Sujet: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Mer 9 Mar 2016 - 2:04
Nom/Prénom : Velkyn Xaran Âge/Date de naissance : 678 années Sexe : Mâle Race : Drow Faction : Puy d'Elda - Prima Sanguis Particularités : L’entièreté de son corps est décoré de plusieurs tatouages à l’encre immaculée. Chacun des symboles sont en fait une représentation des diverses divinités du Panthéon Sombre. Outre cela, sa peau d’ébène est parsemée ici et là de scarifications qui font office de plusieurs estafilades du passées. Sa psyché est affectée d’une maladie que l’on nomme : la schizophrénie. Aucun signe apparent ne le prouve mais, il lui arrive d’entendre l’écho de voix lointaines en sa tête. Ces voix sont pour lui, celle des Dieux. Il prétend avoir entendu chacun des Dieux et s’être adressé personnellement à chacun d’eux.
Alignement : Neutre Mauvais Métier : Grand Prêtre d'Uriz Classe d'arme : Corps à corps (Le marteau de guerre à deux mains est son arme de prédilection)
Fidèle fervent d’Uriz, il était inconcevable que Velkyn ne sache se défendre à l’aide d’une arme, que ce soit une rapière, un poignard ou un glaive. Pour ce qui le concerne, un immense marteau de guerre à deux mains fût son premier choix, lorsqu’il dû choisir la voie des armes. Rien ne saurait mieux encourager les troupes si elles devaient guerroyer à la dextre du Grand Prêtre d’Uriz sur la première ligne de front, se disait-il. Il a fait de son marteau le prolongement de ses bras. La fougue démesurée dont il fait preuve, mélangé à son habileté au combat ont fait de lui quelqu’un dont on ne provoque pas en duel sans y repenser à deux fois. Sa volonté de fer et sa persévérance sont tous deux tirés de sa foi inébranlable envers le Roi de la Guerre, Uriz.
Équipement : Il porte une attention toute particulière à son armement puisque, vu son rang, il est par souvent porté à être vu du grand public.
Il possède entre autre un harnois fait d’un alliage de métal et d’obsidienne, lui offrant une teinte foncée s’approchant de la cendre ou même, du charbon. Plusieurs dorures ornent les épaulettes, les gants et même le plastron. Elle est toute désignée pour être son armure par excellence lorsqu’il se doit d’être harnaché pour de grandes occasions, tels que les cérémonies religieuses ou même les batailles les plus importantes.
Spoiler:
(Pas tout à fait comme la description mais le relief des plaques utilisées pour l’armure est la même)
Son arme fétiche est un marteau de guerre à deux mains dont la tête est munie d’un pique métallique servant à perforer la matière, lorsque le besoin de faire une estocade est requis. Il possède quatre côtés recourbé afin de défoncer les protections d’autrui. Sa poignée est recouverte d’un cuir aux teintes chocolatées servant à fournir une grippe d’avantage efficace. Cette arme est redoutable contre les combattants lourdement harnachés. Par-dessus toutes les armes connues, c’est avec le marteau qu’il a fait connaître sa valeur sur le champ de bataille.
Spoiler:
Finalement, son porte bonheur le plus précieux : fermement bouclé contre son pesant ceinturon de fer, un menu fourreau s’y trouve. En son sein, il y dort un menu poignard richement serti. La joaillerie qui l’orne est particulièrement bien travaillée et il se peut même qu’il n’y ait en ce bas monde, aucun égal à cette petite arme blanche. Peu de gens peuvent se targuer d’avoir un jour aperçu le dit coutelas à l’air libre, hors de sa protection de cuir. Ce petit joyau est aussi bien gardé que faire ce peu car, jamais Velkyn ne s’en sépare. Beaucoup disent que c’est de cet objet dont il tire toute sa foi envers Uriz.
Spoiler:
Plusieurs esclaves servent le Temple dont il est le maître et pour autant que les gens en sachent, ils ne sont pas maltraités … Du moment qu’ils obéissent et qu’ils gardent bien profond, leurs commentaires dans la prison de leur dents. Quant à Velkyn, il ne s’en cache pas, il cultive les esclaves comme on cultive les légumes, il les entretiens pour mieux les manger. (C’est une façon de parler mais au final, ils ne font usuellement pas long feu)
Description physique : Règle générale : les Drow ont hérité d’une beauté innée de leurs cousins les elfes et de ce fait, Velkyn n’y a pas échappé. Bien qu’on ne puisse le désigner comme l’exemple même de l’élégance, son apparence possède un je-ne-sais-quoi que plusieurs de ses confrères pourraient envier. Ses yeux en amandes sont d’un rouge écarlate et jouent pour beaucoup dans l’intensité de son regard. Ses cheveux pratiquement de soie masquent par souvent une bonne partie de son faciès et viennent en cascade contre ses épaules. Ses oreilles pointues et dominantes sont mises en évidence par deux petites billes qui transpercent son cartilage, en guise de décorations. Il a coutume de se départir de ses parures vestimentaires pour dévoiler la musculature de son poitrail dont deux pectoraux bien découpés y dominent. Ses épaules sont droites et forment deux boules bien rondes, donnant suite à des bras qui pourraient soulever des montagnes. Tout son corps est parsemé de plusieurs tatouages religieux à l’encre blanche, exception faite de son tatouage en l’honneur de Kiel qui lui, est en fait une scarification faite au coutelas.
• Entre ses deux omoplates, le plus gros des tatouages : un bouclier sur lequel y est déposée une hache d’arme à double-tranchant - Uriz Vyn'Het Namaz, Dieu de la guerre
• À son cou : une fumée dans laquelle on y voit deux yeux vides et une bouche ouverte, criant souffrance – Teiweon Danath’Koor, Déesse des âmes
• Contre l’un de ses mollets : une boule de feu ardente laissant derrière elle une traînée incandescente - Valas Tal'Berith, Dieu de la magie:
• À son flanc droit : une balance dans laquelle on y trouve un petit couteau des deux côtés de poids égaux – Meingal Sasshik’Etsh, Dieu de la Justice
• Contre son biceps gauche : Un serpent qui fait un tracé circulaire autour d’une minuscule petite souris – Leetha Orbb’Tor, Déesse des nuisances
• À son autre mollet : une femme enceinte avec le ventre bien bombé – Natha Repalninkiz, Déesse de la fécondité
• À son épaule gauche : une tornade dans laquelle un éclair s’abat en son cœur – Zhak’Bar Melrith, Dieu des Cataclysmes
• À son flanc gauche : une femme lubrique aux courbes plantureuses, tout sourire aux lèvres - Isten Okhras'Gaath, Déesse de la Luxure
• Bien caché, sur l’un de ses pieds : deux lèvres closes dont un index joue le rôle d’un barreau, afin que jamais elles ne s’ouvrent – Tesso Uns’aa Ulnen, Dieu du Mensonge et de la Tromperie
• Sur l’un de ses pectoraux : une croix rouge, dont les pointes sont bien pointues et dégoûtantes de sang – Kiran Delth’Moor, Déesse des Maladies
• Sur l’autre pectoral : deux mains ligotées par un câble de fer barbelé dont le sang y dégoute abondamment – Kiel Elghinn, Déesse de la Cruauté
Haut de 180 centimètres et des poussières et pesant un bon 75 kilos, sa génétique mélangé à de nombreuses années à se faire malmener par ses entraîneur ont menés à de bons résultats car il possède tous les outils nécessaires pour devenir l’un des plus redoutables combattant. Il arbore fièrement chacune des ecchymoses qu’il obtient lors d’un entraînement ou d’une bataille, cherchant toujours à les mettre au grand jour, afin que tous puissent en prendre note. Alors que certains se couvrent de honte à la moindre taillade, Velkyn quant à lui porte ses blessures comme une parrure qu’il aime exhiber à quiconque veut bien le voir. Chaque souffrances, blessures ou marques de violence est pour lui un hommage à la Déesse Kiel Elghinn.
Description mentale :
Parce que le guerrier parfait ne peut aspirer à la gloire seulement en brandissant le fer haut et fort, il se doit aussi de faire preuve d’ingéniosité. Calculer deux coups d’avance sur son adversaire, c’est exactement la clé de la victoire et ceci, est aussi valable dans la vie de tous les jours. Fin tacticien, Velkyn prévaut la réflexion à l’acte pour ainsi en calculer les conséquences. Le problème majeur de ce point fort qui le caractérise si bien, c’est son impatience. Son sang brûle rapidement à l’idée de mener quelque chose à terme, que ce soit une aventure, une bataille ou même un complot. S’il aime particulièrement penser sa tactique avant de se lancer droit sur l’ennemi, une fois sur le terrain, marteau de guerre à la main et bouclier dans l’autre, Velkyn devient alors un tout autre homme. Comparable aux barbares, il ne trouvera de repos que lorsqu’il mènera sa rixe à terme. Ses yeux viennent s’engorger d’une rage profonde et il en perd parfois même la raison. C’est une dichotomie particulièrement mortelle, compte tenu du fait qu’il pourrait en laisser la vie à chaque fois qu’il empoigne son marteau. Fort heureusement pour lui, son entraînement rigoureux lui a permis de se sortir de nombreuses rixes causées par son tempérament changeant.
