Un voyage aux conséquences inattendues.(RP Grégoire)[Terminé]

8ème année du 11ème cycle.
mois de Bàrkios, deuxième mois d'printemps.
Première ennéade, Panahos

Jindanor marchait maintenant depuis dix jours, la deuxième ennéade avait débutée depuis son départ, il avait pu passer une journée à La Dross, il avait pu revoir Louise ... Fiancée qu'elle était ... Cette nouvelle le tourmentait depuis son départ de La Dross, 4 jours plus tôt.

Elle était toujours aussi belle, après ces deux années, deux années après ... ça... Il secoua là tête, observant ses pieds quelques instants, marchant d'un pas lourd. C'était un jour des plus beaux, ce sentier de terre était sec, des fissures parcouraient ce terrain, des centaines de fourmis traversaient ces ravins...
Il s'étira, secouant de nouveau sa tête, observant l'horizon, la forêt l’entourée toujours, mais il sentait que son oppressante présence le quittait peu à peu, à chaque pas qui le dirigeait vers Odelya. Ce sentier rejoignait peu à peu un chemin pavé, ses pieds sentaient les pavés adoucir la marche, la douleur de cette longue escapade depuis l'aube s'apaisée enfin. Il s'arrêta un instant sur le bord des pavés, se laissant choir contre un arbre centenaire. Il espérait ne pas s'être trop éloigné, il n'était pas forcément bon en géographie, et espérait réellement ne pas se tromper de chemin, mais se connaissant il finirait en Oesgard si ça continuait... Bah, pas si mal après tout, il suffirait de suivre une caravane par la suite, il y en avait forcément. Il ricanna un instant, il n'avait même pas pensé à emporter une carte. Il marchait à l'aveugle mais maintenant qu'il s'éloignait beaucoup de La Dross et Wyslena, il était quasiment certain de se perdre dans ce vaste continent...

Fermant les yeux il se laissa divaguer au son de la brise, respirant profondément. Sa main droite tenait sa hache à deux mains, celle-ci voyant son sommet reposer contre le sol. Aux aguets Jindanor Numanor pris un peu de repos, une heure...Deux heures ? Il ne saurait le dire.

Il fut extirper de sa torpeur, violemment, un son de galops éloigné, à quelques centaines de mètre sur sa gauche, en direction de la sombre forêt, se redressant sur ses deux jambes il s'empara de sa hache à deux mains, fermement, le cuir recouvrant le manche de la hache familiale crissant sous la poigne de cet homme gigantesque, son regard devint sombre, grave. Il s'attendait à toute les situations possibles et probables... Des bandits ? Probable, il n'avait pas quitté Anduram. Des mercenaires ? Ca ne l'étonnerait pas non plus. Des marchands ...? Moins plausible, ils ne feraient pas autant de boucan, ou tout du moins le son d'une carriole les suivraient probablement. Il semblait plutôt être deux ou trois cavaliers... Rah, ne pas savoir l'inquiétait, il se glissa de préférence derrière l'arbre qui lui servait d'appuis quelques minutes auparavant, s'emparant de ses affaires et les dissimulant dans un buisson non loin derrière l'arbre. Sa hache en main il patienta.

Observant du coin de l'oeil, il put voir les cavaliers s'arrêter ...Bien trop près de l'arbre, l'un d'eux, vêtus d'une tenue en cuir et une cotte de maille se laissa glisser de sa selle, observant les traces de pas qu'avait laissé Jindanor derrière lui... Il avait une vraie face de rat, une tronche de fouine... Jindanor observa les deux autres protagonnistes, un homme et une jeune femme... Alors il déglutit, il n'allait pas pouvoir la tuer. Il avait des principes, ces deux hommes ne le gêneraient pas, mais une femme...Rah.. Adviendra que pourra. Le second homme, encore en selle était assez grand, une tenue plus richement décorée, on aurait dit une tenue d'apparat, si celle-ci ne présentait pas quelques accrocs, des coups. Certainement le chef de ces personnages. La jeune femme quant à elle, n'était pas des plus laide, tout au contraire, sa longue chevelure rousse tombait sur ses épaules, comme une cascade, ses formes étaient épousées par sa tenue en cuir, moulante, trop moulante, Jindanor ne pouvait s'empêcher de la reluquer, cela faisait bien trois mois qu'il n'avait pu se prendre les doux accompagnement d'une femme, faute d'or, et là, maintenant qu'il en avait ces trois bandits avaient dû le suivre depuis La Dross, ils cherchaient à le dépouiller... La cuite de trop, il avait dû se vanter dans cette taverne. Bon sang, il s'était pourtant dis à maintes reprises : Tiens toi, ne bois pas en ville, évite d'attirer l'attention...SURTOUT SI TU AS DE L'OR...Rah... Il continuait d'observer, et d'écouter :

L'homme à l'allure de chef observa Tête-de-rat, lui intimant de se dépècher, arrosant ce geste d'une pluie de mots exacerbés : "Magnes ton derche, espèce de furoncle purulent, où est-il passé ? Il a repéré notre présence et a changé de direction ? Réponds, fils de putain mal léchée !
- Peuh, fermes la un peu Karston.... J'ai pas que ça a foutre que de supporter tes gérémiades...Il s'est arrêté ici, il a fait une halte. Dit-il, désignant l'arbre derrière lequel se cachait Jindanor, il se savait dans la merde, jusqu'au coup..Il allait devoir en venir aux mains. Voler la vie de ces trois personnes, où ce serait la sienne. Bordel..Pourquoi la vie ne pouvait pas être un foutue fleuve tranquille ...Hein ? Tête de rat reprit alors : Sur l'arbre là, la mousse est encore un peu tassée...Il est partis y'a pas longtemps...
- Face de rat, magne ton cul.... Si ça continue il va avoir le temps de s'enfuir sur dix lieux avant qu'on le retrouve... J'aimerais prendre cet or et filer d'ici. Répliqua alors la belle rouquine, passant sa main droite dans ses cheveux. Karston, toi dis lui, il m'écoute jamais... Et puis...Si ça prend trop de temps... On ne pourra même pas profiter. Ricana-t'elle, se mordillant la lêvre inférieur en observant l'homme encore à cheval, ses mains étaient calînes, carressant ses parties intimes... Tout compte fait cette femme horrifiait Jindanor... Elle le repoussait, elle était l'antéchrist de la femme qu'il souhaitait... Il en eu non pas un haut le coeur, mais une appréhension : J'aurais moins de mal à la tuer, se dit-il.

Tête-de-rat observa les buissons par où Jindanor avait du crapahuter pour se faufiler derrière l'arbre, il intima à ses compagnons de le suivre, se taillant un chemin au travers...
Jindanor, alors dans la nécessité d'agir, leva sa hache, la balançant sur son côté gauche il l'élança vers la droite, la force centrifuge lui donna une force telle que le tranchant de la hache vint arracher le sommet du buste de Tête-de-rat tandis que celui-ci s'exprimait : "Hé, il est passé par là, va falloir qu'on fasse gaffe, il doit pas être ...Ghar...-", le sang éclatant dans une gerbe écarlate, couvrant les fourrés vert et le visage des bandits l'accompagnant. Jindanor se trouva lui aussi couvert de sang, tandis qu'il arrachait sa hache du tronc d'arbre dans lequel elle s'était fichée à la suite de son bain de sang tant demandé, les acolytes de Tête-de-rat déguainèrent leurs lames, pour le dit Karston, c'était une longue lame à deux mains, et la Vilaine, deux haches à une main...
Jindanor passant sa langue sur ses dents et ses lèvres, le sang l'avait plongé dans une rage sans nom, il survivrait à ce combat.. C'était certain. Il plongea sur l'homme, encore au dépourvu, plongeant ainsi avec lui sur le sentier terreux, roulant par dessus celui-ci il se reposa correctement sur ses appuis, et il fut bien.
A peine celui-ci repris ses appuis que la Vilaine faisait déjà fuser les coups, Jindanor parvenait à parer les dit de sa longue hache à deux mains, mais cela l'empêchait de ce fait de contre-attaquer.. Grognant il reculait, priant pour le coups, qu'une autre personne viendrait l'aider.... En espérant d'autant plus qu'ils ne se décideraient pas à aider les malfrats... Avec le bol qu'il avait, il se retrouverait bientôt en un trois contre un...Sigh... Et dire qu'il avait tout fait pour réduire l'avantage du nombre chez ses adversaires.

Les sourires ne durent qu'une fois, la tristesse prend toujours le dessus. Celui qui fait rigolé est une personne qui s'est parlé du mal, du vécu. C'est quoi sourire, il faut l'oublier parfois, momentanément ou pour toujours. Il faut savoir prendre les choses en son temps et faire ses adieux. Dans tous les cas, les larmes règnent à nouveau. Les dieux ont créé les hommes afin qu'ils puissent en rire ou en pleurer. Qu'est-ce qu'un sourire. Serait-ce, cette chose que l'on adopte quand une personne que l'on aime, fait l'honneur d'être à ses côtés.

Les sentiments divagues, le malheur câlinait son coeur comme une mère câline son enfant. La flûte aiguisée du barde agenouillait se mit à chanter tristement dans une tristesse affligeante. Le monde s'effaça lentement ne laissant plus qu'autour du chevalier une pénombre et ce son pénible à l'oreille, incessant, tournant en boucle. L'honneur reprit une courte durée, la vie reprit son souffle quelques instants, puis repartit à nouveau plusieurs fois, sans s'arrêter. Le cri aigu se fit entendre par le chevalier de l'autre côté du pont. Le pauvre homme en difficulté méritait qu'un homme sympathique l'accompagne et non pas que des brutes cherchent à lui arracher le crâne.

L'instrument de bois changea d'aire, plus guerrier cette fois-ci. L'arme l'étale dégainait, le regard amplifia de la haine impassible. Le bouclier de la main droite, la bouche amplifia sur une respiration courte. Le pas se trouva plus ardent, arriver à porter du chef, les secondes n'étaient plus que comptait pour ce dernier. Le bouclier pourfendit l'air et le bras de Karston, l'arme volait au gré du vent rapidement récupérait par le malheureux. L'épée fit voltigeait la tête qui laissa une énorme giclée du sang sur le chevalier. La dague du bandit frappa le bras droit avec conviction, alors que l'autre arme coupa celui de gauche. Le tableau montrait l'horreur, les veines et les artères pendantes avec la colonne vertébrale qui sortait ainsi que les organes.

« Ta mort a pour nom Grégoire de Rimbert ! Égosilla le chevalier, fou à lier. »

Il retourna jetant la dague vers cette femme qui se touchait les parties intimes, il récupéra son bouclier et se mit à courir furtivement vers cette dernière. La rage, maîtresse du domaine Grégoire de Rimbert, s'amusait énormément avec son corps qui ne demandait qu'à avoir des nouvelles de son petit protégé. Les armes totalement ensanglantées prouvés que ce monde était totalement abruti et que la seule issue pour se sortir d'ici était les guerres interminables et renouvelables.

Citation :: "Les livres nous comptent bien des histoires, mais jamais ils ne peuvent vous faire vivre ce qui se déroule réellement, si vous ne faîtes pas preuve d'imagination. Seul, certains en sont incapables, aidés d'une musique et de quelques mots bien placés, ils peuvent vous imaginer une bataille des plus sanglantes, ou un amour des plus intenses"
Jindanor Numanor, lors d'une fête où il rencontra un vieillard qui parlait d'un écrivain.

Jindanor Numanor était en mauvaise posture, les coups pleuvaient de la part de ces deux adversaire, Karston frappait fort, lentement, mais cette Rousse, qu'il avait surnommé la Vilaine, elle frappait plus vite que l'éclair, et plus fort qu'une meute de loups, c'en était d'ailleurs déstabilisant de la part d'une femme plutôt frêle et fine. Elle était fine, des traits fins, Jindanor était tout de même surpris qu'une femme si belle, si tendre d'apparence pouvait être aussi violente et vulgaire qu'elle lui parut au premiers abords... Il y avait quelque chose, qui clochait... Il le savait. Le fait qu'il réfléchissait tant fit qu'un coups passa sa parade, créant une estafilade dans la peau de biche lui servant de plastron. Une lègère giclée de sang s'extirpa alors de son pectoraux droit. Dans une rage décuplée Jindanor bouscula l'homme et la femme, envoyant celle-ci au sol à quelques mètres de lui, quant tout d'un coups, un chevalier en armure surgit de nulle part s'empara de Karston, l'adversaire que Jindanor pensait trancher de sa hache quelques instant auparavant, ainsi privé d'un de ses adversaire Jindanor se tourna vers la femme, laissant le chevalier faire son affaire de cet homme bien trop sûr de lui, le sang de celui-ci giclant en arrière plan tandis que Jindanor observait la Vilaine, son regard courroucé, l'on ne pouvait plus parler de simple rage à partir de maintenant, ce n'était autre qu'une haine pour cet ennemi qui avait osé essayer de s'emparer de sa vie, sans aucun honneur. Ce n'était plus une femme dont il aurait des difficultés à ôter la vie, ce n'était qu'une proie.

Thême proposé pour la partie suivante :

Il en était le chasseur, cette peau d'ours qu'il portait révéla alors toute sa logique. Jindanor n'était pas un homme, mais un monstre capable des pires atrocités pour survivre. Ce n'était pas la première fois qu'il était ainsi, et ce ne serait pas la dernière, il vivrait des batailles bien plus atroces, et il en avait dorénavant hâte, afin de montrer tout son talent, de rester seul sur le champ de batailles, hurlant aux dieux de lui envoyer un défis à sa hauteur. Il se sentait dans ces moments là, capable de n'importe quelle atrocité, capable de massacrer des armées entière à qui le lui rendrait le mieux. Pire qu'un mercenaire, que n'importe quel bandits, il n'était ni l'un ni l'autre, juste un homme prêt à tout pour survivre, et défendre ce qu'il trouvait nécessaire de défendre, défendre sa cause, celle qu'il chérirait.
Sans doute n'aurait-il jamais le droit à une famille, oh oui, sans doute n'aurait-il jamais le droit de connaître un amour réciproque, mais il vivrait avec cette peine, et s'en nourrirait pour gravir les échelons. Il se nourrirait de toute la haine qu'il avait pour ce monde afin de décupler ses forces.

Ce fut ce jour là, qu'il se promit quelque chose : Je deviendrais quelqu'un. Je serais quelqu'un, l'on se souviendra de moi, l'on craindra mon nom. Les Numanor resteront gravés dans l'histoire de ce monde. Que ce soit en bien.... "OU EN MAL !!!!!!!! " Il avait hurlé ces derniers mots, ils avaient déchirés l’atmosphère. Ils avaient transpercé cette frêle femme qui avait osé l'attaquer, elle se savait dorénavant destiné à un destin bien pire que la mort, il prendrait plaisir à la massacrer, et ce serait les instants les plus long de toute sa vie, cela la paralysée.

