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 [Récit de bataille] Le Faide de Lauzac

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Arnoul de Stern
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Arnoul de Stern


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MessageSujet: [Récit de bataille] Le Faide de Lauzac   [Récit de bataille] Le Faide de Lauzac I_icon_minitimeMer 26 Juil 2017 - 11:04


Matin de Barkios,
Portes de l’hiver,
Sternburg


L’antique castel des Stern était en ébullition, de si bon matin. Des hommes entraient et sortaient par les immenses gonds renforcés, sous la fameuse herse qui valut son surnom au légendaire Foulque, grand-père de l’actuel seigneur. C’était un ballet de cavaliers en armure, exhibant fièrement leur blason et leur bannière, et piétinant à côté des quelques écuyers les accompagnant. La plupart étaient ce que l’élite guerrière appelait avec un certain dédain des « chevaliers-paysans ». Des hommes adoubés les genoux dans la boue, des hommes sans pedigree aucun. Là résidait pourtant la force de la seigneurie. Populaires auprès des petites gens, ils attiraient la foule lorsqu’ils arrivaient, et recevaient honneurs et acclamations alors qu’ils n’avaient même pas encore levé l’épée.

Arnoul de Stern, en sa qualité de seigneur des lieux, accueillait dignement ces chevaliers venus lui prêter leur bras. A côté du seigneur, Edwin Rühge, remplaçant le bouclier-lige Wilfred, voyageait de tête en tête, de cheval en cheval, afin d’organiser les préparatifs. Dans quelques temps, ce serait la guerre ; la confrontation. Arnoul avait envoyé une jolie lettre d’insulte à son opposant, et lui donnait rendez-vous séance tenante dans la Malelande, près du fameux Arbre Solitaire qui marquait l’une des frontières entre les deux seigneuries. Cette journée serait placée sous le signe d’Othar et de Tyra. Les prêtres avaient déjà prononcé une messe, et béni les cavaliers déjà présents. Ricborghis, le chapelain du château, s’en était donné à cœur joie pour discréditer Cadoc de Leuze tout au long de son sermon, si bien qu’Arnoul se demandait si tout ce fiel était très pentien…

Beaucoup étaient venus. Une soixantaine de chevaliers en tout, aussi nombreux que bariolés. Il y avait les familles habituelles, envoyant leurs fils et leurs pères, comme les Rühge, les Ruy-Selan, les Welm ou les Bauer. Mais il se trouvait aussi de nombreux chevaliers errants, comme les chevaliers du Ru brun, ou Le Rance d’Erbay. Dès qu’ils avaient appris l’odieux enlèvement perpétré par cette vile fripouille de Cadoc, ils avaient accourus pour sauver la demoiselle. Certains l’appelaient déjà la « Guerre de la Rosière ». Comment leur dire que cette fameuse ‘rosière’ avait déjà dépassé la vingtaine ?

Soudain, une voix du haut des remparts s’exclama :

« Cavalier ! »

Tous les chevaliers tournèrent leur tête en direction de la herse. En général, lorsqu’un chevalier arrivait, le héraut sur le mur décrivait la bannière qu’il portait. Mais ici, pas de bannière… Ils furent bien vite fixés, et encore plus étonnés lorsqu’ils découvrirent qu’il s’agissait d’une femme. Et pas n’importe laquelle. Arnoul fit un pas en avant, s’appuyant sur sa canne, les yeux ronds.

« Karla ! »

La petite-fille du Bouc mit pied à terre. Elle était dans un sale état… et revêtue de bien piètre façon. Arnoul descendit les escaliers, manquant se viander sur quelques marches, et Karla finit par atterrir dans ses bras, inspirant fort pour éviter de céder à l’émotion. Tous les chevaliers aux alentours regardèrent la scène avec du baume au cœur, et la plupart se tournèrent vers leurs compagnons pour lever leur poing en l’air.

