Pieuse visite [Hagen de Mizar]

Sujet: Pieuse visite [Hagen de Mizar] Sam 11 Oct 2014 - 22:46

"L'Oesgardie ... Avant-dernière étape de mon pèlerinage à travers le Sud-Ouest du continent. Que c'est passé vite ! Malheureusement, on ne m'a accordé que trois mois de voyage : j'ai trop de responsabilités qui m'attendent à Diantra.
Néanmoins, cette escapade m'a fait du bien. Je commençais à suffoquer là-bas. Heureusement, mes amis m'ont dit qu'ils s'occupaient de tout en mon absence; je sais que le culte ne souffrira pas de mon périple. C'est pour cela que j'hésite un peu à ... L'allonger. Un tout petit peu, de deux semaines, tout au plus ... Après tout, on a autant besoin de moi à Diantra qu'ailleurs ! Je sais que c'est un raisonnement un peu égoïste. Mais je ne m'attendais pas à être autant retenue dans cette grande ville étouffante. Avant, je pouvais m'en échapper bien plus facilement. Mais ça, c'était avant. Quand je pense à quel point j'ai du batailler pour obtenir de partir sans une escorte de cent personnes ! Certes la guerre avec cette province s'est terminée il y a peu, mais nous sommes neutres. Qui oserait s'attaquer à moi ? "

Elle poussa un soupir et flatta l'encolure de son cheval. C'était sans doute la solitude et les grands espaces qui lui avaient le plus manqué. Cette bouffée d'air frais dans son emploi du temps si chargé lui laisserait sans doute un goût amer à son retour, lorsqu'elle devrait essuyer les reproches de ses subalternes. Tant pis. Il valait mieux passer pour irresponsable que de se pendre dans son énorme bureau.

Hypheidre observa le ciel et fronça les sourcils : il était temps de se presser, la nuit n'allait pas tarder. Le prochain village était encore à une lieue d'ici et le temple le plus proche à deux. Elle hésita : Où passer la nuit ? On ne lui avait pas alloué un budget énorme pour son voyage - ce qui était normal - et elle craignait qu'une auberge soit hors de prix. Tant pis. Mieux valait tenter.

Quelques temps plus tard, elle arriva en vue de la bourgade. Située dans le sud d'Oëdsgard, il lui faudrait encore pas mal de lieux avant d'en avoir fini avec cette région si froide. Elle resserra ses manteaux autour d'elle, frigorifiée et observa les alentours ...

"Rien de faramineux, surtout après une guerre, mais les gens ne semblent pas non plus mourir de faim dans la rue. Bon de là à dire qu'ils sont bien nourris ... Faut pas pousser non plus. Après, vue l'époque, il ne doit pas y avoir beaucoup de voyageurs dans le coin. S'ils possèdent une auberge ici, il doit bien y avoir un peu de place et pour pas très cher. Comment on nomme cet endroit déjà ? Erbay? Bon ... Il est temps de se lancer. Et voir si je suis toujours dans la bonne direction dans mon parcours."

La jeune prêtresse alla voir l'un des "gardes" - d'aspect plutôt repoussant et sale - pour lui demander si elle se trouvait loin du prochain temple de Tyra. Il la regarda d'un oeil goguenard, se lança dans quelques plaisanteries grivoises sur la nécrophilie - entre autre et ce, au grand étonnement de la jeune femme - avant de lui annoncer qu'elle se trouvait à cinq lieues de là et de lui indiquer - toujours sur ce ton grivois et déplaisant - où se trouvait la seule auberge de ce trou.

Elle retint un soupir, le remercia et s'éloigna au plus vite, pressée de se retrouver dans la sécurité d'une chambre. Seule. Arrivée, elle vit qu'elle avait eu juste : pas un chat ou presque.
En ôtant quelques uns de ses châles, elle laissa voir à l'aubergiste son insigne qu'il voulu baiser. Elle le laissa faire et promis de bénir son établissement le lendemain en guise de paiement.