Tout jeune, il s’est confié à son géniteur en lui affirmant qu’il entendait en sa tête, l’écho caverneux de certaines voix lointaines. Trop fier et orgueilleux pour admettre que son fils démontrait quelques signes de démence, c’est d’un horrible mensonge qu’il s’est joué de lui et ceci, tout au long de sa vie. Si bien qu’encore aujourd’hui, Velkyn croit que les voix dans sa tête, sont en fait celles des Divinités Drow. Uriz lui-même s’est déjà adressé à lui, disait-il. Isten lui aurait même déjà chuchoté quelques mots doux, alors qu’il profitait de la compagnie très agréable d’une femme, lors de ses ébats charnels …
Bon orateur, il réussit même à convaincre certains membres du clergé que les voix qu’il entendait étaient véritablement celles du Panthéon Sombre. Bien qu’il fût souvent bien conseillé (par coïncidence) par les voix qui lui dictaient comment agir, il lui est arrivé de commettre certains crimes voir même, certains meurtres, simplement car quelqu’un de lointain lui avait soufflé à l’oreille de le faire.
Posé, calculateur, charmeur, bon orateur, extrêmement pieux et parfois, pourvu d’une colère démesurée et d’une passion sans bon sens : voici comment nous pourrions décrire Velkyn.
Capacités magiques :
Être membre du culte d’Uriz signifie un apprentissage continu qui jamais ne trouvera fin. Que ce soit en des leçons de théologies, sur l’art de se battre ou même, sur les mystères qui entourent la magie, tous les domaines doivent être couvert. Passé maître au combat, cette aptitude lui aura coûté cher. Si ses prédécesseurs maîtrisaient le feu comme peu d’autres, ce n’était pas le cas de Velkyn. Si tous les membres du culte se raillaient de lui car en sa main il ne pouvait pas même matérialiser les flammes, il leur clouait le bec aussitôt lors d’un affrontement aux armes. Au détriment d’un talent potentiellement exploitable en magie, il avait voué toute sa vie à la maîtrise des armes. L’énergie qu’il dégageait lorsqu’il s’engageait dans une rixe, l’aura qui le berçait, avait cette tendance à déconcentrer ses adversaires. Parfois affublé du sobriquet de « l’enragé » ou du combattant « berserk », les magiciens néophytes avaient de quoi manquer leurs incantations ou voir leur concentration réduite à néant alors qu’il chargeait aussitôt l’affrontement engagé.
Bien que cette tactique rudimentaire avait fait ses preuves, lorsqu’il tomba face à face à de vrais magiciens, c’était une toute autre histoire. Bien qu’il avait toute sa longue vie été reconnu comme étant l’un des plus fougueux guerriers, la magie peut surprendre en bien des facettes. Il s’est vu vaincre, plus d’une fois, en un claquement de doigt. Un développa au fil du temps une haine sans pareille envers les utilisateurs de magie, mais dû se rendre à l’évidence : elle était d’une nécessité incontournable au combattant d’élite. Il fallait qu’il en maîtrise quelques aspects.
Il s’entoura de plusieurs prêtres qui lui expliquèrent la puissance qu’Uriz pouvait lui octroyer, s’il acceptait en lui ce qu’il avait honni jusqu’à ce jour : la magie. Il utilisa un poignard richement serti, gage de mariage entre lui et la forgeronne de renom Krish Al’Serat, en guise de réceptacle. Bien qu’il eut le luxe d’étudier cet art pendant de nombreuses et longues années, jamais il n’en perça tous les mystères bien que, en sa faveur, Uriz lui octroya une protection hors du commun.
Maintenant à titre d’Haut-Prêtre, sa connaissance du feu lui aura voulu une quasi-protection de cet élément. Si ses vêtements brûlent toujours à son contact, qu’importe la provenance de la flamme ou de la source de chaleur, son corps s’en est vu immunisé. Encore aujourd’hui, il n’a jamais su matérialiser la moindre flamme en sa main, pas même la moindre étincelle. Plusieurs prêtres ont, avec le temps, abdiquer à le lui apprendre, mettant la faute sur son esprit trop agité et trop enclin à la colère. Bien qu’il ne soit pas reconnu comme le Haut-Prêtre le plus redoutable en ce qui attrait les arcanes, il aura prouvé par plusieurs fois que le feu qui dévorait son cœur compensait lorsqu’il empoignait le fer et foulait le champ de combat.
Histoire :
Situation familiale
Père : Kelvahir Xaran, membre de la Dothka, membre de la garde silencieuse. Mère : Killy’Vas Kaz’Vekhan, morte en couche. Famille : Aucun frère connu
Incertitudes et démence
Résumé : La maladie mentale de Velkyn est connue de son paternel depuis son tout jeune âge. Les voix qu’il entendait ne se sont plus jamais manifesté jusqu’à ce qu’un coup à la tête réveille à nouveau ladite maladie. Inquiet de son sort, son père le rassure en lui comptant un mensonge auquel Velkyn croira pour le reste de sa vie.
Cinquante-sept ans
Tout jeune, mon géniteur m’a confié à un groupuscule mandaté par la Dothka pour entraîner sans relâche plusieurs recrues et à terme, filtrer les plus prometteurs pour qu’ils puissent espérer avoir leur chance au sein de l’élite. Au grand désarroi de mon père, je n’étais pas propriétaire de dons innés pour la guerre, point d’avantage d’aptitudes dominantes : j’étais loin du prodige que mon père aurait espéré engendrer. Il faut dire que les gens de son rang sont parfois portés à croire à ce genre de lubie, que leur descendance sera encore plus doués qu’ils ne le sont eux-mêmes.
Un beau matin, alors qu’une fine-lame me rudoyait lors d’une rixe d’échauffement, plusieurs personnes m’ont racontés que j’ai recu directement au sommet de mon casque, un coup de masse si fort qu’il en avait fracturé les jointures de métal du heaume. Je me suis réveillé la journée suivante, allongé sur une couche isolée des quartiers de la Dotkha. On m’avait subtilement masqué des autres et je savais pertinemment que cette entreprise était l’idée brillante de mon paternel. À cette heure, je me doutais bien qu’il se noyait sous la honte d’avoir vu son fils, terrassé d’un s’un seul coup franc. Je fixais les dalles du plafond et je ne saurais l’expliquer mais, je me régalais d’ores et déjà à l’idée d’aller exhiber ma blessure à quiconque le voudrait. Je ne sais si c’était pour que mon père en rougisse jusqu’à la fin de sa vie ou parce qu’un jour on m’avait raconté qu’une des Déesse adorait voir les souffrances des gens …
Je me vu obligé de rester alité parce qu’honnêtement, je souffrais le martyr. Mon crane me faisait si tant mal qu’il m’était à ce moment impensable que je bouge le moindre doigt. Dormir, trouver le repos, c’est tout ce qu’il me fallait pour le moment. J’en voulais tout de même à mon tortionnaire, ce n’était qu’un échauffement après tout. J’étais résolu de reprendre des forces afin de pouvoir éventuellement, lui remettre la monnaie de sa pièce, au centuple. Pour l’heure, il me fallait simplement trouver le sommeil, dormir… Dormir, oui …
Je sentais mes paupières si lourdes, le poids de ma fatigue m’empêchait de les ouvrir, quand bien même aurais-je tenté de toutes mes forces. Au moins, il y avait du bon avec le fait d’être isolé, je n’entendais plus que le son de mon propre souffle, régulier et apaisant …
«Il a fait exprès de t’envoyer au pieu, il t’a fracassé le crâne et j’ai vu en ses yeux, comme il était excité à l’idée d’écouter ta misérable vie. Tu aurais dû le voir et l’occire sur le champ!»
«Quoi ? Qui va là ?!» Mes yeux s’ouvraient d’un coup sec et je regardais tous bords tous côtés pour m’assurer de ma solitude la plus totale. Quelqu’un se jouait-il de moi, tamisé derrière un rideau d’ombre ?
«Il a voulu te tuer, tu aurais dû le sentir, esquiver et lui creuser un troisième œil droit entre les deux autres. Il aurait fait moins le mariole et toi, tu n’aurais pas à te terrer pour reprendre des forces.»
Quelques sueurs froides perlaient à mon front sous la panique, quelqu’un me parlait et sa voix résonnait en ma tête comme si tous ces mots étaient soufflés à même le creux de mon oreille. Comment était-ce possible ? M’avait-on jeté un mauvais sort ou avais-je été frappé de démence ? Suite à mes exclamations et mon énervement passagère, j’aperçu enfin quelqu’un du coin de l’œil, mon paternel. Il prêtait l’oreille à mes maux et s’était manifesté pour vérifier si tout allait pour le mieux. Je lui racontais que j’avais entendu quelqu’un me parler, me conseiller et même me réprimander sur mes dernières actions. Le visage de mon père se crispait et se figeât en une moue crispée.
«Fils, ce n’est pas la première fois que cela se produit … Tout jeune, tu venais à peine d’apprendre à te tenir correctement que tu me témoignais entendre des voix. Des gens te parlaient, dans ta tête.»Son timbre de voix était soufflé, comme s’il me divulguait un secret si important, que pas la moindre personne ne devait être tenu d’écouter. «Un beau jour, les voix se sont dissipées et plus jamais tu ne m’es revenu avec ce genre de discours. Vois-tu, ces voix que tu entends ne sont pas preuve de démence, ce sont celles des Dieux. Tu as été frappé par la bénédiction d’Uriz, il t’a tout désigné pour que tu puisses transmettre sa voix et écouter les préceptes de ses enfants. Ils pourront te guider tout au long de ta longue vie et te tiendront loin de la mort.»
Je n’arrivais pas à le croire, c’était impensable pour moi, de savoir que je puisse être doté d’un tel don. Au bout d’un certain moment, je me suis mis à le croire parce que les voix changeaient. Un jour une femme s’adressai à moi, parfois un homme, me dictant comment me conduire, à qui faire confiance, comment réagir face à telle situation … Tout ce temps je ne m’étais jamais douté, pas même une seconde, que mon père me protégeait de la vérité et me tenait loin de la vérité : j’étais dément.