La plante de ses pieds écrasa la terre sous tout son poid, projetant en avant ce corpulent adversaire, d'un pas lourd et enragé, la hache s'élevant suffisament haut pour capter les rayons solaires, ceux-ci entachant la vision de cette mécréante, son regard ne traduisait que soif de sang, son visage démontrait toutes les monstruosités qu'il avait rencontré dans cette sombre forêt qui avait été sa vie vingt années durant, et ces monstruosités l'avait forgé, rendu tel qu'il était, un Roc, un homme taillé dans une seule pierre, s'il avait été nain, on aurait dit de lui qu'il venait d'une des montagnes les plus dangereuse que ce continent connaissait, mais ce n'était qu'un homme, un de ces être éphémères qui ne vivaient que pour essayer de laisser une trace sur cette terre. Durant cette réflexion, Jindanor avait parcourue les quelques mètres qui le séparait de cette frêle femme Rousse, qui sentait que son heure arrivait, elle était certaîne que cette hache allait la pourfendre, faire gicler son sang sur les pavés, transformer son frêle corps en un amas de chair et d'entrailles ensanglantées...Et pourtant, cette hache s'arrêta juste au dessus du corps de la femme qui de peur s'était jetée au sol.

Une lame de rasoir s'était arrêté juste au dessus de son visage, une lame de rasoir de quelques kilos, une lame de rasoir qui venait de lui donner la plus grande leçon d'humilité de toute sa vie. Elle observa l'homme qui tenait cette hache, il était monstrueux, son regard ne témoignait plus une once d'Humanité, ce n'était qu'une bête assoiffé de sang... Mais il avait eu pitié...Le laissait-elle s'enfuir ? elle tenta de reculer, rampant sur son dos pour se relever. Jindanor ne lui laissa que quelques secondes de répits, courant à toute allure devant cette femme, faisant barrage entre-elle et sa liberté, de toute sa taille, de toute sa corpulence il faisait muraille. Elle s'écrasa contre son torse, en lâchant ses dagues elle s'écroula au sol... Elle n'eût le temps d'ouvrir les yeux que pour observer un pied de géant s'abattre sur son crâne.
S'abandonnant au néant de son coma.

Jindanor était en sueur, il semblait avoir contrôlé une bête à main nue, et cette bête devait être si puissante qu'un homme seul aurait eu bien du mal à le faire... Cette bête qu'il avait contrôlé c'était lui... Il s'était tenu à ses principes en fin de compte. Couvert du sang de l'homme qu'il avait réduit en un tas d'immondices dans les buissons, il tourna son regard vers Grégoire de Rimbert, passant son avant bras sur son visage, essuyant ce liquide poisseux qui commençait à sécher et s'écailler. Faisant pire que bien il venait surtout de l'étaler mais cela ne l'emmerdait plus ainsi.

"Jindanor Numanor, merci d'être intervenu, j'aurais dû dépenser bien plus d'énergie pour me débarrasser de ces deux là en même temps. D'aprés le hurlement que vous avez poussé vous devez être un Noble... Merci de vous être préoccupé de ma personne. Dit-il en s'inclinant légèrement, Ces trois protagonistes m'ont certainement suivis depuis La Dross, je voyageais, en direction de Diantra, je voulais offrir mes services à un Grand, afin de me faire un nom. Je n'ai pas exactement saisie votre nom, mais je serais honoré de le connaître."
Sur ces mots Jindanor s'empara des bras de la Rousse, la soulevant pour la déposer sur son épaule, vérifiant en intermédiaire qu'elle ne représentait plus une menace, il se dirigea vers le Noble en armure, observant l'état du malheureux qui s'était fait prendre par le dit. Il tendit sa main droite au Noble, sans gêne aucune, il s'était battu à ses côtés, et considérait donc qu'ils pouvaient se parler comme deux frères, même si cette bataille était très rapide, il était certain qu'un jour ils feraient de nouveau front ensemble.
"Ce fut un plaisir que de combattre à vos côtés, même si ce fut des plus expéditif. Hé, d'où venez-vous de ce fait ?"

Le manque, cette chose qui fait que nous sommes accros à certaine chose de la vie, certaines sont vraiment banales et s'oublient rapidement en devenant un réflexe ou une contrainte. D'autres ne peuvent pas s'oublier et deviennent rapidement autre chose que du bien, beaucoup le deviennent quand nous sommes jeunes. Pourtant, on comprend après que l'on a fait quelques choses de mal. D'autres sont des choses très bien et méritent d'être encore autant prises au sérieux qu'avant.

Atteint par tant de rage, le calme eut énormément de mal à reprendre le dessus, après le crime, le bien reprit le dessus, les genoux à terre par tant de cruauté dans ce monde. L'ouïe fine révéla un éclatement facial. Un sifflement venant de nulle part appela un destrier à son maître, la main se posa délicatement sur la peau blanche du cheval, laissant redresser cet humain à ses côtés, lassé de voir tant de haine dans ce monde. Le souffle monta dans le ciel en sortant des lèvres du guerrier qui venait de trucidé le chef des bandits. Il rengaina ses armes.

Le regard s'arrêta net sur cet individu plus grand d'au moins une tête, ces paroles le firent penser à Grégoire dans sa jeunesse. Un sourire se dessina sur ses lèvres, il voyait en lui, un homme d'arme et avant tout un ami à qu'il pourrait se confesser et partageait ses doutes et ses craintes. Sans doute lui proposera-t-il une aventure encore plus belles que celle vécut avec Charles. Le corps se mit à bouger, se plaça alors sur la selle, son fidèle destrier se mit alors en face de ce géant. Il posa alors un regard beaucoup plus doux sur son nouveau compagnon en qui il voyait énormément de bonnes choses.

« Moi c'est Grégoire de Rimbert, mets là sur le cheval, tu auras moins mal au cul quand tu t'assoiras. »

le chevalier descendit de son cheval et porta la femme à la place de Jindanor, la complicité était le fort de Grégoire, ce dernier voulait montrer qu'il s'y connaît en besogne ayant lui-même travaillait plusieurs années dans les champs. Même s'il était noble, le rimberrois avait encore beaucoup de traits paysans et ceci se voyait énormément. Sans doute Grégoire ferait de Jindanor un grand, il voyait déjà beaucoup de bonnes choses pour lui. Lorsque la rousse fut mise sur le destrier, le chevalier se remit en selle puis attendit son camarade.

« Tu as certainement entendu parler qu'une guerre va faire rage au nord. J'ai encore quelques écus, assez pour pouvoir mieux te revêtir pour le combat, ensuite s'il le faut je ferai plusieurs tournois. Je vais me présenter là-bas, seras-tu de mon côté ? Je suppose que tu aies bucheron, j'ai été moi-même paysan. »

Jindanor fut en premier lieu surpris, que cet homme, ce Noble soit si ... Paysan dans le fond, comment aurait-il pu croire qu'un chevalier mettrait la main à la patte ? Généralement ils laissaient leurs écuyers se charger de ce genre de besognes. Cela arracha un sourire d'étonnement fort sympathique à Jindanor, il observa la jeune femme allongée sur la selle du cheval, celle-ci avait le nez en sang, elle allait bien cependant. Cela le rassura , il ne voulait pas faire de mal à une femme, encore moins une de son age pratiquement, elle atteignait certaînement les dix neufs années, mais ce monde l'avait corrompue, rendue mauvaise... Il se demandait ce qu'ils allaient en faire, écoutant cependant Grégoire se présenter.

Une guerre hein ? Oui, il en avait entendu parler, les tensions étaient à leurs paroxysme, et il était probable que les tensions se voient transformer en bain de sang d'ici quelques semaines. Ou mois. Il observait cet homme, qui semblait vouloir l'aider, il allait sauter sur l'occasion, faire marche aux côtés d'un Chevalier ne pouvait être que bon, il trouverait moyen d'améliorer sa condition ainsi. Il l'écoutait attentivement. Il avait même deviné sa profession, ha, c'était donc bien un ancien paysan, il est vrai qu'un Bûcheron est reconnaissable, mais il est rare qu'un Noble fasse la différence entre un serf et un autre.

"Une guerre, oui, je vois. Il est rare de se voir proposer une telle offre, et que mon père m'en soit témoins, je ne pourrais jamais refuser une telle. De ce fait, vous pouvez me compter parmi vos compagnons d'armes dès aujourd'hui. Je combattrais à vos côtés, aux tournois et sur le champ de bataille, je vous épaulerais dans vos décisions, qu'elles me déplaisent ou non. Tant que mes principes n'en sont pas violés. Et vous avez vu juste, en effet je suis un ancien bûcheron, cela va faire deux années qu'au lieu de faire tomber les arbres, je fais rouler les têtes pour survivre, mon histoire et longue et peu réjouissante, j'ai quitté ma forêt natale de l'Aduram pour oublier cette période de ma vie, et voilà que vous m'en offrez la possibilité. Vous pouvez m’appeler Jin'. Il ricanna un peu, s'étirant un instant, un peu courbaturé. Je souhaitais savoir, cette femme... La rousse, qu'allons nous en faire ? Je ne souhaite pas que trop de mal lui soit fait, elle est encore jeune et s'est simplement fourvoyée. Peut-être pourrions nous la mettre sous la tutelle d'un Grand ? Ou en tant que servante, ou même dans l'armée...Elle sait se battre, et reste une jeune femme, elle peut encore grandir dans le bon sens. Sa vie n'est pas toute tracée."

Il observe le cheval, souriant un peu, c'est une belle bête , mais il doute que la dite pourra supporter son poids sur une grande distance, ricanant un peu il vient flatter l'encolure de la dite, il est doux avec l'animal, il aime ces bêtes, celles-ci lui rappelant Harry, son cheval de trait.

"Je ne voudrais pas ennuyer cette bête, mes jambes m'ont portées jusqu'ici, je pourrais encore survivre quelques kilomètres, je me trouverais un cheval plus solide, sans vouloir te vexer." Dit-il à l'animal, un sourire amusé aux lèvres.Il observa encore la jeune femme, fouillant ses saccoches à sa ceinture, peut-être trouvera-t'il quelque chose attestant de son identité, qui sait, un contrat ou autre. Il en profite d'ailleurs pour arracher quelques sangles de cuir de son attirail, dont deux ceintures de cuir dans son paquetage qu'il récupéra dans les buissons, venant attacher mains et pieds de la Rousse."
Je pensais que nous pourrions même la traîner avec nous sur quelques lieux... J'aimerais en apprendre un peu plus sur elle avant de l'abandonner au sort que vous pensez bon pour elle."

Il observa le ciel quelques instants, intimant à son nouveau compagnon de route de prendre en main le voyage, il était temps de repartir, il discuta avec lui pendant quelques lieux, expliquant légèrement son passé aux grès des questions qu'il lui poserait. Il lui expliqua aussi en partant ce qu'il avait fait à La Dross, et pourquoi ces hommes l'avaient certainement suivis, avouant qu'il avait un faible pour la boisson en ricanant.

HRP:

La guerre, cette force qui provoque en nous haine et rage envers l'opposant d'une manière qui est pratiquement surprenante. Le calme est énormément nécessaire lors d'une guerre, si l'on perd ses moyens cette dernière peut être mise en péril. La vie est la chose la plus importante et cette dernière peut pourtant être perdue toutes les journées. Au cours d'un mauvais combat, un mauvais geste peut devenir une mort certaine, parfois, Tyra nous laisse une dernière chance, mais c'est très rare.

Le corps descendit de la selle adroitement puis ses jambes le guidèrent vers cet arbre qui ressemblait vaguement à un sol pleureur. Les mains attachèrent le destrier autour du bois, les doigts fouillèrent une sacoche puis prenant les piquets de tente ainsi qu'un marteau, ses jambes de mirent assis sur le sol dessinant une croix sur le sol près du chemin, une autre se trouvant à cinq mètres sur la droite et deux autres comme ça se trouvant à cinq mètres à chaque fois de la croix centrale qui désignait l'endroit où seraient plantés le feu de camp. Les autres croix désignaient la tente de Jindanor, Grégoire et la touchette. Il planta cinq piquets de tentes en cercle sur les trois croix puis sorti quinze longs bâtons accroché au cheval sur sa longueur, il les accrocha à leur cime avec une longue ficelle et un noeud marin. Le chevalier récupéra trois grands draps blancs et les plaça sur les tentes nouant des anneaux sur les draps aux piquets de terres.

« Tu vas chercher du bois s'il te plaît ? Au fait, Appelle-moi Greg ça fera l'affaire, surtout tutoie moi, on est camarade. Je ne suis pas ton supérieur, je m'occupe d'elle. Répondit Grégoire par un clin d'oeil. »

Les jambes le guidèrent de nouveau vers une sacoche où ses mains prirent une écuelle qui se remplit grâce à l'eau du fleuve de l'Alonna. L'animal se trouva avec de la nourriture et de l'eau, que demandait de mieux, à vrai dire, le chevalier mit même un drap pour que son animal dormes bien, ainsi qu'une couverture pour chaque tente. Il remplit sa gourde à l'étang aussi, le noble prenait la femme puis la mit dans sa tente en la dénudant de tous ses liens, bien sûr en gardant une seule lanière accrochait au piquet de tente pour qu'elle ne puisse se sauver. Restant joyeusement auprès d'elle guettant son réveil qui pouvait arriver à tout moment.

"L'homme a peur de l'inconnu. Mais certains bravent cette peur pour aller de l'avant, ces personnes sont les vrais braves. Car jamais, jamais vous ne saurez ce qui vous attend de l'autre côté."
Jindanor Numanor.

Jindanor s'étira, il marchait depuis plusieurs heures en compagnie de Grégoire de Rimbert, tout deux eurent le temps de discuter allègrement de leurs vies passées, Jindanor s'efforçait de dévier sur des passages frivoles de son passé, comme la fois où il croisa le père de la belle Louise, la femme dont il s'était épris étant jeune homme, ils passaient bien trop de temps ensemble d'après le père de celle-ci, Boucher il courut après Jindanor au travers de tout La Dross, il parvint à lui échapper après vingt longues minutes de course-poursuite aux travers des divers marchés et peuplade de la ville. Se glissant en dessous des étalages ou sautant par dessus une charrette. Il était bien agile il y a deux ans de cela, ha... Cela l'avait bien fait railler de se rappeler de ce passé amusant. Il n'avait que 16 années quand cette anecdote s'était inscrite dans sa vie comme l'une de celles qu'il n'oublierait jamais. Il y avait aussi celle où il avait passé une journée entière nu comme un ver après une nuit un peu trop arrosée à la taverne... Ha.

