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 [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux

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Vel Do'Hel Rewt
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MessageSujet: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 9:20

Cinquième ennéade Bàrkios,
Alentours de la Cité libre de Qiryah


Sur son trône, Vel s’ennuyait à mourir. Sa villa campagnarde, à moins d’une lieue à peine de la belle cité de Qiryah, était dotée d’une grande salle où il recevait ses contacts, ses commerçants, ou toute autre personne à son service, voire en quête de financement. Il venait d’en terminer avec un fermier du sud du Bif, surnom local de la région agricole entourant Qiryah. Un vieil homme à la voix chevrotante, et constamment au bord des larmes. Le Drow avait presque failli lui jeter une bourse à la gueule pour le faire partir, mais il avait préféré le renvoyer en lui promettant que s’il ne payait pas ses dettes le mois prochain, il ferait cramer ses champs, et mangerait ses bêtes pendant ses futurs banquets. Le paysan avait déguerpi sans demander son reste. La peur, selon Vel, était sûrement le meilleur des moteurs, si pas le plus efficace. Il aurait son argent le mois prochain. Sinon…

Accoudé sur son énorme siège, les doigts sur la tempe, il regardait le vide, complètement avachi. Soudain, il entendit qu’un de ses nombreux esclavagistes souhaitait le voir. Ils étaient légion à le servir, mais son nom lui disait quelque chose ; Sarkad. Le Faucon. Sûrement l’un de ses collaborateurs les plus prometteurs. Avec un sourire, il se mit à imaginer ce qu’il pouvait bien lui avoir trouvé pour son service personnel. En général, les serviteurs qu’il ramenait étaient de qualité, et de bonne constitution. Requinqué, Vel se remit droit sur son trône, une expression dérangeante sur le visage. Peut-être y avait-il aussi de futures… concubines ?

« Qu’il entre. »

Les lourds battants décorés de métaux précieux s’ouvrirent lentement, sans aucun grincement. Une joyeuse délégation enchaînée accompagnait le non moins joyeux Sarkad, tyran du fouet et seigneur des chaînes. C’était un Thaari, au nez crochu, et aux longs cheveux bruns teints au henné. Une barbe stylisée, à la mode des anciens Nisétiens, trônaient sous un visage de rapace avide, qui lui avait valu son surnom. Il fit une profonde révérence à son employeur, fouet toujours à la main. Son regard se posa sur l’immense montagne de graisse siégeant sur son trône. Il eut un sourire en coin.

« Maître Vel… Il me tardait de vous revoir ! Le commerce a si peu de valeur sans votre présence. Et je vois que vous avez perdu quelques livres ! »

Le Drow gloussa. Il détestait les flatteries hypocrites, mais Sarkad pouvait se le permettre, lui. Il faisait partie du cercle très fermé des personnes à qui Vel pouvait témoigner une certaine attention, à l’instar de Drellyn ou de ses plus proches associés. Le reste du monde, cependant, restait habité par des gens qu’il ne cesserait jamais de haïr et de détester.

« Trêve de plaisanteries, Faucon. Montre-moi donc tes proies… Que me ramènes-tu de si spécial, cette fois ? »


L’homme au fouet fit à nouveau une révérence, et se présenta devant un lot de trois belles humaines, deux brunes et une blonde, aux formes extravagantes, mais au visage triste.

« Pour vous, ici, un trio particulier. Du tout frais, natif de la frontière des Septmonts. Elles proviennent d’un hameau perdu, et je peux vous assurer qu’elles sont vierges. J’ai pensé qu’après avoir fini de jouer avec Sanya l’an dernier, vous auriez besoin d’un peu de compagnie dans votre grande chambre. »

Vel sourit, regardant les filles de haut en bas.

« Pas mal… Mais c’est tout ce que tu me ramènes ? »


« Non, messire… »

Il se pointa devant deux grands hommes à la peau halée. Ils étaient tout en muscle, et ressemblaient à des machines de guerre.

« Vos nouveaux lutteurs. Je prendrais sans hésiter les paris sur eux, si j’étais vous. De magnifiques étalons, musclés comme des dieux ! L’un était un boucher en dettes du côté de Baaz’Hima, et l’autre, un ancien lutteur ruiné. Deux beaux atouts, à utiliser dans vos petites sauteries élitistes ! »

Le Drow s’esclaffa d’un rire gras.

« Bien, très bien… Deux bons éléments, à ce que je vois… Et qui est ce sixième bougre ? »

L’homme au visage de rapace s’arrêta, le sourire aux lèvres. Il regarda Vel, poignant dans la mâchoire du sixième esclave, l’approchant du trône. Vel put alors voir qu’il avait… les yeux violets. Ses yeux ses plissèrent, et il ricana. Sarkad relâcha sa prise sur la mâchoire du prisonnier.

« C’est un demi-elfe. Grand, bien proportionné, avec un joli visage… Sa famille me l’a vendu, je ne sais pas vraiment quelle en était la raison. Ce que je sais, c’est que cela faisait deux ans, mais que j’avais gardé en tête votre commande un peu spéciale. Un homme aux yeux aussi rares… C’est pour la collection ? »


Vel secoua la tête.

« Non. C’est pour la revendre à un particulier… »


Il se tourna vers le demi-elfe, puis s’adressa aux autres personnes dans la salle.

« Laissez-nous un instant. »

Tous s’exécutèrent, même Sarkad, l’esclavagiste. Restaient tout de même les gardiens, qui flanquaient le trône. Des eunuques aussi obéissants que deux chiens de garde devant leurs niches. Des piquets raides, mais armés jusqu’aux dents. Vel se pencha vers le demi-sang devant lui, et lui dit :

« Alors, Beaux-Yeux. Raconte-moi un peu d’où tu viens, et quel est ton parcours. Je suis sûr que tout cela sera très… intéressant. »


Dernière édition par Vel Do'Hel Rewt le Lun 7 Mar 2016 - 16:52, édité 1 fois
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Marcus Tretiakov
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 10:36

Le lendemain matin du grand jugement, la sentence avait été mise à exécution, le jeune sang mêlé avait été mise à prix sur l’un des plus grands marchés de Tharr. Le jeune garçon avait passé la matinée debout  sans avoir la possibilité de s’asseoir ou même de pouvoir plier un genou. A chaque tentative, Marcus recevez un coup dans le dos pour lui rappeler sens cesse son nouveau statut, et le faire ce tenir droit afin de se montrer sous son meilleur jour pour de potentiel acheteur.  Debout, les mains liées par des fers, la chaleur des premiers soleils de l’été se faisait ressentir, quelques gouttes de transpiration, coulèrent sur le visage  du garçon. Celui-ci osa s’essuyer de ses mains lourdes et poussiéreuses. Il eut à peine le temps de monter ses mains qu’un coup de bâton s’abattit sur ses mains déjà bien abimé. Il réussit à prononcer :

- Je suis désolé, je voulais seulement essuyer les gouttes de transpiration qui ferait de moi un bel étalon.

L’humour du garçon ne plus pas du tout à son revendeur, qui s’empressa d’en faire un exemple pour les autres, en finissant :

- Tu fermes ta gueule maintenant bâtard.


Le reste de la journée alla se dérouler de la même manière entre insolence, coup, commerce. Personne ne semblait vouloir de Marcus, trop jeune, trop frêle. Tous les prétextes étaient bons. La journée alla s’achever lorsqu’une personne sembla s’intéresser au jeune homme. Cet étranger discuta pendant une longue demi-heure avec le revendeur qui n’était rien d’autre que le cousin de Marcus. L’étrange acheteur ne semblait pas être intéressait pas son âge, ou encore sa musculature. Pas étonnant, après  plus de deux mois de captivité, Marcus était un démis elfes frêle avec très peu de réserve. En réalité Marcus ne sut pas en quoi il intéressait l’acheteur, mais la transaction fût faite. Avant de partir vers de nouvelles contrées, le cousin du demi-elfe lança une dernière insulte :

- Bon débarra, et que l’on ne te retrouve plus jamais dans cette contré sale bâtard sinon tu finiras comme ta salope de mère.
 
Ces derniers mots furent comme un coup de grâce pour le jeune homme. La haine continuait à envahir son être. Il arrivait de moins en moins à se canaliser. Lui qui était un être joviale et calme était en train de devenir son opposé.