Pour atteindre le sommet, il faut commencer par le bas
Résumé : Le Haut-Prêtre d’Uriz organise une fête pour festoyer, en l’honneur du Dieu de la Guerre. À cet évènement, Velkyn sera remarqué par le Haut-Prêtre, vainqueur durant la bataille dans l’arène. Une femme le remarquera également alors que celle-ci, deviendra dans les années à venir, sa femme.
Centième année
«Tu verras, ce sera aussi grandiose que le jour de ta naissance, fils. Cette cérémonie est l’idée du Haut-Prêtre et je sais de source sûre que plusieurs personnes influentes seront présentes. Il sera enfin temps pour toi de briller, de démontrer que ton bras et ta volonté sont tous deux guidés par ta foi inébranlable.»
De souvenir, c’est à quelques détails près que mon père m’a dicté ces quelques mots à la veille de cette fête. Moi qui était d’un naturel posé, je commençais à angoisser à l’idée que moult personnalités reconnues soient présentes. Et si je devais faillir ? Si je devais être battu à plat de couture dès les premiers affronts ? Je me souviens clairement ne pas avoir fermé l’œil de toute la nuit, j’étais hanté par l’angoisse toujours un peu plus pesante, à chaque minute qui défilait. Jamais la lune n’a fait un cycle si lent et laborieux.
…
Du sable avait été distribué un peu partout afin d’en tapisser le sol en une reproduction très fidèle des arènes de gladiateurs. Chacun des combats seront du pur divertissement pour le publique, qu’ils soient à mort ou jusqu’à l’abandon, si les participants en avait le courage … Je me souviens encore de ce jour comme si ce fût le premier : je fis mon entrée dans l’arène, harnaché de pied en cap d’un harnois métallique recouvert de fioritures gothiques et d’une immense masse à deux mains, accrochée à mon dos. Mon cœur palpitait à l’idée que je puisse être occis, ici et maintenant, devant tout ce monde auquel je devais vendre mon talent pour la guerre. C’était le silence plat, seuls quelques chuchotements d’étonnements planaient dans l’air, comme si nombreux doutaient de l’issue des affrontements. Je levais les yeux et j’aperçu entre autre quelques personnes dans les estrades : Le haut-prêtre, mon père, quelques membres de la Dothka et une femme particulièrement bien vêtue, dont le regard n’avait de yeux que pour moi. Elle me fixait et l’attention qu’elle me porta me paralysât les jambes pendant un moment, c’était franchement étrange. J’irai la voir, me disais-je, si je sors vivant d’ici ...
Le claquement du fouet fit s’activer deux esclaves qui patientaient jusqu’à maintenant, à la dextre d’un imposant portail de pierre. Ils tirèrent jusqu’à ce que l’entrée bouscule le sable de l’arène et qu’elle soit complètement ouverte. De l’ombre, le hurlement féroce et très singulier d’un Bearog, retentissait. De son antre jusqu’à plusieurs bornes plus loin, les gens pouvaient s’imaginer comme cet animal était habité d’hargne et de mauvaises intentions. Je décrochais alors mon marteau et j’ai souvenance d’avoir tout de même prit le temps d’adresser à Uriz quelques paroles. Comme à l’habitude, des voix me répondaient en ma tête et j’avais la certitude que lui-même me répondait. J’étais gonflé à bloc d’assurance et ma respiration s’accentuait prestement, mon sang s’échauffait à le voir s’approcher de moi …
L’issue du combat, aujourd’hui, tous le savent. J’ai vaincu le Bearog, tout comme il en fût autant avec le Gorlock que j’ai occis et deux recrues Sargtlin dont j’ai ce jour-là, écourté leur vie pour de bon. Si tantôt le silence était d’or, maintenant, tous m’acclamaient haut et fort. Les éclats de sang ainsi que ma chevelure d’argent dérangée par les affrontements, obstruaient ma vue mais j’aperçu du coin de l’œil que j’avais réussi à arracher un sourire au Haut-Prêtre, tout comme j’avais réussi cet exploit avec la femme qui depuis le tout début, me dévorait des yeux. Je m’étais permis un sourire puis en bon croyant, je dédiais ma victoire à mon créateur en ployant le genou contre le sol désormais teinté de carmin. Mes yeux se fermaient et j’entendis au loin, un écho caverneux, au plus profond de moi :
«Tu m’as fort bien diverti. Continues, pour le restant de ta vie, Velkyn. Ton créateur te l’ordonne.»
Tous divertis par le massacre, la suite des événements se fit plus aisée pour moi car suite à un brin de toilette, un festin avait été expressément préparé pour tous les invités de marque. Tous mangèrent à leur faim, les gens s’échangeaient à propos de tout et de rien : tout allait pour le mieux. N’eut été de cette femme, qui encore une fois me réservait trop d’attention et, de surcroît, quelques sourires mutins. Je ne saurais décrire comment, mais j’avais d’ores et déjà l’impression qu’elle se jouait de moi, qu’elle me possédait.
Au terme du festin, le Haut-Prêtre s’est levé et après avoir félicité tous les combattants qui avaient guerroyés sur le sable de l’arène, il me témoigna de son intérêt envers moi et que dès lors, je pouvais me considéré comme initié. C’était fait, j’avais réussi à franchir la première marche de ma longue destinée. J’étais loin de me douter à ce moment, que c’était le tout début d’une interminable ascension vers le pouvoir, vers la gloire et la reconnaissance de mon créateur.
Quelqu'un meurt, quelqu'un naît
Résumé : Depuis de longues années, le Grand-Prêtre d’Uriz assure à son disciple qu’il serait le prochain à prendre la relève, une fois qu’il aura trépassé. Le temps se faisant trop long, Velkyn organisa l’assassinat de son maître via une tierce personne. Il prit soin d’être là le jour de sa mort afin qu’il puisse honorer sa promesse et le sacrer : Grand-Prêtre d’Uriz.
Cinq cent quarante troisième année
Depuis le temps j’avais accompli nombreux faits d’armes et j’étais reconnu comme étant l’un des prêtres les plus propices à succéder au Grand-Prêtre. D’ailleurs, il me le disait de temps à autre, que lorsqu’il serait temps, le jour où il irait rejoindre son créateur, c’est moi qui hériterait de la sa lourde tâche
L’heure approchait où le crépuscule se manifestait habituellement. Le cliquetis de mon harnois accompagnait le pas constant que j’avais entamé vers le Temple. Au passage, comme à mon habitude, je saluais respectueusement de la tête quelques gardes qui guettaient l’endroit nuit et jour. Après tout, ils avaient droit à une onze de respect, à vouer leur vie entière au culte à titre de guetteur. J’abordais l’interminable ascension des marches vers l’entrée du Temple avec une pincée de nervosité. Mon visage était de marbre, stoïque et impassable mais au fond de moi, un feu d’angoisse commençait à crépiter.
«Je le veux à ma dextre, tu pourras prendre sa place et être l’extension de ma voix sur Miradelphia, chuchotais une voix, tout au loin, profond en ma tête.»
Une fois à l’intérieur, je me complaisais comme à l’habitude du silence immuable de l’endroit. Je profitais au même instant de la vision de tous ces tableaux ; chacun des enfants d’Uriz y étaient, pas un n’avait été délaissé. C’était ici la maison de notre créateur mais aussi, de toute sa famille.
«ARHHRHRRG !»
Son bureau!, me disais-je aussitôt. Sans faire ni une ni deux je sprintais jusqu’à la source de cette cacophonie. Je me démenais au travers les plaques qui m’encombraient pour rejoindre l’endroit où je retrouvais gisant en son sang, le Grand-Prêtre. Une femme toute vêtue d’ébène tenait en sa main un poignard coloré par le sang encore chaud de sa victime.
«Voilà, c’est fait.»pensais-je tout bas ...
J’avais organisé son meurtre mais je ne pus m’empêcher de perdre mon sang froid: Ma mâchoire ainsi que ma main se crispaient si fort que je cru en faire éclater mon gantelet de fer. Mon souffle s’était emballé aussitôt, mon cœur voulait s’arracher de ma poitrine et au même moment que je me ruais sur lui, l’intensité de ma colère m’arracha un cri qui dans tout l’établissement, résonnait d’un bout à l’autre. Encapuchonnée, la silhouette féminine se retournait et brandissait du tac au tac l’arme du crime en ma direction. Elle m’asséna un coup aux flancs qui fut ma foi, fort bien inefficace face à l’épaisseur des nombreuses plaques qui me recouvraient de parts et d’autres. Je coinçais son arme sous mon aisselle et de mon autre bras, vint lui décocher un coup en plein visage. L’impact fût si violent que son pauvre petit nez s’en vit déboîté et ses os, fracturés en plusieurs endroits.
L’expression voir rouge n’avait jamais été bien dit parce que l’enchaînement de coups à son minois fit s’envoler plusieurs traînées de sang dans les airs. Si elle fût choyée par la vie et dotée d’une beauté quelconque, je lui en privais aussitôt en la ruant de coups. Je ne voulais plus la blesser, je voulais la tuer. Je sentais la chaleur de son sang éclabousser mon visage et cela ne fit que m’exciter d’avantage. Je voulais qu’elle souffre, qu’elle s’évanouisse sous le joug de la douleur. Ses yeux se refermèrent et je vis qu’elle avait perdu connaissance.
«TUES LA, QU’EST-CE QUE TU ATTENDS?»»