Puis, exténuée par sa journée à cheval, elle se laissa glisser sur une chaise au fond de la salle et commanda une choppe de bière en attendant un ragoût qu'elle soupçonnait clair vu l'état des alentours. Soupirant à nouveau, elle mit sa tête entre ses bras et ferma les yeux. Elle sentait que la nuit serait longue.

Sujet: Re: Pieuse visite [Hagen de Mizar] Lun 20 Oct 2014 - 3:03

Oesgard.....terre de guerre et de sang...celle-ci fut construite dans le sang et la violence, il était normal qu'elle soit toujours en proie au guerre. Et pourtant les oesgardiens étaient réputé pour etre d'exceptionnel guerrier, voué a l'art du combat depuis leur plus jeune âge. Ici en oesgardie, la voie du Guerrier était la plus adulé. Oesgard était fier et noble car beaucoup de leur Maisonnées descendaient d’ancienne et longue lignée, certaine remontant même jusqu'au premier hommes, comme c'était le cas pour les Heinster ou encore les Mizar et les Valérion. C'est après un an et demi d'absence voué a l'ordre de St-Ignace que Hagen décida de prendre congé du Monastère dont il avait la charge laissant ses deux sergents s'occupés de tout cela pendant son absence.
Ce fut vers le sud que se dirigeait notre avatar de la vengeance, monté sur un destrier noir, il avait masqué sa bannière dans son sac et portait une plaque d'armure en métal le protégeant de l'épaule droite jusqu’à la main, rattaché par quelques lanière de cuir, ce bras était couvert par une cape noir orné d'un capuchon.Ce bras droit était orné de deux têtes de mort, cette référence morbide n'était la que le symbole lié à Tari.

(Bras droit de Hagen, reste de son armure, on y voit moulé deux crânes, symbole fort de la Mort)

Il voyagea depuis Oesgard la citadelle où se trouvait non-loin le monastère dont il avait la charge, vers le sud. Sa traversé était longue et discrète car nul ne pouvait savoir qui il était, à quel maison il appartenait, aussi la discrétion était de mise. Encapuchonné d'une longue cape d'un noir terni par les nombreux voyage, seul quelques mèches de sa longue chevelure d'ébène aimaient à se dévoilée au grée du vent, qui frappait sa peau. Son viage était fin et taillé en lame de couteau, ses yeux d'un bleu saphir étaient sombre et emplie d'une aura singulière et remplie de violence et de brutalité. Une légère barbe finement taillé ce qui exprimait un trait caractéristique de la noblesse ou tout simplement d'un homme prenant soin de sa barbe... Et même avec cela, les gens du peuple et de tout les jours ne pouvait reconnaitre notre chevalier noir à moins de côtoyé la noblesse oesgardiènne...et pourtant son nom n'était pas inconnues en Oesgardie. Il était Hagen de Mizar, héritier légitime de Krahof et il faisait partie au côté des Heinster des Famille et Maison les plus ancienne. La plupart de ses maison avait comme lignage le sang des Premiers hommes et c'était le cas pour le lignage de Hagen....et pourtant il était une chose qui depuis le début de la guerre le caractérisa vraiment par la suite, c'était cette balafre qui lui entaillait coté gauche du visage. Cette grande cicatrice fut interprété comme un signe de la volonté de Tari par Hagen; Il avait reçu la marque de la déesse, celle-ci avait reporté à plutard sa dette. Depuis ce jour fatidique jamais Hagen ne reçu de blessures profonde pouvant lui indiqué que son heure était venue, aussi il exhibait cette cicatrice sans honte et avec fierté, celle-ci faisant partie intégrante de sa personne.
La Maison Mizar était l'une des famille les plus sombres d'Oesgard, certaine légende racontent même que certains membres pratiquait même la nécromancie et la magie noire, mais biensur tout cela ne fut jamais ni prouvé ni même évoqué en publique. La maison Mizar avait toujours eu cette particularité et ils étaient les Maison qui protégeait depuis six siècles les défenses du Nord du pays. néanmoins les Mizar étaient surtout connu pour leur prouesses guerrière et paradoxalement pour leur cruauté parfois jugé trop draconienne par les autres Maisonnées.