Le voyage jusqu’à sa nouvelle demeure lui parut interminable. La fin du voyage se fit en compagnie de trois belles jeunes femmes, et deux hommes qui ressemblaient à des armoires à glace. C’est avec ces même personnes que Marcus fit présenté au à son nouveau maître.

L’endroit où il fit emmener était une immense salle. Au fond, un trône, dessus ce qui parus à Marcus un odieux personnage. Celui qu’il avait acheté semblait être en bonne relation avec cette personne assis sur son trône. La présentation de la saisie du jour commença par la présentation des trois jeunes femmes.  Les mots prononçait pour les présenter dégouta Marcus, il soupira dans sa barbe :

- Putin quel enflure, aucun respect, sale pervers, tu ne mérites pas de vivre. Tu devrais pourrir dans ta graisse, et être étouffé dans ton allégresse.  

Le coup rapide qu’il reçut derrière sa tête lui fit comprendre qu’un des soldats avait entendu ses chuchotements. Le roi du trône ne sembla pas l’avoir remarqué. Du moins Marcus l’espérait. Par la suite se fit le tour deux armoires à glaces d’être présenté. Une fois de plus Marcus chuchota trop fort :

- Elle pour tes plaisirs bestiaux car tu n’arrives pas à soulever ta graisse pour trouver une personne, et eux pour te battre à ta place, pfff  

Enfin ce fit son tour, il allait enfin savoir pourquoi on l’avait acheté. Quel fut sa surprise lorsqu’il comprit que c’était uniquement pour ces yeux. Uniquement pour la couleur de ses yeux. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il fit comparer à un objet de collection. Les mains encore lié par des fers, il sentit ses poings se fermer. Le poids des faire lui fit détendre rapidement ses main, les fers serrait  empêcha son sang de passer.

- Enfoiré.

Il fallait vraiment qu’il arrête de chuchoter trop fort. Puis en l’espace d’un instant, la salle se vida, il se retrouva seul face à cette personne avachit sur son trône.

- Alors, Beaux-Yeux. Raconte-moi un peu d’où tu viens, et quel est ton parcours. Je suis sûr que tout cela sera très… intéressant.

La manière dont il avait été appelé mit la nausée à Marcus. Qu’allait-il faire de lui ? Le revendre, certes mais à qui ? Pourquoi ? Marcus prit son une énorme respiration pour pouvoir répondre avec le moins d’amertume possible. Mais ce ne fut pas une réussite.

- Je viens de Tharr, d’une famille de paysan qui savent ce que le travail veut dire et qui ne reste pas avachit à ne rien faire de la journée. Je viens d’un endroit où la notion de famille ne s’arrête pas à se taper des filles de joie. Je viens d’une vie où l’on se retrousse les manches et où l’on se bat chaque jour par la force de ses poings et où on n’envoie pas des hommes se battre pour le plaisir.  Vous voyez d’où je viens ? Non c’est peut être un peu trop loin pour vous votre seigneurie.

Il compléta ses derniers mots par une révérence insolente. Le début de sa vie d’esclave allait commencer.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 11:40

A bien regarder le demi-sang devant lui, Vel était face à un homme, et non à un esclave. S’il l’était devenu dans les faits, son esprit n’était pas encore habitué au son du fouet qui claque, et aux comportements serviles. Fort dommage. Sarkad ne semblait pas avoir pris le temps de le briser, ou de l’habituer à ses nouvelles chaînes. Et pourtant, voilà que Beaux-Yeux était tout au bas de l’échelle, au fond du gouffre, à la base de la chaîne alimentaire. Il n’était plus rien, si toutefois il avait été quelque chose un jour. Il ne semblait pas s’en rendre compte. Tant pis pour lui. Vel n’avait pas le temps de s’adapter à ce genre de peccadille, surtout pour quelqu’un (ou plutôt quelque chose, à présent qu’il avait les fers aux pieds) pour lequel il n’en avait rien à foutre. Un simple objet. Un bien matériel. Une ‘chose’, oui, c’était le mot. Beaux-Yeux était devenu sa chose.

Une chose avec un langage cru. Mais pas que le langage, apparemment. Il pouvait ressentir toute la haine et l’antipathie que le jeune semi-elfe avait pour lui, rien que dans sa façon de parler. Tantôt irrité, tantôt amusé, Vel écouta le pseudo-récit de son futur achat. Les mots sortaient aisément de la bouche de cet esclave, et il faudrait qu’il apprenne tôt ou tard le prix qu’il en coûtait, pour un objet, de s’exprimer librement. Néanmoins, Vel avait envie de s’amuser.

« Une belle famille de paysan, en effet. Vautrée dans la crasse et travaillant pour survivre. Comme des milliers d’autres tout autour d’ici. Dans le Bif, tu as une myriade de semblables, de gens pareils à toi. Noyé dans la masse, tu n’existes pas. Moi, en revanche, je suis unique. Tu ne verras pas de Drow tel que moi autre part. »

Il ordonna d’un geste qu’on envoie un coup de bâton à la tempe de Beaux-Yeux. Le pandore s’exécuta vite, frappant l’esclave de la hampe de sa lance. Du sang coula, car c’était un endroit sensible. Vel se vautra un peu plus dans son siège, et dit alors :

« Qui plus est… n’est-ce pas ta famille qui t’a vendu ? Fichtre, quelle belle famille unie de joyeux roturiers. »


Il ricana.

« Rappelle-toi d’une chose. Ici, tu n’es rien. Sauf si je l’ordonne. Alors, tu deviens quelque chose. C’est ça, être un esclave. Vivre dans l’attente d’exister aux yeux du monde. Et je suis le seul à en avoir le pouvoir. Comprends-tu, Beaux-Yeux ? »


Il ne fit pas attention aux paroles que pouvait bien rétorquer le demi-elfe, et préféra rappeler Sarkad. L’homme rentra de nouveau dans la salle, accompagné de ses hommes de main et de ses marchandises. Il fit une moue désapprobatrice en voyant le sang qui coulait de la tempe de son sixième produit.

« Vous me l’avez abîmé, noble Vel. Il va sans dire qu’après cela, vous devrez me l’acheter… »

Le Drow leva sporadiquement une main en l’air.

« C’était déjà tout réfléchi, Faucon. Je te le prends pour sept-cents piastres. Et le reste du lot pour le double. »

Le rapace afficha un air faussement outré.

« Seulement sept-cents ? Mais vous me l’avez abîmé, et c’est une pièce de collection que vous avez là ! Je vous mets au défi de trouver un autre bonhomme avec de tels yeux ! »


Vel siffla comme un serpent.

« Bon. Neuf-cents, et mille-cinq-cents pour les cinq autres. Je te les livrerai depuis le dépôt Kherban, au centre-ville, à la première heure demain matin. Et ce sera tout. »

Le Faucon parut satisfait, et acquiesça.

« Merci, bon maître… Vous ne regretterez pas une telle acquisition ! »

Il fit une profonde révérence, et se retira, à demi-penché vers le sol, en marchant à reculons. Il en faisait peut-être des tonnes, mais lui au moins, restait efficace. Vel n’était jamais déçu par les marchandises que ramenait Sarkad. Le Drow congédia ses nouvelles acquisitions, que des gardes empressèrent d’encadrer, pour les mener par une porte latérale. Restait cependant Beaux-Yeux, que Vel s’empressa de faire relever, par l’intermédiaire de ses gardes. Une fois qu’il fut relevé par les molosses, le gros Drow se leva péniblement, et joignit (tant bien que mal) ses mains derrière son dos.