J’avais tellement confiance aux voix qui me parlaient qu’il n’en fallu pas plus pour que je dégaine mon poignard et le lui fasse manger par la gorge. Mes yeux s’écarquillaient et je contemplais la mort de l’assassine comme l’on contemple une œuvre d’art. Au même instant que je détournais mon attention vers le Grand-Prêtre qui agonisait, une meute de soldats arrivèrent, bien trop en retard. Sans même en avoir le droit légal, je leur hurlais après : «BOUCLEZ LE PÉRIMÈTRE ! Arrêtez quiconque sur votre passage car ce jourd’hui, tous sont soupçonnés!»
Je secouais ma main un peu engourdie sous les lourds assauts puis emboîtais le pas vers le représentant d’Uriz. Je ployais le genou à ses côtés puis posa mon regard droit dans le sien avant qu’il me souffle : «C’est fait, tout est préparé. Tu seras mon héritier.»
Ma main se posa sur son poitrail et en retour, empruntant un timbre de voix débordant de sincérité et même de fierté, je lui répondis : «Notre Père t’attend, il te garde une place à sa dextre.»
Point de vue de Velkyn concernant les événements majeurs et récents
Le Voile
Alors que les Drow marchaient sur Anaeh, ils déchainèrent sur leur ennemi toute la hargne d’un peuple et toute la passion pour la guerre qu’ils entretenaient depuis des années. Une victoire écrasante en résultat et, alors que le voile vint couvrir les landes de Miradelphia, plusieurs se mirent à interpréter ce phénomène de milles et unes manières. Lorsqu’il fût le temps de prendre une décision et que l’Armée s’est fiée sur le jugement des prêtres, Velkyn quant à lui, y a vu en ce phénomène de bons présages.
« Le ciel s’est assombri car par le sang de la guerre, nous avons ouvert l’appétit à notre Père. Ne le laissons pas sur sa faim car en ce moment même, son regard est droit braqué sur nous et il attend d’avantage de ses enfants! »
Quelques jours plus tard seulement suffirent pour l’excès de confiance des troupes se voit mise au défi par l’obstacle que formait désormais les arbres qui poussaient à vue d’œil. Certains croyaient secrètement que les récents combats avaient menés le Grand-Prêtre en déraison, lui qui était reconnu pour avoir quelques penchants berserk.
La flore se faisait de plus en plus dense et tout de même, bien malgré cela, ces signes ne firent pas frissonner le Grand-Prêtre pour autant. C'était à ce moment beaucoup plus laborieux pour eux que de se frayer un chemin et de vivre aux abords de la forêt. Quelques hauts placés dans le Clergé s'étaient mit d'accord, il fallait le raisonner sans quoi, le Grand-Prêtre courrait à sa perte.
« Vous savez, cette faune est la création de Kerhel ... Vous n'êtes pas sans savoir que le voile est souvent interprété comme étant le retour de leur éternel lutte. Il se peut que ce soit là, avertissement d'icelle et que nous devrions peut-être songer à rebrousser chemin ... »
Un silence s'allongeait et le Grand-Prêtre, bien que peu enclin, acquiesçait sans piper mot.
Il était temps pour eux de rentrer, le temps ne se prêtait pas pour forcer la main des Dieux.
La perte du 4e Ost
Lorsqu’il eut vent pour la disparition du chef du quatrième Ost, Velkyn n’eut pas à se faire le moindre souci parce qu’il avait la certitude qu’ils allaient eux-mêmes, nommer un régent ou même, quelqu’un qui saurait reprendre les commandes. Alors, le jour où quelqu’un lui déclara que les soldats s’étaient dispersés et travaillaient désormais pour eux même, Velkyn éclata dans une colère sans pareille. Depuis ce moment, il s’est juré d’offrir à Meingal la chair des déserteurs, afin d’apaiser les maux qu’ils lui ont fait, lorsqu’ils ont lâchement détalés.
La guerre Elfico/Drow
Eraison fût somme toute, pour un deuxième assaut, une réussite. Conquérir la citée en passant sous la terre puis, se servir de l’inspiration de Tesso pour la piéger de milles et uns collets, voilà qui relevait du génie. Plusieurs âmes ont été offertes à Teiweon la grande et de surcroit, encore un massacre en le nom du tout Puissant Uriz. L’ivresse du sang et du combat commençant à s’estomper, force était d’admettre que le temps ne manquerait pas aux elfes pour qu’ils rappliquent au triple galop et qu’ils tentent de reprendre leur précieuse citée. Il fallait bouger : le front se déplaçait maintenant vers le Sud, droit dans la forêt.
Posé et réfléchis, plusieurs hauts gradés pesaient le rapport de force : valait-il mieux quitter, maintenant que le désordre avait été fait ou poursuivre jusqu’à ce qu’Uriz nous accueille à sa dextre ? Velkyn, de son côté, conseillé par la voix en sa tête qu’il croyait comme celle de son Créateur, en était désormais persuadé : il fallait poursuivre. Pour lui, les Drow étaient couvés sous la protection de Teiweon, car francherepue des âmes nouvellement arrivées elle se sentait généreuse.
La guerre d'Oesgard
L’information est souvent clé au succès d’une entreprise, quelle qu’elle soit. Or donc, il semblait que le rapport de force n’était pas au rendez-vous et leur chance de succès frôlait le zéro, c’était limpide. Nulle bénédiction du Saint Créateur ne leur fût accordée car Uriz récompense les combattants qui font la guerre, non pas qui tendent la main au suicide.
Ce fût folie que de croire qu’ils pourraient ne serait-ce qu’un brin, briller aux yeux des Dieux.
Dernière édition par Velkyn Xaran le Mar 10 Mai 2016 - 23:24, édité 15 fois
Velkyn Xaran
Drow
Nombre de messages : 371 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2016
Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Mer 9 Mar 2016 - 16:56
C'est ma première fiche RP depuis des lustres. Je suis un peu insécure et j'aimerais vraiment partir du bon pied sur ce forum alors, tout bons commentaires sont les bienvenues (Autant les mauvais que les bons, mais les bons sont encore mieux ;p).
Le restant suivra au courant de la semaine.
Merci.
Velkyn Xaran
Drow
Nombre de messages : 371 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2016
Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Ven 11 Mar 2016 - 22:25
J'ai terminé ma fiche. Bien que je sois toujours aussi insécure qu'au début!
Halyalindë
Ancien
Nombre de messages : 1722 Âge : 97 Date d'inscription : 17/12/2014
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Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Dim 13 Mar 2016 - 13:46
coucou!
Alors chose promise chose due, voila la correction officielle de ta fiche.
D'abord, il y a de bonne idées, j'aime bien le fait qu'il soit attaché à tous les dieux même s'il se dévoue à Uriz au final et l'idée des voix (si elle continue a être exploité de façon sympa) peut être vraiment intéressante.
Sur le fond: aucune incohérence, pas d'erreur à mon sens... Mais c'est un peu léger pour un Haut-prêtre. Même si tu développeras le reste en RP, il nous faudrait quelques lignes sur plusieurs points (ça peu resté extrêmement court, c'est juste pour nous montrer que tu l'a lu et pour permettre aux personnage drow de s'aligner sur les positions du Haut-prêtre qui est quand même l'une des deux plus hautes autorité morale d'Elda.)
-Le Voile: il y a 8 ans, l'eclypse symbolisant habituellement la fin d'un cycle à durée 1 mois complet (donc 81jours) et de nombreux miracles ont eu lieu. A l'époque, les drows avançaient vers Anaëh et venait de remporter une victoire écrasante, certains ont dit que le Voile était un présage, d'autres une récompense, que les drow avaient assombri le ciel par leurs victoire. Au final (peuple très croyant voir fanatique) a attendu les interprétations et les ordres des oracles/prêtres et ont arrêter d'avancer en Anaëh (qui poussait également à vue d'oeil, un utre effet du Voile. Est-ce qu'il a pris parti aux débats des oracles et prêtres ou est-ce qu'il a préféré ne pas tranché?
-La Guerre Elfico/drow. en l'an 700 les drows lancent leur première attaque contre Anaëh, arrive jusqu'à Alëandir et sont chassés. Puis, en 999, ils tentent de passer par le Sud et écrase le Fort de l'armée royale ainsi que tous ses occupants. Ellyrion est la plus grande débacle de l'histoire elfiques. Par la suite, ils établissent un front qui n'a que très peu bougé depuis. En il y a 1an, les drows ont pris Eraison (la ville la plus proche du front) en passant par des galeries. Ils en firent un point d'avancée et les elfes se sont contenter de les contenir car ils étaient en sous nombre (très peu des Cités avaient répondues à l'Appel pour protéger le Sud et les Noss n'étaient pas au courant hors de la région). Dans les derniers RP, Eraison est proche d'être reprise et le front tourne plutôt en faveur des elfes. La quasi totalité des effectifs drows (il doit rester moin de 10% de toute l'armée au puy) étant sur le Front, il est probable qu'un Haut-Prêtre y participe ou soit au moins assez clair sur la position qu'il tien (on tien la frontière coute que coute et on fait cramé le plus de ces marioles, ect , ect...)
-La guerre d'Oesgard: des fanatiques sont allé jusqu'à Oesgard, entrainés par des prêtres, et sont actuellement tous crevés (à trois vaches près)
-la perte du 4e Ost: En Ithri'Vaan, il y avait une garnison (le 5e de l'armée drow) qui avait pour mission de tenir la zone. Mais après la disparition de leur chef, les soldats ont désertés. Ils sont en général resté dans la région et sont devenus mercenaires.
Voilà voilà. Après ça tout devrait être bon.
A très vite!