Aujourd'hui le Chien rouge tricéphale devait se terré pour survivre, mais les signes de Tari ne trompaient pas pensait Hagen qui voyait a travers cette obscurité une lumière salvatrice. Sa maison avait toujours été très patiente et les nombreuses batailles gagné contre ces tribus du nord en était la preuve.

Notre cavalier arriva finalement sous une pluie battante à Erbay.

.........

Son épée masqué sous sa cape, notre avatar de la colère pénétra finalement dans l'une des nombreuses auberge. Notre cavalier descendit de son cheval et avant de poser sa main ganté sur le bois trempé de la porte, il reçu comme des flash en quelques seconde, des souvenirs vinrent l'assaillir par des images et des morceaux de moment qu'il avait cru oublié jusqu'alors.

Spoiler:

Il poussa la porte laissant y pénétré un grand froid , le peu de personnes qui se trouvait dans l'auberge tournèrent quelques seconde la tête, puis ils retournèrent à leur occupations. Le Mizar avanca toujours encapuchonné s’avança vers l'aubergiste. Son bras droit armuré était lui aussi masqué et pourtant l'on put apercevoir lorsqu'il tendit le bras pour payer l'aubergiste, une main et un avant bras recouvert et pourtant il n'était pas homme en armure, mais qu'il avait gardé sur lui quelques pièces au endroits qu'il estimait devoir protégé.

Spoiler:

(A quoi il ressemble en gros)

L'aubergiste reconnu cependant la bague que portait Hagen et qui symbolisait Tari, aussi l'homme lui fit part discrètement de l'arrivé de la Haute-Prêtresse de Tari. Aussitôt le regard de notre balafré se tourna vers Hypheidre et sous l'ombre de sa capuche il la fixa quelques instants, mais cela était suffisant pour que la prêtresse puisse sentir son regard.

"Merci..."

Hagen prit place à une table situé dans un coin de l'auberge à l’abri des regards, mais a partir duquel il avait un point de vue sur la Prêtresse. Il attendit que sa bouteille de vin lui soit apporté et il se servit un verre. Il s'humidifia les lèvres de ce liquide et reposa à nouveau son regard sur la Prêtresse. Elle était la devant lui, il avait tant de question à lui posé...mais il devait trouvé le bon moment. par chance il avait entendu en arrivant ici que demain matin serait enterré un vieil homme pieu et La Haute-Prêtresse allait sûrement par obligation religieuse entamé les prières afin de bénir son voyage jusqu'au porte du monde de Tari.

[hrp: Voila désolé de l'attente, j'espère que la réponse te convient, je propose que dans ta réponse ou la miènne comme tu veux on passe directement au lendemain matin ou à lieu l'enterrement. Comme tu es de passage en ville je pense qu'il est logique que tu aille bénir l'homme en question lors de l'enterrement donc sa sera l'occase de nous rencontrer^^..désolé si il y a des fautes de frappes ou d'orthographe, je t'ai répondu depuis mon Ipad ^^]

Sujet: Re: Pieuse visite [Hagen de Mizar] Lun 20 Oct 2014 - 22:41

"Qu'il fait froid ici ... Décidément, je n'avais aucune raison de me plaindre du climat de Diantra. Non, vraiment pas une."

