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Sujet: Lettre à Missède Ven 31 Mar 2017 - 17:38
Quelque part en Barkios
Dans la pièce centrale de la maison, Elisabeth terminait d’écrire sa lettre, pliant soigneusement le papier avant de faire couler la cire et le mettre dans une sorte d’enveloppe. Son regard se posa sur Elia qui n’avait pas terminer d’écrire sa lettre. La jeune fille prenait bien soin d’écrire chaque lettre en quête de perfection. Elisabeth voyait Lyarra dans cette quête obsessionnelle de bien faire les choses, néanmoins, avec grande différence. Par moment, la prêtresse se demandait comment sa protégée avançait dans sa profession de foi au sein du culte d’Othar, parfois, elle paniquait à l’idée de la voir mourir. Rapidement, ce trouble oublia car Lyarra n’était pas du tout prompt à se faire tuer facilement…Pourtant, elle était de nature inconsciente s’élançant dans les dangers toujours plus haut.
Ce qui était triste aux yeux de la dame était pour la petite fille. Elia ne connaitra pas souvent sa mère. La vie de prêtresse de guerre et de mère n’était pas possible. Sur ce point, Elisabeth était quelque peu frustré de ne pas voir naitre cette relation mère/fille. Elia termina sa lettre pliant soigneusement et avec rigueur sa lettre, limitant Elisabeth à la perfection. Rapidement, les yeux bleus de l’enfant se figea sur la prêtresse, étirant un large sourire. Puis, Elisabeth ira envoyer ces lettres à Cécilie par l’intermédiaire des messagers, payé par le temple.
Spoiler:
« Cher Cécilie
Comment allez-vous ? Comment se passe votre vie au sein de Missède ? Fait-il toujours bon vivre dans cette contré si lointain. Je l’espère en tout cœur car je porte toujours en mémoire cette contré que j’avais traversé dans mon enfance. Ma chère Dame, je vous envoie cette lettre pour vous faire part de nos nouvelles et vous apportez un peu de nouveauté. Lyarra est toujours en formation, elle travaille dure, parfois, j’ai eu l’occasion de la voir. Son monastère est à une journée de Rochenoire. Elle n’a pas toujours l’occasion de dormir dans notre humble demeure, elle n’est encore qu’une simple apprentie. En ce moment, elle est partie à Diantra en suivant son maitre qui se charge de son éducation. Elle semble bien déterminée dans son désir d’être une prêtresse du Dieu Othar.
Toutefois, une part d’elle-même doute s’il y a une réelle utilité de suivre ce chemin. À la vue de ces lettres, une partie d’elle-même ne supporte pas l’autorité, le fait de perdre le fondement même de sa personnalité qui était la liberté. C’est bien une chose que Lyarra devra surmonter et je pense que ça va être difficile ma protégée. Elle était toujours une petite tête brulée, en contrecourant de la société et de l’ordre établie. Je pense que la réalité que le monde est régit par différente autorité, elle a du mal à toléré. C’est une passe, un moment a passé.
Je ne doute pas d’elle, au contraire, ce moment va passer et sera une autre femme. Une femme bien différente de celle d’avant. Déjà, elle a beaucoup changé ces dernières ennéades dans son physique. Elle semble beaucoup plus musclée, un regard beaucoup plus franc. Oh par Neera, sa chevelure a bien poussée quelque peu désordonnée. Déjà, à mon gout, elle a un peu plus de prestance qu’avant son entré en ordre. Plus tard, elle sera surement une femme de grande prestance, portant sa fière armure au nom de son Dieu Patron
Pour Elia, je n’ai pas le droit de vous le dire. Elia c’est chargée personnellement de vous envoyer sa lettre. Ma chère Dame, je vous embrasse. J’attends votre lettre avec impatience. Que Néera vous protège
Elisabeth à Rochenoire
Spoiler:
«
Cher Cécilie
Je me porte bien. Très bien ! Je vous envoie cette lettre car je ne voulais pas qu’Elisabeth fasse toute l’écriture. Je sais écrire, je voulais prouver que j’étais capable de vous envoyer une lettre. C’est une chose faites ! alors je vous écris ! Comme c’était dit ! Je me porte bien. Parfois ! Mère passe quelque fois pour me tenir compagnie et céder à mes désirs ! J’ai bien de la chance d’avoir une mère me sourire à chaque fois, m’apprendre plein de petite chose. Elle m’a appris à construire des pièges pour chasser, parfois, elle m’a appris à écouter la nature. On se promène souvent ensemble. J’ai appris à faire du cheval ! Mère se montre très généreuse. Cependant, ces bons moments passent trop vite !
Mère travaille dure ! Je la trouve bien courageuse !
Je ne suis pas très heureuse de voir Mère avoir des marques de blessures sur son corps. En cachette, j’ai vu son corps remplie de taches colorés qui lui font mal. Elle s’efforce toujours à ne rien montrer quand je lui fais mal. Mère n’est pas une femme comme les autres. Beaucoup de petites filles pleurent quand elles ont mal ! Mère n’aime pas pleurer, d’ailleurs, elle me le dit souvent. Je m’efforce que mère se repose, mais, elle a toujours le don de faire l’effort de céder à mes caprices. Chaque fois, elle me rassure qu’elle se porte bien, pourtant, ces yeux sont noir d’encre. Elle est très fatiguée ! elle doit se reposer ! Vous n’êtes pas d’accord vous ? Enfin, pour ma part, j’aide Elisabeth dans sa tâche, je m’amuse quelque fois avec les enfants. Parfois, je fais des bêtises pour combler mon ennuie. Elisabeth se fâche souvent, elle n’aime pas que je fasse des bêtises. Elle déteste ça. Je me suis disputé avec une fille qui ne cessait de m’embêter. Un jour, j’en avais eu marre, je l’ai frappée et elle a eu peur. Elisabeth m’a grondé et puni ! Mère a ri et consenti à mon action. Je ne suis pas une fille méchante ! Je n’aime pas qu’on vient m’embêter ! Je ne me laisse pas faire !
Je pense que j’ai tout dis !
Elia
Cécilie de Missède
Humain
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Sujet: Re: Lettre à Missède Dim 2 Avr 2017 - 16:45
Pendant qu'Azula brossait avec précaution les longs cheveux de la Dame de Beaurivages, Rose, assise avec un écritoire, lisait ses missives privées à voix haute et prenait notes d'éventuelles dispositions ou réponses. Ce matin là,entre une lettre de Colombe, une de Clarence et une de son oncle Renard s'étaient glissées deux petites missives cachetées de cire en provenance de Rochenoire.
« Lyarra ? » demanda la jeune femme en fronçant les sourcils sous un coup de peigne trop brusque. - Non. Il sembleraient qu'elles viennent de sa fille et de Mère Elisabeth. - Je t'écoute. »
Une fois les deux missives lues et relues attentivement, elle n'en était que plus perplexe. Alors l'initiée d'Othar n'avait toujours pas reçu sa demande alors que cela faisait près d'un mois qu'elle avait été envoyée... Et bien voilà qui était fort étrange... Mais puisque la prêtresse leur offrait une occasion, autant la saisir.
« Prend note. - J'y suis. »
" C'est tout? " demanda Rose, légèrement étonnée.
Cécilie donna quelques conseils à Azula pour qu'elle soit plus douce avec la brosse avant de répondre.
" Que voudrais-tu que j'ajoute ? Je les connais bien peu... "