May'Inil Baenrahel
Ancien
Nombre de messages : 1059 Âge : 481 Date d'inscription : 30/04/2012
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Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Jeu 17 Mar 2016 - 19:28
J'ai discuté longuement sur la CB pour avoir plus d'informations quant aux événements que vous m'avez énumérer. J'ai eu beaucoup de misère à tout coucher ça sur papier, puisqu'il me faut être au goût du jour face à tous les nombreuses mésaventures qui concernent mon personnage de proche ou de loin. Merci de me corriger si incohérence ou faute grave.
PS : Si tout est OK, je vais l'ajouter officiellement à ma fiche ensuite.
Le Voile
Alors que les Drow marchaient sur Anaeh, ils déchainèrent sur leur ennemi toute la hargne d’un peuple et toute la passion pour la guerre qu’ils entretenaient depuis des années. Une victoire écrasante en résultat et, alors que le voile vint couvrir les landes de Miradelphia, plusieurs se mirent à interpréter ce phénomène de milles et unes manières. Lorsqu’il fût le temps de prendre une décision et que l’Armée s’est fiée sur le jugement des prêtres, Velkyn quant à lui, y a vu en ce phénomène de bons présages.
« Le ciel s’est assombri car par le sang de la guerre, nous avons ouvert l’appétit à notre Père. Ne le laissons pas sur sa faim car en ce moment même, son regard est droit braqué sur nous et il attend d’avantage de ses enfants! »
Quelques jours plus tard seulement suffirent pour l’excès de confiance des troupes se voit mise au défi par l’obstacle que formait désormais les arbres qui poussaient à vue d’œil. Certains croyaient secrètement que les récents combats avaient menés le Haut-Prêtre en déraison, lui qui était reconnu pour avoir quelques penchants berserk.
La flore se faisait de plus en plus dense et tout de même, bien malgré cela, ces signes ne firent pas frissonner le Haut-Prêtre pour autant. C'était à ce moment beaucoup plus laborieux pour eux que de se frayer un chemin et de vivre aux abords de la forêt. Quelques hauts placés dans le Clergé s'étaient mit d'accord, il fallait le raisonner sans quoi, le Haut-Prêtre courrait à sa perte.
Vous savez, cette faune est la création de Kerhel ... Vous n'êtes pas sans savoir que le voile est souvent interprété comme étant le retour de leur éternel lutte. Il se peut que ce soit là, avertissement d'icelle et que nous devrions peut-être songer à rebrousser chemin ...
Un silence s'allongeait et le Haut-Prêtre, bien que peu enclin, acquiesçait sans piper mot.
Il était temps pour eux de rentrer, le temps ne se prêtait pas pour forcer la main des Dieux.
La guerre Elfico/Drow
Eraison fût somme toute, pour un deuxième assaut, une réussite. Conquérir la citée en passant sous la terre puis, se servir de l’inspiration de Tesso pour la piéger de milles et uns collets, voilà qui relevait du génie. Plusieurs âmes ont été offertes à Teiweon la grande et de surcroit, encore un massacre en le nom du tout Puissant Uriz. L’ivresse du sang et du combat commençant à s’estomper, force était d’admettre que le temps ne manquerait pas aux elfes pour qu’ils rappliquent au triple galop et qu’ils tentent de reprendre leur précieuse citée. Il fallait bouger : le front se déplaçait maintenant vers le Sud, droit dans la forêt.
Posé et réfléchis, plusieurs haut gradés pesaient le rapport de force : valait-il mieux quitter, maintenant que le désordre avait été fait ou poursuivre jusqu’à ce qu’Uriz nous accueille à sa dextre ? Velkyn, de son côté, conseillé par la voix en sa tête qu’il croyait comme celle de son Créateur, en était désormais persuadé : il fallait poursuivre. Pour lui, les Drow étaient couvés sous la protection de Teiweon, car francherepue des âmes nouvellement arrivées elle se sentait généreuse.
La guerre d'Oesgard
L’information est souvent clé au succès d’une entreprise, quelle qu’elle soit. Or donc, il semblait que le rapport de force n’était pas au rendez-vous et leur chance de succès frôlait le zéro, c’était limpide. Nulle bénédiction du Saint Créateur ne leur fût accordée car Uriz récompense les combattants qui font la guerre, non pas qui tendent la main au suicide. Ce fût folie que de croire qu’ils pourraient ne serait-ce qu’un brin, briller aux yeux des Dieux.
La perte du 4e Ost
Lorsqu’il eut vent pour la disparition du chef du quatrième Ost, Velkyn n’eut pas à se faire le moindre souci parce qu’il avait la certitude qu’ils allaient eux-mêmes, nommer un régent ou même, quelqu’un qui saurait reprendre les commandes. Alors, le jour où quelqu’un lui déclara que les soldats s’étaient dispersés et travaillaient désormais pour eux même, Velkyn éclata dans une colère sans pareille. Depuis ce moment, il s’est juré d’offrir à Meingal la chair des déserteurs, afin d’apaiser les maux qu’ils lui ont fait, lorsqu’ils ont lâchement détalés.
Dernière édition par Velkyn Xaran le Lun 21 Mar 2016 - 23:30, édité 1 fois
Velkyn Xaran
Drow
Nombre de messages : 371 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2016
A vrai dire je n'ai pas grand chose à rajouter, les paragraphes supplémentaires sont bien si ce n'est qu'il me semble que, lors de la prise d'Ellyrion, les drows ont fait marche arrière non pas pour des raisons stratégiques mais tout simplement au vu des événements célestes (je me permets de rappeler d'ailleurs que selon la cosmogonie drow, le Soleil est la création d'Uriz). Je comprends parfaitement que ton personnage y est été opposé mais alors il a du être peu écouté, ce qui signifie qu'il ne devait pas être Haut-prêtre à ce moment. D'ailleurs, ça peut constituer une bonne raison pour lui de vouloir prendre la place du Haut-prêtre, l'estimant faible de ne pas avoir poussé plus loin l'avantage drow.
Sinon, il est préférable d'ajouter directement les paragraphes à la fiche (par ordre chronologique de préférence) histoire que l'on puisse la classer dès qu'elle sera validée -ça évite de les oublier dans le présentoir.
Voilà
Velkyn Xaran
Drow
Nombre de messages : 371 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2016
Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Mar 22 Mar 2016 - 1:11
J'ai effectué les quelques changements et je les ai ajoutés à ma fiche.
Merci beaucoup pour tous les conseils. :)
May'Inil Baenrahel
Ancien
Nombre de messages : 1059 Âge : 481 Date d'inscription : 30/04/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 469 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
Sujet: Re: Velkyn Xaran - Haut-Prêtre d'Uriz Mar 22 Mar 2016 - 16:04
Bon, tout ça me va et tu as largement assez attendu :D
Code:
[Métier] : Haut-prêtre d'Uriz
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps-à-corps
[Alignement] : Neutre mauvais
Quelques liens qui pourront t'aider, même si je pense que tu as déjà pris une certaine habitude du forum ^^
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
May'Inil Baenrahel
Ancien
Nombre de messages : 1059 Âge : 481 Date d'inscription : 30/04/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 469 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
Remise dans le présentoir pour quelques modifications.
Fiche avant modification:
Nom/Prénom : Velkyn Xaran Âge/Date de naissance : 678 années Sexe : Mâle Race : Drow Faction : Puy d'Elda Particularités : L’entièreté de son corps est décoré de plusieurs tatouages à l’encre immaculée. Chacun des symboles sont en fait une représentation des diverses divinités du Panthéon Sombre. Outre cela, sa peau d’ébène est parsemée ici et là de scarifications qui font office de plusieurs estafilades du passées. Sa psyché est affectée d’une maladie que l’on nomme : la schizophrénie. Aucun signe apparent ne le prouve mais, il lui arrive d’entendre l’écho de voix lointaines en sa tête. Ces voix sont pour lui, celle des Dieux. Il prétend avoir entendu chacun des Dieux et s’être adressé personnellement à chacun d’eux.
Alignement : Neutre Mauvais Métier : Grand Prêtre d'Uriz et apothicaire Classe d'arme : Corps à corps (Le marteau de guerre à deux mains est son arme de prédilection)
Fidèle fervent d’Uriz, il était inconcevable que Velkyn ne sache se défendre à l’aide d’une arme, que ce soit une rapière, un poignard ou un glaive. Pour ce qui le concerne, un immense marteau de guerre à deux mains fût son premier choix, lorsqu’il dû choisir la voie des armes. Rien ne saurait mieux encourager les troupes si elles devaient guerroyer à la dextre du Grand Prêtre d’Uriz sur la première ligne de front, se disait-il. Il a fait de son marteau le prolongement de ses bras. La fougue démesurée dont il fait preuve, mélangé à son habileté au combat ont fait de lui quelqu’un dont on ne provoque pas en duel sans y repenser à deux fois. Sa volonté de fer et sa persévérance sont tous deux tirés de sa foi inébranlable envers le Roi de la Guerre, Uriz.
Équipement : Il porte une attention toute particulière à son armement puisque, vu son rang, il est par souvent porté à être vu du grand public.
Il possède entre autre un harnois fait d’un alliage de métal et d’obsidienne, lui offrant une teinte foncée s’approchant de la cendre ou même, du charbon. Plusieurs dorures ornent les épaulettes, les gants et même le plastron. Elle est toute désignée pour être son armure par excellence lorsqu’il se doit d’être harnaché pour de grandes occasions, tels que les cérémonies religieuses ou même les batailles les plus importantes.
Spoiler:
(Pas tout à fait comme la description mais le relief des plaques utilisées pour l’armure est la même)
Son arme fétiche est un marteau de guerre à deux mains dont la tête est munie d’un pique métallique servant à perforer la matière, lorsque le besoin de faire une estocade est requis. Il possède quatre côtés recourbé afin de défoncer les protections d’autrui. Sa poignée est recouverte d’un cuir aux teintes chocolatées servant à fournir une grippe d’avantage efficace. Cette arme est redoutable contre les combattants lourdement harnachés. Par-dessus toutes les armes connues, c’est avec le marteau qu’il a fait connaître sa valeur sur le champ de bataille.