Ils arrivèrent enfin sous un arbre, que quelques minutes auparavant Grégoire le lui avait désigné, signalant qu'ils camperaient ici pour la nuit. Déployant le campement tranquillement Jindanor aida son compagnon durant cette action qui leurs permettrait de dormir au sec si le ciel venait à verser ses larmes pour le sang versé à la surface de son corps... Jindanor s'occupa donc de planter les piquets de sa tente et aida Grégoire à monter celle de la Vilaine, qu'il appréciait appeler La Touchette depuis que Jindanor lui avait raconté comment il l'avait vu la première fois, ils rirent bien fort d'ailleurs à cette anecdote. Elle s'était réveillée sur le chemin, mais le bâillon l'empêchait de parler depuis belle lurette... Oui, quand elle fut réveillée elle commença à déverser un flot d'insulte et de crachats empoisonnées qui mirent à mal la patience de Jindanor, tenté de l’assommer. Grégoire la sauva d'un coups lourd et fort sur l'arrière du crâne, la bâillonnant et la laissant brayer à l'arrière train du canasson. Jindanor mimait d'ailleurs celle-ci entrain de brailler et se débattre jusqu'à ce qu'elle se calme et que Jindanor entreprenne de développer son passé. Elle semblait calmée, elle ne se débattait plus d'un pouce, n'essayant même pas de fuir... Jindanor en était certain, elle n'était pas mauvaise au fond... Elle n'avait simplement pas eu de chance dans sa vie, comme lui. Et avait quant-à elle, succombait aux charmes de la débauche.

Tandis que Jindanor finissait de placer la tente récalcitrante de la Vilaine, Grégoire lui adressa la parole, lui intimant de le tutoyer et de l’appeler Greg, Jindanor ricana un peu surpris de voir tant d'équité de la part d'un Noble envers le pauvre paysan qu'il était, il n'allait pas s'en plaindre, bien au contraire il détestait rendre les Nobles plus important qu'ils ne l'étaient en les vouvoyant et avec toutes ces formules de politesses baveuses et Neuneu... Lui adressant un sourire franc et amicale il s'étira un instant.

"J'vais m'charger du bois, profites-en pour en apprendre un peu plus sur elle, vue qu'elle est réveillée, et essuie son visage, elle est couverte de sang...J'aurais dû y aller plus .... Enfin moins fort quoi. J'en ai pour quelques minutes." Sur ces mots, Jindanor s'éclipsa du campement, s'emparant de sa hache à deux mains qu'il avait posée dans la tente destinée à sa petite personne. Il s'éloigna sur quelques centaines de mètres du campement, laissant son compagnon et la Vilaine ensemble. Prenant son temps il ramassa suffisament de petit bois pour démarrer un feu, et des branches un peu plus épaisses afin de le faire durer sans l'amplifier de trop, il souhaitait éviter d'attirer l'attention des mal intentionnés. Revenant après un bon quart d'heure de fouille intensive, il déposa le bois non loin du centre des tentes. Le soleil s'incliner lentement, laissant sa marque dans un ciel aux teintes rose et orangées... Jindanor se laissa vaguer à ses pensées devant un ciel aussi magnifique. Il glissa sa main sur sa barbe vieille de plusieurs mois. Elle le vieillissait certainement plus que la normale.

Il assembla le petit bois en un léger monticule, aidant son compagnon à allumer le feu avec patience, le ciel déclinant lentement entre le jour et la nuit, la vie diurne laissant place à celle nocturne, c'était une douce mélodie, vivace et joyeuse. Jindanor observa quelques instant les flammes naissante, les aidant à prendre leurs marques en les nourrissant de son souffle. Il glissa dans ses pensées de nouveau, juste pour quelques secondes, avant de prendre son matériel, les miches de pains étaient assez grosse pour le nourrir pendant deux semaines chacune, il en portait deux. Arrachant trois morceau il en tendit à Grégoire et irait en donner à la Vilaine par la suite. Il s'étira de nouveau, mangeant tranquillement son pain en appréciant chaque bouchée. Puis il prit la parole :
"Grégoi-...Greg'... J'voulais savoir, tu viens d'où ? Car j'connais pas beaucoup ta personne, pas que ça m'gêne mais j'ai toujours été curieux. Et j'pensais ce soir, on devrait faire un tour de garde. J'prendrais l'premier tour.J'te réveillerais quand je serais crevé." Grégoire lui expliqua alors qui il était, tranquillement pendant une heure durant. Ce laps de temps avait permis à la lune de couvrir le ciel, il y avait que peu de nuages, et Jindanor pouvait ainsi observer les milliards d'étoiles qui couvraient le plafond de ce monde. Grégoire le laissa ainsi, lui souhaitant une bonne soirée, et lui demandant de le réveiller quand il se sentirait fatigué, à ça Jindanor aquiesca, lui expliquant qu'ils ne risquaient rien tant qu'il était de garde.

Profitant de quelques minutes Jindanor se laissa aller au bruissements du Saule pleureur, une légère brise passait, berçant un peu ce personnage, il s'étira et alla voir la Vilaine, lui apportant eau et pain, veillant sur elle le temps qu'elle se nourrisse. Il tenta de parler avec elle mais elle resta plus silencieuse qu'une tombe. Haussant les épaules Jindanor la rattacha quand elle eut finis. Encore une fois elle ne tenta pas de s'enfuir et sembla même déçue que Jindanor la rattache...Mais cela était certainement logique, c'est rare que l'on apprécie être attaché... Sortant de la tente il passa quelques minutes à tourner autour du campement, sa hache en main avant de retourner s'asseoir prés du feu.

Son tour de garde se déroula sans aucun accroc, la nuit était aussi calme qu'elle pouvait l'être. Sentant la fatigue lentement s'emparer de lui Jindanor ne se fit pas prier pour réveiller son compagnon.

"Hé...Greg, lève-toi, c'est ton tour. La nuit est plutôt calme, ça devrait aller j'pense... La nuit devrait pas trop tarder à s'arrêter.. Encore quatre cinq heures je pense." Jindanor avait veillé tard, ses pensées avaient trotté dans son esprit, l'avait dérangé, mais quand le corps demande, l'esprit faiblit. Et Jindanor ne dérogeait pas à la règle. Il alla s'allonger après que Greg' fut levé, se laissant choir sur sa deuxième peau d'ours, ne quittant pas l'ancienne. Fermant les yeux, il s'abandonna à ses cauchemars.

Ce gueux plein d'humour raviva l'esprit de l'essaim en mouvement, seulement deux, l'on pouvait les entendre jusqu'en Sgardie. Après tout, vaut mieux rire que pleurer, même si l'une d'eux était dans l'incapacité de remuer encore comateuse par ce coup qu'elle reçut sur la tronche comme un vulgaire torchon. À vrai dire, le bûcheron l'a bien démonté avec son coup de pied facial, la quasi-totalité du crâne en garda une marque pleine boue bonne à donner à un porc, embrochant de nouveau un rire dont toute la péninsule pouvait l'entendre et en jouir de bonheur. Voilà bien la dizaine de kilomètres parcourus au côté de ce voyageur qui avait vécu, un jour, une idylle amusante, mais peut-être pas pour lui, c'est ainsi que les rigolades s'estompèrent puisque le paysan se vit gratifier d'un sourire triste qui voulait en dire long sur le passé des deux hommes comprenant celui qui était en selle ou aussi bien celui à pied. La route suivait sa trajectoire sous une légère brise qui sifflait ou pousser les arbres, ce décor magnifique ne pouvait être perdu de vue, pourtant il fallait s'arrêter bel et bien un jour, en arrivant au campement, les jeunes amis se mirent à monter les tentes. Puis vint le moment du sommeil pour le cavalier qui prenait le second tour de garde.

S'endormant doucement, son paisible corps à moitié dénudé laissa plus que ronflement incessant puis respiration incessantes, au final, un rêve plein d'envie. Tout d'abord, l'esprit se laissa bercer par des cris impassibles, un hurlement venait de sa gauche, pourtant aucune vision. Les bruits laissaient penser à une guerre dans un endroit très froid et humide, dont le corps en grelotta. Soudain, la vue apparût devenant flou à ses débuts, des couleurs de partout, une trace rouge par-ci, par là, ainsi que quelques trucs gris. Puis la vue devint plus clémente, une grosse bataille, des centaines de corps gisaient au sol, sans vie. Entrant dans un corps allongeait sur le sol, une personne à ses côtés lui demanda de se relever et surtout, de se dépêcher. Ne perdant pas de temps, le rêveur se mit à suivre son interlocuteur de très près, récupérant une arme et un bouclier à terre. Et puis, un gros pont levis, le véritable corps perla dans son sommeil. La course s'enchaîna de plus belle rentrant dans ces quartiers de bobos sans perdre une seule minute. Là, une cohue énorme, des enfants pleurant après leurs parents, tendant une main secouriste, l'interlocuteur le récupéra à temps en lui faisant non, de la tête. Une catapulte tira derrière le corps fictif, sans l'apercevoir même si ce dernier était à deux cents mètres, ravageant tout sur son passage réveillant le corps sommeillant de son cauchemar incroyable.

Buvant une petite goutte d'eau dans cette gourde que le personnage affectait tout particulièrement, il essuya ces légères perles sur son crâne puis se recoucha, rêvassant de plus belle. Un léger bruit de chaîne qui se frotte se fit ouïr dans ce corps apparemment aveugle, puis un cor retentit de son beau son grave. Une perle se mit à réapparaître sur le crâne endormi, reprenons donc cette histoire de chaîne, les yeux ne faisaient toujours pas effet, puis la voix sinistre dit « Au nom du marquis de Serramire, Aymeric de Brochant, la condamnation du traître Molkart de Skarm est désormais ouverte. D'après la loi quarante et un du livre de loi Serramiroise, le jugé est condamné à la mort pour tentative de viole sur la fille du grand marquis affreusement touché par cette ignoble bâtard. » Le corps ensanglanté perla de frayeur, le peuple hurla leur clémence auprès du marquis, puis là, une manivelle bougea tendrement, chaque seconde remémorait le passé de ce fautif. Les épousailles avec sa femme, la remise du fief, son incroyable vie en soit. Une lame scinda l'air en deux, venant pourfendre le crâne de cette ignoble chien. Le vrai corps se réveilla à nouveau, tout cela avait semblé être une dizaine de minutes, pourtant cela avait duré une bonne heure.

La lune atteignait bientôt la moitié de sa trajectoire, maintenant, ça ne servait plus à rien de se rendormir à nouveau bientôt, le moment du tour de garde sonnera et le bûcheron viendrait le réveiller. Le corps se posa tendrement sur le drap, puis restant éveillé, ne cherchant qu'à se reposer simplement. Remémorant certains souvenirs du passé triste ou marrant, comme cette fois où tout le monde étaient au lac et péchait paisiblement pour le dîner du soir, guettant le moindre poisson qui oserait s'aventurer sur cette hameçon qui était accrochée à un bâton de bois où y était mis une ficelle, malheureusement, le courant était trop fort et aucun poisson ne mordirent à l'hameçon, heureusement que le père avait réussi à en pêcher quelques-uns qui feront un excellent repas pour ce soir. L'esprit s'emporta à nouveau vers un rêve, auquel ne s'y attendait pas le chevalier somnolant.

Les minutes passèrent avant d'entendre le bûcheron se lever de son poste garde pour venir réveiller le chevalier plongeait dans un sommeil glacial. Se réveilla pétrifié puis revêtit encore endormi son armure laissant l'humble bûcheron partir dorlotait ces draps qui devaient énormément lui manqué. Se levant péniblement et en baillant ce dernier partait s'asseoir devant le feu où il se réchauffa tendrement en frottant ses mains pour tenter de mieux se réchauffer. Le brave guerrier câlinait à nouveau des pensées plutôt marrante à en voir son sourire, certainement qu'il pensait à des personnes qui lui manquent énormément. Puis, quelques bruits se firent entendre du côté de la tente de la demoiselle qui se plaignait de son estomac qui criait famine. Le chevalier ne perdit pas de temps et partait la voir, ouvrant cette porte de la tente découvrant son corps qui ne cachait que sa poitrine généreuse et son entrejambe.

« Tiens, mademoiselle se réveille, qu'est-ce qui t'arrive ? Demanda le chevalier charriant la femme. »

« J'ai faim. Dit elle triste et d'une voix basse. »

« L'on s'arrêtera à une taverne à l'aube, j'en parlerai à Jindanor, on n'a rien sous la main excuse moi. Lui répondit Grégoire triste de voir la femme ainsi. »

Le chevalier partait se reposer devant le feu sans perdre une minute, puis décida de vider son réservoir contre un arbre ce qui lui rendait le plus grand bien. Il se remit en face du feu admirant cette fumée qui jaillissait de ses flammes, lorsqu'un énorme silence se fit entendre, enfin énorme, on pouvait entendre des bruits de pas provenant de la droite, vers l'Aduram. Grégoire laissa le temps aux personnes de passer, mais il ressemblait vaguement à des bandits, lorsque ces derniers passèrent. Le chevalier s'empressa de réveiller Jindanor pour lui faire part de ceci, deux bandits revinrent à la charge demandant où était une personne dont le nom ne disait rien. Cette personne était en fait la rousse, elle se tût afin d'éviter une chose qui choqua tout de même le chevalier. Ce dernier voudrait certainement élucider le mystère, peut-être dormait elle.