« Tu t’appelles Beaux-Yeux, à présent. Et tu es à moi. Je peux faire ce que je veux de toi. Mais sache que tu n’es qu’un battement de cil dans mon existence. Car je te destine à un autre acquéreur… Alors, qu’en penses-tu ? Heureux que j’aie dépensé autant d’argent pour un paysan maigrelet comme toi ? »


Il sourit.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 12:49

Marcus avait lancé ses mots s’en prendre conscience du danger qu’il encourait. Il n’était plus cet homme libre, non, il avait été rabaissé au statut d’esclave. Non ! Il n’accepterait jamais se statut, ce n’était pas le sien, et jamais il ne le serait. Pour lui sa place était dehors dans les champs à cultiver la terre, à faire vivre sa famille… Sa vraie famille, celle avec qui il avait vécu, celle pour qui il aurait tout donné. Par la soit disant famille qui est à l’origine des derniers désagréments de sa vie.  Lorsque le roi su trône s’en prit à sa famille, Marcus ne put supporter :

- Oui votre seigneurie de graisse, ma famille ressemble à beaucoup d’autre, elle est obligé de se battre chaque jour pour survivre à cause de pourriture comme vous qui ne pense qu’a jouer, boire et pardessus tout baiser les jeunes filles que vous enlevez. Oui je viens de là, de cette masse-là de gens. Vous vous êtes unique, mais heureusement ! Grace à cette chance plus de famille peuvent vivre dans la paix, et ne voient pas leur effort réduit à néant à cause d’incapable et d’empoté comme vous. Mais faites votre grosse seigneurie de graisse, étouffez-vous avec votre nourriture, vous êtes tellement gras que je suppose que vous payez une personne pour vous torcher le cul !

Marcus ne se rendait plus compte des mots qu’il prononçait, il insultait ouvertement son nouveau maître. Il ne connaissait pas encore les conséquences, mais allé rapidement les découvrir. Aujourd’hui, le jeune homme avait encore la force d’ouvrir sa bouche pour parler pour se défendre. Mais combien de temps cela allait-il durer ? Combien de temps le maitre de la maison allait il supporter les injures d’un jeune garçon. La réplique de celui-ci fût lancé sur sa famille qu’il avait vendu. Une fois encore Marcus ne retenait plus ses mots :

- Le mot famille vous connaissez ? j’en doute fort Monsieur ! A peut-être que votre mère a tellement prit peur en voyant l’enfant qu’elle a enfanté qu’elle a préféré vous abandonner. Effectivement votre majesté de la graisse vous pouvez en effet connaitre le sens du mot famille.


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il sentit un violent coup lui taper la tempe. Il fit projet par terre et heurta son épaule au sol. La tête lui tournait, sa vision s’était flouté. Il essaya de se relever mais une main lourde l’en empêchait.  Il monta ses mains enchaînées à sa tempe, c’est alors qu’il sentit le filet de sang, celui-ci glisser de sa tempe et coulait le long de son visage avant de tomber au sol.  

Il entendit vaguement une définition de ce qu’il était aujourd’hui. Puis vit son acheteur rejoindre la salle. Il ne comprit pas distinctement leur conversation. Sa tête lui faisait mal, ça bourdonné. Il mit sa main à sa tempe pour faire arrêter le sang de couler. Mais en vain. Soudain il sentit se faire soulever.

Une fois droit sur ses pieds il retomba, le coup l’avait bien trop sonné, il fallut s’y reprendre à trois fois pour que Marcus puisse finalement tenir tout seul debout.  La maitre de maison ria alors en lui annonçant son nouveau nom : beaux-Yeux. Il y avait pour Marcus un aspect pervers dans ce nouveau nom il ne le supportait pas, il finit par répondre :

- Marcus, je m’appelle Marcus, et il n’en sera pas autrement. Demandez à un de vos toutous de s’appeler comme ça, mais pas à moi. Moi je ne suis pas votre toutou. Vous m’avez acheté et alors ?  Vous venez de vous faire rouler votre seigneurie de graisse, je ne vous écouterais pas. Je ne suis pas comme votre revendeur d’esclave qui vous fait des courbettes à en lécher le sol. Mon respect ? Mon obéissance ? Vous ne l’aurez pas et vous ne l’aurez jamais. Vous avez peut-être trouvé des personnes qui acceptent d’être votre larbin, votre lèche cul. Mais monsieur sa majesté de la potence, cela ne sera pas mon cas !


Voilà il avait tout juste repris ses esprits que Marcus continuait à s’enfoncer avec ses mots. Il est bien certain que de tels actes et de tel propos ne resterait une nouvelle fois pas impuni. Marcus était têtu et déterminé. Il refusait son sort, et il se battrait jusqu’au bout  pour ne pas devenir ce qu’on l’obligeait à devenir. Non il ne serait pas ça. Aux derniers mots qu’il avait prononcé les personnes présentent semblaient plus qu’offusquer.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeSam 23 Jan 2016 - 13:41


Il y avait un petit moment que Vel n’écoutait plus le flot de parole que sa toute récente acquisition pouvait bien laisser s’échapper de sa bouche. Insultes, argumentaires ridicules sur les valeurs familiales, laïus sur l’obéissance et le respect qui lui était dévolu… Le Drow se disait qu’il avait plutôt trouvé un moulin à paroles, et non un esclave. Il se massa la tempe, roulant des yeux. Les gardes, eux, se regardaient en écarquillant les yeux. Ils n’avaient jamais vu quelqu’un parler ainsi à leur maître, et ils se demandaient si le jeune demi-elfe était à ranger dans la catégorie des imbéciles, ou dans celle des suicidaires. Vel le savait, lui. Il était à ranger dans les deux à la fois. Beaux-Yeux déblatérait encore ses âneries, lorsque son nouvel acquéreur en eut profondément marre, et fasse un signe à ses gardes.

« J’ai besoin d’un bibelot, pas d’un beau parleur… Sa voix de crécelle m’ennuie… Mettez-lui un sac sur la tête, et bâillonnez-le. »

Les hommes de main ne se firent pas prier, et passèrent à l’action, enfouissant la tête de l’esclave dans un sac qui ne sentait pas la rose. Sa bouche avait été entravée, et il reçut un coup de hampe dans le ventre, qui le fit ployer devant Vel. Les gardes le relevèrent alors, le soutenant sous les bras. Le Drow se rapprocha pour que, même avec ce qu’il avait sur le crâne, Beaux-Yeux puisse entendre ce qu’il allait lui dire.

« Ma graisse semble t’avoir inspiré, esclave. Toi, tu n’en auras jamais. En fait, tu vas manger des étrons, et boire de la pisse… Tes paroles te condamnent, et ça, tu ne peux en vouloir qu’à toi-même, idiot. Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques en essayant de me tenir tête, jeune sot. Tu as beau être presque un enfant, je prendrai plaisir et satisfaction à te montrer qui est le maître. A la fin de ton calvaire, tu me supplieras tellement que je pourrais te promener en laisse chaque jour si je le souhaite… Tu vas apprendre le véritable sens du mot ‘esclavage’. Après tout, il faut que tu sois présentable pour ta vente à Sol’Dorn. De quoi aurais-je l’air, sinon ? »

Il regarda son héraut, qui attendait à la grande porte.

« Qui arrive, pour la prochaine doléance ? »

« Votre ami Jahud du Liven, maître. Il semblerait qu’il ait des soucis financiers. »

Vel grogna, mais haussa les épaules.

« Fort bien. Je crois que j’ai assez perdu de temps avec ce déchet… »

Il gloussa, et fit signe à ses gens de l’emporter. Les gardiens traînèrent l’esclave, dont les pieds nus glissaient sur le carrelage de marbre, et ce jusqu’à une porte latérale, qui s’ouvrit à la volée. Ils traversèrent un couloir rempli de serviteurs, qui baissèrent les yeux à la vue de l’effroyable contingent. Dans l’assemblée, l’un des nombreux esclavagistes personnels de Vel fut apostrophé par les gardes, qui lui expliquèrent que le jeune garçon devait absolument être discipliné. Un simili-sourire apparut sur la bouche du dresseur, et il suivit les deux hommes d’armes jusqu’au sous-sol, là où les esclaves récalcitrants étaient remis sur le droit chemin. Passant à travers des corridors flanqués de salles de tortures et d’autres lieux épouvantables, la joyeuse troupe s’arrêta dans l’un de ces endroits abandonné par les dieux, où Beaux-Yeux pu se vautrer sur le sol, lâché par ses gardiens.

Ils l’attachèrent et le suspendirent dans le vide, bras et mains enchaînées. Il pendait en l’air, en forme de croix. Ses vêtements lui furent arrachés sans plus de cérémonie, et il ne lui resta plus que son sac sur la tête, avec son bâillon. L’esclavagiste s’avança alors, et retira le sac. Il ne fit pas de sourire diabolique, ni de commentaire sadique. Il n’avait même pas l’air d’être heureux à la perspective de ce qui allait se passer ici-bas. Il restait neutre, et regardait l’esclave avec attention. Il se tourna ensuite vers les gardes.

