelle. Bien sûr, elle n'a jamais été particulièrement tendre, mais elle nourrit désormais une soif de vengeance bien prononcée à l'égard de ceux qui l'ont trahis. Si elle parvenait réellement à remettre la main sur son trône, nul doute que les canaux de la cité se teinterait de rouge pour une semaine. Elle est orgueilleuse, et elle déteste désormais l'oisiveté. A tout instant de la journée on la voit s'affairer, s'entraîner, réfléchir à sa prochaine manœuvre ou tenter d'approcher un précieux soutien. Elle s'intéresse à la politique, à la magie, au commerce mais aussi, et de plus en plus, aux arts du combat et de la guerre. Régulièrement elle devise avec les officiers thaaries comme un égal, et plus d'un s'amuse à la surnommer « l'homme au corps de femme ». Elle n'en prend pas ombrage, appréciant même ce surnom bien qu'elle n'en dira jamais rien. Quand elle n'est pas occupée à quelque préparation ou qu'elle ne s'accorde pas quelques heures de sommeil, vous la verrez essentiellement prier devant un autel, occupée à chercher des réponses et des conseils chez les divinités. Sinon, elle passe un peu de temps avec sa fille ou partage la couche de son amant.

Capacités magiques :
Au rang de ses entraînements réguliers, l'Art n'est pas le moins bien lotis. Depuis qu'elle était jeune, on lui avait appris à utiliser la magie, plus par désœuvrement que par réel intérêt il était vrai. Mais elle s'était révélée plus sensible et douée que la moyenne et elle ne cessa jamais vraiment d'utiliser l'Art, bien que souvent à des fins banales, voir paillardes. Mais Thaar fut une renaissance. Elle n'avait que brièvement fréquenté les cabales soltarii, plus jeune, mais ne mit guère de temps à rejoindre un cercle thaari. Il faut dire que cette fratrie de magiciennes avait de quoi intriguer, bien qu'elle était la seule à accorder autant d'importance à l'Art.
Pratiquante de la magie élémentaire, la dame se débrouille assez bien en pyromancie et en aéromancie. Créer le feu sous différentes formes ne lui pose guère de problèmes et elle sait s'en servir pour distraire aussi bien que pour blesser. Elle sait manier le flux de l'air pour créer le vent, dévier la course de projectiles ou gêner. Elle a également développé quelques utilisations de la foudre, bien qu'elle ne sache pas encore la faire tomber à volonté. L'un de ses sorts préférés est un nuage de flammèches, capable suivant l'énergie qu'elle y met de simplement distraire et désorienter, mais aussi de brûler tissus et chairs, s’amoncelant dès qu'elles trouvent quelque chose à dévorer. Elle peut aussi remplacer les flammèches par des étincelles et gare à celui qui portera du fer sur lui. Elle sait également se recouvrir de tels ornements, devenant alors plus terrible d'aspect et dangereuse à toucher. C'est toutefois une magicienne un peu trop brouillonne qui a souvent tendance à bâcler la finalisation de ses sorts.

Histoire :
Histoire des Soltarii-Berontii (deuxième post)

Margot, de son véritable nom Marguerite, est née de Tiberius de Soltariel et Valentina de Sephren. Ce qui la plaçait en plein cœur de certains des plus fameux arbres généalogiques du Royaume Péninsulaire. Enfant, elle eut une éducation qui s'accordait à ce qu'on attendait d'elle. Mais un peu particulière puisque Tiberius ne donna jamais d'héritiers mâles. A certains égards, la demoiselle reçut donc une éducation que l'on aurait plutôt accordé à un homme, en particulier pour ce qui avait trait à la politique et à la guerre.