"La Peur est l'un des sentiments les plus fort, elle peut vous ronger jusqu'à l'âme et vous vider de toute conscience, vous paralyser et même vous tuer, mais la peur donne naissance à un sentiment bien plus fort. Le courage."
Jindanor Numanor

Il s'inséra dans cet espace confiné, délimité par la toile de la tente qui lui était destinée. Le sommeil le gagnait, s'emparant de ses paupières et y attachant d'énormes enclumes qui les tiraient vers le bas, avec une aisance si déconcertante que lutter n'était pas une chose envisageable, la lutte était inutile, le corps suivait l'esprit et si l'esprit décidé que l'heure du repos était venu, l'être devait plier. La fatigue est comme la mort, elle est une chasseuse hors pair, elle vous traque, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus lui échapper, attendant un moment de faiblesse, elle frappe, et vous tomber, vous tomber avec elle ou l'accueillait comme une amie que vous attendiez depuis longtemps... Jindanor attendait Morphée, cette tendre femme qui vous berçait et vous rassurait, celle qui était là qui veillait sur le sommeil des hommes. Mais il ne la rejoindrait pas maintenant, il se laissa cependant choir sur sa peau d'ours, oui celle là même qu'il avait emporté avec lui lors de son dix huitième anniversaire, celle qui se trouvait sur son lit lorsqu'il était encore bûcheron avec son père, ce père qui l'avait éduqué, chérit comme peu le font... Cet homme qu'il avait abandonné...Jindanor avait abandonné son père ce jour là... Il se vit alors noyer sous un fleuve de douleur, de tristesse incommensurable, de désespoir et de manque.
L'envie de hurler lui sauta à la gorge, il serra simplement les dents, grognant en s'enroulant dans cette peau d'ours. Ce fleuve de ressentis le noyait, essayait de le forcer à externaliser ce qu'il ressentait, mais il n'hurlerait pas, il n'était pas un animal. Pas un monstre, il se retiendrait, resterait humain et attendrait le jour où quelqu'un l'écoutera... Il prit plusieurs minutes, à respirer calmement avant de longuement soupirer. Repensant à cette jeune femme, La Rousse, cette belle jeune femme, a peine plus âgée que lui, cette jeune femme qui avait elle aussi dû traverser vents et marées pour s'en sortir dans cette océan agité qu'était la vie.
Et lui était l'une des vagues, qui avait fracassé de plein fouet son navire, manquant de la tuer, il y était aller violemment lors de leurs court affrontement et avait assommée la jeune femme qui s'était pourtant rendue.Il s'en voulait, après tout, elle aussi vivait sur un navire au grès du vent et des marées de la vie... Il n'avait pas le droit de voler la vie des autres, mais certains essayaient d'aborder son navire, de le mettre à sac...De le tuer en sortes.... Il soupira de nouveau, puis ferma les yeux, et accueillit cette tendre Morphée, se laissant bercer dans ses bras ... Avec appréciation cependant, il se savait en danger dans ses rêves et son sommeil, il était assaillit, comme de jours, son sommeil était agité, attaqué, assiégé par les cauchemars qui se faufilaient dans les méandres de son esprit tel de vils serpents. Ces serpents étaient de la pire espèces, se nourrissant de chaque peur, frayeur et créant les phobies les plus atroces... Brisant chaque morceau d'humanités dans cet être qui devenait chaque jours plus bête que homme. Devenant chaque jours plus sauvage et effrayés par ce monde qui était TOUT sauf fait pour des êtres fragiles. Et il l'était, malgré sa taille, sa masse, sa musculature et cette carrure digne d'un Ours.. Cet homme était comme tout les autres, fragiles et frêle, comme cette femme contre qui il s'était battue... Et ces serpents qui s'insinuaient dans ses rêves, purulent ceux-ci, viciant l'air qu'il respirait.

Musique d'ambiance.(Une préférence que j'avais, et puis au moins cela vous en fournit un peu.):

Noyant les souvenirs heureux dans une mare de sang, mare de sang voyant son contenue gonflait à l'intérieur du contenant terreux par lequel elle était délimitée... Contenue gonflant dans le contenant, s'extirpant telle une masse informe et poisseuse, s'étalant sur le sol de cette immense cuvette délimitée par d'immenses montagnes... Au centre de cette cuvette une autre de ces montagnes, plus haute, plus imposante... Jindanor voyant cette scène d'en haut, loin de tout cela, de tout ces tourments, enfermés dans une bulle de cristal formé par ses pensées positives, plus fragile que le cristal lui même. Il détournait le regard de temps à autres, mais la Curiosité l'assaillait, vils créature qu'elle était, elle tira son regard sur cette scène que son esprit formait de toute pièce.

La masse informe s'écrasa au sol après s'être extirpé de la mare,éclatant dans une vague de sang immense, créant un fleuve qui devint mer, noyant la cuvette dans ce liquide poisseux et rougeâtre à l'odeur cuivrée si particulière...S'emparant de ce territoire tel un monstre assoiffé de pouvoir... Au bouts de quelques secondes cette immense cuvette se vue remplir par un océan de sang... Ce sang entourant un îlot, l’îlot n'était autre que la montagne d'il y a peu, entourée seule au milieu de cet océan agité. Au centre de cet îlot sommeillait une masse informe, la vue de Jindanor était floue, il ne distinguait distinctement que les délimitations de l’îlot, comme une prison créer de toute pièce pour enfermer cette masse informe.
Masse informe semblant empâlée par d'immenses pieux de ce qui semblait être du bois, ces monstruosités la plaquait au sol, écrasant la masse sous un poids invraissemblablement important, de ces pieux s'étiraient de longues et larges chaines dont les maillons faisaient tous une bonne dizaine de centimètre d'épaisseur, ces chaînes allaient s'enfonçaient dans l'ancienne montagne, chaînes guidées par des crochets immenses, semblables a des gueules de dragons détachées de leurs corps rongeant le sol de la montagne pour s'y agripper, tirant au plus possible les pieux dans la chair de la masse informe. La plaquant au sol, un procédé tirait d'une scène d'horreur et de torture sans pareil, la douleur devait être insoutenables et pourtant cette lourde masse informe semblait remerciait cette torture, elle semblait l'apaiser, Jindanor continuait d'observer la scène gore au possible... Son corps inanimé dans la réalité se voyait trempé de sueur, dégoulinant de celles-ci.

Durant un instant Jindanor crut apercevoir un être dans son cauchemars, sur cet îlot éloigné,une femme, il n'en voyait que des bords floutés... Celle-ci se trouvant sur l'îlot elle se voyait infliger le même traitement, comme pour cacher une horreur son esprit floutait la vision que Jindanor avait de cet îlot. Il cligna des yeux, et se sentit soudain écrasé.... Écrasé... Il observa autour de lui, ne voyant qu'une masse rougeâtre informe se déplacé comme enragée...S'écrasant contre des murs invisibles et opaques... Il déglutit, tournant son regard sur sa droite il vu une des gueules rongeant la roche et sentit le poids dans son dos l'écraser d'autant plus. Et il comprit..Il comprit que cette masse informe qui se voyait écrasée contre le sol il y a peu, n'était autre que lui...Et une pique aigue de douleur s'empara de son esprit, brisant son échine et sa chair, déchirant son dos de tout son long... Et ce fut le réveil, brusque mais réconfortant, ce cauchemars l'avait fait trembler en se réveillant, soupirant il souleva son buste, ouvrant les yeux... Pris d'une respiration rapide et haletante.
Il déglutit avant d'ouvrir sa gourde et d'en vider une dizaine de gorgées, reprenant calmement son souffle il essuya son front à l'aide de sa main droite, soupirant longuement, afin de reprendre son souffle.
"Je hais ces saloperies..." Grogna-t'il." Allez rendors-toi. "

Se souffla-t'il en se laissant choir sur son dos, replongeant en quelques minutes dans les méandre de son propre esprit. Il était calme, mais se savait encore la proie de ces cauchemars... Il chuta dans un sommeil profond, dont il ne lui fallut que quelques minutes pour que son cauchemars revienne à la charge, son rêve était devenu net, clair comme du cristal, ne le rendant que plus effrayant... En effet la bête , cette ancienne masse informe, était en réalité une bête de plusieurs mètres de large et de haut, allongée contre le sol, plaquée par ces pieux lui transperçant l'échine et déchirant son dos et sa chair, laissant un flot de sang noir et vicié s'écouler de ces plaies maltraitées, c'était un ours, un ours immense couvert de scarification et de plaies béantes d'où s'échapper le même liquide noir vicié mêlé à du pues... Ce sang formait de fins ruisseau en percutant le sol, filant vers cet océan à la soif insatiable, les entrailles de l'animal étaient apparents, mais par un miracle inconnu ne parvenaient pas à s'échapper de la carcasse encore en vie de la bête. Sa chair était rongée par des asticots, ceux-ci créant un bruit grouillant à vous en donner des frissons, la chair putréfiée dégagée une odeur plus nauséabonde que celle d'un champ de bataille, et l'allure de la bête ne la rendait que plus effrayante, celui-ci semblait ensommeillé mais sa gueule était rongée par la rage et la haine, les os apparents par endroit, la chair abandonnant certaines parcelles de cette gueule claquant des dents... Jindanor détourna le regard, fermant les yeux.

Il ne les rouvrit que quelques minutes plus tard, horrifié par cette vision qui ne lui donnait que dégoûts et déplaisir, frayeur et horreur, car il se rappelait de son ancien rêve, cette masse informe...C'était lui... Et il remarqua alors, qu'il était de nouveau enfermé dans cette carcasse, hurlant il ne pouvait entendre que le hurlement d'un Ours fantomatique, beuglant de douleur, car oui, il souffrait, il ressentait dorénavant chaque plaies, chaque pieux... Cette douleur le baignait, allongé dans son sang vicié, il continuait de hurler, hurler à la mort, à ce qu'on achève cette torture horrible. Aucune réponse, il continua d'hurler, dix minutes durant, ne pouvant pas trouver la mort dans cette malédiction malsaine... La haine et la rage se réveiller plus, secondes après secondes. Il n'avait pas remarqué la femme qui se tenait devant lui, repliée en position fœtale à quelques mètres devant lui... Il sentit que les épieux quittaient leurs emprises, laissant libre court à l'expression de la haine et de sa rage enfouie... Les gueules de dragons ne se battaient plus pour le retenir, fatiguées et las de ce combat sans fin, il l'avait remarqué en déportant son regard sur sa gauche, ils avaient cessé le combat... Jindanor arracha les épieux, un par un, sentant sa chair à vif se reformer après le départ de chaque épieux, la douleur lui déchirant l'âme... La Rousse se trouvait toujours devant lui, il avait compris que c'était elle quand sa vision devint réellement net, comme en plein jour et plus sous un ciel de sang vicié... Elle était là, recroquevillée devant lui, suppliant ce monstre qu'il était de la laisser vivre, elle était marquée aux bleus, son visage tuméfié, sa tenue en cuir était déchiquetée, des estafilades de sang en vue sous les divers coups qu'il avait du porter... Tout d'un coup, le monde s'écroula, le sol pris une couleur de terre ocre, sèche et poussiéreuse, Jindanor sentit ses plaies se refermer, son corps rapetissaient mais sa haine rester tout aussi grande, le dévorant entièrement... Il se retrouvait il y a quelques heures de cela, sur le chemin, couvert de sang, à la lisière de l'Aduram, sa hache à double tranchant en main... Cette femme devant lui.

La hache scintilla dans le ciel, se levant avec véhémence, avant de chuter, avec plus de virulence, s'abattant à une dizaine de reprises, les gerbes de sang venant le noyer sous une pluie tiède et poisseuse... La chair volait en lambeau et les entrailles s'arrachaient, déchiraient maltraitées par le monstre qu'il était, il l'entendit hurler, quand les deux premiers coups frappèrent, puis plus qu'un gargouillis...Et enfin un silence morbide perturbés par des chuintements métallique contre une chair déchiqueté et de la terre séchée... Au vingtième coups de hache Jindanor parvint à se réveiller, se retenant de hurler de toute ses forces, grognant et se repliant sur lui même, en position fœtale, effrayé par ce qu'il était. Un monstre, un monstre qui arrivait à s'imaginer entrain de massacrer une femme, plus jeune que lui certainement, finissant par parvenir à se calmer, Jindanor se redressa, sortant prendre l'air en faisant signe à Greg', lui faisant croire qu'il nécessitait de vider sa vessie, il le fit cependant, ayant manqué de se pisser dessus... Il se retint par trois fois de verser une gerbe de son dîner... Les images trottant encore dans son esprit... Il prit ainsi l'air, dix minutes durant avant de retourner s'allonger, se laissant violemment choir sur la peau entortillé d'ours... Il put enfin se reposer, et sombra dans un sommeil plus profond qu'il n'aurait pu le souhaiter...Ronflant fortement. Dérangeant pour les autres d'ailleurs.

Un peu d'ambiance pour détendre l'atmosphère.:

Jindanor ne se réveilla que lors de la venue de Grégoire de sa tente... Il grommela d'ailleurs, grognant et ronchonnant, dur réveil, sachant qu'il était vraiment fatigué de la veille...Il serait ronchon aujourd'hui, c'était une certitude.. Il aurait souhaité quelques minutes de plus de ce doux sommeil réparateur, sans cauchemars ni rêve, juste un repos quémandé depuis plusieurs heures.... Ils prient quelques secondes pour réellement émerger de son sommeil, observant Grégoire en peu confus et les cheveux en pétard. Celui-ci lui expliqua alors ceux qu'il avait vu plus tôt dans la matinée. Ils semblaient chercher La Rousse, une bande de bandits, ses agresseurs n'étaient donc pas que trois pauvres bandits, c'était une meute qui dorénavant cherchaient à venger la tête tomber de leurs frères... Et surtout son or. Il grogna, reniflant comme ennuyé.
En soupirant Jindanor quitta sa tente, rejoignant son confrère qui l'avait laissé seul le temps qu'il se drapent de ses guenilles de peaux et fourrures, avec cette éternelle peau d'ours qui le suivait partout, sur les épaules et tombant dans son dos, lui donnant un air encore plus imposant et bestiale. Il avait tout de même pris le temps de se réveillé correctement, dix bonnes minutes. Une fois bien dehors et s'être dégourdis un peu les jambes Jindanor pris une grande bouffée d'air, l'air matinal, humide et vaporeux, un brouillard était tombé entre-temps, cela raviva les sens de notre bûcheron, qui s'égaya bien plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Ils n'avaient cependant pas de temps à perdre, il fallait distancer les bandits qui cherchaient la jeune demoiselle. Et l'emmener en lieu sûr afin d'éviter d'être pris en poursuite dès qu'ils auraient le dos tourné.
"Bon, d'après ce que tu m'as dis, ils la cherchaient, c'ça ? ...Putain c'pas possible... Bon j'pense qu'on d'vrait poursuivre notre route, aller vers l'Alonna et l'y déposer ou vers la Sgardie, si j'ai bien compris tu viens de là bas c'ça ? En attendant, pendant l'chemin va falloir décider de ce qu'on va faire d'elle...Soit on l'aide à s'repentir en l'emmenant avec nous, ou on la fait condamner par un de ces grands Nobles pour banditisme de grand chemin... A toi d'voir. Par contre soyons d'accord sur une chose, on ne la rend pas à ces personnes qui semblent la chercher. Soit ils vont la dépouiller la violer ou pire, ou alors bien pire que cela, elle courra à nos trousses avec sa meute de bandits assoiffé de sang et d'or. Enfin bref, il faut qu'on range le campement et qu'on parte le plus tôt possible..J'te laisse la réveiller. Perso j'm'occupe de démonter les tentes. Ha et aussi, fait lui enfiler sa tenue de jute qui se trouvait sous son armure de cuir, j'aimerais éviter qu'ils reconnaissent les armures de leurs amis... Si tu vois ce que j'veux dire. J'ai remarqué que leurs armures de cuir étaient toute faîtes de la même manière, c'est soit le même artisan qui les a fabriqué, ou alors ils font des commandes spécial aux différents artisan de la région.. M'fin, évitons qu'ils la reconnaissent encore plus aisément."
Sur ces mots, Jindanor semblait inquiet, stressé, elle n'était plus seule, et cela la rendait plus dangereuse encore... Le but dorénavant : Décamper, se diriger vers Oesgard, d'après ce qu'il avait cru comprendre Grégoire connaissait bien cette région et ses habitants.