« Laissez-nous. »

Les deux pandores s’exécutèrent, sortant de la pièce de torture, en omettant pas de fermer la porte. Sur une table, à côté de laquelle se trouvait l’esclavagiste, une série d’outils étaient disposés les uns à côté des autres, dans l’ordre du plus commun au plus… spécial.

« Je suis Dan, et je sers sa seigneurie Vel Do’Hel depuis près de dix ans… »

Sa main courut sur les sombres instruments, et à ce moment précis, ses traits, jusqu’alors indéfinissables, semblèrent étirer quelques rides d’allégresse au coin de sa bouche. Son regard se reporta vivement sur Beaux-Yeux, qui était dans une position extrêmement compromettante.

« En dix ans, pas un seul esclave ne m’a résisté. Je suis, comme qui dirait, un expert en la matière. Tu n’es qu’une formalité de plus. Et pourtant, je serai comme une catin avec toi… »

Ses mains coururent le long de son torse, caressant ses pectoraux encore jouvenceaux. L’esclave essayait de se débattre, mais les chaînes l’empêchaient de bouger.

« Car, je vais te faire hurler, avec mes mains… Mais pour pouvoir hurler, il faudra te retirer ça. »

Il lui arracha le bâillon, avec un grand sourire sur le visage.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeDim 24 Jan 2016 - 11:12

Marcus dans ses dernières déclarations avait poussé son nouveau maitre à ne plus écouter un mot de ce qu’il disait. Son nouveau propriétaire, puisque la réalité des choses était ainsi, s’exaspéré de l’entendre jacasser un peu plus.  Marcus continuait de manière insouciante dans ses revendications et sa pseudo rébellion pour essayer de sauver sa peau. Ce que le demi-elfe n’avait toujours pas comprit, c’est que sa peau, son corps, son esprit, ses gestes, il n’en serait jamais plus le propriétaire. Cela avait commencé par la privation de l’utilisation de ses mains et de ses pieds comme bon lui semblait. A son arrivé, on lui avait lié les mains à l’avant par des fers lourds, qui fit ressentir à Marcus la sensation de lever des boulets à chaque fois qu’il essuyait le sang qui continuait de couler de sa tempe.  Le jeune homme alla répondre su tac au tac lorsque le maitre des lieux le compara à un bibelot, mais il n’eut pas le temps. Les soldats qui n’attendaient qu’une chose le faire taire, ne se fit pas prier et exécuta immédiatement l’ordre de leur maitre : mettre un sac et bâillonner Marcus. Le demis elfe se senti partir en arrière lorsque d’un geste sûr on lui força le baillions. Marcus essaya de se débattre de trouver une prise mains en vains. Le sac sur sa tête ne se fit pas à attendre non plus. Marcus se demanda où il avait trouvé le sac, celui-ci dégagé une odeur nauséabonde qui donna très rapidement la nausée  au jeune homme.   Marcus essaya par tous les moyens de l’enlever mais chacune de ses tentatives fût un échec. A chaque fois un personne s’amusait de l’y en empêcher.  

Puis sans comprendre le pourquoi du comment, il sentit un coup dans le ventre. L’objet s’enfonça avec une puissance et rapidité. Le coup fit plier et tomber à genoux le jeune esclave qui ne perdu la vu, l’odorat et maintenant le coup, le sac et le baillions l’empêchait de respirer correctement. Il porta ses mains entravées à son ventre comme pour essayer de retrouver la respiration. C’est là qui sentit deux mains le pousser vers le sol pour lui permettre d’entendre les propos de son maitre, lui promettant un régime alimentaire ajusté à son comportement.  De plus Marcus se faisait traiter d’idiot et d’imbécile. Ce qui provoqua en Marcus une envie de se lever pour répondre à la personne qu’il avait en face. Mais encore une fois, le poids des mains des deux soldats qui le maintenant vers le sol l’en empêchait.  De plus le jeune garçon ne pouvait dire un mot le baillions  était bien trop serré l’empêchant de parler, de respirer ou même encore de saliver normalement.  Non, il était par terre et était obligé d’écouter attentivement son maitre.  Son nouveau propriétaire finit par lui faire comprendre la gravité de son comportement et que cela allé lui couter chère et qu’il ne pourrait s’en prendre qu’a lui-même. Il allait devoir comprendre ce qu’était le mot esclavage.  A ce moment la privé d’une grande partie de ses sens, Marcus eu son premier frisson de peur.

Le jeune demi efle, sentit se faire trainer en arrière, il continuait à se débattre comme il pouvait, mais la seul réponse qu’il eut fut une rigolade des deux soldats qui le trainé sur le sol de marbre gelé.  Le sol était froid, et Marcus n’avait pas le choix de faire sentit ce froid sur les ses pieds nu abimé.  Il essayait encore et toujours de se débattre, de crier, de se révolter mais rien, rien ne sortait, toutes ses actions était en vains. Puis ils s’arrêtèrent quelques instante avant de reprendre le chemin. Marcus comprit qu’il fut trainé dans des escaliers lorsque chaque marche venait se perdre dans son dos.

Ce qu’il se passa après Marcus ne le comprit pas. Il sentit ses fers autour de ses poignées se détacher. Il voulut se les frotter pour faire circuler le sang mais il n’eu pas le temps. On le souleva, le jeune homme ne toucha plus le sol et sentit des chaines autour de ses poignets. A coté son précédent fer était agréable. Son poids attiré par la gravité rendait son attache particulièrement désagréable. Ses pieds eux avait gardait leur fers d’origine. Bouger, oui il pouvait bouger mais à quel prix. Chaque micromouvement se répercuté sur ses poignets. Les bras tendu, commencèrent à leur faire mal. Il pensa qu’on allait le laisser là pour le laisser réfléchir. Mais cela ne semblait pas être le genre de la maison  non. Après s’être fait suspendre comme une bête à l’abattoir, il fut déshabillé, il se retrouva nu comme un verre devant qui ? Il ne savait pas le sac était bien trop opaque pour cela.   Il supposa à l’oreille qu’il y avait minimum deux personnes. Puis le silence, juste un simple silence. L’aire frais de la pièce saisi le corps du jeune homme. Marcus commença avoir froid, mais en plus de ses frissons il commença à avoir peur.   Qu’allait-il l’arriver ? Qu’allait-il faire de lui ? Il essaya une énième fois de se débattre, la conséquence fut immédiate, ses poignet commencèrent à saigner. Cela lui tira un petit cri que personne ne pus entendre. Puis soudain son sac fut enlevé. Il pouvait de nouveau voir. Il dévisagea son interlocuteur. Puis ses yeux se portèrent sur les outils posaient à côté de son nouveau compagnon. Puis, cet étranger finit par prendre la parole, et expliqua au demi-elfe que personne ne lui avait résisté. Mais surtout il lui exprima sa volonté de l’entendre crier, non pas cirer en fait plutôt hurler. C’est ce moment-là que son ballions fut enlever.  Il essaya de nouveau de se débattre mais il bougea à peine, et ses chaines s’incrustèrent un peu plus dans sa chaire. Marcus complétement apeuré finit par dire :


- Pourquoi vous faites ça je vous ai rien fait.  Je ne vous ai pas emmerdé, je ne vous ai pas froissé, je déconnais avec votre maitre je ne pensais pas qu’il allait le prendre aussi mal. C’est bon j’ai compris je ferais attention. Je ne le froisserais plus. Mais s’il vous plait déconné pas, je vous ai rien fait de personnel. Je ferais attention promis, je lui disais juste que je ne voulais pas être son toutou, mais je lui rendrais des services bien évidement. Mais s’il vous plait tous ses outils de tortures. Je ne suis pas un criminel.

Mais les mots du jeune garçon ne semblaient en rien affecter son nouvel interlocuteur. Celui-ci lui pausa des questions sur son nom. En fait une simple question à savoir comment il s’appelait. Le jeune homme continuait à dire Marcus, qu’il s’appelait Marcus. Mais cela ne semblait pas convenir à son tortionnaire qui n’avait plus qu’un nom pour Marc : beau-yeux. Marcus allait il perdre son identité, allait il perdre son nom. Son interlocuteur arrivait il à commencer à le briser en lui enlevant toute identité sociale. Marcus se débattait mais toujours en vain. Les outils posaient à côté de son tortionnaire lui donnèrent des frissons dans le dos. Rien pour le moment seul un échange s’était passé , mais Marcus avait peur de l’après.