Hypheidre resserra ses multiples châles colorés autour de ses épaules en frissonnant. Elle avait passé sa nuit à grelotter, peu habituée à une telle fraîcheur. Grimaçante lorsque qu'elle humecta son visage avec l'eau glaciale, mal réveillée, elle finit par descendre prendre un petit déjeuner.
Encore une fois, l'aubergiste l’accueillie avec une obséquiosité dégoulinante en souriant de toutes ses - rares - dents jaunâtres. Devinant qu'il avait encore quelque chose à lui demander, la Haut-Prêtresse lui fit un sourire un peu pincé pour lui signifier que là, tant qu'elle n'avait pas pris son thé, ce n'était pas le moment.
La finesse n'étant sans doute pas l'apanage de ce commerçant, il prit sans doutes cela pour un vif désir d'engager une discussion.
Lasse, la jeune femme retint un soupir et écouta l'homme. Enterrement de son vieux cousin, mort dans la nuit ... Quelle coïncidence n'est-ce pas ? N'est-ce pas que le cousin Gregor il était béni dans la mort, pac'qu'il mourrait pile quand la Très grand'Prêtresse est là ?
Docilement, afin de contenter le tavernier et obtenir sa tisane, Hypheidre hocha la tête. Oui, bien-sûr qu'elle irait bénir l'enterrement de ce brave "qu'avait été bin bon tout'sa vie 'savez ?". Il allait sans dire que ce brave homme méritait qu'on "lui fassiasse un'fleur pour son dernier jours en c'bas monde".

Retenant un soupir de soulagement lorsqu'elle pu enfin s'esquiver de la compagnie du brave homme éploré - qui n'en finissait pas, allant même jusqu'à proposer de renommer son établissement le "Tyra ben boire" pour remercier son hôte - Hypheidre repartit se terrer dans sa chambre, prétextant des dévotions.
Froide ou pas, c'était toujours plus reposant que cet homme décidément trop importun.

"Bon, avec ça, je peux me considérer tranquille jusqu'à l'heure de ce fameux enterrement. Alors, quelle est donc cette missive qui me vient de Diantra ? J'espère que cela n'est pas une sorte d'injonction "urgente" pour que je fasse demi-tour. J'ai apparemment encore beaucoup à faire ici et au-delà ... "

La prêtresse lu attentivement la missive avant d'y répondre, sourire aux lèvres. Le Sud ! Qu'est-ce qu'elle avait aimé le climat là-bas ! Un bonheur. Là, elle pouvait se balader dehors avec un seul châle sans trembler ou se sentir faible. Ici, en revanche ... Là, par exemple, elle ne portait pas moins de trois écharpes et se trouvait dans un intérieur "chauffé". De quoi déprimer un peu.
Elle frissonna de nouveau à la pensée de devoir sortir et officier par ce temps qui lui paraissait se refroidir à vu d’œil. Quelques heures de préparation mentale ne seraient pas de trop pour affronter cette épreuve.
Car oui, c'en était une : dans le froid, magie presque impossible; du coup, Hypheidre se sentait un peu nue. A plus forte raison que celle-ci se trouvait dans un endroit qui lui était inconnu. Entourée de gens plus ou moins accueillants, tout aussi étrangers.
Évaluant ainsi la situation, la religieuse se sentit soudain petite et seule. Surtout petite en fait; car après tout, Tyra étant à ses côtés, elle n'était jamais réellement seule. Alors, Hypheidre fit la seule chose qu'elle savait réellement bien faire : elle pria.
Longtemps, très longtemps. Elle en oublia le repas de midi et n'émergea qu'à peine une heure avant de se rendre aux obsèques du cousin, ou était-ce celles de l'oncle? de ce cher aubergiste.

Rajustant un tantinet ses cheveux, lissant sa robe émeraude, elle se vêtit bien vite de son châle fétiche et d'une cape en fourrure avant de sortir précipitamment; il y avait encore tant de choses à préparer avant la mise en terre ! Décidant de laisser sa besace de plantes dans la chambre, elle prit à peine le temps de passer son insigne autours du cou; en se levant ce matin, elle l'avait complètement oubliée.
Là, il valait mieux éviter : ces paysans pourrait prendre un tel oubli pour une marque d'irrespect ou pire, la prendre elle, pour une actrice, voire une arnaqueuse. Non, vraiment, autant éviter un massacre sur sa personne et rester prudente.