Jindanor et Grégoire firent alors leurs tâches respectives, Jindanor démontant les tentes et les remballant avec les couvertures ramené par Grég' ainsi que sa peau d'ours, éteignant les braises du feu en y jetant de la terre. Cela dura une bonne heure, le temps que la jeune femme se change et que Jindanor ait remballé correctement tout le matériel, utilisant la bête de Grég' comme bête de somme. Y déposant le matériel, car il allait falloir marcher, et l'animal ne supporterait pas en plus de ce poids sur son dos, plus qu'une frêle personne... Le soleil était levé, correctement, le brouillard s'était dissous laissant place à une journée au ciel bleu sans pareil, la forêt était beaucoup moins dense, encore quelques kilomètres et ils seraient dans les plaines, où ils pourraient voir arriver quiconque de très loin. Du moins il l'espérait. Durant tout ce temps La Rousse n'avait pas semblait rechigner les écouter, c'était perturbant, elle ne se comportait pas comme se comporterait une personne saine d'esprit...Une femme qui plus est seule prise en otage par deux hommes, qui ne semblaient d'autant plus ne pas avoir de compagne, il y avait de quoi donner la pire des frayeurs et pleurer toute les larmes de son corps pour essayer d'attendrir les ravisseurs et s'enfuire...Mais non , elle restait calme. Déstabilisante. Aimable et même parfois humoristique... Plus docile qu'elle tu es un concombre... Sérieusement ce n'était pas normalement et Jindanor s'attendait à chaques secondes qu'elle tente de s'emparer d'une arme ou autre... Mais rien.

Ils installèrent la femme sur le dos du canasson, afin d'éviter qu'elle les emmerdes de trop pendant le voyage en se plaignant ou autre, même si en général elle était calme. Jindanor et Grég tenaient la bête par les brides, marchant aux côtés de celle-ci, la dirigeant par moment même si suffisamment intelligente la bête ne semblait pas nécessiter leur aide. Jindanor et Grégoire discutaient principalement entres-eux, mais la Rousse n'hésitait pas à pimenter la discussions de quelques cynismes et sarcasmes ou même lapsus afin de faire rire, Jindanor souriait mais ne faisait pas réellement part de sympathie. Puis il chercha un sujet sérieux, et il le trouva, il était derrière lui assis sur le canasson.
"Greg', je pense qu'on devrait l'emmener en Oesgard... Tu pourrais demander à ce qu'elle soit enfermée pendant quelques temps, pour dire qu'elle ne puisse pas nous suivre avec aisance... M'enfin c'est qu'une idée, déjà nous en sera plus en sécurité, et elle aussi. M'enfin si tu as une meilleure idée j't'écoute."
Et là, elle prit la parole, sérieuse mais en même temps assez agacée
"Je ne suis pas du bétail, ne me traitez pas comme un vulgaire morceau de viande que vous allez vendre sur le marché...On dirait deux marchands d'esclaves. C'glorieux tout ça tient. Hein, "Jindanor" ? "
Elle connaissait son nom... Bah, qu'importe ce n'est pas comme si ils pouvaient risquer plus qu'actuellement... Mais il ricanna quand elle le prononça, c'est vrai, pour une femme attachée pieds et poing liés, elle était ...Courageuse, ou téméraire. Il l'observa, celle-ci voulut lever les mains vers le ciel, mais étant attachée elle n'y parvint pas, alors elle exprima son innocence par un haussement d'épaule... Mignonne, avec un sens de l'humour, décidément cette femme avait plusieurs facettes... Ce n'était pas pour le rassurer, que croire ? Etait-elle fiable ? Il en doutait... Mais qui sait ? Jindanor raîlla tout de même en apparence, puis poursuiva :
"Bien, nous prendrons en compte vos souhaits, mademoiseeeeeelle... Disait il d'un air pompeux accentués. Avant de rire. Sérieusement, Greg' à toi de trancher, mais n'oublie pas que mademoiselle a tout de même son mots à dire sur la façon dont elle veut finir..."
Il soupira, et continua la marche, attendant la réponse de son compagnon.

The last Goodbye

L'impétuosité du levant au jour d'avant ne déconcerta pas l’enivrante quête qui se propageait au sein de cette petite communauté, deux gueux et une otage. Un seul « au revoir » oublié, oublié ses origines, parvenir à crée son propre destin, changer son avenir pour aboutir à sa propre initiative. Faut-il réellement qu'elle parcoure aux côtés de ceux qui le doivent. Son combat, seule et unique chemin dont elle était la seule combattante. Écouter ses pensées, suivre son instinct. Était-elle choquée que personne des deux compagnons ne prenne l'initiative de la toucher ? Voyait-elle en eux de bon bougre ? Voyait-elle en eux l'unique et la seule manière de voir enfin quelqu'un qui prendrait soin d'elle sans pour autant la prendre contre un mur ?! Voulait-elle être heureuse … heureuse de pouvoir enfin se considéré comme une femme et non comme un objet bonne qu'à se faire … bref, était-elle en train de réfléchir à sa vie future ? Son esprit cogitait depuis bientôt une journée maintenant, les braves guerriers l'avait sortit d'une sacrée merde qu'elle avait-elle même crée.

Pourtant, certainement que ses pensées la mènerait à croire qu'elle devrait un jour croisait le fer en compagnie de ses deux grands gaillards. Leur objectif commun les mènera à lutter main dans la main, ça vous pouvez en être certain. Le bain de sang avait éveiller le soupçon d'une nouveauté dans le continent miradelphien apparemment. Les affaires prennent une tournure toute autre. Les vêtements de la jeune damoiselle arrivèrent en sa demeure mobile amenait par Grégoire qui lui détacha son pied afin qu'elle puisse s'habiller, pour lui laisser un peu d'intimité il sortit en garde fixant la porte de la tente prêt à bondir si elle sort armé de l'on ne sait quoi. Aucune tentative apparemment, le chevalier rentra de nouveau puis ricana dans ses dents à la vue de la jeune demoiselle vêtu de ses habits volés à de grands nobles, dénudée de toute armure. Le noble ne voyait pas cette femme comme un objet, mais comme une femme ayant mal vécue durant son enfance, vue par certains traits et comme avant tout une personne qui pouvait montré énormément.

La paroxysme stellaire annonçait une douleur redouté au ventre, la faim, une bonne maladie, pourtant la prochaine ville n'était plus très loin, à peut-être deux heures de route. Et la rousse qui se plaignait de son ventre depuis hier méritait bien un bon repas elle aussi, Grégoire ne réagirait pas comme un vulgaire noble, sa méchanceté ne le pousse pas à nourrir les gens comme des vulgaires chien en cage. Même si aux premiers abords elle semblait être assez coriace, elle pouvait se montrer bien plus gentille qu'on ne le croyait. D'ailleurs, le chevalier n'était pas très d'accord pour l'attachée comme une prisonnière, après tout, si Jin voulait s'assurer une protection certaine. Dans tous les cas, c'était la seule sur le cheval, le noble savait très bien que son animal ne fuirait pas sans son ordre, la petite voleuse se trouvait donc seule en selle avec deux grands gaillards à ses côtés pour la surveiller même si elle se révéla énormément calme durant le chemin. Enfin la prochaine ville se voyait à l’œil nu qu'un léger sourire se dessina sur le visage du chevalier qui avait énormément faim.

« On va faire quelque chose, je sais très bien ce qui va lui arriver avec ces nobles et je ne tiens pas à ce qu'il le fasse, c'est une fille qui a certainement mal vécue. Les nobles vont certainement la pendre en public ou la mettre aux oubliettes, ce qui ne servira à rien, il faut la prendre avec nous, je ne tiens pas à ce qu'elle pourrisse dans un donjon comme une vermine, si dans les pires des cas il lui arrive quelque chose, ça sera à nous de la sanctionné avec de grands moyens. Répliqua l'humble chevalier. En attendant, elle ne cherchait que de l'argent et on peut très bien comprendre qu'en moment difficile certaine personne en vienne aux armes pour assouvir leur faim. Le soucis c'est qu'apparemment certains veulent l'attraper et il va donc falloir répondre avec les armes. D'ailleurs, pourquoi tu n'as pas répondu quant ils t'ont appelés ? (Grégoire attrapa la lanière du cheval sans pour autant tirer dessus, juste pour éviter qu'elle ne parte.) Ah ! Et je viens du comté d'Aretria Jin pas de Sgardie. Après avoir passé la ville on s'arrêtera un court instant dans une taverne. »

The battle

« Tu vois lui il est gentil. Ronchonna-elle en s'adressant à Jindanor. Je n'étais pas à mon aise avec eux, je voulais rester là-bas pour devenir cheffe en faisant l'amour à Karston, mais maintenant qu'il est mort j'ai plus rien à foutre là-bas. »

Le chevalier choquait des paroles aussi néfaste qui sortait de la bouche de la rousse fût bouche-bée, en prenant la route vers le nord, ils essayaient certainement de ne plus croiser la troupe de bandits qui recherchait la rousse. Les portes de la ville étaient désormais à portée de vue, la petite communauté passa les portes sans trop de dommage. La Sgardie n'était plus très loin, abordant la rue principale, ils se rendirent compte bien vite que la place principal était remplie d'humains et de nains, le marché certainement. Le groupe se pavana dans cette cohue sans nom, pour finalement y aboutir, le monde pour un simple marché était monstrueux, on aurait pus croire que les gens venaient des quatre coins du continent. En sortant de cette endroit, ils retombèrent dans une petite ruelle, perdant leur chemin un bandit arriva par surprise et menaça le chevalier avec sa dague. Encapuchonné et méconnaissable, le chevalier regarda cette homme abasourdi.

Le pied du chevalier partit en une foulée de seconde, les jambes du bandits ballèrent laissant tomber le corps à terre, le chevalier récupéra ce personnage par le cou en prenant soin de récupérer sa dague avant. Il le plaqua contre le mur et lui demanda ce qu'il voulait. Le personnage répondit qu'il venait chercher la rousse et qu'ils nous avaient suivis tout le long du chemin. Lorsque le chevalier lui demanda combien ils étaient, il lui répondit au moins une cinquantaine. Grégoire surveilla qu'il y avait un garde pas loin et l'appela lui disant que ce dernier était un bandit et qu'il menaçait la troupe. Il Récupéra la lanière du cheval, ces derniers se remirent en route au pas de course toujours en suivant cette trajectoire. Si les bandits les suivaient il ne faudrait peut-être pas s'arrêter à la prochaine taverne.

« Penses-tu qu'il faut réellement s'arrêter à la prochaine taverne Jin ? J'ai un doute tout de même, il nous rattraperons certainement là-bas. Dit le chevalier craintif »

Juste pour le plaisir d'entendre de la bonne musique,.:

Jindanor tendis l'oreille aux paroles de Grégoire. Celui-ci n'avait point tort, cette femme n'était peut-être pas mauvaise, pas fondamentalement mauvaise tout du moins... Jindanor resterait le plus méfiant des deux, le plus alerte envers cette jeune femme. En effet Grégoire voyait le bon fond de chacun, même chez Jindanor il avait su passer outre le fait qu'il puisse être dangereux et lui faisait confiance, comme il faisait confiance à cette femme. Jindanor serait prêt à parier deux cents piastres que ce bon bougre saurait trouver le bien fondé dans l'action du plus terrible des Dragons... Si ces bêtes existent encore... Ce n'était peut-être que des légendes...Mais bon après tout ce qu'il avait pu observer dans la forêt d'Aduram et au sein de ce monde, cela ne l'étonnerait pas de voir un dragon en chair et en os....Cela lui foutrait certainement les plus grandes chocottes de toute sa vie..... Et fort probablement la dernière frayeur... Fort probable oui. Il soupira et secoua la tête en ricanant prêt à rétorquer il se vu couper la parole par la Rousse, l'observant parler plutôt impassible, elle était cassante et douce à la fois... Amicale, une dizaine de minutes durant il resta embué, marchant au flanc de l'animal, pensif, observant parfois la demoiselle. La comprenait-il... ? Il ne le savait pas, même s'il le souhaitait, elle avait un air lui rendant la mémoire , lui rappelait Louise, cette jolie fille du boucher à qui il avait fait la cour un long moment... Il secoua la tête tentant d'oublier cela, afin de penser a autre chose.

Il n'était pas possible pour lui de nier que la Rousse lui faisait de l'effet... Il soupira longuement posant sa main contre son front, comme pour essuyer de la sueur, quand il remarqua le regard pesant de Grégoire sur lui, le questionnant ainsi. Il lacha un "Tout vas bien, t'inquiète pas, la faim me tiraille j'ai juste besoin de manger un peu et quelques gorgées d'eau", sur cette phrase il s'autorisa à boire, décrochant la gourde qui était à sa ceinture, encore moitié pleine, il vida un bon tier de ce qui restait. Déglutissant par la suite et respirant une grande bouffée d'air il prit un peu les devant sur ce petit cortège, afin de se dégourdir un peu les jambes, il se savait dans la nécessitée de se défouler malgré le manque d'énergie flagrant, c'était pour penser à autre chose... Il observa Grégoire et lui fit part de son envie d'aller prendre un peu les devant, histoire de voir s'il n'y avait pas quelques bonnes gens avec qui commerçait, une fausse raison en réalité, il souhaitait juste se débarrasser de ce sentiment d'oppression qu'il ressentait depuis ce sentiment..

