Le Griffon d'Estrévent

Nom : Khemennu
Prénom : Jehuti
Âge : 30 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Origine : Ithri’Vaan
Particularité : Grand brûlé
Alignement : Neutre bon
Métier : Guerrier errant
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :

Une armure qui représente un investissement substantiel. Assez légère pour lui autoriser une technique virevoltante et aérienne, assez lourde pour le protéger des hallebardes qui pleuvent sur un champ de bataille. Les lignes du heaume évoquent la créature mythique à l’origine de son surnom.

A dextre (puisqu’il est gaucher), un cimeterre plus long que la moyenne. Une arme magnifique, véritable pièce d’orfèvre caractérisée par sa garde qui figure une tête de griffon.

A senestre, un poignard eldéen de belle facture, bienvenu dans les espaces exigus et les situations extrêmes.

Description physique :

La silhouette longue et l’allure souple, il semble une armure vivante, nullement entravé par les plaques de métal qui le recouvrent. Car Jehuti a fait de sa cuirasse sa première peau, de son heaume son véritable visage. Rares sont ceux qui ont pu apercevoir sa figure chimérique, son corps intolérable au regard. Jehuti est un grand brûlé, ses chairs sont ravagées et ses traits ne livrent que des expressions monstrueuses. Seul son regard azur témoigne encore de son humanité.

Notre homme est donc de fer. En guise de cheveux, un long panache noir saillit de son casque. Le bas de son visage est entièrement couvert par un taguelmoust de soi bleue qui cascade sur son plastron et ses épaulières. A dextre et à senestre, les fusées de ses armes se balancent à ses hanches.

Description mentale :

Le Griffon d’Estrévent est avant tout un homme indépendant, qui se contente de peu et ne tire pas de plans sur la comète. Il tolère très bien la solitude et n’hésite pas à deviser avec son cheval si les rapports sociaux viennent à lui manquer. C’est un vrai guerrier, avec le mental et le brio à l’épée qui vont avec, et un aventurier, qui recherche exotisme et rencontres d’exception. Il respecte le courage et la franchise, la fidélité à ses valeurs. Il abhorre les pingres et les envieux, s’amuse de la lâcheté du bourgeois mais pleure sur celle du misérable. Un homme qui n’a rien à perdre et agit en couard, quelle tristesse.

Même si le Griffon est  doté d’un certain sens de l’honneur et qu’il préfère le duel à toute autre forme d’affrontement, il sait tirer plaisir de la boucherie du champ de bataille. Car Beaucoup de légèreté l’anime, une légèreté qui prend parfois la forme d’un terrible recul, sa façon d’aborder certains événements pouvant surprendre voire révolter le commun. Il faut dire qu’avec le corps qui est sien, il a dû apprendre à relativiser pour ne pas sombrer dans la folie. Et même si son armure a permis de rasséréner son âme, il évite toujours de croiser son reflet une fois dévêtu, la vision de son véritable visage le torturant encore durement. Quand on est une plaie ambulante, une affreuseté véritable, la frontière « du grave » recule à plusieurs centaines de lieues c’est certain.

Capacités magiques :

Aucunes.

Histoire :

« Sors de mes pattes Jehuti ! Sors de ma cuisine ! »

Le petit fait la moue et s’exécute de bien mauvaise grâce. Aîné d’un Prince-Marchand désargenté, fils de la ruine, Jehuti grandit à Thaar entre les pattes de la cuisinière et les souvenirs d’une gloire familiale toujours plus lointaine. Sa mère est tombée gravement malade après sa naissance et il trouve un peu de réconfort auprès des fourneaux et du tablier d’Hayett, une ancienne esclave restée au service de la maison Khemennu par loyauté et affection pour son père.

Il a six ans quand l’eau de la marmite se déverse sur lui. Un accident prévisible, turbulent comme il est, s’agitant entre feu et ustensiles. L’enfant ébouillanté est porté à Fachtna, la soigneuse du quartier dont les doigts d’elfe sont les seuls à pouvoir sauver Jehuti. Onguent mystérieux et odorant, mots magiques murmurés et déclamés, le petit homme reprend finalement connaissance, ses deux grands yeux bleus obliquant de droite à gauche entre les bandages.