A pas pressés, elle fila au cimetière pour inspecter la parcelle de terre allouée au cousin. Creusé en hâte, le trou semblait être fait en marbre, tant le froid rendait les parois brillantes. Hypheidre eut une pensée pour les fossoyeurs - ou pour les amis qui s'amuseraient à mettre une bière là-dedans - qui risquaient de belles glissades.

"Nous avions beau être au premier mois du printemps, il met un peu de temps à venir en Oesgardie celui-là... A coup sûr, il fera beau et chaud juste après mon départ, pour me signifier que je serais bel et bien condamnée à avoir froid le restant de mes jours ! Brr."

Suite à ce petit contrôle des conditions de départ du mort, la Haute-Prêtresse rejoignit le temple le plus proche afin de discuter un peu avec le jeune Prêtre du coin. Celui-ci, intimidé - ayant pourtant à peine cinq ans de moins qu'elle - lui dit qu'il préférait la voir œuvrer. Retenant un nouveau soupir de lassitude, Hypheidre accepta de prendre en charge la cérémonie s'il faisait son assistant. Cela parut être un bon compromis à l'autre, qui accepta avec une joie presque angoissante ....
Afin de couper court aux bavardages du jeune homme, elle se plongea dans des dévotions sans fin; il finit par l'imiter à sa grande joie.
Quelques temps plus tard, un membre de la famille vint les chercher et les sortir de leurs prières. Elle le suivit avec un sourire indulgent et doux, comme requinquée par ses prières. Le froid, vraiment, n'allait pas à son caractère, mais la prière en revanche ...

Effacée, humble, grave, pieuse. Elle fit un cérémonial sobre mais harmonieux, laissant plus de place aux lamentations des proches qu'à la plupart des rites qu'elle trouvait superflus. En effet, mieux valait laisser les amis, la famille, les voisins, exorciser la tristesse de leur cœur en ce jour précis, plutôt que celle-ci ne les poursuive le restant de leur vie.
Hypheidre fut néanmoins surprise du peu de monde qui était venu saluer une dernière fois le disparu.

"Peut-être était-il si vieux que ses amis l'attendent déjà auprès de Tyra ... Ou bien, personne n'a voulu faire preuve d'hypocrisie pour une fois... Ce qui n'est peut-être pas plus mal, en somme. Ce sont les hypocrites les plus durs à supporter. Je ne peux jamais retenir cet élan d'exaspération face à ces visages faussement tristes et ses mouchoirs humidifiés à la margelle d'un puits. Evidemment, je n'ai pas à juger de qui doit se présenter au défunt lors de sa mise en terre, mais quand même; des gens qui l'aimaient, c'est mieux. "

Enfin, tandis que la nuit commençait à tomber, Hypheidre quitta le temple après avoir remercié son assistant du jour de l'avoir secondée. Les funérailles s'étaient passées sans vraiment de vagues, sans réelles effusions. Quelque chose de calme en somme. Pourtant, la prêtresse était exténuée. L'absence de chaleur la fatiguait et la mettait à bout de nerfs assez vite. Seulement, à l'idée de retourner directement à l'auberge, elle fit la moue.

"Non, mais marcher un peu me fera du bien ... Histoire de reformer un petit peu mon capital patience. Car il va m'en falloir pour refaire face à cet irritant tavernier ! "

Resserrant ses quelques couches - décidément trop minces par rapport à son niveau de frilosité - elle reprit la direction du cimetière à pas rapides. Il faisait simplement trop frais - glacial - pour envisager une longue promenade tranquille, faite à pas lents et nobles.