Spoiler:
Finalement, son porte bonheur le plus précieux : fermement bouclé contre son pesant ceinturon de fer, un menu fourreau s’y trouve. En son sein, il y dort un menu poignard richement serti. La joaillerie qui l’orne est particulièrement bien travaillée et il se peut même qu’il n’y ait en ce bas monde, aucun égal à cette petite arme blanche. Peu de gens peuvent se targuer d’avoir un jour aperçu le dit coutelas à l’air libre, hors de sa protection de cuir. Ce petit joyau est aussi bien gardé que faire ce peu car, jamais Velkyn ne s’en sépare. Beaucoup disent que c’est de cet objet dont il tire toute sa foi envers Uriz.
Spoiler:
Plusieurs esclaves servent le Temple dont il est le maître et pour autant que les gens en sachent, ils ne sont pas maltraités … Du moment qu’ils obéissent et qu’ils gardent bien profond, leurs commentaires dans la prison de leur dents. Quant à Velkyn, il ne s’en cache pas, il cultive les esclaves comme on cultive les légumes, il les entretiens pour mieux les manger. (C’est une façon de parler mais au final, ils ne font usuellement pas long feu)
Description physique : Règle générale : les Drow ont hérité d’une beauté innée de leurs cousins les elfes et de ce fait, Velkyn n’y a pas échappé. Bien qu’on ne puisse le désigner comme l’exemple même de l’élégance, son apparence possède un je-ne-sais-quoi que plusieurs de ses confrères pourraient envier. Ses yeux en amandes sont d’un rouge écarlate et jouent pour beaucoup dans l’intensité de son regard. Ses cheveux pratiquement de soie masquent par souvent une bonne partie de son faciès et viennent en cascade contre ses épaules. Ses oreilles pointues et dominantes sont mises en évidence par deux petites billes qui transpercent son cartilage, en guise de décorations. Il a coutume de se départir de ses parures vestimentaires pour dévoiler la musculature de son poitrail dont deux pectoraux bien découpés y dominent. Ses épaules sont droites et forment deux boules bien rondes, donnant suite à des bras qui pourraient soulever des montagnes. Tout son corps est parsemé de plusieurs tatouages religieux à l’encre blanche, exception faite de son tatouage en l’honneur de Kiel qui lui, est en fait une scarification faite au coutelas.
• Entre ses deux omoplates, le plus gros des tatouages : un bouclier sur lequel y est déposée une hache d’arme à double-tranchant - Uriz Vyn'Het Namaz, Dieu de la guerre
• À son cou : une fumée dans laquelle on y voit deux yeux vides et une bouche ouverte, criant souffrance – Teiweon Danath’Koor, Déesse des âmes
• Contre l’un de ses mollets : une boule de feu ardente laissant derrière elle une traînée incandescente - Valas Tal'Berith, Dieu de la magie:
• À son flanc droit : une balance dans laquelle on y trouve un petit couteau des deux côtés de poids égaux – Meingal Sasshik’Etsh, Dieu de la Justice
• Contre son biceps gauche : Un serpent qui fait un tracé circulaire autour d’une minuscule petite souris – Leetha Orbb’Tor, Déesse des nuisances
• À son autre mollet : une femme enceinte avec le ventre bien bombé – Natha Repalninkiz, Déesse de la fécondité
• À son épaule gauche : une tornade dans laquelle un éclair s’abat en son cœur – Zhak’Bar Melrith, Dieu des Cataclysmes
• À son flanc gauche : une femme lubrique aux courbes plantureuses, tout sourire aux lèvres - Isten Okhras'Gaath, Déesse de la Luxure
• Bien caché, sur l’un de ses pieds : deux lèvres closes dont un index joue le rôle d’un barreau, afin que jamais elles ne s’ouvrent – Tesso Uns’aa Ulnen, Dieu du Mensonge et de la Tromperie
• Sur l’un de ses pectoraux : une croix rouge, dont les pointes sont bien pointues et dégoûtantes de sang – Kiran Delth’Moor, Déesse des Maladies
• Sur l’autre pectoral : deux mains ligotées par un câble de fer barbelé dont le sang y dégoute abondamment – Kiel Elghinn, Déesse de la Cruauté
Haut de 180 centimètres et des poussières et pesant un bon 75 kilos, sa génétique mélangé à de nombreuses années à se faire malmener par ses entraîneur ont menés à de bons résultats car il possède tous les outils nécessaires pour devenir l’un des plus redoutables combattant. Il arbore fièrement chacune des ecchymoses qu’il obtient lors d’un entraînement ou d’une bataille, cherchant toujours à les mettre au grand jour, afin que tous puissent en prendre note. Alors que certains se couvrent de honte à la moindre taillade, Velkyn quant à lui porte ses blessures comme une parrure qu’il aime exhiber à quiconque veut bien le voir. Chaque souffrances, blessures ou marques de violence est pour lui un hommage à la Déesse Kiel Elghinn.
Description mentale :
Parce que le guerrier parfait ne peut aspirer à la gloire seulement en brandissant le fer haut et fort, il se doit aussi de faire preuve d’ingéniosité. Calculer deux coups d’avance sur son adversaire, c’est exactement la clé de la victoire et ceci, est aussi valable dans la vie de tous les jours. Fin tacticien, Velkyn prévaut la réflexion à l’acte pour ainsi en calculer les conséquences. Le problème majeur de ce point fort qui le caractérise si bien, c’est son impatience. Son sang brûle rapidement à l’idée de mener quelque chose à terme, que ce soit une aventure, une bataille ou même un complot. S’il aime particulièrement penser sa tactique avant de se lancer droit sur l’ennemi, une fois sur le terrain, marteau de guerre à la main et bouclier dans l’autre, Velkyn devient alors un tout autre homme. Comparable aux barbares, il ne trouvera de repos que lorsqu’il mènera sa rixe à terme. Ses yeux viennent s’engorger d’une rage profonde et il en perd parfois même la raison. C’est une dichotomie particulièrement mortelle, compte tenu du fait qu’il pourrait en laisser la vie à chaque fois qu’il empoigne son marteau. Fort heureusement pour lui, son entraînement rigoureux lui a permis de se sortir de nombreuses rixes causées par son tempérament changeant.
Tout jeune, il s’est confié à son géniteur en lui affirmant qu’il entendait en sa tête, l’écho caverneux de certaines voix lointaines. Trop fier et orgueilleux pour admettre que son fils démontrait quelques signes de démence, c’est d’un horrible mensonge qu’il s’est joué de lui et ceci, tout au long de sa vie. Si bien qu’encore aujourd’hui, Velkyn croit que les voix dans sa tête, sont en fait celles des Divinités Drow. Uriz lui-même s’est déjà adressé à lui, disait-il. Isten lui aurait même déjà chuchoté quelques mots doux, alors qu’il profitait de la compagnie très agréable d’une femme, lors de ses ébats charnels …
Bon orateur, il réussit même à convaincre certains membres du clergé que les voix qu’il entendait étaient véritablement celles du Panthéon Sombre. Bien qu’il fût souvent bien conseillé (par coïncidence) par les voix qui lui dictaient comment agir, il lui est arrivé de commettre certains crimes voir même, certains meurtres, simplement car quelqu’un de lointain lui avait soufflé à l’oreille de le faire.
Posé, calculateur, charmeur, bon orateur, extrêmement pieux et parfois, pourvu d’une colère démesurée et d’une passion sans bon sens : voici comment nous pourrions décrire Velkyn.
Histoire :
Situation familiale
Père : Kelvahir Xaran, membre de la Dothka, membre de la garde silencieuse. Mère : Killy’Vas Kaz’Vekhan, morte en couche. Famille : Aucun frère connu
Incertitudes et démence
Résumé : La maladie mentale de Velkyn est connue de son paternel depuis son tout jeune âge. Les voix qu’il entendait ne se sont plus jamais manifesté jusqu’à ce qu’un coup à la tête réveille à nouveau ladite maladie. Inquiet de son sort, son père le rassure en lui comptant un mensonge auquel Velkyn croira pour le reste de sa vie.
Cinquante-sept ans
Tout jeune, mon géniteur m’a confié à un groupuscule mandaté par la Dothka pour entraîner sans relâche plusieurs recrues et à terme, filtrer les plus prometteurs pour qu’ils puissent espérer avoir leur chance au sein de l’élite. Au grand désarroi de mon père, je n’étais pas propriétaire de dons innés pour la guerre, point d’avantage d’aptitudes dominantes : j’étais loin du prodige que mon père aurait espéré engendrer. Il faut dire que les gens de son rang sont parfois portés à croire à ce genre de lubie, que leur descendance sera encore plus doués qu’ils ne le sont eux-mêmes.
