Hirzigan le Maudit [terminé]

Nom/Prénom : Hirzigan Forscythe dit « Le Maudit ».
Âge/Date de naissance : 42 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Peuple Libre / Île de Méca
Particularité : Une boucle d'oreille en argent à l'oreille gauche et un pendentif taillé dans une dent de requin.

Alignement : Chaotique Neutre (tendances mauvaises)
Métier : Capitaine Pirate / Sorcier
Classe d'arme : Corps à corps / Magie de Vie

Équipement :
Hirzigan ne porte sur lui que le strict nécessaire : un grand manteau à capuchon noir, des vêtements simples en usage de la piraterie mécane et des bottes. Il porte également le plus souvent un coutelas des plus basiques afin de pallier à toute situation de corps à corps indésirable. Il a également hérité du bateau (un boutre si possible?) de son père et de son équipage. Il a également un charmant petit cottage qu'il prends soin d'entretenir à chaque escale sur l'île de Méca.

Description physique :
Son physique est à l'image de son mental : un visage fatigué et usé par la vie, des yeux bleus gris cernés, de longs cheveux chatains mais clairsemé de cheveux gris et une barbe bien fournie. La vérité c'est qu'il ressemble plus à un mendiant qu'à un homme civilisé. Plutôt grand (1.90m) il reste relativement mince, voire filiforme (70kgs). Il est relativement robuste et dispose d'une force certaine, résultante d'une éducation à la dure. En contraste avec l'aspect félin de son frère, lui a plus prit du lézard, prenant son temps en toute chose, adoptant une démarche lente. Il se tient la plupart du temps voûté et le timbre de sa voix est grave. De nombreuses cicatrices parsèment son corps.

Description mentale :
Hirzigan est un être calme qui confine à la froideur, patient et méticuleux. Il ne perds pas de temps en vaines paroles et préfère réfléchir longuement plutôt que parler ou agir sur une impulsion, en tout et pour tout, il agit avec pragmatisme dans la plupart des situations.
Hirzigan a toujours été en conflit plus ou moins ouvert avec son père, ne partageant pas les manières de brutes que celui-ci avait ou même le goût prononcé pour le sang qu'il pouvait avoir. D'une manière générale, Hirzigan ne se sentait pas fait pour la piraterie et a toujours été plus proche de sa mère et de sa sensibilité à l'Art. Paradoxalement au dégoût qu'il porte à son père, il porte un amour des plus vivace à son frère Alec qui, pourtant, partage des traits communs avec son géniteur.
Depuis la mort de Niobé, Hirzigan a peu à peu perdu la raison, s'enfonçant dans des nadirs de désespoirs, il s'est complètement abandonné à l'idée qu'il pourrait la faire revenir d'entre les morts et ne laissera rien ni personne se mettre entre cet objectif et lui. Il n'en reste pas moins calculateur et ne foncera pas forcément tête baissée vers son but. La perte de son aimée l'a conduit à renier la toute-puissance des Dieux quel qu'en soit le panthéon, il ne pratique plus de quelconques religions et il pense que le caractère arbitraire de la Mort prouve l'impuissance des Dieux eux-mêmes à contrôler leurs créations.
Même si son apparence et son occupation suggère le contraire c'est une personne raffinée.


