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 Endre - Visage des Hoûgan [Terminé]

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Endre
Humain
Endre


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Âge :  41 ans
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MessageSujet: Endre - Visage des Hoûgan [Terminé]   Endre - Visage des Hoûgan [Terminé] I_icon_minitimeJeu 14 Avr 2016 - 16:36


Nom/Prénom : Endre
Âge/Date de naissance : 41 ans / Favrius de la 967e année du 10e cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Wandres
Particularité : Des marques tribales recouvrant chaque parcelle de ta peau à tes dents taillées en pointes. De ton visage tiré par la fatigue à ton œil jauni par la cataracte. Il est bon de se demander ce qui t’es commun aux autres plutôt que ce qui t’es particulier.  

Alignement : Neutre strict
Métier : Exilé
Classe d'arme : Magie ( immatériel ) / Distance ( sarbacane )
Équipement :
Lorsque tu es parti, tu es parti chargé, tant psychologiquement que matériellement. Avant ton exil religieux, t’ont été offertes des icônes, des symboles et des fétiches censés t’assurer protection tout au long de ton voyage. Le long chapelet de perles serpentant autour de ton bras est le souvenir, chaque sphère représentant l’un des tiens. Le collier de dents autour de ton cou est la mort, toujours proche de ta gorge, mais jamais capable de l’enserrer. Les multiples bracelets enfermant tes bras et jambes sont la force te tenant debout. Les deux longs morceaux de bambous accrochés dans ton dos par les lanières de cuir sont tes crocs, ton arme et outil de chasse.
Mais les plus importantes de tes possessions sont les moins remarquables, celles qui pendent nonchalamment à ta ceinture et aux lanières de cuir barrant ton torse. La dague sacrificielle, une part de ton focaliseur, taillée dans l’os de tes ancêtres représente le savoir passé par celui qui tenait ton rôle avant toi tandis que la poupée de tissu qui y est rattachée, seconde moitié, désigne le pouvoir. Les plus inquiétants de tes artefacts restent cependant ces quatre sombres personnages au sourire narquois, faisant le reste de ton tour de hanche. Fétiches forgés dans la résine et la poudre d’os de tes prédécesseurs, baignés de leur sang et pansés du tissu d’écorce le plus pur, décorés de chatoyantes plumes et de menaçantes peintures de guerre ; ils sont les âmes de ceux qui n’ont pas le droit de quitter ce monde.


Description physique :
Autrefois tu paraissais grand malgré ta petite taille ( 1m69 ). Il fut un temps où tu connaissais encore la relative abondance qu’emmène la vie en communauté. Ta chevelure d’un noir d’ébène brillait avec fierté en réponse aux rayons du soleil. Dans tes yeux bruns se lisaient la fierté commune à tous les peuples des Wandres. Tu étais encore jeune et beau, la peau lisse et le trait fin, le muscle massif faisant oublier la courtesse de ton torse et la longueur de tes jambes.
Ce temps est passé. Folle jeunesse a disparu, et en l’absence de ces dames, peu sert de faire le coq. Ce sont les terres sauvages des Wandres tes seules concubines, et leur violence n’a d’égale que leurs exigences. Elles t’ont pris tes années plus vite que tu ne le méritais, t’ont infligé souffrances à t’en faire blanchir le poil et craqueler la peau. La faim, la fatigue et les blessures, les jeux d’ombre et de lumière, les animaux et les hommes, ils t’ont vieilli avant l’âge. Ton corps s’est émacié et tes muscles se sont noués, cherchant la force là où ils peuvent la trouver, jouant l’efficacité plutôt que la puissance afin de ne pas inutilement solliciter dans tes faibles réserves. Tes yeux à cause des carences ont fini par perdre leur chaleur, et lentement mais sûrement, la cataracte te gagne, menaçant de te faire définitivement aveugle. Seul témoignage restant de ton âge finalement peu avancé est ton visage, manquant tout de même à ses devoirs à cause de la barbe vieillissante et des cicatrices qui le rongent.


Description mentale :
Anciennement un Homme, tu es aujourd’hui plus une âme errante tenant à son corps qu’un être doué de savoirs sociaux. Tu voyages sans autre but que de rester vivant, et sans autre ambition que de pouvoir retrouver ton peuple au jour de ta mort pour que le cycle continue. Tu vis la vie au jour le jour, offrant aux congénères que tu croises le juste reflet de ce qu’ils te proposent. À ceux qui veulent ta mort tu la donnes sans hésiter. À ceux qui veulent ta vie tu la contes avec mélancolie, et ceux qui t’ignores tu bénis de ta négligence. Pauvre créature au service des esprits et de ton peuple, ta volonté propre se sera lentement effacée à la faveur de la leur. Peut-être un jour ton orgueil se réveillera-t-il, peut-être un jour deviendras-tu maître sur tes maîtres, mais aujourd’hui et jusque-là, tu n’es qu’une coquille vide survivant par tous les moyens.