- Je vous en prie j’ai compris, je ferais attention à comment je parlerais au maitre de maison, mais je vous en prie rendais moi mes vêtements,  je n’aime pas être nu comme ça, et je vous en prie je ne vous ai rien fait. Ne vous énervé pas pour rien. On peut trouver un arrangement. Je fais ce que je lui demande, et en échangé il me laisse de la liberté et ne me traite pas comme un toutou qui serait prêt à lui essuyer le cul s’il ordonnait.

Marcus les yeux rivaient sur les instruments de torture attendit la réaction de son tortionnaire.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeMer 3 Fév 2016 - 11:43


Le jeune Marcus frétillait, comme un poisson tentant d’échapper à la main sûre du pêcheur. Il se savait dans l’impasse, face à un bourreau aux noirs secrets, dans une pièce fermée où personne ne viendrait le secourir. A des lieues de toute compassion, ou de toute aide salvatrice. Il était seul, terriblement seul. Cette situation provoquait chez le demi-elfe une profonde sensation d’effroi, et lorsqu’il parlait, de sa bouche coulait la peur et le regret. Peur de la torture. Regret de ses paroles. Cela ne lui serait d’aucun secours, à présent. Mais Dan aimait bien entendre ses suppliques, et il ricana lorsqu’il eut fini de lui parler. Doucement, il fit le tour de son prisonnier, passant une main sur son jeune corps frêle, commençant par son petit ventre, pour glisser vers ses hanches, et enfin sur son délicat arrière-train, presqu’encore enfantin. Une fois revenu face à Marcus, il sourit.

« Il est trop tard, jeune esclave… Tu sembles avoir dépassé les bornes, avec Maître Vel. Rappelle-toi qu’à présent, tu es un objet. Et les objets ne sont pas censés parler ainsi à leur propriétaire. Pour être sûr que tu retiennes la leçon, le grand Vel Do’Hel t’a donné à moi. Il sait que je traite toujours les jeunes esclaves avec… beaucoup d’égard pour ce qu’ils sont… »

Le tortionnaire lui fit un clin d’œil, et passa sa langue sur sa lèvre inférieure. Le regard de Marcus dérivant sur les instruments de torture, Dan fit non de la tête.

« Ho, non, pas ce genre d’égard, mon tout beau. Du moins, pas encore. Je tiens à ce que tu sois encore potable pour moi, avant de passer aux choses sérieuses. »

Le dompteur d’esclaves cachait un vice infâme à la plupart des gens. Seul Vel était au courant, et l’avait même recruté dans ce but. Dan n’était pas bien dans sa tête, son amour n’allait pas aux femmes… Il les préférait masculins. Et plus jeunes… Tournant la tête vers la porte, il dit :

« Qu’on ne nous dérange pas. J’ai à faire avec Beaux-Yeux. »

Avec un regard salasse, Dan ôta la boucle de sa ceinture…




Les horribles cris et les gémissements plaintifs, accompagnés de grognements bestiaux en crescendos, s’étaient estompés après une quinzaine de minutes. Un silence entrecoupé de sanglots, provenant de l’intérieur de la salle de torture. Les deux gardes, postés en face, avaient été aux premières loges pour entendre ces bruits. L’un d’eux avait la mine pâlotte, tandis que l’autre ne semblait pas choqué le moins du monde. Le plus mal à l’aise, qui était aussi le plus jeune, avait fini par lâcher :

« Mais… c’est dégueulasse quand même. »

L’autre ricana.

« Ho, on s’habitue aux plaisirs un peu crade de Dan. Au début, j’avoue, c’est pas très pentien à entendre, et ça te donne l’impression d’être sale. Puis, tu te rappelles que t’es un garde, et que ton boulot c’est de la boucler et d’avoir l’air de faire ton travail. Compris, Kirdan ? »

Le jeune soupira.

« N’empêche… tu m’ôteras pas de l’idée que c’est immonde. »

La porte s’ouvrit à la volée, laissant entrevoir le tortionnaire qui rebouclait son ceinturon, la mine satisfaite. Le garde le plus pâle des deux tenta de voir rapidement comment allait le prisonnier, mais il ne put entendre que quelques râles, et entrevoir son visage abaissé vers le sol, ruisselant de larmes. Il releva bien vite la tête, cependant, pour ne pas avoir l’air de trop regarder. Dan sourit.

« Beaux-Yeux est vraiment adorable… Je compte sur vous pour monter la garde à cette porte. Je reviendrai le soir. Dario, surveille à l’intérieur qu’il ne pique pas un petit somme. Si fait, donne un p’tit coup de fouet. Et s’il tente de te parler, frappe aussi. »

Le plus vieux des deux gardes acquiesça lentement, se dirigeant vers l’intérieur de la pièce.

« D’acc’ Dan. »

L’esclavagiste hocha de la tête, puis se dirigea d’un pas nonchalant dans le couloir, s’enfonçant toujours plus dans le boyau, jusqu’à disparaître à un tournant. Kirdan montait la garde en face de la porte, et Dario avait pris place devant le jeune demi-elfe abusé. Le pandore avait à présent la mine grave, un fouet dans la main. Il ne bougeait pas, et était prêt à frapper à la moindre incartade.
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Marcus Tretiakov
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 22:05

La pièce où se trouvait le demi elfe était relativement sombre. Seulement quelques bougies éclairé la cellule permettant au jeune homme de distinguer son tortionnaires ainsi que les différents outils de tortures disposés par autre de douleur sur une table. Lorsque Marcus tournait la tète, il pouvait distinguer d'autre chaines pendre destinées à d'autre esclaves   récalcitrants  ou malchanceux comme lui. Quelques instant plus tard, il leva la tète en direction du plafond. Delà, il pouvait distinguer  ses poignées ensanglantés à cause de ses chaînes.  Marcus continua à essayer de se débattre. Bien essayé car s'il bougeait de 10 centimètres cela relève du miracle. A chaque mouvement ses chaînes s enfonçaient un peut plus dans sa frêle chaire au niveau de ses poignées.  Le sang ruisselant déjà le long de ses bras pour finir leur route par terre. Il regarda de nouveau ses poignes abime. La douleur quo devenait grandissant fit dessiner une grimace sur son visage. Alors Marcus essaya par tous les moyens de convaincre Dan son nouveau camarade de l épargné. De lui dire qu' il avait comprit qu' il ne recommencerait plus, qu' il ferait attention,  qu' il ferait se qu' on luit dirait. Il choisir ensuite de jouer sur la carte de sentiments. Mais au  fond, il ne le pensait pas sincèrement, il voulait juste évite la douleur, la torture. Et cette pensée la, peut être que Dan l avait perçu.   Marcus pensa alors à ce qu il avait déjà vécu,  il pensait à l époque où sa  cellule était composée d'un lit, d' une table et  d une chaise. A ce moment la il s était sentit le plus seul au monde enfermé entre ses quatre murs . Mais il avait eu tord. Jamais il n aurait pense vivre cette sensation de solitude, cette peur qui lui dévorait le ventre un peut plus chaque minute. Pourtant   il continuait  à se débattre , à essayer de partir de cette cellule. Puis vain  le moment où  il espéra que toute cette histoire n était qu' un vilain cauchemar et qu' il allait finir par se réveille . Mais jamais, jamais se sentiments de soulagement arrivait. Il était toujours là attaché comme un animal qu' on aller abattre. Et son interlocuteur qui le fixait droit dans les yeux.  

Le demi elfe fut sortie de ses pensées, de ses peurs et ses craintes par un air froid qui parcourra son corps,  le faisant frissonner. Il se rappela à ce moment là qu'il était nu, nu comme un verre.  Marcus se senti alors mal, il voulait se cacher, retrouver un peut d'intimité, mais cela semblait impossible. Pourtant, il essaya de supplier son bourreau de le laisse se recouvrir , de pouvoir récupérer au moins ses sous vêtements.  Mais toujours la même réponse, ce sourire sale et sadique.  

