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| Faire avec le fer | Anorn | |
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Valisilwen Lindorie
Elfe
Nombre de messages : 13 Âge : 31 Date d'inscription : 24/07/2016
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| Sujet: Faire avec le fer | Anorn Mer 7 Déc 2016 - 15:33 | |
| Angaina-Hrota, Linaëh ; première ennéade de Bàrkios, An 9 du XIème Cycle       Près de la lisière d’Anaëh, au pourtour extérieur des terres de Linaëh, scintillaient des taillis aux reflets gris. Angaina-Hrota, la Mine de Fer, n’avait pas perdu en splendeur, songea Valisilwen avec douceur, tandis que sa monture l’emportait vers ce rebord frontalier de la Forêt. Mais ces éclats argentés, qu’on devinait entre les troncs touffus, ne suffisaient pas à éclipser la mélancolie qui envahissait la Protectrice, toujours, lorsqu’elle prenait le chemin d’Angaina-Hrota. Près de dix ans après le Voile, la nouvelle croissance d’Anaëh, agressive, invasive, avait laissé des brèches profondes dans les terres. La Mine de Fer avait été une industrie autrefois portée par Daranovar, à l’âge de la grande lignée des Garnat, pour armer le noble peuple aux frontières de l’Œuvre ; aujourd’hui, une ruine close.
      Valisilwen Lindorïe fit stopper sa monture lorsque les arbres s’écartèrent, pour dévoiler une vaste clairière, parsemée de rares troncs. C’était là le cœur de ce qui avait été, un jour, une Mine ; en témoignaient encore les ondulations du sol, là où les pioches avaient frappé, au Cycle passé encore. Sous la mousse qui rampait depuis neuf ans, et entre les racines des premières pousses de jeunes arbres, se devinaient encore les éclats argentés du minerai de fer. La Protectrice crut une seconde qu’Angaina-Hrota était déserte ; mais elle aperçut vite, là, dans les trous d’ombre de cette clairière qui revenait à la forêt, les silhouettes émaciées d’Elfes farouches. Ils veillaient à la régénération du bois sur le fer. Lorsque Valisilwen descendit de cheval, elle sentit les regards pivoter suspicieusement vers elle, et elle entendit le bruit des souffles qu’on retenait avec anxiété.
      « Valisilwen », souffla une voix qui l’accueillit sans chaleur, et sans titres. C’était un Elfe à la forme oblongue, et à la peau assombrie, comme de la terre battue. La Protectrice sentait qu’exhalaient de lui l’humus autant que le mépris.
      « Orolyë », salua doucement Valisilwen.
      « Pourquoi es-tu encore ici, Protectrice ? » interrogea l’Elfe sans attendre. « Quelle nouvelle guerre viens-tu nous annoncer ?
      – Aucune », répondit Valisilwen, « pour le moment. Tu sais que nous avons esquivé la bataille d’Eraïson, et tu devines ce que la bannière de Linaëh évoque pour les autres terres de la Forêt.
      – Anaëh traverse les Cycles, Valisilwen », répondit lentement Orolyë.
      « Et tu sais pourquoi nous avons dû nous défiler dans la défense d’Eraïson », conclut Valisilwen d’une voix égale.
      Les deux Elfes se regardèrent froidement, par-dessus le lichen qui croissait de nouveau sur les pierres d’Angaina-Hrota. Les reflets pâles du métal creusaient encore les traits fiers d’Orolyë. Valisiwlen aperçut l’éclat instantané de son regard, lorsqu’il porta les yeux vers sa tiare forgée, symbole de la charge de la Protection.
      « Nous avons besoin de fer », insista-t-elle directement, « nous avons besoin d’armes et d’armures. Tu sais les richesses de ce sol, Orolyë.
      – Et toi, tu ignores les richesses de la Forêt », rétorqua l’Elfe.
      Autour d’eux, dans l’énigmatique pénombre de cette Mine bientôt ensevelie, Valisilwen devinait les ombres mouvantes des silhouettes qui se rapprochaient. Orolyë pouvait la traiter avec distance, la Protectrice savait que sa venue était attendue, ce jour, et même crainte.