Il salua les deux compères et se projeta en avant courant sur un bon kilomètre, observant les bois se raréfier autour de lui, disparaître lentement et laisser place à des plaines et collines aux flancs doux et peu abruptes, des vallées et petit ruisseau s'écoulait par endroit, il ferma les yeux un instant en reprenant une grande bouffée d'air, se laissant partir dans un sprint mesuré, lui faisant gagner dix bonnes minutes vers l'avant... Avant de freiner et de regarder derrière lui, laisser ces deux amis seuls n'étaient pas une bonne idée, en quelques vingtaines de minutes il pouvait se passer bien des choses, encore plus dans le monde qu'il connaissait si bien. Soupirant de ce quart d'heure de répits il prit les devant pour retourner au contact de ses deux compagnons de fortunes, arrivant dans des grandes enjambées il freina patiemment et se mit à marcher à cents bons mètres de ces deux là, il souriait faisant signe de la main, une fois à leur hauteur il prit la parole :
"J'ai croisé personnes, c'étonnant, j'aurais cru voir plus de monde mais bon... Rien de neuf vous deux j'suppose ? "

Il sourit, puis enchaîna sans leur laisser le temps de répondre "Nous ne sommes plus si loin que cela, j'ai pu apercevoir quelques champs éloignées, cette ville sera bientôt à portée." Et ce fut le cas, quelques heures plus tard ils arrivèrent face aux murs de la ville, pénétrant au sein de celle-ci ils se "faufilèrent" dans la foule, qui s'écartait plutôt sur le passage des trois voyageurs, Jindanor sur les arrières dépassait la très grande partie de la foule d'une quarantaine de centimètre et se sentait être un géant parmi des gnomes. Il ria intérieurement, avant de poser son regard sur la chevelure Rousse de la demoiselle assise sur le cheval, glissant sa tête sur le coté gauche, observant Grégoire se faufiler dans la foule avec une aisance déconcertante pour quelqu'un en armure, il avait l'impression d'être sur un fleuve et de voir l'eau se fendre sous la barque sur laquelle les trois protagonistes se déplacer.
Jindanor se sentait néanmoins observé, après tout ce n'était pas anormal, d'observer un type anormal de deux mètres dix de haut. Mais il se sentait bien trop observé, quelle idée d'être aussi grand regretta-t'il , de sa faute ils étaient aussi visible qu'un phare en pleine nuit noir sans un pet de brouillard... Il posa s sa main sur son front, essuyant le peu de sueur qui s'accumulaient sur ses énormes sourcils bruns.

Il se savait suivis, il l'avait deviné dès que Grégoire l'avait prévenue de personnes cherchant la Rousse... Il n'en connaissait toujours pas le Nom, ni même un prénom, cette femme était pleine d'intrigue, elle était une pure inconnue a leurs yeux, ils ne connaissaient quasi rien d'elle, juste ce qu'elle avait daigner leur dire et ce qu'ils avaient pu rassembler durant leurs petits périples. Elle leur attirait des ennuis, depuis le premier jour elle était un danger, elle avait bel et bien tenté de le trucider... Elle se disait baiser un homme pour avoir un appuis pour une once de pouvoir... Elle se comportait comme les Nobles et leurs Jeux... Ces jeux de manipulation, où cynisme mensonge, sexualité débordante et macabres découvertes étaient monnaie courantes... Qui sait, peut-être avait-elle un lointain ancêtre de Sang Bleu, Jindanor avait imaginé un prénom pour elle en pensant à ça, Bellesangue... M'oui, pas mal, il haussa les épaules, pourquoi ne pas lui donner ce surnom ? Il était plus profond dans sa forme que La Rousse..Qui ne désignait que la couleur de cheveux de la dite. Il soupira repensant aux divers personnes qui devaient les suivre, dans une foule pareil il était simple de se dissimuler pour leurs chasseurs, et Jindanor haïssait se sentir comme une proie acculée, obligée de continuer d'avancer pour essayer d'échapper à ses poursuivants... Il attendait le moment opportun , durant lequel il pourrait les forcer à attaquer et ainsi les prendre par surprise.
Malheureusement, il ne fut pas celui qui pris l'effet de surprise...Du moins pas pour le premier affrontement, en effet le malheureux s'attaqua a Grégoire, se faisant rétamer purement et simplement, niveau effet de surprise nous repasserons. Celui-ci sauta de front, se faisant envoyer au sol, son crâne s'écrasant contre le sol et finisse assommé en quelques minutes. L'être fut reporté a un garde qui se chargea de l'emmener à sa place. Jindanor croisa ses bras, pensif. Il fallait trouver un moyen de les faire se découvrir, d'inverser les tendances et de rendre le chasseur chassé, devenir le chasseur et faire ce massacre qu'il attendait avec tant... D'envie, cet homme se sentait chaque jours sombrer de plus en plus dans une folie malsaine lui donnant des accès de violence incroyablement difficile à effacer.
Son confrère ainsi que Bellesangue était dorénavant paniqués, effrayés, chose tout à fait compréhensible, ils risquaient de se faire découper en morceau d'ici quelques minutes, ils ne pourraient jamais se sentir en sécurité tant que ces hommes suivraient leurs traces... Jindanor baissa le regard un instant regardant le pavé taché du sang de l'homme qui venait de s'y assommer... Il suivit ses camarades et ne su pas se décider, que faire ? Se séparer ? C'était l'une des meilleures idées, mais il y avait bien plus de risque que l'un d'entres eux se fassent tuer.... Alors...

"Grégoire,La Rousse, suivez moi." Ce fut la seule réponse qu'il avait prononcé à Grég', entraînant son compagnon et La Rousse au travers de la ville, traversant celle-ci entièrement. Arrivant aux portes, Jindanor observa Grégoire, puis une écurie... Il fallait fuir.... Allaient-ils sombrer dans le vol ou tenter de négocier avec le teneur de la bâtisse ? Allaient-ils fuir sans ces animaux nécessaire à une survie certaines ?

"Grégoire... J'ai trois choix à te proposer... Le premier, vous me laissez le matériel pour les tentes, et fuyez toi et la Rousse sur plusieurs lieux avec ton destrier. Je saurais me débrouiller. Le second, je vole des montures et nous reviendrons un jour payer la dette que nous aurons envers ces gens. Le troisième et dernier, nous payons si nous en avons les moyens, et fuyons avec ces montures aussi loin que possible...JE sais le troisième choix n'en est pas un, en réalité nous n'avons que deux choix si tu n'es pas en possession de la pécune nécessaire."

HRP:

L'étalon foula avec deux individus à ses bottes. Sans compter qu'un guide à ses devants l'amener vers une bâtisse en bois dont la fumée ondoyante se levait de l'âtre avec une délicatesse sublime. Le léger décor semblait être intemporel, comme figeait dans le temps. Les battants de fenêtre bloquait sur les côtés par de simple morceaux de ferrailles pouvant pivoter en arc de cercle. Le linge accroché sur une fine corde dorée à l'arrière du jardin était à peine visible. Juste à côté de la maisonnette en bois se trouvait une écurie où cinq chevaux étaient installés dans un cabanon de bois, avec une porte séparait à mi-hauteur laissant apparaître les traits d'une belle jument à la crinière noirâtre et à la pilosité blanche. Personne ne semblait garder cette bâtisse, personne jusqu'à ce qu'un homme aux vêtements dépouillés portait une fourche dans ses deux mains. Un ballot de paille pendait des piques de la fourche. Le battant d'une porte d'un cabanon s'ouvrit par les mains paysannes. L'animal put à nouveau manger à sa faim.

Le fier chevalier qui marchait à côté de cette belle femme se vit interroger par le bûcheron. Les choix étaient vraiment difficile. D'un côté, la nourriture devrait attendre, de l'autre, le risque serait de se faire pourchasser par les gardes voir même pire. Pourtant, les bandits les rattraperaient tôt ou tard. N'ayant pas les moyens de se sauver en payant les chevaux, la dernière chose à faire était de les louer. Mais bon, louer des chevaux pour partir en voyage c'est pas classique, s'il fallait faire quelque chose au final, c'était les voler, avec le risque qui portait sur les épaules pour un tel acte se serait énormément dangereux au final de le faire. Le brave chevalier réfléchit un instant en s'accoudant au dos de son destrier, derrière l'écurie du serf se trouvait un long cour d'eau. En entendant hurler des bandits à sa droite qui se trouvait à une bonne centaine de mètre. Le chevalier prit ses jambes à son cou et se dirigea vers cette petite barque en bois.

« Montez, où vous périrez. » prononça le chevalier en direction de ses camarades qui se hatèrent.

Enfin à bord, le chevalier dénoua le lien et se servit de la rame qu'il y avait à bord en suivant le cour d'eau, malheureusement celui ci descendait vers Jersada. Le cour d'eau s’amplifia, rapidement des rapides apparurent cassant la barque en bois. Le cheval qui avait suivi le petit groupe pour ne pas perdre son maître se fit rapidement distancer. Tandis que la petite communauté, encore comateuse sur le rebord de ce grand cour d'eau se réveillait de ce grave accident qui venait de se produire à l'instant. Grégoire, retrouvant vaguement ces esprits se releva et regarda cette majestueuse forêt dans laquelle il venait de se réveiller après son problème. Encore allongé sur le ventre il regarda arbre et buisson. Puis, une silhouette. Tout-à-coup, un bruit apparut. On aurait pus dire un chien qui fait son leu. Le chevalier regarda à côté de lui et remarqua la rousse qui dormait encore, en la tournant de l'autre il remarqua que Jindanor peinait à se lever.

Il prit son courage à deux mains et se leva tant bien que mal, une douleur atroce à la jambe se révéla au niveau de sa cuisse droite. S'agenouillant tel un instinct il se tint la jambe, découvrant une large trace sanglante qui sortait de son corps pour venir colorer le magnifique cours d'eau. Quelques loups enrageaient débarquèrent sur sa droite. Certainement grâce à leur odorat perçant avait-il trouvé l'odeur du sang qui les a menés jusqu'au petit groupe. Dégainant péniblement sa lame son front perla sous la peur de combattre ses chiens galeux prêt à tout pour un seul bout de steak. La première bête vint renifler tendrement le bûcheron, sous un geste rapide et fluide sa gorge fut tranché faisant coulée son liquide rouge sur le dos du paysan. Le second essaya de sauter à la tête de l'humble chevalier. Rapidement renvoyait au dortoir par un unique coup de poing la bête se releva et agrippa la cuisse qui saignait encore en lui arrachant un morceau. Le chevalier planta rapidement sa lame dans la tête du chien.

« Jindanor … Putain réveillez-vous … On est dans la merde … Allez ! Putain mais réveillez-vous » chuchota le blessé en essayant tant bien que mal de réveiller ses camarades.

Jindanor n'eut que peu de temps pour grimper dans cette barque, les bandits coururent sur plusieurs dizaines de mètres après leur embarcation flottant sur cette rivière, avant de s'arrêter exténuer en les observant et crachant centaines d'insultes emplis de rage... Jindanor fut pris d'un rire grave et bien joyeux, allongeant son bras vers le ciel en signe de victoire, ils pourraient leurs échapper ainsi, c'était certains, il ne manquait plus que descendre de ce cours d'eau d'ici quelques heures, Jindanor était nul en géographie et ne connaissait qu'une chose sur les fleuves et rivière, ils se dirigent toujours vers l'Océan... Et il comprit qu'ils allaient certainement s'éloigner de ce point de repère qu'il s'était fixé, il savait à peu près où se trouvait Oesgard, et ce n'était sûrement pas près de l'océan... Il soupira, le court d'eau fut assez calme sur plusieurs centaines de mètres, lui permettant de faire le compte de tout le matériel qu'ils avaient emportés sur l'embarcation de bois.

Relevant sa tête vers la rive il put observer la tache blanche qu'était dorénavant le canasson de Grégoire... La brave bête s'était exténuée à les suivre sur la berge, sachant qu'elle finirait tôt ou tard à lacher prise Jindanor fut pris d'un pincement au cœur... C'était probablement la seule créature qui avait suivis son nouveau compagnon, depuis des lustres... S'en séparer ne devait pas être simple, mais qui sait, peut-être était-il dressé à retourner à un certain lieu... Qui sait ? Pas Jindanor en tout cas.

Allez le son rien que pour vous des rapides.:

Puis il entendit un clapotis suivit d'un grondement lointain.... Déglutissant il tourna sa tête vers Grégoire qui magnait l'embarcation. Et compris bien trop vite à son goût, que la descente de ce doux fleuve ne serait pas aussi tranquille qu'espérait...Il haïssait la flotte.... Encore plus quand il s'agissait de ne pas prendre un bain...Argh. Il s'empressa alors de se saisir de tout les vivres et matériel de survie qu'ils avaient embarqué dans cette dangereuse descente en barque. Saucissonnant le tout il fit ce qu'il put pour que tout soit bien harnaché, entourant à cinq reprises une corde autour de sa taille et de celle de ses compères... Fallait pas qu'ils s'éloignent l'un de l'autre une fois dans ce torrent mortel... La barque ne tiendrait pas il le savait, c'était pourquoi il avait fait au plus vite... Et ce fut juste à temps..

Il finit d'attacher correctement Grégoire avec la corde quand d'un coup le fleuve s'emporta plus vite encore... Bien trop vite au gout de notre bûcheron. Hurlant qu'il haïssait cette foutue rivière il se cramponna à la barque. Il eu l'impression que son estomac se décrochait de sa position habituelle, allant rendre visite à son cœur quand la barque s'arracha du cours d'eau sur quelques mètres avant d'aller se fracasser dans les vagues et les remous, les portant sur une centaines de mètres aux travers de ce torrent meurtrier. Jindanor hurlait... L'adrénaline lui prenait les entrailles et l'esprit, embrumant sa vision et le rendant hystérique. D'une certaine manière c'était le moment le plus intense de sa vie, mais aussi le plus effrayant, les rochers tranchant de ce fleuve entaillaient à chaque instant le bois de leur embarcation, les remous les secouaient et les projetaient quasiment hors de leur embarcation devenu un misérable morceau de bois flottant difficilement. La pagaie de Grégoire venait de se faire arracher de ses mains fourbue d'un mouvement violent, manquant de le happer avec elle au fond de ce fleuve déchaîné. Jindanor le retint juste au bon moment. Mais sans direction assisté, cette embarcation n'allait bientôt n'être plus qu'un tas de débris flottant. Et ce ne fut que quelques secondes après ce geste que Jindanor et ses compères se virent expulser de l'embarcation une bonne fois pour toute. Celle-ci venait de se fendre en deux contre un immense rocher séparant le fleuve en deux bras couverts d'épines acérés. Jindanor vit Grégoire se faire assommer par un des débris de bois propulsé lors du choc, tomber à l'eau.. Et ne voir qu'un remous légèrement rougie ressortir à la surface. La corde tenait bon, et ce fut malheureusement le tour de la Rousse que de se voir happer vers le fond, la corde se tendant fortement Jindanor tenta de la maintenir à la surface, s'accrochant à un des "récifs" du mieux qu'il pouvait.