Capacités magiques :
(Pour être honnête je vise un niveau entre apprenti et arcaniste!)
Du plus loin qu'il s'en souvienne, Hirzigan a toujours eu une sensibilité au fils de la magie, cette sensibilité à été détectée et guidée par sa mère qui, elle-même ayant été l'apprentie d'une sorcière vivant à Méca avant les événements du Voile, savait les manier bien que n'en faisant pas étalage. Il a commencé son apprentissage auprès de sa mère qui a prit soin de dissimuler ce talent partagé autant à ses fils qu'à son mari. En effet, elle-même. Cette première partie d'apprentissage s'est étendue environ de ses cinq ans à ses onze ans, date à laquelle il dût rentrer dans la piraterie et a partir de laquelle les leçons de sa mère s'espacèrent sur une fréquence dépendant de ses escales. A noter d'ailleurs que si son père ne l'avait obligé à le rejoindre sur son bateau, il aurait probablement passés toutes ses années de piraterie à étudier seulement l'Art. Il maintint un niveau correct pendant toute sa relation avec Niobé bien que sa mère eût désiré qu'il poursuive avec plus d'assiduité et ne reprit avec plus de motivation qu'à la mort de sa bien-aimée, désirant obtenir un pouvoir tel qu'il permettrait de ressusciter sa femme, il dût pourtant quitter l'apprentissage auprès de sa mère, celle-ci ne pouvant lui en apprendre plus et dût partir sur le continent apprendre auprès d'un dénommé Vornarskr qui vivait en ermite dans les montagnes du Comté de Velteroc et cette partie de sa vie fût entièrement consacrée à la magie pendant près de six ans, après quoi il dût prendre possession de l'héritage de son père.
Fervent disciple de la Magie de Vie, il a, comme la plupart des étudiants de ce genre particulier de l'Art, appris ces capacités dans sa globalité mais porte un intérêt plus important en ce qui concerne la manipulation de corps (vivant ou non). Hirzigan a appris à manipuler plus aisément les corps et leurs mécaniques internes, il est des plus redoutables lorsqu'il s'agit de casser les os et s'entraîne particulièrement à effectuer des pressions sur la trachée afin d'étouffer ses adversaires. Par contre il serait bien en peine d'effectuer des sorts de guérisons autant pour les maladies que pour les fractures, il est plus facile pour lui de détruire que de reconstruire, douce ironie quand l'on pense que son objectif ultime est de recréer. Ayant pour vocation de devenir Nécromant (ce qu'il est un peu déjà), il aimerait apprendre à réanimer de plus en plus de corps, partant du principe que le nombre lui apporterait la maîtrise nécessaire à son objectif ultime : créer un corps vierge de toute vie dans lequel il pourrait récupérer et insuffler l'âme de sa bien-aimée qui lui fût jadis enlevée. En tant que pratiquant de l'Art, Hirzigan est plutôt prudent, il est plutôt endurant et doté d'une capacité de concentration moyenne qu'il cherche à améliorer jour après jour, conscient que c'est la condition sine qua non à l’exécution parfaite d'un sort. Son focalisateur est la dent de requin qu'il porte autour du cou, cadeau de sa bien-aimée et sa gestuelle est liée à la façon dont il perçoit la magie : en effet, pour lui la Magie n'est rien d'autre que les fils de la création que chaque Dieux à placé sur chaque vivants qui parcourent terres et mers, ces fils font de chacune de ces incarnations les pantins des Dieux, pour lui la subtilité réside dans le fait d'amener ces fils à glisser temporairement des mains des Dieux lorsqu'il souhaite manipuler les corps ou bien à attacher ses propres fils à celui qu'il vise afin d'en corrompre l'intégrité lorsqu'il souhaite voir la maladie s'y développer, ainsi sa gestuelle habituelle le voit humecter son index et son majeur et de les lever au ciel dans de grands mouvements pour manipuler ces fils de la création. La magie pour lui n'est qu'un moyen d'engranger plus de pouvoirs et de renier la part de divinités des Dieux en la court-circuitant par son propre biais, ni plus, ni moins.

Histoire :
Le gamin observait avec attention chaque mouvement du vieil homme alors que celui-ci portait son bol de soupe à ses lèvres et avalait goulûment cette dernière, celui-ci s'essuya les babines d'un revers de manche et regarda le petit comme si c'était la première fois qu'il le voyait, il déglutit bruyamment et finit par prendre la parole :

« Allons bon, p'tiot, qu'est-ce que tu fous là, hein ? »

Le gamin, un petit rouquin parsemés de tâches de rousseurs sur tout le visage, fixait le vieil homme avec une expression remplit de défi, comme si le vieux savait exactement ce qu'il voulait mais qu'il feignait de l'ignorer, sur le visage de ce petit on voyait également l'air un peu fier de la population de la Péninsule.