      « Le Conseil de Linaëh », déclara Valisilwen avec détermination, « vous avait demandé, à vous, Elfes d’Angaina-Hrota, de consentir à rouvrir la Mine ; et il vous avait laissé jusqu’à la dernière lune du premier mois d’Automne pour vous prononcer. Aujourd’hui, alors que nous entrons dans le second mois, c’est votre réponse que je suis venue entendre. »
      Valisilwen n’avait pas achevé sa déclaration, qu’elle savait depuis longtemps combien le Conseil s’était nourri d’illusions. Orolyë affichait à présent un sourire vorace, définitif ; et derrière lui, les veilleurs de la Mine de Fer semblaient figés sur place, enracinés dans leur bruyère.
      « Respecte nos terres, Valisilwen », grimaça Orolyë, « et garde tes guerres au-dehors. Nos traditions t’obligent.
      – Le Conseil ne vous contraindra pas, Elfes d’Angaina-Hrota », soupira Valisilwen, « mais je vais en appeler au Seigneur Anorn à Alëandir. »
      Valisilwen se retira du cœur d’Angaina-Hrota, mais elle ne quitta pas les abords de la Mine de Fer. Et c’est là, à la lumière moirée du minerai, que la Protectrice rédigea à la hâte une supplique au Trône Blanc : elle y détailla les guerres qui menaçaient, et les armes qui manquaient, et le fer que les terres refusaient au Conseil de Linaëh. Valisilwen connaissait mal le Protecteur de Quatrième Saison, lui qui guidait à présent le devenir des cités. A nouveau, la terre de Linaëh payait de s’être tenue si éloignée des destinées de leur peuple dans les épreuves passées. Elle tendit le parchemin à un mynark messager, qui repartit aussitôt, à grands bonds, vers la cité de Linaëh ; de là, après avoir été ratifiée par le reste du Conseil, la missive prendrait le chemin d’Alëandir, et serait déposée au Trône Blanc. Puis, un jour, une réponse parviendrait à Linaëh.
      Même si on ne pouvait la voir, la lisière était proche ; là-bas, de l’autre côté des derniers arbres, s’étirait le fleuve, et au-delà les terres toujours agitées des Hommes, des sauvages et des Nains – ces terres qui bougeaient à un rythme très rapide.
      « La Mère bénisse la patience des immortels », sourit Valisilwen amèrement.
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| | | Anorn
Ancien
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| Sujet: Re: Faire avec le fer | Anorn Sam 10 Déc 2016 - 17:38 | |
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Deuxième ennéade de Barkios De la neuvième année du onzième cycle. - Je ne sais pas ce qui serait judicieux de faire de Calan, mon régent. Je sais pertinemment qu'on vous a dit qu'il serait mieux de la rendre à Daranovar. Seulement le Seigneur Daenor est porté disparu, à quoi bon rendre cette épée à un protectorat ? Elle est devenue un symbole. Ou elle le deviendra. - Un symbole de l'intangibilité des humains ? De leurs décisions éphémères ? - Vous avez dit vous-même que c'était là le signe d'une réelle motivation de la part des hommes de renouer un lien perdu. Que c'était une bonne chose que de la savoir revenue en notre sein. - Je préfère qu'on la perçoive ainsi. Comme un objet volé qu'on nous aurait rendu dans un élan de bonté. Mais rappelez-vous qu'ils sont éphémères. Gardez en tête que demain, ils pourront nous prendre autre chose. Parce qu'un autre sera à la tête de leur Royaume et parce qu'un autre aura besoin de faire état de sa force. Si je suis capable de penser ainsi sans les haïr, que pensez-vous de ceux qui nourrissent une profonde aversion à leur égard ? - Evidemment. Dans ce cas, il faudrait savoir si Daranovar souhaite récupérer cette épée. Si ce n'est pas le cas, la meilleure place pour elle reste encore ici. Au sein même du palais.Sur cette conclusion qui ne lui déplut pas, Anorn prit congé et se dirigea vers son bureau. Croisant sur le chemin une conseillère, cette dernière lui remis la missive qu'il attendait de Quatrième