Capacités magiques :
Une réalité spirituelle ou une grande illusion ? Que les autres décident par eux-mêmes de ce qu’est en vérité ta magie. Les puissantes incantations vouées à tes Dieux et Démons font battre le cœur de tes pairs pour mieux percer celui de tes adversaires. Au nom du sang versé en leur honneur tu lies au monde vivant les esprits qui t’ouvrent la voie dans ce monde périssable. Au nom du sang gaspillé pour leur bassesse tu trompes l’esprit des vivants pour atteindre leur corps de chair.
Condamné à servir de pont entre ici et ailleurs, tu es la porte à laquelle cognent les morts et que n’osent pas tirer les vivants. Lier l’esprit à l’objet est ta raison d’être, les tâches écarlates parsemant l’ivoire de ton focaliseur n’en est que l’odieux témoignage.

Histoire :
Depuis toujours privé de nom, tu es né sans famille. Tu es né solitaire sans en avoir conscience, parce que les bras de tes géniteurs durant tes premiers jours ont feint les étreintes dignes de parents attentionnés. Tu aurais peut-être eu la chance de vivre une vie Myrienne ordinaire si seulement le jour de ta naissance n’avait pas été si fort de signification, ton monde aurait peut-être été tout autre si comme les autres nouveaux-nés, tu avais pleuré. Tout était de la faute du vieil homme, du vieil homme et des fantômes qui le suivaient. Le vieil homme revenu au village le jour où tu quittas le ventre de ta mère, sa présence t’était effrayante déjà tout nourrisson que tu fus. Il n’était pas comme les autres. Devant lui, les autres fuyaient. Lui il ne marchait pas, c’étaient les ombres qui le ballottaient. Quand il te regardait, ce n’était pas un seul homme qui te regardait, mais une légion.

Petit enfant que tu étais, tes parents sans réellement se l’avouer savaient que tu ne leur appartenais pas. Tu lui appartenais à lui, tu leur servirais d’offrande à eux, et tu ne serais plus toi, mais eux. Petit enfant que tu étais, la sensation des pointes de lames glissant aux travers de tes chairs t’était habituelle. Tu ne pleurais plus maintenant, parce que chaque fois qu’une nouvelle marque t’était apposée, bien qu’elle fut plus douloureuse que la précédente, les forces qui t’étouffaient durant la cérémonie se faisaient plus oppressantes. Tes petits bras de poupon bougeaient parfois, cherchant à mettre le doigt sur ces formes qui devenaient de plus en plus tangibles, de plus en plus fascinantes, et de plus en plus accueillantes. À peine tes premiers mots échappés d’entre tes lèvres qu’ils furent happés par ces créatures d’un autre monde. Les spectres furent les témoins de tes premières paroles, de ta première question et ces cruels maîtres, ils la laissèrent sans réponse. C’est leur carcasse qui te répondrait finalement, bien des jours après que l’interrogation fut posée, mais bien des saisons avant qu’elle fut oubliée.

Pas un mot, pas un geste, mais de longues heures de solitude partagée. De longs moments durant lesquels le vieil homme te vola à ta famille, pour te faire asseoir face à lui et devant le feu. De longs moments que respectaient grandement les autres villageois, même insensibles aux événements en cours sous leurs yeux. Des souvenirs étaient ici partagés, des savoirs passaient d’un esprit à l’autre. Des esprits passaient d’un réceptacle à l’autre, excités à l’idée de visiter leur future demeure. À chaque craquement des flammes, tu étais un peu moins toi, et un peu plus eux, et cela, tous ceux de ton peuple le savaient sauf toi. Tu grandis comme n’importe lequel des leurs, exception faite des visions qui constituent ton quotidien, des ombres qui t’espionnent avec envie et des fantômes qui psalmodient le pseudonyme servant à tes congénères vivant pour obtenir ton attention. Endre, le voyageur solitaire. Un prénom que tu savais avec sa signification, mais dont tu n’imaginais pas la portée avant le dernier jour.

