Before Crisis [Seïka]

[HRP : Pour Orphéo, ce RP se déroule avant qu'il ne parte en mission pour les terres drows, où il se trouve actuellement.]


Le soleil était haut dans le ciel, cet aprés midi là. C'était heureux, vu la saison fraiche et couverte. Ce genre de climant minait le moral des troupes, et avait une certaine influence sur le caractère des soldats. La plupart des bataillons étaient en manoeuvre, ces derniers temps. Par le fait, la caserne était à moitié déserte, et les troupes restantes se morfondaient entre les entrainements et l'attente d'un éventuel détachement qui ne viendrait jamais. Du moins, pour certains.
Car le septième bataillon d'infanterie de Diantra venait d'être convoqué dans son ensemble au beau milieu de la cour.

Cinquante soldats plantés là, en rang d'oignons superbement organisé. Ils écoutaient avec attention le lieutenant braillard qui leur donnait les ordres de départ pour ce qui n'était autre qu'une mission de sauvetage au beau milieu des terres Drows. Et mandaté par le Comte Silpheed.
L'objectif ? Arracher coûte que coûte une sorcière humaine aux griffes de Tebryn et de ses diverses sbires.
Autant se jeter au feu couvert d'huile, en somme. Une rumeur de désapprobation parcouru les rangs. Mais ils étaient disciplinés, et se plieraient aux exigences de la couronne des terres humaines.
Le lieutenant leur donna l'ordre de rompre les rangs, leur annonçant également qu'ils avaient quartier libre jusqu'a leur départ, prévu pour le jour suivant.
Alors que la plupart des soldats se réunissaient pour commenter leur mission, l'un d'eux se mit à l'écart. Un soldat blond, aux cheveux blond en batailles, et aux yeux d'un bleu profond.

Celui çi allât dans l'un des batiments adjacent à la cour. Et pensant être seul, il commençât à faire son paquetage, docilement, avec la rigueur bien connue des militaires.

Bleu
avait toujours eut horreur des ordres surtout venus des troufions de
lieutenants qui n'avaient à vrai dire aucune autorité sur lui. Car nul
n'ignore que les Paladins ( ou chevaliers de la Lumière) ne répondaient
pas vraiment de l'autorité militaire mais plutôt de leur propre chef,
le mythique Gris de méthylène son propre frère, et à des codes
d'honneurs et de fratries qui leurs sont propres. Mercenaires,
chevaliers, garde du corps ou soin médical enfin bref nous ne sommes
pas là pour déblatérer sur cette non moins noble caste.

Vous avez quartier libre jusqu'à demain!!! finit de bavé le gradé.

Notre
paladin souffla alors un grand coup, il s'était retrouvé engager malgré
lui par les bons vouloir d'un belle brune aux yeux noisettes et à
présent regrettait amèrement ce choix. Une cinquantaine de bon petit
soldat avaient été assigné à cette mission casse pipe dont peu
reviendraient surement vivant. Ayant déjà remarqué que la masse était
pas trop mal lotit niveau gente dame il soupira se disant que cela
aurait pus être bien pire.
Une tente avait même été prévus à son
usage et il pris possessions de ses appartements avec un soulagement
certain. Un lit trônait au milieu l'unique pièce.Une corbeille de
fruits , du miel, des dattes et du vin avait été exposés sur une table
basse. Quelques fleurs dans un vase apportaient une certaine fraicheur
à l'habitacle. Un mannequin arboraient fièrement son armure dorée
frappée des armoiries des " de Methylène" , son imposante masse
reposait non loin.

" Ya pas à dire on est peinard chez soi !!! Rahh quand on pense à ces soldats !!!

Les beaux yeux verts de Bleu se fixèrent sur son lit , puis pris d'une envie de bain de foule décida de faire demi tour afin de faire plus conaissance avec les soldat(e)s de son régiment " le 7éme bataillon de Diantra", en sortant non loin de son pavillon un soldat etait en train de préparé son paquetage seul , des cheveux blonds un coiffure semblable à non ce ne pouvait être lui... les quelques pas afin de voir son visage lui confirmît ses soupçons ce n'etait pas lui,d'autres discutaient de cette mission. Mesurant prés d'une tête de plus que la plupart des autres soldats Bleu manquait singulièrement de discretion et bientôt quelques filles vinrent minauder devant lui permettant à ce dernier de s'addoner à son activité favorite : La frime

"Un paquetage bien fait est l'assurance d'une mission à 50 % remplie, votre chance fera le reste !" Ces paroles qu'avaient prononcé son sergent-instructeur lors des débuts d'Orphéo au sein de l'armée, le jeune homme ne les avait jamais oubliées. Il avait simplement occulté le fait que la deuxième partie de l'adage insinuait qu'un bon soldat devait être chanceux pour revenir entier, où revenir tout court. Mais depuis qu'il avait entendu ces quelques mots, il faisait son sac avec un soin presque maladif. C'est pour ça qu'il ne perçut absolument pas la présence de Seika, qui était pourtant non loin.
Le jeune homme avait décidé de boucler son paquetage au plus vite, afin de profiter de son temps libre pour passer chez l'armurier. Ces derniers temps, il voulait changer son épée, et avait économisé une jolie somme pour cela.
Un bruit de grincement le tira de sa rêverie. Avant même qu'il n'ai le temps de se retourner, une tempête entra dans la pièce. Une demoiselle, plutot charmante au demeurant, mais qui visiblement peinait à tenir en place. Aprés un sourire maladroit en guise d'excuse pour son irruption curieuse, elle s'approchât d'Orphéo et s'inclina, lui faisant ainsi face. L'homme se contenta de lui rendre un sourire léger, continuant de paqueter ses diverses rations et autres objets militaires. Mais la demoiselle ne s'arrêta pas là. Elle lui demanda pourquoi il n'était pas dehors avec ses camarades. "Savourer", avait elle utilisé comme terme. Le jeune homme stoppa son affaire, et arrêta son regard sur elle. Non pas pour détailler son corps (plutot agréable, au demeurant), mais pour vérifier ses soupçons. Cet uniforme propre au possible, cette assurance... Une nouvelle recrue, une bleue. Et à n'en pas douter, elle n'avait jamais mis les pieds sur un champ de bataille. Orphéo lui sourit, avant de répondre d'une voix calme.