Les yeux du jeune homme se portèrent finalement sur les instruments de tortures disposaient sur la petite table à côté de Dan. Son nouveau camarade remarque son inquiétude,  il le rassura en lui expliquant qu' il ne s en servira pas maintenant. Marcus sentit alors un cours  soulagement,  il n'allait pas être torturer , il finit par se remettre à respirer normalement. Mais, si le demi elfe avait comprit se qu'il allait se tramer, il ne se serait pas ainsi détendu. D'une voix plus rassurait , il fini par dire  

- Puisque vous ne voulez pas me torturer, alors pourquoi me laisser ici, pourquoi me laisser attacher ainsi? Je vous l assure j ai comprit le message , je ne manquerais plus de respect au seigneur des lieux. Je vous en prie détachez moi.  


Mais son bourreau , le fameux Dan n'était pas de cet avis, bien au contraire, il semblait avoir une idée derrière la tête qui allait retomber sur le demi-elfe. Marcus, lui, ne comprenait toujours pas pourquoi il était là, et ce qu'on allait lui faire.  Le jeune homme n'eu pas longtemps avait attendre pour que Dan lui donne la réponse. Son tortionnaire s'approcha de lui, et commença à pauser une main sur son ventre. Marcus eu un mouvement de recule immédiatement. Marcus sentit son corps se crisper de la tête  au pied. Mais cela ni changeait strictement rien. La main s  arrêta ensuite sur la hanche du jeune homme. Il essaya de se débattre, mais rien , il ne pouvait rien faire. Les chaînes à ses poignets s enfoncèrent toujours un peut plus. Marcus souffla dans un désespoir certain  :  

- Que me voulez vous a la fin ! Merde ! Arrêtez ! Je vous en prie , je vous ai dit j ai comprit vous n avez pas besoin de continuer .  

Mais Dan semblait être lancé,  il continua à faite balader sa main sur le reste du corps du jeune homme pour s arrêté sur ces fesses.  A la manière dont le tortionnaires le toucha , Marcus comprit rapidement ce qui allait lui arrive. Le sourire salasse que fit Dan une fois devant le jeune homme lui confirma.  

- Je vous en supplie ne faite pas ça ! Je ne suis pas fait pour vous ,  prenez plus tôt une des belles jeunes femmes que l autre à ramener , s il vous plaît !  

Mais aucun des mots que pouvait dire Marcus n y changeait rien. Le demi elfe commença alors de nouveau à se débattre, à tuer sur ses chaînes dans l espoir de les faire lâcher,  il balançait ses pieds aussi comme il pouvait essayant de frapper son tortionnaires. Mais plus il frétille pour se détacher plus son nouveau compagnon semblait prendre su plaisir. Marcus regarda alors impuissant Dan enlever son ceinturon avant de sentir les mains de son tortionnaires une nouvelle fois le toucher. Cette foi il descendit jusque au partie intime du jeune homme, de cette manière la Dan lui faisait comprendre qu' il lui appartenait. Qu'il n'était plus qu'un objet à qui on pouvait faire tout et n'importe quoi . Marcus continua à se débattre de toutes ses forces. Mais encore une fois en vain. Dan se plaça alors derrière le demi elfe, empoignades le bassin du jeune homme avant de le pénétrer sauvagement. Marcus poussa son premier crie de douleur, les larmes commencèrent à lui monter.  

- je vous en supplie arrêter , je ferais tout ce que vous voudrez .

Mais le bourreau continua ses vas et vient , faisant échapper à chaque foi un cri de douleur plus intense au demi elfe.  Pour accentuer sa douleur, sa tristesse, sa honte, Dan semblait prendre du bon temps et ne s empêcha pas de le montrer en poussant des grognements bestiaux.  Quinze minutes pendant quinze longue minute Marcus se faisait violer. Sa jeunesse l'avait empêché de penser qu' un homme pouvait se faire violait et pourtant c est  ce qu' il lui arrivait. Quel âge avait il ? 24 ans , qu' est ce que représente 24 ans dans longévité d un elfe rien. Il n était même pas sortie de l enfance que déjà il subissait un de ses pire traumatismes.  Quinze minutes de souffrance, de crie ,de supplice de larmes. Marcus était effondré.  Il vit alors Dan se revêtir devant lui avec un sourire particulièrement satisfait. Marcus ne sus pas ce qu' il lui prit mais entre deux larmes avec une voix tout juste audible, il signa peut être son arrêt de mort .

- Dix minutes de préliminaire pour cinq minutes d'action, un peut précoce

Puis ce se reprenant mais d une voix encore moins audible :  

- Excusez moi je ne voulais pas dire cela

Marcus ne su pas sur le coup si son bourreau avait entendu ses dire. Celui ci laissa place à un garde à qui il ordonna de l empêcher de s endormir puis plus rien. La porte se referma et laissa le demi elfe tête baisse vers le sol en pleur avec ses douleurs , et sa peur , sa peur dans les dernier mots de Dan :"je reviendrai ce soir.  Pourquoi faire ? Allait il le violer une nouvelle fois ? Marcus allait il une nouvelle fois souffrir comme il n avait jamais souffert dans sa vie ?Allait il devenir le joué sexuel de Dan ? Allait il être torturer ? Toutes ses peurs remontèrent, les douleurs aussi se faisait ressentir de plus en plus . Il éclat en sanglot , il n avait même plus la force de se débattre de se défendre.  La peur, la douleur, la honte avait prit le dessus. Qui est il vraiment ?  Qu'allait il devenir ? Était il vraiment devenu un de ces jouer de ce seigneur de graisse ? Du fond du cœur Marcus ne le désirait pas , mais avait il le choix ?. Puis il se rappela la phrase de vel :"à la fin je pourrais te promener en laisse" . Comment Marcus arriverait il a ce niveau de soumission pour lui cela était impossible.  Puis il revit la scène qui venait de se dérouler et éclata de nouveau en sanglot, et lui tira deux cris de désespoir .  

Après une vingtaine de minutes, Marcus finit par se calmer , la douleur était toujours présente,  mais était devenu un peut plus supportable . Il finit par dire au garde :  

- Pourrais je avoir un verre d eau s il vous plaît  ?  

Sans comprendre d'où cela venait il reçu un coup au niveau des côtes qui le fit se plier. Marcus regarda alors d un air suppliant :  

- je vous en supplie il ne le saura jamais , je ne lui dirais rien , juste un verre d eau.  

Un nouveau coup le fit frémir.  Ce marchandage dura 5 longues minutes où il n eu jamais rien.

Petit à petit, la fatigue prit le dessus, avec la vente, le voyage, l'arrivé dans cette nouvelle villa, et maintenant cette séance atroce, Marcus n'avait pas pus dormir. Il senti alors ses yeux se fermer. Il était entrain de plonger dans un sommeil profond malgré la douleur qui lui parcourait le corps. Il devait continuer à prendre sur lui pour arrêter de pleurer, et ne pas crier sa douleur, sa peine, sa honte, sa tristesse.  Il fut étonné de pouvoir fermer les yeux, le garde avait normalement l'ordre de le fouette au moindre signe de défaillance. Mais non , à croire que le soldat voulait lui aussi prendre son plaisir dans cette situation humiliante, traumatisante, sale. Le soldat attendit que le jeune demi elfe soit dans la première partie de son sommeil profond pour le réveiller à grand coup de fouet sur le ventre, les cotes . A chaque coup Marcus poussait un cris. Malheureusement, Il ne pouvait pas lutter contre le sommeil, ce même schéma se reproduit plusieurs fois.  Marcus n'avait plus de repère d'espace de temps.  

Soudain la porte s'ouvrit, Marcus ressenti une nouvelle fois la peur le traverser.  

-Je vous en supplie arrêter ! Détachez moi ! C'est bon vous vous êtes amusé, j'ai comprit le message, je ne recommencerais plus. Je vous en supplie !  