Un beau matin, alors qu’une fine-lame me rudoyait lors d’une rixe d’échauffement, plusieurs personnes m’ont racontés que j’ai recu directement au sommet de mon casque, un coup de masse si fort qu’il en avait fracturé les jointures de métal du heaume. Je me suis réveillé la journée suivante, allongé sur une couche isolée des quartiers de la Dotkha. On m’avait subtilement masqué des autres et je savais pertinemment que cette entreprise était l’idée brillante de mon paternel. À cette heure, je me doutais bien qu’il se noyait sous la honte d’avoir vu son fils, terrassé d’un s’un seul coup franc. Je fixais les dalles du plafond et je ne saurais l’expliquer mais, je me régalais d’ores et déjà à l’idée d’aller exhiber ma blessure à quiconque le voudrait. Je ne sais si c’était pour que mon père en rougisse jusqu’à la fin de sa vie ou parce qu’un jour on m’avait raconté qu’une des Déesse adorait voir les souffrances des gens …
Je me vu obligé de rester alité parce qu’honnêtement, je souffrais le martyr. Mon crane me faisait si tant mal qu’il m’était à ce moment impensable que je bouge le moindre doigt. Dormir, trouver le repos, c’est tout ce qu’il me fallait pour le moment. J’en voulais tout de même à mon tortionnaire, ce n’était qu’un échauffement après tout. J’étais résolu de reprendre des forces afin de pouvoir éventuellement, lui remettre la monnaie de sa pièce, au centuple. Pour l’heure, il me fallait simplement trouver le sommeil, dormir… Dormir, oui …
Je sentais mes paupières si lourdes, le poids de ma fatigue m’empêchait de les ouvrir, quand bien même aurais-je tenté de toutes mes forces. Au moins, il y avait du bon avec le fait d’être isolé, je n’entendais plus que le son de mon propre souffle, régulier et apaisant …
«Il a fait exprès de t’envoyer au pieu, il t’a fracassé le crâne et j’ai vu en ses yeux, comme il était excité à l’idée d’écouter ta misérable vie. Tu aurais dû le voir et l’occire sur le champ!»
«Quoi ? Qui va là ?!» Mes yeux s’ouvraient d’un coup sec et je regardais tous bords tous côtés pour m’assurer de ma solitude la plus totale. Quelqu’un se jouait-il de moi, tamisé derrière un rideau d’ombre ?
«Il a voulu te tuer, tu aurais dû le sentir, esquiver et lui creuser un troisième œil droit entre les deux autres. Il aurait fait moins le mariole et toi, tu n’aurais pas à te terrer pour reprendre des forces.»
Quelques sueurs froides perlaient à mon front sous la panique, quelqu’un me parlait et sa voix résonnait en ma tête comme si tous ces mots étaient soufflés à même le creux de mon oreille. Comment était-ce possible ? M’avait-on jeté un mauvais sort ou avais-je été frappé de démence ? Suite à mes exclamations et mon énervement passagère, j’aperçu enfin quelqu’un du coin de l’œil, mon paternel. Il prêtait l’oreille à mes maux et s’était manifesté pour vérifier si tout allait pour le mieux. Je lui racontais que j’avais entendu quelqu’un me parler, me conseiller et même me réprimander sur mes dernières actions. Le visage de mon père se crispait et se figeât en une moue crispée.
«Fils, ce n’est pas la première fois que cela se produit … Tout jeune, tu venais à peine d’apprendre à te tenir correctement que tu me témoignais entendre des voix. Des gens te parlaient, dans ta tête.»Son timbre de voix était soufflé, comme s’il me divulguait un secret si important, que pas la moindre personne ne devait être tenu d’écouter. «Un beau jour, les voix se sont dissipées et plus jamais tu ne m’es revenu avec ce genre de discours. Vois-tu, ces voix que tu entends ne sont pas preuve de démence, ce sont celles des Dieux. Tu as été frappé par la bénédiction d’Uriz, il t’a tout désigné pour que tu puisses transmettre sa voix et écouter les préceptes de ses enfants. Ils pourront te guider tout au long de ta longue vie et te tiendront loin de la mort.»
Je n’arrivais pas à le croire, c’était impensable pour moi, de savoir que je puisse être doté d’un tel don. Au bout d’un certain moment, je me suis mis à le croire parce que les voix changeaient. Un jour une femme s’adressai à moi, parfois un homme, me dictant comment me conduire, à qui faire confiance, comment réagir face à telle situation … Tout ce temps je ne m’étais jamais douté, pas même une seconde, que mon père me protégeait de la vérité et me tenait loin de la vérité : j’étais dément.
Pour atteindre le sommet, il faut commencer par le bas
Résumé : Le Haut-Prêtre d’Uriz organise une fête pour festoyer, en l’honneur du Dieu de la Guerre. À cet évènement, Velkyn sera remarqué par le Haut-Prêtre, vainqueur durant la bataille dans l’arène. Une femme le remarquera également alors que celle-ci, deviendra dans les années à venir, sa femme.
Centième année
«Tu verras, ce sera aussi grandiose que le jour de ta naissance, fils. Cette cérémonie est l’idée du Haut-Prêtre et je sais de source sûre que plusieurs personnes influentes seront présentes. Il sera enfin temps pour toi de briller, de démontrer que ton bras et ta volonté sont tous deux guidés par ta foi inébranlable.»
De souvenir, c’est à quelques détails près que mon père m’a dicté ces quelques mots à la veille de cette fête. Moi qui était d’un naturel posé, je commençais à angoisser à l’idée que moult personnalités reconnues soient présentes. Et si je devais faillir ? Si je devais être battu à plat de couture dès les premiers affronts ? Je me souviens clairement ne pas avoir fermé l’œil de toute la nuit, j’étais hanté par l’angoisse toujours un peu plus pesante, à chaque minute qui défilait. Jamais la lune n’a fait un cycle si lent et laborieux.
…
Du sable avait été distribué un peu partout afin d’en tapisser le sol en une reproduction très fidèle des arènes de gladiateurs. Chacun des combats seront du pur divertissement pour le publique, qu’ils soient à mort ou jusqu’à l’abandon, si les participants en avait le courage … Je me souviens encore de ce jour comme si ce fût le premier : je fis mon entrée dans l’arène, harnaché de pied en cap d’un harnois métallique recouvert de fioritures gothiques et d’une immense masse à deux mains, accrochée à mon dos. Mon cœur palpitait à l’idée que je puisse être occis, ici et maintenant, devant tout ce monde auquel je devais vendre mon talent pour la guerre. C’était le silence plat, seuls quelques chuchotements d’étonnements planaient dans l’air, comme si nombreux doutaient de l’issue des affrontements. Je levais les yeux et j’aperçu entre autre quelques personnes dans les estrades : Le haut-prêtre, mon père, quelques membres de la Dothka et une femme particulièrement bien vêtue, dont le regard n’avait de yeux que pour moi. Elle me fixait et l’attention qu’elle me porta me paralysât les jambes pendant un moment, c’était franchement étrange. J’irai la voir, me disais-je, si je sors vivant d’ici ...
Le claquement du fouet fit s’activer deux esclaves qui patientaient jusqu’à maintenant, à la dextre d’un imposant portail de pierre. Ils tirèrent jusqu’à ce que l’entrée bouscule le sable de l’arène et qu’elle soit complètement ouverte. De l’ombre, le hurlement féroce et très singulier d’un Bearog, retentissait. De son antre jusqu’à plusieurs bornes plus loin, les gens pouvaient s’imaginer comme cet animal était habité d’hargne et de mauvaises intentions. Je décrochais alors mon marteau et j’ai souvenance d’avoir tout de même prit le temps d’adresser à Uriz quelques paroles. Comme à l’habitude, des voix me répondaient en ma tête et j’avais la certitude que lui-même me répondait. J’étais gonflé à bloc d’assurance et ma respiration s’accentuait prestement, mon sang s’échauffait à le voir s’approcher de moi …
L’issue du combat, aujourd’hui, tous le savent. J’ai vaincu le Bearog, tout comme il en fût autant avec le Gorlock que j’ai occis et deux recrues Sargtlin dont j’ai ce jour-là, écourté leur vie pour de bon. Si tantôt le silence était d’or, maintenant, tous m’acclamaient haut et fort. Les éclats de sang ainsi que ma chevelure d’argent dérangée par les affrontements, obstruaient ma vue mais j’aperçu du coin de l’œil que j’avais réussi à arracher un sourire au Haut-Prêtre, tout comme j’avais réussi cet exploit avec la femme qui depuis le tout début, me dévorait des yeux. Je m’étais permis un sourire puis en bon croyant, je dédiais ma victoire à mon créateur en ployant le genou contre le sol désormais teinté de carmin. Mes yeux se fermaient et j’entendis au loin, un écho caverneux, au plus profond de moi :
«Tu m’as fort bien diverti. Continues, pour le restant de ta vie, Velkyn. Ton créateur te l’ordonne.»
Tous divertis par le massacre, la suite des événements se fit plus aisée pour moi car suite à un brin de toilette, un festin avait été expressément préparé pour tous les invités de marque. Tous mangèrent à leur faim, les gens s’échangeaient à propos de tout et de rien : tout allait pour le mieux. N’eut été de cette femme, qui encore une fois me réservait trop d’attention et, de surcroît, quelques sourires mutins. Je ne saurais décrire comment, mais j’avais d’ores et déjà l’impression qu’elle se jouait de moi, qu’elle me possédait.
Au terme du festin, le Haut-Prêtre s’est levé et après avoir félicité tous les combattants qui avaient guerroyés sur le sable de l’arène, il me témoigna de son intérêt envers moi et que dès lors, je pouvais me considéré comme initié. C’était fait, j’avais réussi à franchir la première marche de ma longue destinée. J’étais loin de me douter à ce moment, que c’était le tout début d’une interminable ascension vers le pouvoir, vers la gloire et la reconnaissance de mon créateur.
Quelqu'un meurt, quelqu'un naît
Résumé : Depuis de longues années, le Haut-Prêtre d’Uriz assure à son disciple qu’il serait le prochain à prendre la relève, une fois qu’il aura trépassé. Le temps se faisant trop long, Velkyn organisa l’assassinat de son maître via une tierce personne. Il prit soin d’être là le jour de sa mort afin qu’il puisse honorer sa promesse et le sacrer : Haut-Prêtre d’Uriz.