Sujet: Re: Pieuse visite [Hagen de Mizar] Dim 26 Oct 2014 - 14:33

Le chant funèbre terminé les gens commencèrent a repartir vers leurs demeures ou pour la plupart dans les tavernes et auberges. Hagen suivit de loin l’enterrement, mais sa venue ici était tout autre. En effet non loin delà au centre du cimetière se trouvait le sanctuaire de Tyra et notre avatar de la mort avait besoin de la prié avant ses futurs actions, car la guerre grondait déjà en Oesgard, la bannière du sang et de la violence s'était à présent hissées au dessus du Royaume. Aussi une fois devant le sanctuaire notre chevalier sombre mit le genoux a terre et retira la capuche qui lui masquait une partie du visage. La balafre de notre héritier se dévoila a la faible lueur du matin. Il sortit de sa poche une petite statuette représentant Tyra.

"Noir du prix que celui de l'Homme"

Bien que l'on était au printemps, la rudesse du climat d'Oesgard était particulière il y régnait toujours un vent plus frais même en été ce qui rappelait non sans mal a tous les voyageurs qui passait par le royaume qu'ici la vie n'était pas pour les faibles et que seul le plus fort pouvait survivre. En effet rare était les enfants malade qui survivait au terrible hivers qu'offrait le pays. Pourtant malgré ses nombreux désavantages le pays d'Oesgard offrait des paysage stupéfiants, des montagnes et des vallées mais ce qui était le plus significatif était sans conteste sa faune qui comme l'homme était de nature hostile et cachait parfois des créatures qui ne pouvait coexisté que dans un climat tel que celui-ci. Les légendes et les histoires guerrières étaient nombreuses et la réputation des guerriers du Nord était reconnu même dans le sud.

Oesgard avait sa propre guerre civile, mais il y avait un autre vieil ennemi qui depuis toujours avait su imposé sa force. Cet ennemi était les Wandrais, divisé en plusieurs tribu ou clan la région du nord d'Oesgard fut le lieu des nombreuse bataille sanglante.

Spoiler:

Se relevant notre descendant des Premiers Hommes, se retourna et c'est en voulant sortir du cimetière qu'il tomba sur Hypheidre, la haute-prêtresse de Tyra, il l'avait vu a l'auberge et à l'enterrement mais la elle était seul et à la voir resserré ses couches de fourrure il comprit que froid qui régnait ici ne semblait pas lui plaire. A la vue de cette femme religieuse, il remarqua que bien qu'il aie tous deux une grande affinité avec la déesse, leur rôle étaient singulièrement distinct l'un de l'autre; elle était la voie en quelque sorte de la déesse, l'unique frontière charnel et spirituel, elle était le lien sur terre de la mort, Hagen lui était son bras armé, celui qui amenait chaque homme tombé sous sa lame devant Tyra afin que son destin s’achève et que sa dette soit enfin payé..du moins c'est ainsi que l'ont toujours vu les membres de cette Maison. Leur lignée était très ancienne et au côté des Heinster, des Hallguirs et des Velaryon remontait jusqu'au Premiers Hommes, pour certains cela venait des wandres, mais pour les Mizar ceux-ci descendaient des premiers colons du Median, il était issue de ces quelques familles qui étaient partie vers le Nord afin de s'y établir. Certaines rumeur prétendent même que certains membres des Mizar par le biais de mariage aurait acquis au sein de leur membre, une branche cousine nisétiènne mais cela restait toujours à prouvé.

Passant à côté d'elle, encapuchonné il laissa fleurté quelques seconde puis se décida de délié ses lèvres pour adressé un message que seul une prêtresse de Tyra ou un fervent partisan pouvait comprendre.

"Devant elle nous sommes à genoux, ni Kyria, ni Neera ou Mogar ne peuvent altérés ces choses, de tous elle est la Reine et son masque dissimule nos craintes car tel est la dette que tous devront payer"

Par ses mots notre avatar de la vengeance et de la mort témoignait de son implication profonde dans le culte de Tyra, c'était aussi l'une des phrases du Livre Obscure, rédigé il y a de cela des siècles et que seul certains privilégiés comme les Haut(es)-prêtres(ses) et les gardiens avaient eut la possibilité de lire. Ces mots racontaient que devant tous les autres, l'unique qui avait pouvoir sur tout n'était autre que Tyra et que le jour de la fin tous lui reviendront, cela mettait les elfes et les nains, car devant elle tous étaient égaux.