Saison ainsi qu'une provenant de Linaëh. La remerciant d'un signe de tête, il ne tarda pas à les ouvrir. Celle des terres dont il était encore en charge venait du conseil et lui faisait part du bilan des activités des cités, comme il l'avait explicitement demandé. Balayant rapidement les chiffres et les commentaires, ne voyant rien de réellement déplaisant si ce n'était pour Carrobrelian, il décida de la mettre de côté pour ouvrir la seconde. Celle-ci avait été rédigée par Valisilwen Lindorie, protectrice de Linaëh. Il ne l'avait pas encore rencontré et cela se sentait dans la manière dont elle s'adressait à lui. Elle ne le connaissait pas et ne voulait sans doute pas faire un pas de travers. La demande qu'elle formulait était simple. Qu'il lui donne la possibilité d'accéder aux mines pour forger les armes. Puisque les noss semblaient leur en interdire l'entrée. Prenant un papier et sa plume, il rédigea succinctement une réponse, prévenant de son arrivée prochaine. Il n'ajouta rien d'autre et la fit partir aussitôt. Lui prendrait le départ quelques jours plus tard, sans doute dans le courant de l'ennéade suivante. Il avait encore quelques affaires à régler avant de partir. *** Kÿrianos de la cinquième ennéade de Barkios De la neuvième année du onzième cycle. Finalement arrivés en Linaëh, ils voyaient se dessiner la Cité au bout du sentier. Autrefois parfait alliage entre le bois et la pierre, le voile avait brisé l'équilibre. Ils pouvaient apercevoir désormais des troncs percer les murs, la forêt reprendre l'ascendant sur ce qu'ils avaient pu construire. Il trouvait le spectacle particulièrement triste, lui qui savait la beauté et l'élégance qu'ils pouvaient donner à la roche. Il avait toujours aimé l'art sculptural, ayant grandi à Quatrième Saison. Et de voir aujourd'hui les bâtiments troués par le bois était quelque chose qu'il n'appréciait pas. Qu'il ne comprenait pas. Pourquoi la Mère détruisait sans ménagement ce qu'ils avaient mis des siècles à ériger ? Ce dans quoi ils avaient mis leur cœur et leur âme ? Sans doute pour un dessein qu'il ne pouvait entendre à cette heure, mais cela lui faisait tout de même de la peine. La quinzaine d'elfes qu'ils étaient n'eut pas à attendre bien longtemps pour qu'on les fasse entrer. - Prévenez la Protectrice qu'Anornedellon, le Régent du Royaume, est arrivé. Suite à cette annonce, Anorn mit enfin pied à terre. Si une des conseillères qu'il avait emmené avec lui esquissa un geste vers lui pour l'aider, elle ne finit cependant pas son geste. Il n'avait pas besoin qu'on l'aide. Loin de là. S'il n'avait plus l'agilité et l'adresse de sa prime jeunesse, il ne nécessitait tout de même pas un traitement de faveur. Un seul regard dans sa direction et elle avait changé d'intention. Attendant qu'on vienne prendre leurs montures en charge et qu'on les présente à la protectrice, il observait la Cité. Regrettant amèrement ce qu'elle avait été, avant d'être partiellement dévorée par les plantes.
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| | | Valisilwen Lindorie
Elfe
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| Sujet: Re: Faire avec le fer | Anorn Jeu 15 Déc 2016 - 13:55 | |
|       Dans l’antichambre, une minute avant que ne se réunisse le Conseil de Linaëh, la Protectrice doutait. Valisilwen Lindorië faisait rouler, entre ses longs doigts agiles, la tiare d’argent et le collier aux topazes, symboles de sa charge. Parfois, d’un geste impatient, elle tirait sur les faux plis de sa robe cérémonielle, qui la serrait aux entournures. Elle était jeune encore, bien plus jeune que seigneur de Quatrième Saison, qui ne tarderait plus à franchir ses portes. Dans une pensée amusante, Valisilwen se demanda fugitivement si le grand Anornedellon, lorsqu’il posait son regard sur le Trône Blanc, sentait lui aussi son souffle s’accélérer.