Cinq cent quarante troisième année
Depuis le temps j’avais accompli nombreux faits d’armes et j’étais reconnu comme étant l’un des prêtres les plus propices à succéder au Haut-Prêtre. D’ailleurs, il me le disait de temps à autre, que lorsqu’il serait temps, le jour où il irait rejoindre son créateur, c’est moi qui hériterait de la sa lourde tâche
L’heure approchait où le crépuscule se manifestait habituellement. Le cliquetis de mon harnois accompagnait le pas constant que j’avais entamé vers le Temple. Au passage, comme à mon habitude, je saluais respectueusement de la tête quelques gardes qui guettaient l’endroit nuit et jour. Après tout, ils avaient droit à une onze de respect, à vouer leur vie entière au culte à titre de guetteur. J’abordais l’interminable ascension des marches vers l’entrée du Temple avec une pincée de nervosité. Mon visage était de marbre, stoïque et impassable mais au fond de moi, un feu d’angoisse commençait à crépiter.
«Je le veux à ma dextre, tu pourras prendre sa place et être l’extension de ma voix sur Miradelphia, chuchotais une voix, tout au loin, profond en ma tête.»
Une fois à l’intérieur, je me complaisais comme à l’habitude du silence immuable de l’endroit. Je profitais au même instant de la vision de tous ces tableaux ; chacun des enfants d’Uriz y étaient, pas un n’avait été délaissé. C’était ici la maison de notre créateur mais aussi, de toute sa famille.
«ARHHRHRRG !»
Son bureau!, me disais-je aussitôt. Sans faire ni une ni deux je sprintais jusqu’à la source de cette cacophonie. Je me démenais au travers les plaques qui m’encombraient pour rejoindre l’endroit où je retrouvais gisant en son sang, le Haut-Prêtre. Une femme toute vêtue d’ébène tenait en sa main un poignard coloré par le sang encore chaud de sa victime.
«Voilà, c’est fait.»pensais-je tout bas ...
J’avais organisé son meurtre mais je ne pus m’empêcher de perdre mon sang froid: Ma mâchoire ainsi que ma main se crispaient si fort que je cru en faire éclater mon gantelet de fer. Mon souffle s’était emballé aussitôt, mon cœur voulait s’arracher de ma poitrine et au même moment que je me ruais sur lui, l’intensité de ma colère m’arracha un cri qui dans tout l’établissement, résonnait d’un bout à l’autre. Encapuchonnée, la silhouette féminine se retournait et brandissait du tac au tac l’arme du crime en ma direction. Elle m’asséna un coup aux flancs qui fut ma foi, fort bien inefficace face à l’épaisseur des nombreuses plaques qui me recouvraient de parts et d’autres. Je coinçais son arme sous mon aisselle et de mon autre bras, vint lui décocher un coup en plein visage. L’impact fût si violent que son pauvre petit nez s’en vit déboîté et ses os, fracturés en plusieurs endroits.
L’expression voir rouge n’avait jamais été bien dit parce que l’enchaînement de coups à son minois fit s’envoler plusieurs traînées de sang dans les airs. Si elle fût choyée par la vie et dotée d’une beauté quelconque, je lui en privais aussitôt en la ruant de coups. Je ne voulais plus la blesser, je voulais la tuer. Je sentais la chaleur de son sang éclabousser mon visage et cela ne fit que m’exciter d’avantage. Je voulais qu’elle souffre, qu’elle s’évanouisse sous le joug de la douleur. Ses yeux se refermèrent et je vis qu’elle avait perdu connaissance.
«TUES LA, QU’EST-CE QUE TU ATTENDS?»»
J’avais tellement confiance aux voix qui me parlaient qu’il n’en fallu pas plus pour que je dégaine mon poignard et le lui fasse manger par la gorge. Mes yeux s’écarquillaient et je contemplais la mort de l’assassine comme l’on contemple une œuvre d’art. Au même instant que je détournais mon attention vers le Haut-Prêtre qui agonisait, une meute de soldats arrivèrent, bien trop en retard. Sans même en avoir le droit légal, je leur hurlais après : «BOUCLEZ LE PÉRIMÈTRE ! Arrêtez quiconque sur votre passage car ce jourd’hui, tous sont soupçonnés!»
Je secouais ma main un peu engourdie sous les lourds assauts puis emboîtais le pas vers le représentant d’Uriz. Je ployais le genou à ses côtés puis posa mon regard droit dans le sien avant qu’il me souffle : «C’est fait, tout est préparé. Tu seras mon héritier.»
Ma main se posa sur son poitrail et en retour, empruntant un timbre de voix débordant de sincérité et même de fierté, je lui répondis : «Notre Père t’attend, il te garde une place à sa dextre.»
Point de vue de Velkyn concernant les événements majeurs et récents
Le Voile
Alors que les Drow marchaient sur Anaeh, ils déchainèrent sur leur ennemi toute la hargne d’un peuple et toute la passion pour la guerre qu’ils entretenaient depuis des années. Une victoire écrasante en résultat et, alors que le voile vint couvrir les landes de Miradelphia, plusieurs se mirent à interpréter ce phénomène de milles et unes manières. Lorsqu’il fût le temps de prendre une décision et que l’Armée s’est fiée sur le jugement des prêtres, Velkyn quant à lui, y a vu en ce phénomène de bons présages.
« Le ciel s’est assombri car par le sang de la guerre, nous avons ouvert l’appétit à notre Père. Ne le laissons pas sur sa faim car en ce moment même, son regard est droit braqué sur nous et il attend d’avantage de ses enfants! »
Quelques jours plus tard seulement suffirent pour l’excès de confiance des troupes se voit mise au défi par l’obstacle que formait désormais les arbres qui poussaient à vue d’œil. Certains croyaient secrètement que les récents combats avaient menés le Haut-Prêtre en déraison, lui qui était reconnu pour avoir quelques penchants berserk.
La flore se faisait de plus en plus dense et tout de même, bien malgré cela, ces signes ne firent pas frissonner le Haut-Prêtre pour autant. C'était à ce moment beaucoup plus laborieux pour eux que de se frayer un chemin et de vivre aux abords de la forêt. Quelques hauts placés dans le Clergé s'étaient mit d'accord, il fallait le raisonner sans quoi, le Haut-Prêtre courrait à sa perte.
« Vous savez, cette faune est la création de Kerhel ... Vous n'êtes pas sans savoir que le voile est souvent interprété comme étant le retour de leur éternel lutte. Il se peut que ce soit là, avertissement d'icelle et que nous devrions peut-être songer à rebrousser chemin ... »
Un silence s'allongeait et le Haut-Prêtre, bien que peu enclin, acquiesçait sans piper mot.
Il était temps pour eux de rentrer, le temps ne se prêtait pas pour forcer la main des Dieux.
La perte du 4e Ost
Lorsqu’il eut vent pour la disparition du chef du quatrième Ost, Velkyn n’eut pas à se faire le moindre souci parce qu’il avait la certitude qu’ils allaient eux-mêmes, nommer un régent ou même, quelqu’un qui saurait reprendre les commandes. Alors, le jour où quelqu’un lui déclara que les soldats s’étaient dispersés et travaillaient désormais pour eux même, Velkyn éclata dans une colère sans pareille. Depuis ce moment, il s’est juré d’offrir à Meingal la chair des déserteurs, afin d’apaiser les maux qu’ils lui ont fait, lorsqu’ils ont lâchement détalés.
La guerre Elfico/Drow
Eraison fût somme toute, pour un deuxième assaut, une réussite. Conquérir la citée en passant sous la terre puis, se servir de l’inspiration de Tesso pour la piéger de milles et uns collets, voilà qui relevait du génie. Plusieurs âmes ont été offertes à Teiweon la grande et de surcroit, encore un massacre en le nom du tout Puissant Uriz. L’ivresse du sang et du combat commençant à s’estomper, force était d’admettre que le temps ne manquerait pas aux elfes pour qu’ils rappliquent au triple galop et qu’ils tentent de reprendre leur précieuse citée. Il fallait bouger : le front se déplaçait maintenant vers le Sud, droit dans la forêt.
Posé et réfléchis, plusieurs haut gradés pesaient le rapport de force : valait-il mieux quitter, maintenant que le désordre avait été fait ou poursuivre jusqu’à ce qu’Uriz nous accueille à sa dextre ? Velkyn, de son côté, conseillé par la voix en sa tête qu’il croyait comme celle de son Créateur, en était désormais persuadé : il fallait poursuivre. Pour lui, les Drow étaient couvés sous la protection de Teiweon, car francherepue des âmes nouvellement arrivées elle se sentait généreuse.
La guerre d'Oesgard
L’information est souvent clé au succès d’une entreprise, quelle qu’elle soit. Or donc, il semblait que le rapport de force n’était pas au rendez-vous et leur chance de succès frôlait le zéro, c’était limpide. Nulle bénédiction du Saint Créateur ne leur fût accordée car Uriz récompense les combattants qui font la guerre, non pas qui tendent la main au suicide.
Ce fût folie que de croire qu’ils pourraient ne serait-ce qu’un brin, briller aux yeux des Dieux.
Velkyn Xaran
Drow
Nombre de messages : 371 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2016
J'ai édité tous les endroits où il était marqué qu'il est devenu Grand-Prêtre. Au lieu, il est devenu Haut-Prêtre. Ca évitera les problèmes de chronologies.
Lœthwil
Ancien
Nombre de messages : 761 Âge : 27 Date d'inscription : 20/10/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 966 ans Taille : 2m08 Niveau Magique : Archimage.