Il se voyait malmener par des vagues et remous trop puissant même pour le gaillard qu'il était. Mais ce qu'il vit approcher plus haut le long de cette enchaînement de cascade brisa tout espoir de rester à la surface. Le sort s'acharnait sur eux... Un des arbres qui était retenu par quelques récifs plus haut venait de se fendre en deux, et l'un de ces deux morceaux de tronc se dirigeait vers lui et ses compères, dans un fracas assourdissant et effrayant, de plus en plus puissant. Il n'eut le temps que d'hurler à la Rousse de se cramponner à son dos, l'arbre était déjà là, prets à lui arracher le torse et le crâne, plongeant il ne put se retenir plus longtemps, ses mains glissant sur le récif trempé.
Emporté le long du courant il sentit son dos cogner à de nombreuses reprises, ses jambes s’érafler. Puis vint le coup à la tête qui mit fin à ce carnage, juste avant qu'il ait pu remonter respirer à la surface.

Allez, on change pas les bonnes habitudes. Musique !:

Jindanor était embrumait, il n'entendait qu'un hurlement lointain, qui était-ce ce simple d'esprit qui osait troubler son repos, il leva sa main droite au niveau de sa tête... Une douleur lancinante se lançant dans son bras, il grogna, espérant n'avoir rien de cassé. Respirant un peu il sentit quelque chose le gênait au niveau de son torse, lui grattant les entrailles, il cracha, toussa, éjectant le corps étranger qu'il avait avalé durant ce périple, de la boue et des débris de bois et de feuille ainsi que quelques gouttes de sang s'extirpèrent de sa mâchoire, pris d'un haut le cœur il manqua de rendre le peu qui lui restait dans l'estomac, se redressant violemment il entendit distinctement son ami.
«… Allez ! Putain mais réveillez-vous »

Prenant une grande bouffée d'air Jindanor rouvrit les yeux, voyant encore trouble il ne distingua qu'une forme animale noire grisée devant lui, tournant son buste vers la gauche il envoyant un upercut à l'animal, poing fermé et bras tendu il lui éclaté la gueule, la bête dans un couinement ahurissant se fit projeter à deux mètres, s'écrasant sur le côté, sonnée elle pris plusieurs secondes pour se relever.. Juste ce qu'il fallait pour que Jindanor prenne conscience de la situation... Ils étaient dans la merde... Gravement dans la merde. Il n'avait plus sa hache, ni les vivres qu'il avait attaché. La corde avait cédée durant leurs périples. Serrant les dents il se redressa, la peau d'ours toujours présente sur son dos faisait dorénavant tout son sens, il hurla telle une bête grognant et se laissant aller, certains loups reculèrent de plusieurs pas, sentant une animosité anormale chez cet homme. Plus d'arme cependant, il n'était pas plus dangereux qu'un chiot, ses mains n'était pas dotée des griffes d'ours qu'il aurait apprécié avoir en cet instant, et sa peau était beaucoup moins épaisses. Il roula des épaules, s'observant rapidement il ne distingua principalement que des égratignures. Sauf son bras droit, là où était présent une écharde de bois de la taille d'une dague, plantée entre son muscle et son os...C'était ça qui l'avait fait souffrir. Il grogna d'autant plus, de par la douleur. C'était une arme de fortune qui s'était plantée dans son bras droit. Il s'en empara de son bras valide, l'arrachant avec violence, il avança de trois pas vers les bètes, son pas n'était pas stable, il était même ivre. Mais il n'en restait pas moins dangereux et les bêtes semblaient s'en rendre compte.

Continuant de grogner et de hurler, il ne faisait aucun geste inutile, patientant. Il savait que ces bêtes attaqueraient. Et son intuition ne se trompa point, le loup qu'il avait sonné revint à la charge sautant vers sa gorge, la gueule ouverte et les crocs apparent. Jindanor vint envoyer son poing gauche armé de l'écharde en direction du flanc de la bête en plein vol, lui brisant les côtes et enfonçant la lame de fortune au travers des chairs. Jindanor hurlant de façon plus bestiale, proche d'un hurlement d'ours enragé il finit par écraser la bête au sol, l'accompagnant dans le mouvement de son attaque. La dite bête s'était emparée de son avant bras, l'ayant pris dans sa gueule elle voulut déchirer les chairs mais Jindanor vint arracher l'écharde, et enfoncer son bras dans les entrailles de la bête, elle même prise d'une frénésie dû à la douleur. Jindanor profita cependant du sursaut que cela provoqua chez la bête pour retirer son avant bras de la gueule de l'animal, usant de sa main droite il maintint la gueule fermer, serrant le museau. Il arracha son avant bras semi enfoncé dans la cage thoracique du loup. Choppant sa nuque il tourna la gueule dans l'autre sens, lui brisant la dite dans un fracas d'os à vous en donner des frissons et un glapissement à en fendre le cœur. Haletant Jindanor n'entendait plus rien, le sang montait à son crâne lui faisait bourdonner les tympans, l'assourdissant. Il observa derrière lui. Juste à temps pour voir Grégoire perforer l'une des bêtes. Le reste filant devant de si nombreuses pertes. Ils ne devaient plus être considéré comme le plat de la semaine par ces animaux... Soulagé Jindanor se laissa chuter en arrière, tombant sur ses fesses. Fatigué, d'autant par ce réveil brutale que par le combat qui l'avait vidé d'une partie de son sang, grognant il vint plonger son bras gauche dans le fleuve. Les crocs avaient taillé la chair profondément mais ne l'avait pas écharpée.. Tant mieux, cela guérirait plus facilement, son bras droit allait assez bien, juste une plaie sale à nettoyer, mais peu de réel dégâts au niveau du muscles et des tendons... Tant mieux. Il se savait chanceux pour cette fois. Puis il repensa à la Rousse, la regardant il put observer qu'elle aussi s'était battue, emportant un loup dans une mort brutale, elle avait une dague en main et lui avait perforé le crâne. Le sang répandu coulait lentement vers le fleuve, le baignant d'une teinte rouge.

"Il faut...Gh...Qu'on retrouve le matériel, ou un village..Mais quelque chose et vite, on s'en sortira pas sinon... " Sur ces mots il se remit à tousser, crachant un peu de boue de nouveau... Grognant il observa où ils venaient d'atterrir, ne connaissant pas du tout les lieux. Le Grand gaillard était pâle, fatigué et affamé, comme ses deux compagnons. Cependant le repas du soir ne se discuterait pas, un steak de loup ne se refusera pas. "On panse nos plaies, et on s'fait un dîner convenable... D'accord ?" Lâcha-t'il, déchirant une grande partie de sa tunique pour en faire des bandages qu'il appliqua sur ses deux plaies. allant aider ses deux compagnons à panser les leurs. Heureusement pour la Rousse elle avait été bien plus chanceuse qu'eux, et n'était que légèrement égratignée et s'était vue donnée bien gentiment par la cette rivière, une bosse sur l'arrière du crâne... Tous avaient souffert d'un traitement commun, une bonne grosse migraine que Jindanor savait guérir avec quelques racines qu'il s'empressa d'aller chercher, brisant celle-ci et les écrasant pour en faire une poudre fine, à l'aide de deux rochers.. Il en donna une portion à chacun, leurs conseillant de boire une quantité d'eau suffisante pour faire passer le gouts amer, ce qu'il fit pour lui même du moins... Pendant qu'il s'était absenté à la recherche de cette racine Grégoire avait dépecé les bêtes et trancher les chairs pour en faire une bonne platrée de steak qu'il commençait à cuir dans un feu que la Rousse avait préparé, ils discutaient tout deux... Ils s'entendaient bien, c'était certain. Jindanor les rejoints, profitant de ce moment de répits pour discuter et questionner son ami et la Rousse.

"Vous pensez qu'on s'trouve où ? "Dit-il en se posant prés du feu avec ses compères." Car moi j'en ai pas la moindre idée..." Il soupira en observant ses plaies... La Rousse était une bonne herboriste, et avait rassemblé des plantes que Jindanor ne connaissait pas, faisant un cataplasme pour panser les plaies de ses camarades...Jindanor n'eut d'autre choix que de lui faire confiance. Il attendit ainsi une réponse, observant la viande cuir et le feu crépiter... Il était bien heureux de savoir qu'ils mangeraient de la viande ce midi ? Matin ? Soir... ? IL ne savait plus, il avait perdu la notion du temps, qui sait, cela faisait peut-être bien un jour qu'ils étaient ici échoués sur la rive ? Nan..Ils seraient mort en se vidant de leur sang... Quelques heures de ce fait ? Le soir ne devrait pas tarder dans ce cas. Il faudrait monter un campement de fortune. Et pour ce faire Jindanor observa les arbres alentours, qui sait, l'un d'entre-eux leurs permettrait peut-être de dormir en hauteur, à l'abris des bêtes sauvages... Il suffirait que couper des branches et de s'en faire un sol de fortune... Bordel...Quelle journée de merde.

Il profiterait quelques heures de repos... Oui...C'est une bonne idée, se gratifia-t'il silencieusement.

HRP : La date lors de mon dernier poste (Date en jeu.):

Le calme revenait paisiblement après cette attaque de loups sauvagement traités à coups de poings, épées, dagues et surtout à coups bestiales. La sauvagerie, une multitude de petite filles spirituelles s'amusent à tourmenter les personnes pour les faire tourner dans une folie impressionnante et très délicate. Bref, sortons-nous cette image de la tête, les corps mutilés jaillissaient de toute part sur ce sol frais où régnait une forêt luxueuse et verdoyante, d'où les arbres crées une grande zone sombre que l'on peut rebaptiser, le bois de la pénombre - La référence du siècle-. Une bonne dose de viande pour une bonne soirée, enfin, pour certain dormir à la belle étoile dont le seul feu de camp sert à échapper aux ennemis est vraiment terrible. La fraîcheur de la nuit, les tentes sont certes présentes pour isoler, mais surtout pour réchauffer légèrement en ne laissant entrer que très peu de vent. Malheureusement, cette forêt ne pouvait plus être calme après le problème terrible qui venait d'y surgir, même l'odeur n'y était plus le même, la délicieuse viande de loup se répandait sur des mètres, cela devrait malheureusement attirer les animaux, et surtout les ennemis, n'oublions pas ces bandits qui rodent pas loin pour récupérer la rousse aux yeux verts.

Prenant les devants, le chevalier aux armoiries paysannes s'avança paisiblement dans cette forêt dont seul y surgissait les cris. Le noble fit un premier pas au travers de la forêt très lentement , le vent sifflait à travers les feuilles et venait se cogner contre ses oreilles paisiblement dans ses oreilles pour lui indiquer que le calme régnait incroyablement. Puis un autre pas beaucoup moins lentement afin de s'assurer qu'il n'y avait vraiment rien à travers la forêt et pour vérifier un peu les alentours, toujours aussi calme s'arrêta trente secondes et scruta les environs. Grégoire leva le pouce pour indiquer qu'il n'y aura aucun problème aux deux personnes derrière. Le brave guerrier se rapprocha un peu plus du fond de la forêt en faisant cinq pas vers l'endroit où quelques choses s'illuminaient péniblement. Un pas de trop était fait, une grade cage en bois chuta d'une branche d'arbre au dessus du curieux et vint se figer sur lui, bienheureusement Grégoire n'était pas dans cette zone, un lapin avait prit sa place -je vous ai eu, hein !-

« Du loup, du lapin ? Et quoi ensuite, du cerf ? On va se régaler vu les plats que Néera veut nous donner. Prononça le chevalier en scrutant le lapin qui venait de se coincer. »

La proie vivante était scellé à son propre destin infaillible, malheureusement, un autre bruit surgit à l'oreille d'un humain, tel un chien qui pleure à sa mère. Grégoire se rapprocha instinctivement et découvrit un chiot totalement noir bloquait par sa patte dans une petite ficelle de bois, certainement un autre piège. Le gentil homme coupa la ficelle et récupéra la bête dans ses bras, le chien était apparemment très jeune, mais juste assez pour être sevré. Grégoire se mit à câliner tendrement la pauvre bête apeuré puis se rapprocha du cour d'eau lentement pour lui donner à boire et surtout un bon steak. Aussi, au lieu de penser à la bête fallait-il penser au feu, heureusement, la rousse prit le relais et, grâce à ses connaissances astrologiques put déterminer l'heure.

« Il est neuf heures, Jindanor, lui répondit rapidement la réjouisseuse d'homme.[color=blue] Par contre, il faut faire un feu de camp tu peux faire ça s'il te plaît ? En attendant je vais aller chercher nos affaires »

La rousse ne perdit pas une seconde et se mit en quête des affaires en suivant le cour d'eau en courant et mettant ses cheveux à la grâce des vents et des flots. Le chemin fut très rapidement bloqué, mais quelques pierres lui aidèrent à passer en sautant sur ses derniers avec grâce et légèreté, de loin, on aurait même pus la confondre avec une elfe, bien qu'ils n'ont pas un aussi gros tour de poitrine. Au final, le cour d'eau se prolongeait vers le nord-est là où les affaires s'étaient vu être bloqué par une branche. La voleuse récupéra alors rapidement les affaires et les amena aux garçons en faisant le chemin inverse.

« Le cour d'eau nous mène vers la Sgardie, vous vous allez là-bas je crois ? Je pense qu'il faut s'y diriger… par contre, je veux bien vous suivre, mais il me faut mes affaires à Thaar, donc on pourrait y aller avec Jindanor pendant que tu te présentes pour la guerre Grégoire ? Expliqua-t-elle briévement. »

« Pourquoi pas ? Répondit le chevalier qui câlinait encore sa bête. »

Jindanor observa ses compagnons de routes... Ils étaient les premières personnes avec qui il discutait vraiment depuis des lustres... Assemblant un conne de brindille, il alluma tranquillement un feu, tandis que Grégoire revenait avec son chiot et le lapin.. Il souria à la vue de la créature.
« Le cour d'eau nous mène vers la Sgardie, vous vous allez là-bas je crois ? Je pense qu'il faut s'y diriger… par contre, je veux bien vous suivre, mais il me faut mes affaires à Thaar, donc on pourrait y aller avec Jindanor pendant que tu te présentes pour la guerre Grégoire ? Expliqua-t-elle briévement. »

« Pourquoi pas ? Répondit le chevalier qui câlinait encore sa bête. »
Il entendit un sac tomber derrière lui non loin il se tourna et l'observa avant de relever son regard en direction de La Rousse.. Il souria, amusé.

-J'ne pensais sérieusement pas que tu retrouverais les affaires, en finissant cette phrase, il s'empressa de récupérer sa hache détrempée, l'essuyant et vérifiant qu'aucune tâche de rouille n'avait commencé à ronger le métal. Tu peux jeter la nourriture, c'est finis pour ça, c'est déjà pourris. Par contre le restre, on peut l'faire sécher. D'ailleurs Grég à trouver un Toutou. Il ricanna. Tu veux aller chercher tes affaires à Thaar ? C'est loin tu sais... Et ... Ca m'déplait quand même de laisser Grég' partir tout seul là bas... M'fin, c'est un chevalier il s'en sortira.. On va faire, ça alors.. Mais avant tout La Rousse, si tu nous disais ton petit nom ? Car jusqu'à maintenant... J'l'ai jamais sû celui ci.. Il ricanna.