Dans ces derniers mots Marcus pleura comme un enfant de peur, et se débâti dans tous les sens , il balançait ses pieds, ses bras. Il espérait qu'ainsi , on ne pourrait plus l'approcher, plus le toucher.
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 9:41


Dan était redescendu le voir aux aurores. Armé de deux seaux, il était arrivé dans la salle d’un pas nonchalant, un grand sourire étirant ses traits. A l’intérieur, il posa ses affaires, et mis ses poings sur ses hanches, étudiant un instant Beaux-Yeux de haut en bas. Ce dernier avait la mine basse, cependant, il continuait de l’ouvrir, apparemment… La leçon d’hier ne semblait pas avoir porté ses fruits. Néanmoins, il se doutait qu’aujourd’hui, cela changerait. Alors que l’esclave souillé le suppliait encore, Dan prit son seau d’eau glaciale, et le jeta sans prévenir à la tronche du jeune garçon. Les geôles étaient humides, et le froid ne ferait que gêner d’avantage le pensionnaire des lieux. Il jeta le seau à terre, puis fit signe au garde de tout à l’heure de disposer, l’enjoignant à profiter d’un repos mérité. Le pandore s’exécuta, trop content de pouvoir rattraper sa nuit.

Le dompteur d’esclaves se saisit du deuxième baquet, qu’il approcha du visage de Beaux-Yeux, pour qu’il puisse le voir. Il contenait du gros sel. Dan ne put s’empêcher de sourire, et l’esclave de le supplier de ne pas faire ça. L’homme secoua la tête, croisant les bras.

« Ha lala… Non, Beaux-Yeux, tu n’as pas compris. Je me demande même si tu en es capable. Maître Vel ne souhaite pas d’un jeune garçon, il veut un jeune esclave. Un esclave ne parle pas, sauf lorsque son maître lui demande. Un esclave est loyal, et s’attache à son maître, ce à quoi le maître répondra par sa bonté et sa protection. Tu ne dois pas décevoir Maître Vel. Il tient ta vie, tes organes et tes sens dans le creux de sa main. En un claquement de doigt, il peut te faire arracher la langue pour une parole, ou jeter aux félins à pointes pour une méprise. Tu ne veux ni mourir, ni souffrir, n’est-ce pas ? »


Il prit le seau à deux mains, et se plaça dans le dos de Marcus.

« Avant que tu ne me jures de rester un fidèle et docile serviteur de Maître Vel, je vais te rappeler le sens du mot souffrir, afin que nous soyons bien d’accord, toi et moi. »


Sans crier gare, il lança le contenu de son seau en bois sur le dos de Beaux-Yeux. Le sel s’accrocha aux chairs meurtries, aiguillonnant d’une vive douleur tous les nerfs du dos du jeune enfant. Sa peau le mordait littéralement, et de là où se trouvait Dan, il pouvait voir des plaies se rouvrir, et du sang couler. Le sel se couvrait de carmin, et s’enfonçait un peu plus dans le dos de la victime. L’esclavagiste sourit en entendant les hurlements de douleur de son supplicié. Il lâcha le baquet, revenant devant le visage ruisselant de larmes de Beaux-Yeux.

« A présent que tu es enclin à comprendre, je vais me répéter une fois de plus. Suivant une bonne ou une mauvaise réponse, je récompenserai ou punirai… »


Il tendit la main vers une étagère, ou reposait une cruche d’eau. Il s’en saisit, et l’agita devant le prisonnier.

« Alors, es-tu un esclave docile et fidèle ? Et qui sers-tu ? »

Dehors, Kirdan regardait la scène par la porte entrouverte, à la fois dégoûté et pris de pitié pour le jeune garçon. Il savait que Vel Do’Hel n’était pas réputé pour sa clémence envers des produits défectueux, mais tout de même. Le traitement infligé à celui que tous appelaient Beaux-Yeux lui retournait le cœur. Une fois qu’il eut sa réponse, Dan sortit de la salle, regardant Kirdan avec un grand sourire.

« Je reviendrai le chercher plus tard, garde. Veille à l’intérieur. »

Kirdan s’exécuta, pénétrant dans la salle. Il était mal à l’aise, de se retrouver si proche de Beaux-Yeux. Il fixait le vide, pour essayer de ne pas accrocher son regard. Dans son for intérieur, il avait profondément honte de ce qu’il se passait ici. Honte, car il y prenait part, sans réagir ni s’élever contre. Il tapotait sa garde nerveusement, évitant à tout prix le regard violet de son prisonnier…
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 10:29

La notion du temps, le demi elfe l’avait perdu depuis que son bourreau l’avait laissé la suspendu à des chaines dans sa cellule. Il l’avait perdu depuis le temps qu’il n’avait rien mangé et rien bu. Il l’avait perdu depuis que le soldat qui est été planté raide comme un piquet était devant lui et l’empêchait de s’endormir en le fouettant comme un mal propre. Marcus avait finalement renoncé à dormir, à lui demandé de l’eau, il avait été fatigué des coups qu’il recevait.

Lorsque la porte de sa geôle s’était ouverte et avait laissé passer les lumières du jour qui brulèrent les yeux du demi-elfe ; Marcus avait été pris de panique, de peur, il ne voulait pas revivre ce qu’il venait de subir. Lorsque son interlocuteur qu’il vit fut Dan, le jeune homme se stoppa, elle essaya de se concentrer, de ne pas trembler, il restait encore un peu de fierté dans le cœur et le corps du jeune homme qui le poussa à relever sa tête pour dévisager son maître. Ses bras tendus lui faisaient horriblement mal, il avait perdu toute sensation humaine à l’intérieur. Les chaines à ses poignes semblaient les lui briser un peu plus à chaque minute. C’est à ce moment-là que Marcus vit son dompteur chargé de deux gros sceaux. Sans crier garde, Marcus se prit dans le visage un sceau d’eau gelé. Le contacte du liquide avec ses plaies ouvertes le fit tressaillir. De plus, la geôle où il se trouvait était humide et remplit de petit courant d’air frai qui venait chatouiller toutes les parties du corps du jeune homme, il savait qu’il allait avoir froid tout le long de ses tortures dû jours. Et que le froid le quitterait qu’à partir du moment où il pourrait se sécher où prendre une bonne douche chaude. Mais ces doux espoirs n’était pas pour tout de suite.

Dans s’approcha de Marcus pour lui monter le contenu du deuxième sceau. Par réflexe, le jeune homme essaya de se reculer, il ne voulait pas que son bourreau le touche à nouveau. Il fût cependant bien intrigué par le contenu du sceau vers lequel il y jeta deux trois regardes. Celui-ci était composé de sel, de gros sel.  Marcus ne mit pas plus de quelques secondes pour comprendre ce qui allait se tramer contre lui.

- Je vous en supplie ne faites pas ça. La leçon d’hier m’a suffi, j’ai compris ce que vous attendais de moi. Je ferais tout ce que vous voudrez, mais s’il vous plait ne faites pas ça, c’est une sensation et une douleur trop insupportable.

Marcus baissa alors la tête, les larmes commencèrent à lui couler sur le visage. Cette douleur il l’avait déjà connue. Non pas comme il s’apprêtait à le vivre, mais lorsqu’il était plus jeune des gamins de son âge s’était amusé à lui faire cette très mauvaise blague.  Puis une pensée lui fit, horreur mais il savait que cela allait être la réalité. A grand regret il préféra dire une phrase que jamais il ne pensait dire un jour dans sa vie surtout à ce moment-là de celle-ci :

- Je vous en supplie ne le faite pas. Touchez-moi si vous préférez, amusez vous comme vous aimez le faire, mais pas le sel, je vous en supplie pas le gros sel.

Chaque mot que venait de dire le jeune homme lui fit mal, lui fit honte et augmenta sa peur. Qu’allait choisir Dan ? Que voudrait le maître Vel. Malgré le sourire grandissant sur le visage de Dan, celui-ci lui répondit que Marcus n’était pas en état de comprendre. Le bourreau viens par la suite derrière le dos du jeune homme chargé du sceau. Le demi-elfe avait le corps qu’il tremblait, il ne savait pas qu’elle allait être la décision de Dan.