Comme le destin semblait t’apprécier, le jour de ton passage à l’âge adulte fût aussi tristement marquant que celui de ta naissance. La douleur de la lame frottant contre l’émail n’avait pas suffi à te faire flancher. Les cuisantes défaites subies au cours des combats contre tes aînés n’avaient pas suffi à atteindre ta fierté. Les cérémonies macabres en compagnie du Shaman n’avaient pas réussi à te révulser. Petit bout de forcené que tu étais, habitué à l’horreur par les visions que partageait avec toi celui qui sans que tu ne le réalises fut ton maître. En ce jour, le vieil homme avait décidé qu’il était temps pour lui de rejoindre l’autre côté.

C’est ce jour que ta vie trouva deux fins et un départ. Les ombres, elles ne psalmodiaient plus, elles scandaient. Les esprits jubilaient. C’est un nouveau corps, de nouvelles chaires, une nouvelle force qui leur était offerte. Cette fois-ci la souffrance fut plus difficile que jamais, car elle transcendait les réalités. Maintenant que tu étais lui, il te fallait être eux et épargner aux tiens la voracité de vos démons. Ils te parlent maintenant, ils te parlent clairement, ceux que tu voyais déjà sans les comprendre. Et tu es leur offrande, leur vaisseau et bras armé. Tu es celui qui paiera de son humanité les services rendus par l’autre monde à ton peuple. La nouvelle source du pouvoir des Hoûgan.

Dépecer un homme, un homme qui a joué une si grande part dans ta vie qui plus est, est une tâche titanesque… mais ton instinct… ou ceux qui en ont pris possession, te pousse à continuer de séparer les os des chairs. Sous les yeux attentifs des jeunes comme des anciens, tu répètes les gestes exacts perpétrés durant des générations avant toi, vidant les organes toujours dans le même ordre, incisant les muscles toujours au même endroit, et brisant les os toujours de la même manière. Un sourire carnassier dévoile tes dents pointues, lorsque finalement de l’ivoire humain tu obtiens ce que depuis le départ tu cherchais. Cinq pièces. Un croc et quatre corps. Ton talisman et ta meute.

Les flammes brûlent haut au-dessus de la canopée des Myriades, les incantations de vos shaman portent dans le lointain et l’odeur de l’encens incendie les narines de ton peuple. Tu attends, posté au milieu du cercle de sorciers hurleurs, que ton heure vienne. Tu attends tremblant au milieu d’eux, que la danse macabre trouve son terme. Tu frissonnes, emprisonné par les figures éthérées se riant de toi, tu serres ta dague d’os à en briser le manche, et tu t’agenouilles, tombent sur les coudes, tendant ton dos à tes bourreaux. Les tambours s’arrêtent et c’est à toi de hurler. Ton monde change pour la dernière fois, et à la faveur des feux, le paysage pâlit, les choses perdent leur couleur, et seuls les vivants gardent leur éclat. Perdu par tes compagnons spirituels dans un univers qui n’est pas le tien, te voilà perdu entre deux mondes, distinguant de tes congénères les esprits plus que les visages.

 Les quimboiseurs s’écroulent dans un râle simultané, et cela suffit aux spectateurs pour comprendre qu’il est temps. Les présents qui te porteront te sont amenés l’un après l’autre, et fixés à ton corps quasi inerte, les recevant comme le ferait une poupée de chiffon. Porté par les hommes, chanté par les femmes, perdu par les revenants, tu as été finalement abandonné au cœur des marais, comme il en était convenu dès le premier jour.

Survivre, ton seul but maintenant est de survivre. Seul ou presque face aux abominations rampant sous les eaux troubles des Myriades. Seul ou presque à travers les plaines. Seul ou presque à travers les montagnes. C’est ta seule force qui te permettra de tenir tête aux sans-âme.
C’est plus tard que la compagnie des esprits te sera bien aise, car les véritables monstres des Wandres n’ont ni écailles ni griffes. Ce sont les Hommes ici qui sont le plus à craindre.



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MessageSujet: Re: Endre - Visage des Hoûgan [Terminé]   Endre - Visage des Hoûgan [Terminé] I_icon_minitimeSam 16 Avr 2016 - 12:02

Une fiche vraiment sympa, je suis pas trop habitué à la forme que tu as utilisé, mais ça passe bien. Tu restes assez vague sur tes capacités magique mais on comprend bien que ton personnage et un myrien fortement lié à l'immatériel.
Tu es validé ! Concernant le grade magique, ça sera Arcaniste.
Tu connais le chemin !


Endre - Visage des Hoûgan [Terminé] Tampon13

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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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