- Inutile de polémiquer sur cette mission avant notre départ. Sur la route pour les terres Drows, nous en aurons largement le temps, croyez moi. Et ce n'est pas le genre de moment que je savoure. Croyez moi, rien de pire que de blablater sur son ordre de mission. Le stress vous tenaillera avant même votre départ, et vous serez une proie facile.

Il lui sourit doucement. Il était seconde classe, à peine plus gradé qu'elle. Mais il avait l'expérience des rangs de l'armée, depuis le temps qu'il y était. Et puis, la fille était sympathique. Autant lui donner quelques conseils, à elle de juger ce qu'elle voudrait en faire.
Le zébulon qu'était la demoiselle se leva d'un bond, ce qui surprit Orphéo. Il la vit empoigner une chaise qui se trouvait non loin, et s'assoir dessus, croisant les jambes et éclairant son visage d'un joli sourire. Elle lui donna son nom, et les raisons de son non-départ avec le bataillon. Le soldat comprit qu'il n'arriverait pas à finir son sac tout de suite, alors il se releva lui aussi, et présenta à Seika un salut militaire parfait.

- Orphéo Aengell. Enchanté, Seika. Un petit conseil, n'oublie pas de saluer. Si un gradé passe, tu sera réprimandée.

Il soupira. Les rumeurs concernant la façon dont certains officiers reprimandaient les jeunes demoiselles n'étaient pas flatteuses. Ca finissait sous le bureau, au sens propre du terme. Autant éviter ça à la jeune fille, pas vrai ?

- Ce n'est pas un mal de ne pas participer à cette mission, tu sais. Aller en territoire ennemi.... Pour une femme.... Je me demande ce qu'ils ont dans la tête, parfois. Enfin.... Tu viens de t'engager, Seika ? Je peux te demander pour quelle raison ?

Le soldat était curieux. Il aimait savoir pourquoi les gens avace qui il était susceptible de mourir étaient là. Et certaines fois, c'était vraiment de curieuses histoires. Alors qu'il attendait la réponse de Seika, ses yeux se balladaient au travers de la vitre qui donnait sur la cour intérieure de la caserne. Son regard croisa celui d'un paladin qui lui ressemblait vaguement. Orphéo tiqua, mais laissa son regard revenir sur son interlocutrice.

Les dernières voluptes de nuages rosies par la luminosité du coucher de soleil indiquant par là que le dieu de la nuit allait entamé son reigne.
La meilleure heure qu'un soldat digne de ce nom en quartier libre pouvait esperer. La caserne en l'espace de quelques minutes s'etait transformé en veritable maison close, partout des femmes de joies investissèrent le camp à la manière des nains sortant de la mine à l'heure de la bière.
Trouffions comme gradés s'addonaient à cette décheance où se melaient alcools en tout sorte, effluves de fumée provenant de quelconques herbes aux provenances douteuses et odeur de sueur. Pris de cour notre Paladin sobre comme un moineau n'avait pas eut le temps de s'enfuir que déjà deux magnifiques demoiselles parées de bustiers aux teintes noires et rouges et boas qui cachaient leurs graçieux cou firent leur apparition dans le champ visuel de Bleu. Poudrée des pieds aux visages, elles s'aprochèrent de Bleu en minaudant et poussant des petit cris.




«- Ouais qu'il est mignon celui là regarde un peu Ginette

• 
  Où ça je le vois
  paaas Gertrude???!!
  
• 
  Mais là regarde juste
  devant!!!
  
• 
  Ah oui! Ouuuuu regardez moi ce
  beau seigneur dit'elle en plongeant profondement sa main dans le
  patalon de lin de notre Héros quelque peu désarsoné et pris de vitesse --__Glouuupppssss__---.
  
• 
  Oula mesdames restons calme je
  sais bien que je suis irésistible mais voyez vous je suis
  euh... ( la main venait de descendre un peu plus bas)... tres occupé
  ces temps-ci."
  

Et dans un sourire de contenance Bleu fila alors qu'une troisème femmes à la pomme d'adam étrangement proéminante venait à la rescousse de nos deux comères . Partout des bagares se declanchaient et il fallait à present enjambé des corps aux odeurs fétides, dont la présence de vie n'etait pas une question à posé.Et alors qu'il prenait une bifurcation dans une impasse peu éclairé une voix se fit entendre derière
lui.




« Alors comme ça
mÔssieur le
« Paladin-je-laisse-aucune-chance-avec-les-femmes-pour-les-autres-mec »
se serait t'il perdu?

Un leger vent glaçée se fit sentir dans sa nuque.. La peur... Il n'etait pas armé et si la voix etait accompagné d'autre personne il aurait beaucoup de mal à se defendre... Il se retourna alors lentement et face à lui il put enfin voir son interlocuteur...
Qui n'etait à vrai dire qu'un vulgaire poivrot à l'air menaçant mais aux yeux vitreux. Bleu relacha la pression qu'il s'etait donné et alors ce qu'on l'on aurait put prendre cela pour une légère brise un coup de vent vint détruire l'équilibre déja précaire de notre ivrogne qui s'effondra dans un dernier râle.
Notre paladin repris alors la route de sa yourte, au loin deux ombres semblaient discutés entre eux.