« Bah tu sais bien c'que j'veux, j'veux qu'tu m'racontes l'histoire du Maudit ! »

A ce moment, le gamin remarqua que les flammes des bougies alentours vacillèrent, expression tangible d'une menace sourde, le vieillard, lui, sourit, ce n'était que la conséquence de la porte de l'auberge qui avait fait courant d'air lors de son ouverture par deux types qui y entraient, mais cela n'en donnait pas moins plus de cachet à son histoire. Il s'enfonça un peu plus dans son banc et commença son histoire après avoir avalé une goulée de vin :

« Tout commence dans la chambre d'une auberge comme celle là même, l'ont raconte que naquit un gamin dont le père était l'un des plus sanguinaires pirates de Méca, cette enfant, il l'eût avec une putain que l'on disait envoûteuse. Mais cet enfant était maudit, les présages en avait tous été formels, du début du travail jusqu'à l'accouchement les corbeaux avaient tournés au d'ssus de l'auberge, les Dieux annonçaient un enfant terrible, un enfant dont le monde devrait craindre les actions, non parce qu'il était le fils de son père, mais parce que sa volonté et sa force de caractère jetterait un voile sur les méfaits déjà détestable de son géniteur. L'enfant grandit, élevé par une mère qui avait décelé en lui une connexion avec un ailleurs que seuls certains élus pouvaient connaître et s'appliqua à révéler ce potentiel et lui permettre de grandir dans cet art, mais bien vite les obligations de cet aîné lui retombèrent sur les épaules et il dût rejoindre l'équipage de son père dès l'âge de onze ans, âge où il goûta le sang pour la première fois. C'est à cet âge également que les Dieux lui firent goûter les tourments de l'Amour, ce flamboyant maléfice qui peut anéantir les plus puissants d'entre nous. Le Maudit fit la rencontre de Niobé, native elle-aussi de Méca. Il ne fallut que peu de temps pour que s'enflamment l'ardeur de leurs jeunesses et qu'elle les consument tout deux. Ils vécurent de nombreuses années de bonheur, combattant et rapinant ensemble sur le bateau de son père, en compagnie du frère du Maudit connu pour sa violence et ses doigts d'argents et de l'un des équipages les plus sauvages de cette île mais... »

Le conteur marqua une pause, en profitant pour porter de nouveau la coupe de vin à ses lèvres, cela permettrait d'accrocher un peu plus le gamin dans son récit et il sourit en constatant que sa technique avait l'effet escompté : le petit rouquin trépignait en face du vieillard, visiblement pressé que celui-ci poursuive. Le vieux eût même l'audace de jeter un regard dehors pour observer la pluie et les éclairs qui striaient le ciel mais bien vite les gémissements du gamin le ramenait à la réalité et il finit par reprendre son histoire.

« Niobé perdit la vie, dans des circonstances qui ne sont pas vraiment connues, l'ont dit qu'elle aurait périt lors d'une des rapines de ces brigands mais je ne le crois pas, cette diablesse savait y faire avec cela, d'autres disent que c'est un assassin de la marine royale qui l'a tué sur l'île de Méca afin de stopper le Maudit, mais tout cela importe peu. Suite à cela, le Maudit se retira de la piraterie et disparut de la surface de la terre. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il cherchait à acquérir un pouvoir qu'aucun homme ne peut obtenir : celui d'enlever sa bien-aimé à la mort pour la ramener dans le monde des vivants. Il parcourut alors le continent sur les conseils de sa mère afin d'en apprendre toujours plus sur les arcanes de la vie et de la mort, parfois s'exerçant seul, parfois suivant l'enseignement de mages plus puissants, éliminant tout obstacle se dressant sur sa quête... »