Soudainement un vent plus froid descendant du nord d'Oesgard venait subitement de frappé pendant quelques seconde nos deux protagonistes. Deux êtres dévoués à Tyra, et pourtant ils étaient complètement différents l'un de l'autre.

"Le climat d'Oesgard ne semble pas vous aller, .....Prêtresse? Vous êtes pourtant ici dans son domaine "

Par le "Son", Hagen exprima ici encore ce qui appartenait a Tyra et il est vrai que Oesgard etait à l'image de la mort. Les morts jonchaient sous la terre tel des vers car depuis toujours ce pays fut la proie des guerres et des conflits internes.

Sujet: Re: Pieuse visite [Hagen de Mizar] Ven 28 Nov 2014 - 20:57

Seule. Tranquille.

Je savourais le silence environnant, bien qu'il signifie aussi un froid glacial. Néanmoins, je n'en profitais pas longtemps, grelottante. Je me mis alors en marche vers la sortie de mon morbide refuge. De loin, j'aperçu une silhouette - assez massive d'ailleurs - qui semblait attendre.
Sans doute quelqu'un en train de se recueillir sur la tombe d'un parent, ou d'un ami quelconque.
Mais en m'approchant, il me sembla qu'il venait à ma rencontre. Ou du moins, qu'il m'attendait.

Et soudain, alors que je passais à sa hauteur sa voix jaillit, aussi froide que l'air ambiant.

Je ne reconnus pas immédiatement les mots qu'il prononça. Mais lorsque ce fut le cas, je me retournais avec vivacité, surprise mais aussi et surtout, inquiète. J'observais attentivement cet homme.

Un tueur. Sa carrure, sa manière de se tenir, sa cicatrice, le ton de sa voix... Il tuait, sans nul doute. Et avait de grandes connaissances théologiques, sinon un profond respect pour la déesse de la mort. Je scrutais son regard de glace, cherchant une menace.

Bof. Pas plus menaçant qu'un type en armure, avec deux têtes de plus que moi et armé jusqu'aux dents quoi. En revanche, il avait l'air de bien aimer Tyra : donc pas trop trop menaçant, car tout laisse à penser qu'il sait qui je suis.

Tout en l'écoutant, j'haussais les sourcils et réprimais un sourire amusé avant de lui répondre :

" Vous êtes bien prétentieux, monsieur, pour donner un visage précis à la Mort. Nous sommes partout en son domaine : l'Oesgardie n'en est qu'une infime partie. Je dois néanmoins reconnaître que ce climat ne me réussit pas. Je ne dois pas avoir une adaptabilité égale à celle d'une déesse, étant une simple mortelle."

Je n'ai pas pu m'en empêcher. Non mais, sérieusement, arrêtons deux minutes. La Mort, ce n'est pas forcément les grandes étendues vides et froides. La Mort, ce n'est pas juste le noir, la nuit, la tristesse, la peur, un cauchemar.
La Mort est un tout, la Mort est une mère aimante. Cessez donc de lui attribuer toutes les choses négatives qui soient ! C'est horripilant.

Resserrant mes épaisseurs, je continuais donc, sans me départir de ma moue mi-amusée, mi-agacée : "Et à qui ai-je l'honneur de m'adresser ? Il est rare de rencontrer des êtres ayant votre culture et il me serait fort agréable de pouvoir mettre un nom sur l'un de ceux qui ne moisissent pas déjà dans une bibliothèque de monastère depuis quelques longues années ..."

Car en effet, si son but était d'attirer mon attention, il avait réussit. Ne serait-ce parce que j'aurai aimé savoir comment cet inconnu avait eu accès à de telles connaissances, qu'il était de plus, capable de réciter parfaitement et surtout, avec tant de désinvolture.
Fort intriguée, j'en oubliais ce froid qui me pétrifiait et fixait cet homme étrange.

Spoiler:

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