Après une dizaine d'années sur les terres de sa famille, elle poursuivit son éducation auprès de sa tante, à Soltariel, en compagnie d'une de ses sœurs. Elle eut notamment l'aide d'un des maître mage de la ville pour apprendre à développer ses dons. Elle y rencontra pour la première fois Valerian, un écuyer qui deviendrait rapidement chevalier et son garde du corps attitré, et fit connaissance avec le reste de l'aristocratie par l'intermédiaire du salon de sa tante, mondaine devant l'absolu. A cette occasion, un incident avec la plèbe se termina tragiquement, la jeune fille mettant le feu sans le vouloir à un bâtiment. On ne l'en accusa jamais, principalement parce que la cause n'avait pas été activement recherché, et les conséquences furent minimes.
Plus tard elle voyagea à travers diverses cours du sud de la Péninsule, rendant notamment visite à ses cousines langecines. Elle apprécia le fait de découvrir le monde et éprouva plus d'une fois la patience de son escorte. Survint à ce moment là les événements du Voile. Curieuse et trop naïve pour s'inquiéter vraiment de ce qui se passait, elle insista pour continuer ses petits périples et, bien qu'elle ne s'approcha pas de Diantra, rapporta plus d'une anecdote. Elle sourit encore en repensant à son idiotie de l'époque.

Elle rentra finalement à Soltariel et passa encore quelques années tranquille, devenant plus mature et plus responsable, jusqu'à la disparition d'Inès. Il ne restait plus que quelques héritiers. Du côté de la précédente duchesse, le seul était un mage adopté -bien que né dans une branche parente- du nom d'Asdrubal. De l'autre, les Soltarii-Berontii étaient représentés par elle-même. Ils réussirent à avoir le plus grand nombre de soutiens, notamment aidé par Octavia et son don inné pour les relations profitables, et Margot monta sur le trône ducal. Les premiers temps furent mis à profit pour stabiliser son nouveau pouvoir et éliminer certains ennemis tenaces. L'autre prétendant, après un bras de fer longuet, fut écarté de la plus subtile des façons : ils se marièrent. Ainsi les deux branches étaient réunis et nul dans le duché ne pouvait plus s'opposer à leur couple. Les disputes étaient par la présente limitée à Margot et à son mari, qui n'avaient pas beaucoup de points communs en dehors de leur amour du pouvoir. Néanmoins il fallait convenir aux traditions et il leur arrivait, lorsque chacun était d'assez bonne humeur, de se voir dans l'intimité pour essayer de perpétuer la lignée. Objectif atteint lorsque après quelques mois Margot tomba enceinte.

Les événements prirent un tour désagréable lorsque le Roi mourut. L'occasion, qui aurait dus permettre d'agrandir le pouvoir des grands vassaux, tourna court pour le couple puisque l'un de leurs propres vassaux se fit félon. Pendant ce temps Asdrubal était emprisonné à Diantra. Margot essaya de renverser la tendance et aurait sans doute pu le réussir si une partie de son plan n'avait pas été révélée par ses ennemis. Elle avait en effet planifier de faire enlever l'épouse du baron traître. En quelques instants, les soutiens qu'ils avaient monnayés depuis leur début se retournèrent contre les Berontii et ils furent chassés de leur terre, non sans réussirent à partir avec un trésor conséquent et une petite garde de soldats loyaux. Alors enceinte jusqu'au cou, la duchesse vécut très mal ces moments et mit un certain temps à s'en remettre alors qu'ils avaient pris pied dans les châtellenies de Thaar -où Octavia avec son efficacité habituelle entreprit de lier l'une de ses nièces avec un prince local-. Elle ne reprit contenance qu'après son accouchement, et développa une sérieuse obsession pour son retour en péninsule.
Heureusement pour elle, la fratrie exilée n'était pas totalement passée inaperçue et elle parvint rapidement à se faire des connaissances qui pourraient lui devenir utile. L'un des premiers prit la forme d'un cercle de thaumaturges de la cité portuaire, dont certains membres mêlaient leur érudition avec une dose d'ambition qui faisait bien son affaire. Il lui faut encore récupérer d'autres soutiens et se préparer à tout, mais la dame sait que son moment viendra et reste attentive à tout ce qui se passe dans le soltaar.

HRP

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