Il reprit de ce vin, laissant le gamin songer à toute cette histoire, celui-ci s'apprêtait à prendre la parole mais le vieux ne l'en lui laissa pas le temps et semblait vouloir donner une conclusion à cette histoire :

« Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! On dit que Le Maudit à depuis réapparut à la tête d'un équipage pirate, son frère à ses côtés, son équipage est composé de minions tous acquis à sa cause et leur cruauté sans nul autre pareil poursuit un seul et même objectif, le seul que le Maudit ait jamais eut : faire revenir Niobé d'entre les morts, lui recréer un corps viable et rattacher son âme dans une marionnette de chair, comme un ultime défi au pouvoir des vrais Dieux. On dit qu'il a lui-même un visage de mort et qu'il récolte les âmes des malheureux qui croisent son chemin afin de préparer le retour de son amour éternel... »

Peu importait que le vieux ait brodé autour d'une histoire vraie, peu importait que la vérité fût moins extravagante, la seule chose qui importait c'était la terreur qui se lisait dans le regard du gamin et la rumeur qui continuait à se répandre, empoisonnant les esprits et affaiblissant les cœurs.

HRP

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Citation :

Il a également hérité du bateau (un boutre si possible?)

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Plutôt grand (1.90m)

Citation :

Il est relativement robuste et dispose d'une force certaine

Citation :

La perte de son aimée l'a conduit à renier la toute-puissance des Dieux

Citation :

cette sensibilité à été détectée et guidée par sa mère qui, elle-même, savait les manier bien que n'en faisant pas étalage

Citation :

sa spécialité étant de changer l'un ou l'autre membre d'une personne en état de putréfaction

Citation :

porte un intérêt plus important en ce qui concerne la manipulation de corps

Citation :

il a les plus grandes difficultés à accomplir des tâches plus précises telles que la manipulation de sang ou encore des os

Citation :

dans lequel il pourrait récupérer et insuffler l'âme de sa bien-aimée qui lui fût jadis enlevée

Citation :

Il a également hérité du bateau de son père, un boutre nommé la Hyène Rouge et de son équipage

Citation :

Il est plutôt bien proportionné (1m80 pour 80 kgs).

Citation :

La perte de son aimée l'a conduit à renier la toute-puissance des Dieux

Citation :

cette sensibilité à été détectée et guidée par sa mère qui, elle-même, savait les manier bien que n'en faisant pas étalage

Citation :

Hirzigan a appris à manipuler plus aisément les corps et leurs mécaniques internes, il est des plus redoutables lorsqu'il s'agit de casser les os et s'entraîne particulièrement à effectuer des pressions sur la trachée afin d'étouffer ses adversaires. Par contre il serait bien en peine d'effectuer des sorts de guérisons autant pour les maladies que pour les fractures, il est plus facile pour lui de détruire que de reconstruire, douce ironie quand l'on pense que son objectif ultime est de recréer.

Citation :

il a les plus grandes difficultés à accomplir des tâches plus précises telles que la manipulation de sang ou encore des os sur les vivants

Citation :

ans lequel il pourrait récupérer et insuffler l'âme de sa bien-aimée

Citation :

 La perte de son aimée l'a conduit à renier la toute-puissance des Dieux quel qu'en soit le panthéon,

Citation :

elle-même ayant été l'apprentie d'une sorcière vivant à Méca avant les événements du Voile

Citation :

Vornarskr qui vivait en ermite dans les montagnes des terres d'Ysari

Citation :

Relief: 1497,75 km² inexploitable ( falaise, montagne, fleuves, cotes)

Citation :

dénommé Vornarskr qui vivait en ermite dans les montagnes du Comté de Velteroc

Code:

[Métier] : Capitaine pirate

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps / Magie (Vie)

[Alignement] : Chaotique neutre