      « Le Régent du Royaume ! » annonça justement un héraut, depuis la salle du Conseil. Valisiwlen fut prise d’un demi-sursaut, comme indécise entre impatience et anxiété. D’une main, elle boucla le collier orné autour de son cou ; de l’autre, elle fourra la tiare dans ses cheveux, jusqu’à sentir le métal lui râper la peau du crâne. Et, dans un bond léger, la jeune Protectrice traversa le rideau de l’antichambre, et pénétra dans la lumière de la salle du Conseil.
      C’était une longue pièce circulaire, jadis pensée par les émissaires des Garnat de Daranovar, pour que chacun au Conseil puisse voir tous les autres. Mais cette noble intention du Dixième Cycle n’était pas passée au Onzième : lorsque le Voile avait saisi la forêt, l’épais tronc d’un érable avait creusé sa voie à travers le sol de pierre, et jusqu’à la voûte du plafond, où il étendait des branches sombres, noueuses et nombreuses. L’entier bâtiment ne tenait plus que par le soutien de l’arbre, tandis que les joints de maçonnerie bâillaient, brisés, sur des piliers fendillés. Des samares tombaient en tournoyant, comme des libellules ivres, et venaient recouvrir le sol, incessamment, aussi vite que le Conseil les faisait retirer. L’ensemble exhalait une magie des sylves que la Cité ne tenait plus entre ses mains.
      « Amis », salua la Protectrice, et les différents membres du Conseil lui retournèrent son accueil. Avec l’arbre jailli au centre de la salle, les sièges, qui autrefois s’alignaient le long du mur circulaire, avaient tous été ramenés dans un coin, là où les racines n’avaient pas trop dépavé le sol. Cette proximité pressait les conseillers les uns contre les autres ; comme des frères, l’aurait souhaité Valisilwen – comme des conspirateurs, sifflaient quelques rumeurs tenaces, auxquelles la Protectrice devait bien reconnaître un fond de vérité.
      Mais pour l’heure, aucun siège n’était occupé. Les conseillers, une demi-douzaine d’Elfes aux allures disparates, se tenaient tous debout, respectueusement ; c’était plus d’honneurs que la jeune Protectrice méritait à elle seule.
      « Que l’on prie le Seigneur Anornedellon de nous rejoindre », ordonna Valisilwen Lindorië. Son regard s’arrêta un instant sur le chemin, malaisé, tortueux, que leur noble hôte devrait parcourir depuis la porte fendillée de la salle, jusqu’à l’amas des sièges du Conseil ; elle eut un bref soupir, qu’elle ravala dans un sourire.
      « Seigneur Anornedellon, Régent du Royaume, Protecteur de Quatrième Saison ! » salua la Protectrice lorsqu’il fut introduit. « Je vous prie de vous sentir le bienvenu auprès du Conseil de Linaëh, qui s’honore de votre visite très attendue. »
      Alors seulement, la Protectrice comprit à quelle catastrophe protocolaire courait Linaëh. Le toit du palais éventré par un arbre, et les racines qui faisaient tanguer le pavement du sol, cela passait encore ; cela s’expliquait, du moins. Mais le Conseil avait simplement ajouté un siège, et un seul, fort beau d’ailleurs, pour Anornedellon – sans compter que le Régent se déplaçait avec une délégation entière. Valisilwen sentit ses yeux rouler dans leurs orbites, depuis leurs sept sièges, jusqu’aux quinze Elfes qui pénétraient dans la salle du Conseil à cet instant.
      Elle resta interdite – il était temps que le Régent vienne à Linaëh.