-Mon petit nom ? ... Tsah... Bon d'accord, de toute manière je vais me retrouver avec toi pendant plusieurs semaines alors autant qu'on se connaisse correctement.. Après toute ces aventures. Moi c'est Hélène... Juste Hélène... J'suis orpheline, on a tendance à nous inventer des noms, mais, aucun ne m'a plu jusqu'à maintenant.
Jindanor souria, posant sa main gauche sur sa hache, il observa le ciel.

-Hélène hein ? ... Ca m'va... Bon... On se le prépare se festin ?! Il ria de bon coeur, malgrès ses quelques blessures.. Auxquelles Hélène regarda encore une fois d'ailleurs.

Les quelques minutes qui suivirent, Jindanor, Grégoire et Hélène s'installèrent autour du feu, riant, discutant, et essayant d'oublier la mésaventure passée. Hélène vérifia les pansements, tandis que Grégoire préparé la nourriture, faisant cuir les steaks de loups, et les faisant fumer... Tandis que le petit chiot se baladait entre les personnages.. Cette jeune mascotte était particulièrement mignonne.. Ce qui fit grandement sourire Jindanor. Il caressa avec tendresse la bête...

-Hé, si on lui trouvait un petit nom à cette jolie petite bouille ? Il souria, amusé, continuant de gratouiller la créature avant qu'elle ne retourne vers son sauver, Grégoire.

-Pas bête, je propose Ventrapat ? Elle ricana, Hélène semblait plus ouverte à la discussions qu'auparavant, plus sympathique et plus à même de tisser des liens, amicaux. Jindanor éclata de rire, avant de bousculer légèrement Hélène.
-Ventrapat ? Pauvre bête hé... Non je dirais... Black. Ouais Black.C'est bien non ?
-Oui... Mais c'est moins mignon. M'enfin bref... C'est bientôt cuit ? Je meurs de faaaaaim... Se plaigna-t'elle comme une enfant.
Jindanor ponctua la phrase de celle-ci d'un hochement de tête vif... Il mourrait de faim le bougre.

La viande cuisait rapidement, hors déjà deux steak firent emporté par Jindanor et Hélène, les deux dévorants les dit avec appétit. Grégoire les observa ricanant, avant de s'emparer de son propre morceau de viande, en donnant une partie à son nouvel animal de compagnie, ricanant avec eux, et discutant de tout et de rien... Ils rièrent, passèrent du temps tranquillement, soignant leurs plaies et s'abandonnant à des questions personnelles. Jindanor s'allongea quelques instants...Et sombra dans un sommeil profond.

Hrp:

Les pensées de Grégoire virevoltèrent, il pensait énormément à son jeune écuyer partit rejoindre ses parents à Rimbert, peut-être même que le seigneur a voulut punir le chevalier d'avoir déserter et a donc tuer Charles, son écuyer. L'ancien paysan ne savait que penser de cela, il se tut donc et admira ses amis qui discutaient entre eux tandis qu'il s'occupait de son chiot qui apparemment avait quelques puces, il s'amusa à trifouiller puis s'assit près du feu, il jeta chaque puces dans le feu, une que le chien avait au niveau de l'oreille. Le dos de l'animal était un véritable nid, une bonne dizaine fut trouvé, ensuite, le chevalier rigola lorsqu'ils cherchèrent des noms pour la mascotte qui venait de rejoindre la troupe. L'animal avait certainement trouvé refuge chez les humains après avoir sentis l'odeur, où peut-être était-il simplement abandonné, mais, il ne pensa plus à ça puis réfléchis à un nom qui lui irait bien.

« Hmmmm… Que direz-vous d'Entité ? Après tout, c'est un être vivant comme nous et entité c'est un être vivant du plus bizarre au plus banal. Demande le chevalier à ses amis. »

Ensuite, le chevalier posa l'animal à terre pour aller chercher la viande qui attendait gaiement d'être servis aux autres. Il prit la viande puis dépeça les bêtes en coupant les morceaux valables sur le loup pour faire du steak, il y avait assez de viandes pour survivre un bon mois. Grégoire se demande s'il fallait garder la peau pour faire des vestes ou autres, il regarda alors attentivement ses amis, Hélène regardait attentivement chaque blessure de Jindanor à la recherche de secrets dont-elle connaissait. Lorsque la jeune femme réclama de la nourriture Grégoire se tordit de rire, à certains moments il ne faut pas le comprendre, on raconte qu'il le même humour que son créateur. Le chevalier mit à cuire ces quelques steaks qui étaient fin près, puis regarda la rousse en souriant, comment un si beau brin de femme pouvait-elle être en compagnie d'un paysan de pacotille et d'un chevalier.

« Si t'as tant que ça faim, t'as qu'à me croquer. Dit-il en rigolant. »

« Si t'as tant que ça faim, t'as qu'à me croquer. Dit-il en rigolant. »

Hélène observa Grégoire, souriant un peu amusée de sa tirade.
-Cela te ferais bien trop plaisir.
Jindanor ria un peu avec Grégoire.

-Andouille va, t'as toujours l'mot pour rire hein ? Il ricanna un peu. Bon plus sérieusement.. Entité c'pas mal en effet... Sinon j'y pensais... Quand on va devoir se déplacer, vu qu'on va se séparer faudra faire de notre mieux pour se retrouver au front avec Grégoire... Ce serait con qu'on se retrouve jamais, hein ?

-Oui, je pensais à la même chose, mais le voyage ne va pas être une partie de plaisir... Quant-à-toi Grégoire, tu as intérêt à survivre jusqu'à ce que l'on arrive. Ou je t'assure que tu te prendras une volée comme tu n'en as jamais pris ! Elle souria encore, elle semblait s'attacher peu à peu à ces deux gaillards...

Les flammes du petit feu de camp dégageait une légère fumée, celle-ci s'élevant en une colonne vers le ciel. Les flammes grillait lentement la viande, l'odeur montant aux narines des divers protagonistes... Jindanor et Hélène semblaient réellement affamé, comme s'ils n's'étaient pas nourris depuis plusieurs semaines. C'en était presque effrayant.
Le chien se balada entre les personnages, quémandant caresses et attentions, qui furent joyeusement accordé par Hélène qui pris l'animal dans ses bras... Le cajolant et le calinant avec un intérêt particulier.

-Hé ben, t'as l'air d'aimer les bêtes toi... Fit Jindanor tout en s'emparant d'un steak, cuit saignant, dont il vint prendre une bouchée énorme. Bordel, ce qu'il avait faim...

-Oui, j'adore les chiens, j'en avais un avant que... Enfin ce n'est pas important... Tu m'passes un steak s'il te plaît ? Non mais j'rêve...Même pas tu penses aux autres. Fit-elle d'une voix amusée et cherchant plus à taquiner qu'à reprocher. Cela arracha un petit rire à Jindanor, qui suite à cette réflexion néanmoins vrai, s'empara des steak pour les donner aux divers protagonistes... Pas de couvert, on y va à la bonne franquette.

Les trois jeunes pieux s’amusaient à se charrier, après tout, si on châtie bien, c’est qu’on s’aime bien, le temps était toujours aussi rayonnant et les compères étaient encore à la joie et aux railleries. Peut-être que l’un mourrait, un vieux sage vivant dans une vieille chaumière en bois raconté des anecdotes sur cela non-loin de chez Grégoire, bon, il était un peu vieux et sénile, mais il était sage, et ça c’est important, bref, il disait. « Lorsque l’appel de la corne de brume se fait ouïr par tes deux larges oreilles, jeune enfant, apprête toi à connaître Tyra, ton étendard a finit de brûlé, tu es désormais des morts et tu le restera jusqu’à jamais. » c’est vrai que parfois cette donzelle peut tirait très fort, les pertes humaines sont incalculables, et la Sgardie tomba ! Suite à la réponse de la jeune et belle Hélène, comme la poire belle Hélène, excusez moi … le chevalier âgé de la trentaine ria de bon cœur avec ce paysan de pacotille.

« Je pourrai t’apprendre de vieux tours de magie dont j’en ai le secret. Et hop ! Pus de culotte ! » blagua Grégoire tout en regardant ce chien aller dans les bras d’Hélène

L’odeur des steaks à point remonta aux narines de ses jeunes gens qui s’en délecta les babines. Ce qui lui fit penser à son bon vieux père et à ses deux frères aux côtés de qu’il avait tant appris, l’art de la chasse en grande partie et celle de la culture. Mais ce en quoi il pensait en ce moment était différent, il pensait aux repas, où toute la famille était assis prêt à siroté une bonne pinte accompagné d’un succulent repas avec une odeur tellement délicate et tendre. En deux trois mouvements, l’épéiste récupéra un morceau de viande et la mâcha à en faire de la purée, cette saveur le fit chavirer.

« Quand je vous verrai-je ferai semblant d’être allongé sur le sol … Rigola-t-il de bon cœur. Je ferai en sorte de restai vivant, le soucis c’est que je connais pas la Sgardie, donc si vous me voyez pas c’est que je me suis perdu. »

Le jeune chevalier se leva promptement puis regarda les deux jeunes acolytes qui avaient finis de manger, il éteignit le feu à coup de bottes puis repartit vers la destination opposée au soleil, comme un vieux sage le disait, l’enfant dira toujours la vérité, suivait le et il vous mènera vers de grandes richesses. En suivant la route enfantine, les jeunes gens marchèrent pendant au moins une bonne heure, puis, la fin du bois se fit et l’on pouvait voir un village simpliste au loin, ce qui rendit Grégoire souriant, les chaumières recouvertes de pailles pour une toiture de bas de gamme et des murs en bois, le village était vraiment classique. Alors, Grégoire, rejoint ce village au plus vite accompagné de son chien et s’arrêta devant un villageois pour lui demander sa route, il était perdu.

[color=#ffcc33« Halte-là, manant ! Donne moi donc l’itinéraire le plus simple pour rejoindre la ville de Sgardie la plus proche ! Et celui pour rejoindre les comtés Arétriennes ! »[/color]

Le vieux donna donc son itinéraire et se vit remercier par le chevalier, le jeune Grégoire regarda alors ses deux acolytes de nouvelles et longues routes puis leur fit une accolades à chacun.

« Nous voici donc séparés mes amis, comme c’est triste de devoir vous quittez, mais nous nous retrouverons bientôt et par la force de mon arme et celle des humains je serai vivant. Jindanor Numanor, peux-tu aller vérifier que mon écuyer est bien arrivé et le prendre sous ton aile jusqu’à ce que l’on se revoit mon jeune ami, je ne suis peut-être pas très fort en adieu, mais je suis fort en retrouvaille et aujourd’hui j’ai le cœur déchiré devant tant d’horreur. Aller jeune gens, Dit le jeune chevalier en posant une main sur l’épaule de Jin et de Hélène. Il temps pour moi de vous laisser, faites donc bonne route. (Grégoire prit la route qui faisait dos aux deux personnes puis leva la main en signe d’au revoir.) »

Jindanor et Hélène se chariérent encore quelques instants, avant de finir leurs repas aux côtés de Grégoire.. Bon sang, ce que quelques morceaux de viande pouvait vous faire du bien.. De plus, toute cette nourriture qu'ils avaient été capable de rassembler leurs permettrait de survivre un bon moment !

Grégoire fut le premier à se lever, tandis que Jindanor et Hélène étaient allongé sur le dos, observant le ciel, profitant du calme qui les séparaient certainement d'une nouvelle tempête.

Jindanor fut le second à se lever, aidant Hélène à les suivre dans ce mouvement en prenant sa main.

-Je dois avouer... Je n'ai pas hâte de repartir. Lâcha Jindanor en passant sa main dans sa nuque.

-Et moi alors ? Je suis une femme, il me faut du temps ! Lâcha-t'elle, souriante.

Ils firent routes, avec un entrain non feint cependant. La route fut longue elle aussi, et déjà la mi-journée pointait son nez lorsqu'ils parvinrent à un petit village... Au moins n'étaient-ils pas totalement perdu se fit remarquer Jindanor.

« Halte-là, manant ! Donne moi donc l’itinéraire le plus simple pour rejoindre la ville de Sgardie la plus proche ! Et celui pour rejoindre les comtés Arétriennes ! »

Le vieux donna donc son itinéraire et se vit remercier par le chevalier, le jeune Grégoire regarda alors ses deux acolytes de nouvelles et longues routes puis leur fit une accolades à chacun.

« « Nous voici donc séparés mes amis, comme c’est triste de devoir vous quittez, mais nous nous retrouverons bientôt et par la force de mon arme et celle des humains je serai vivant. Jindanor Numanor, peux-tu aller vérifier que mon écuyer est bien arrivé et le prendre sous ton aile jusqu’à ce que l’on se revoit mon jeune ami, je ne suis peut-être pas très fort en adieu, mais je suis fort en retrouvaille et aujourd’hui j’ai le cœur déchiré devant tant d’horreur. Aller jeune gens, Dit le jeune chevalier en posant une main sur l’épaule de Jin et de Hélène. Il temps pour moi de vous laisser, faites donc bonne route. (Grégoire prit la route qui faisait dos aux deux personnes puis leva la main en signe d’au revoir.) »

-Hé bien.. Grégoire, je ferais de mon mieux.. Bonne route ! Et surtout prépare un tonneau complet pour les retrouvailles ! Lâcha raillard Jindanor, malgré la dure réalité, il savait fort probable de ne jamais revoir ce chevalier. La guerre emportait bien trop de monde.

Hélène ne dit mot, agitant simplement sa main en direction de Grégoire, bras croisées sur son torse.

Ils observèrent leur ami s'éloigner, mâchoires serrées.

Hélène posa son regard sur Jindanor.

-...Il faut qu'on y aille nous aussi, nous avons encore bien de la route à faire... Il faut retrouver mon équipement, et aussi trouver l'écuyer de Grégoire. Elle prit son avant-bras dans sa main droite, le traînant un peu.

-Oui, tu as raison... Allons-y, plus vite nous aurons retrouvé tout cela, plus vite nous pourrons retrouver Grégoire.

Alors ils firent route, après s'être renseigné auprès d'un garde du village, qui leur désigna la route à suivre. Le groupe se séparait, peut-être se retrouverait-il d'ici quelques ennéades..

» Des nouvelles inattendues, une raison à comprendre {Terminé}
» Grégoire de Rimbert, chevalier errant. [terminé]
» Grégoire de Rimbert, chevalier errant. [terminé]
» La fin du voyage ! [Terminé]
» [Terminé] Le début du voyage. (Owen)

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