Jehuti traverse l’adolescence confiné dans la vaste et vétuste villa des Khemennu. Il coiffe souvent un vieux heaume trop grand pour ses tempes. Ainsi masqué, il déambule dans les jardins fanés et les pièces vides sans chercher l’ombre. Son paternel  le laisse faire mais lui refuse le masque qu’il demande à chaque anniversaire. L’ancien Prince-Marchand désire que son fils finisse par assumer son visage monstrueux, informe, insoutenable. Mais Jehuti ne s’y fait pas, toujours il s’effraie de son reflet dans l’eau et jamais il ne quitte les murs de cette antique demeure. Alors à son quatorzième anniversaire, son père cède aux assauts répétés de sa mère et lui offre un nouveau corps, un nouveau visage, tout de métal.

Au marché au parle de ce jeune garçon en armure. On s’interroge, on plaisante ou s’attriste.  Elle est bien connu l’histoire de cet enfant ébouillanté. Sous son casque, Jehuti sourit. Il est heureux, pour la première fois de son existence il se trouve beau, il se compare même, se trouve plus beau que celui-là ou celui-ci ! Dans son armure parfaitement ajusté à ses jeunes membres, Jehuti oublie son infâme tête de plaie.

Jehuti lit beaucoup, son âme s’éveille à l’aventure, aux capes et aux épées. Un homme en armure et sans armes, ça ne va pas. Alors un bon ami de son père, Cézar Durio, maître d’arme d’excellence, vient une fois la semaine le faire travailler au cimeterre. Jehuti se révèle adroit, tellement motivé qu’il en est effrayant. Cézar, qui s’est entiché du gamin, vient deux fois, puis trois fois la semaine.

Le jour où Jehuti se sent à l’aise à cheval, il quitte Thaar et l’Ithri’Vaan. Il met le cap à l’ouest, s’engage comme mercenaire et combat dans plusieurs conflits qui opposent les péninsulaires. Sous son heaume et ses plaques de métal, le cimeterre en main, il offre la mort comme un mauvais génie et se trouve pleinement lui-même.

Un jour une guerrière de la compagnie sous sa tente. Son heaume qui est soulevé et les doigts de cette femme parcourant ses traits lisses. Pas de crainte chez elle, un souffle profond et régulier, un œil qui fixe les âmes. Et puis le contact de sa chair froide et polie avec cette féline nudité. Suprême instant. Elle trouve la mort dans la bataille du surlendemain.

Jehuti ne reste jamais très longtemps au sein d’une compagnie. Quand il a gagné de quoi chevaucher pendant plusieurs énnéades, il prend le large, s’enrichit du monde et chatouille les cordes de son loutar. Véritable guerrier-arpenteur, il fait son surnom lors de la guerre civile qui oppose le roi et la ligue baronniale. Il combat aux côtés des royalistes lors de la prise de la capitale, s’illustre en croisant le fer comme un lion et survit en gagnant le surnom de Griffon d’Estrévent. Il s’enrole dans les rangs du Sénéchal Kazil de Sephren et participe à la libération de Diantra.

Le jour du Grand Tournoi Royal, les gens de la cour qui ignoraient encore les talents d’escrimeur de cet étranger ouvrent des yeux ronds. Cette danse martiale à laquelle s’adonne le manieur de cimeterre en ébahit plus d’un. On est aux antipodes du style des chevaliers péninsulaires. Après cet événement, notre homme s’intègre à l’escorte d’une duchesse qui se rend en Ithril’Vaan, l’occasion pour lui de revoir les rives de l’Olyia. Durant Le Voile, Jehuti est aux côtés de son père et fait la rencontre de son demi-frère, un jeune homme de bonne constitution immédiatement fasciné par son aîné.

L’Ithri’Vaan traverse une période de mutation profonde avec le recul de l’emprise eldéenne. Thaar connaît l’anarchie et Le Griffon ne manque pas d’aventures en son pays. Son vieux père est bien content de l’avoir dans les parages en cette période de troubles. Quelques années plus tard, le Conseil de Thaar a trouvé une certaine stabilité et Jehuti s’est offert un jeune destrier. Il est temps pour lui de charger ses sacoches et de reprendre le voyage au long cours. Après trente années d’une existence périlleuse et haute en couleur, menée sur le fil de l’épée, sa soif d’exotisme n’a pas décliné.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : De toute beauté messire, sacrément riche votre excellence.
Comment as-tu connu le forum ? : TdJ
Crédit avatar et signature : Artorias by Kenshiro549

Bon il semblerait que je vais prendre ta fiche puisque personne se propose xDDDD. Euh je vois ça Dimanche ou Lundi au plus tard.

Désolée pour l'attente, M'sieur. Je fais au plus vite.

Code:

[Métier] : Guerrier errant

[Sexe] : Masculin

[Classe d'armes] : Corps à corps

[Alignement] :  Neutre bon