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| | | Anorn
Ancien
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| Sujet: Re: Faire avec le fer | Anorn Dim 26 Fév 2017 - 20:20 | |
| La salle dans laquelle on les mena avait de lourdes séquelles du Voile. Les racines qui courraient sous le plancher, le transperçant parfois, n’étaient rien comparées aux trous pratiqués dans le toits par les branches d’un arbre. Il n’était pas habitué à voir une cité autant malmenée, parce qu’il n’avait pas subit cela en Quatrième-Saison. La Protectrice l’accueillit cependant chaleureusement et il répondit le plus poliment du monde.
- Dame Valisilwen Lindorie, je suis enchanté d’être ici aujourd’hui. Je vous remercie de nous recevoir.
Il sentit dans son attitude la gêne mêlée à la surprise. En effet, il était venu avec un peu plus de monde qu’ils l’avaient prévus. A vrai dire, ils n’avaient pas prévu qu’on l’accompagne. Etrange. Se déplaçait-elle donc seule, lorsqu’elle se déplaçait ? Peut-être n’avait-elle jamais eu l’opportunité de se rendre dans une autre Cité. Mais il voulut les rassurer, parce qu’après tout, ils pouvaient bien tous rester debout.
- Ne vous inquiétez pas, nous serons assez brefs. A vrai dire, je ne peux rester bien longtemps. Une affaire demande ma présence à Alëandir, je serai donc rapide.
Cette affaire, c’était ni plus ni moins que son épouse. Sa grossesse était assez importante pour qu’il ne s’attarde pas. Et ne lui avait-il pas promis qu’il reviendrait au plus vite ? S’il s’était déplacé, c’était avant tout pour rencontrer en personne Valisilwen, qu’il n’avait pas eu l’occasion de voir plus tôt. Ils avaient été assez pris avec le Haut Conseil, Eraïson et ce qui en avait découlé. Mais aujourd’hui, il prenait le temps de venir jusqu’ici. Surtout lorsqu’on lui avait explicitement demandé de se déplacer. Certes pour une chose sur laquelle il n’avait aucune emprise, mais tout de même.
- Ne vous embarrassez pas pour les sièges, je crois que nous sommes tous assez en forme pour rester debout. Et si ce n’est pas le cas, j’invite ces derniers à s’asseoir, pour leur santé que je ne voudrais mettre en péril.
En plus de votre missive, j’ai eu vent sur le chemin des difficultés que vous avez rencontré avec les noss, récemment. Je crains ne pas être en mesure de leur imposer quoi que ce soit. Si la mine est une ressource importante, qu’il serait bon de récupérer, je n’ai pas d’autorité sur ceux qui en bloquent l’entrée. Je pense que vous avez longuement réfléchi au problème avant de demander ma venue. Il m’apparaît logique que je sois votre dernier recours. J’ai donc demandé à ma conseillère en relation noss citadins de vous faire quelques propositions. Elle ne connaît pas toutes les subtilités, il vous faudra donc les étudier et les adapter à votre situation particulière. Je vous laisserai le dossier.
Il était aussi important pour moi de vous demander d’être, si possible, diplomates. Ouvrir un conflit ne serait pas bénéfique. Même si je comprends qu’il est nécessaire de récupérer l’accès à la mine. Tout est souvent question de patience et de partialité. Un affrontement serait à déplorer, surtout lorsqu’il peut être évité. Je ne vous retiendrai pas plus longtemps, je m’excuse encore une fois pour le temps très court que j’aurai eu à vous accorder.
Si dans le futur vous souhaiter une nouvelle rencontre, où nous aurons le de temps de réellement discuter, sachez que ce sera avec plaisir. Conseillers, Dame Protectrice, puisse Kÿria guider vos pas et éclairer votre jugement.
Sur ces paroles, il sortit de la salle. Certains membres de sa délégation restèrent un peu plus longtemps, pour discuter brièvement de quelques solutions que contenaient le dossier. Mais avant la fin de la journée, ils avaient repris la route. Quelques retardataires mirent du temps à les rattraper sur le trajet, mais ils y arrivèrent tout de même. Il fallait qu’il rentre au plus tôt.
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