Il comprit lorsque qu'il senti le moindre grain de sel s’accrocher à toutes les petites plait qu’il avait sur le corps. Le sel pénétrait son épiderme et rouvrait chaque blessure, chaque coup de fouet qu’l avait reçu se rouvrait pour laisser le sel un peu mieux pénétrer le sel dans sa chaire. La réaction de Marcus ? Elle est bien évidente, jamais il avait autant crier et hurlé de douleur, il ne sentait plus que ça la douleur dans son dos avec le sel qu’il le brûlait et ouvrait ses plaies à vif, sa douleur dans ses bras qu’il bougeait et s’augmentait à chaque mouvement, ses douleurs dans ses poignet avec sa chaire qui se rouvrit du au débattement.  Puis plus rien, plus de hurlement, juste des larmes qui continuait à ruisseler sur son visage, la tête basse, il s’était habitué à la douleur. Les traites sur son visage montraient au grand jour sa douleur, sa peine, sa tristesse…  

La tête basse il dit :

- Pourquoi moi ? Pourquoi mes yeux ? Que vous ais je fais pour que vous vouliez autant me torturer, me faire du mal me détruire ? pourquoi m’avoir choisi moi comme esclave et pas un autre ?  Vous l’avez bien vu non ? Je ne suis pas fait pour la lutte, ou pour vos plaisirs sexuels personnelle. Laissez-moi retourner travailler mes terres je vous en supplie, vous n’entendrez plus jamais parler de moi mais laissez-moi partir.

Dan semblait ne pas s’en préoccuper et lui pausa deux questions de suite aux quels Marcus devait répondre juste pour avoir une récompense comme un bon petit toutou.  Mais au lieu de répondre, Marcus ne se sentit d’un coup pas bien, et vomit le peut qu’il avait dans son estomac sur les pieds de Dan.  Le bourreau renversa un peu de la cruche d’eau par terre pour nettoyer ses chaussures :

- Non s’il vous plait je n’ai pas fait exprès laissez-moi l’eau je vous en supplie  

Comme réponse, Dan pausa de nouveau ses questions auquel Marcus finit par répondre :

- Oui, je suis un esclave docile et fidèle. Je sers le maître de ses lieux, maître Vel.


A la fin de ses mots, Marcus éclata en sanglot. Ils avaient gagné, ils avaient eut ce qu’ils voulaient de Marcus. Dan regarda satisfait son jouet et vida la cruche d’eau en pleine tête de Marcus une nouvelle fois. Seule les quelques gouttes qui atterrirent sur le dos lui firent du bien. De plus une nouvel fois Dan le laissa sous la surveillance d’un garde. Contrairement à l’autre, celui-ci semblait être plus sensible, plus humain. Lorsque la porte de la cellule de Marcus fit fermée, le demi-elfe regarda le garde et lui dit d’un air suppliant :

- Pourrais-je avoir un verre d’eau s’il vous plait, cela fait des heures que je n’ai pas bus une goutte d’eau. Dan ne vous a pas donnée d’ordre contraire, il ne vous a pas demandé de me frapper à chacune de mes phrases ni lorsque je m’en dors.  Je vous en supplie seulement un verre d’eau
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Vel Do'Hel Rewt
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MessageSujet: Re: [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux   [Qiryah & Sol'Dorn] Juste pour vos yeux I_icon_minitimeLun 7 Mar 2016 - 16:10

Kirdan essayait d’éviter le regard de l’esclave. Mais qu’est-ce qu’il avait à le regarder, comme ça ? Il voulait plus d’ennui ? Il n’en avait pas eu assez ? Apparemment non, puisqu’il ouvrit la bouche pour lui parler. Le jeune garde ferma les yeux, et entendit la voix un peu enrouée du demi-elfe lui demander à boire. Ni Dan, ni Dario n’avaient précisé s’il devait lui en donner ou non. Cependant, il savait que c’était un ordre implicite, qu’il ne fallait pas le nourrir, ni lui rafraîchir le gosier. Son esprit le travaillait. Les suppliques de Beaux-Yeux le mettaient mal à l’aise. Soudain, il soupira, et rouvrit les yeux, regardant avec un petit sentiment de honte le jeune garçon. Furtivement, après avoir jeté un dernier coup d’œil à la porte, il s’avança de deux pas vers l’esclave, et ouvrit son outre.

Il mit le goulot dans la bouche de Beaux-Yeux, et appuya sur la peau de chèvre. Il sentit l’eau couler, et l’esclave tenter de boire avec grand’soif, jusqu’à s’étouffer avec et tousser avec force. Kirdan jura, et regarda la porte. Il entendit des pas près de l’entrée. Tout de suite, il cracha un sévère :

« Tu vas la fermer, bouffon ?! »


Les bruits de pas s’estompèrent, et il entendit des pieds glisser sur le sol, comme s’ils faisaient demi-tour. Kirdan souffla d’aise. C’était sûrement Dario qui faisait ses rondes. Il devrait tenir le garnement au calme, et sans qu’il ne prononce le moindre mot, s’il ne voulait pas être relevé et qu’un sadique, comme pouvait l’être son binôme, ne le remplace. Pourquoi s’en faisait-il pour un esclave ? Il regarda Beaux-Yeux en lui faisant signe de se taire. C’est en le regardant, qu’il comprit qu’il n’agissait pas comme ça par hasard. Ce n’était pas un esclave qu’il avait devant lui, mais un jeune garçon apeuré, et tourmenté, que l’on tentait de salir de la plus vile des manières. Il se rapprocha doucement, son doigt toujours sur sa bouche pour lui intimer le silence. Lorsqu’il l’enleva, il baissa la voix :

« Tu ne dois pas parler… Tu es un esclave… Bon sang, pourquoi tu n’apprends pas à te taire ? »


Il lui représenta à nouveau l’outre, et l’adolescent but avec avidité, mais sans s’étouffer cette fois. Kirdan secoua la tête.

« Tu sais, ils te laisseraient tranquille si tu courbais l’échine… J’ai vu des esclaves se faire jeter aux félins à pointe pour la moitié de ce que tu as osé faire. Maître Vel est un Drow qui déteste qu’on lui tienne tête. Tu dois avoir de la valeur, pour qu’il ne t’ait pas encore tué. »


Il reprit son outre, et la repassa à son côté. Il recula d’un pas, la main sur sa garde. Il ne la tapotait plus.

« Avec moi, tu pourras dormir sans problème. Mais promets-moi que tu seras docile… Je ne voudrais pas que tu finisses mal. »


Pourquoi s’en soucier ? Kirdan n’en savait rien. C’était son cœur qui parlait ici, pas sa tête.




Le temps avait passé. Vel Do’Hel avait attendu la moitié d’une ennéade avant de recevoir des nouvelles positives de son cher Dan. Ce dangereux malade avait fini par juger Beaux-Yeux apte à être présenté une nouvelle fois devant le Maître. Le Dow pansu avait eu hâte de voir comment le jeune garçon, si hautain et méprisable, avait évolué ces derniers jours. Toujours assis sur son trône aussi imposant que l’était son poids, l’immense Prince-Marchand attendait la venue de Dan, des gardes, et de son pauvre petit rebelle. Rebelle ? Comment un esclave pouvait-il être rebelle ? Puisqu’il n’était pas un Homme ? Vel finit par en conclure que c’était plutôt comme un épi. Une mèche rebelle. Si l’allusion était valable, Dan devait être doté d’un bon peigne, dans ce cas.

Les portes s’ouvrirent, laissant passer toute un cortège. Il y avait là l’esclavagiste bien connu, Dan, accompagné de trois gardes, dont deux flanquaient le jeune Beaux-Yeux, dont les poignets et les mollets étaient rougis par les fers, et le pagne souillé par la crasse. On le posa à genoux devant Vel, qui constata alors l’état de son dos, avant qu’on ne lui relève le corps. Il n’avait pas été lavé depuis un petit moment, et ses lèvres semblaient gercées. Le gros Drow leva une coupe dorée de sa main adipeuse, et la porta à ses lèvres, avant de prendre une grande gorgée de vin de Péninsule. Ensuite, il reposa le calice, et joignit ses mains.

« Réjouissance. L’on m’a fait savoir que tu serais peut-être prêt à reconsidérer ton caractère inapproprié, et à me servir sans la moindre hésitation. Je dois avouer que j’ai eu du mal à croire ce cher Dan, après la scène que tu as osé effectuer en présence de plusieurs autres personnes de mon entourage. »

Il cligna des yeux, puis s’essuya le coin de la bouche, où une gouttelette de vin était restée accrochée à sa peau.

« Alors, Beaux-Yeux ? Es-tu prêt à enfin devenir mon esclave ? A parler seulement lorsque je te le demande, et à agir seulement lorsque je te le demande ? »

Il souriait, mais intérieurement, Vel était prêt à exécuter une sentence au moindre faux pas.
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