« Hourra ! La dame est sauve ! »

Mais pendant que les hommes fêtaient déjà une victoire bien avant la bataille, Karla murmurait quelques paroles aux oreilles d’Arnoul. Ce dernier fronça les sourcils, et jura dans sa vieille barbe. Edwin Rühge leva alors ses mains devant lui, afin que la clameur s’estompe. Arnoul s’était retourné vers eux pour leur parler. D’une voix forte malgré son âge avancé, il clama ces paroles dans la cour, l’écho se répercutant sur les murs :

« Un brave est entre les mains de Leuze, en ce moment ! Le chevalier qui s’était courageusement proposé pour sauver ma petite-fille n’a pas pu s’en sortir, et a préféré donner sa vie plutôt que celle du fruit de mes entrailles. Je ne sais s’il est encore vivant, ni entier. Mais j’ai une dette de sang envers lui, et la simple idée que son corps chaud ou refroidi se trouve dans le donjon de ce misérable porc me donne la nausée ! Chevaliers ! »

Il leva sa canne en l’air.

« Je vais à Lauzac réclamer un homme plus téméraire qu’Othar en personne ! Qui vient avec moi ? »

Tous les chevaliers, galvanisés par le discours et par leur envie d’en découdre (et de ne pas être venus pour rien), dégainèrent leurs armes, et les dirigèrent vers le ciel en hurlant :

« Moi ! »



Aux environs de midi le même jour,
Portes de l’hiver,
Malelande


La force qui marchait vers l’Arbre Solitaire était impressionnante. Tous avaient la rudesse des gens du pays, et portaient leur harnois dans la froideur des jours précédant le solstice. Derrière ces fiers guerriers suivaient les écuyers et les serfs portant les bannières, de l’eau, ou encore des armes de rechange pour leurs maîtres. Ils avaient tous une furieuse envie d’en découdre, bouillonnant sous leurs cuirasses, enhardis par les invectives d’Arnoul de Stern. Ce même Arnoul qui resterait en retrait, eu égard à son âge canonique. Il serait spectateur, lors de l’affrontement. Il n’aurait plus que ses vieux yeux, déjà abîmés, pour profiter de l’assaut. Il ne verrait pas bien loin, mais c’était mieux que de rester reclus derrière ses épaisses murailles. C’était un Stern, bon sang !

Il avait pris Onfroi avec lui. Il voulait que le jeune homme, qui devrait un jour remplacer Einhard comme banneret d’Ernal, puisse assister à une véritable bataille. Le petit Meinhard, cet orphelin que Walther avait recueilli à Oësgard, avait accompagné Onfroi, et le suivait comme son ombre. N’étant pas de rang suffisant, Meinhard était à pied, tandis qu’Onfroi était juché sur une calme jument. A côté d’eux, Edwin Rühge, dont le jeune âge commandait à se jeter dans la mêlée tête la première, était malheureusement cantonné à la surveillance du seigneur de Stern et des jeunes enfants.

Après une bonne heure de marche, l’ost sternois s’arrêta à quelques encablures de l’Arbre Solitaire, où se tenait l’armée réunie vaille que vaille par Cadoc de Leuze. La plupart des chevaliers présents se gaussèrent ; une bande de reîtres mal équipés, en nombre inférieur et sans doute payés en promesses et en conditionnels. Cadoc était ruiné, tous le savaient. Pourtant, il avait encore réussi le tour de force de réunir assez d’hommes pour offrir un défi acceptable. Arnoul soupira.

« Pourquoi faut-il que des gens meurent pour une lopette pareille... »

Il héla sir Jorgen Bauer, qui rappliqua en quatrième vitesse.

« Seigneur ? »

Arnoul serra sa bride.

« Haranguez nos hommes. Agitez-les. Puis, quand ils seront assez énervés, donnez la charge. D’accord ? »

Il acquiesça.

« Oui, messire. J’y vais de ce pas ! »

Le chevalier monté fit faire demi-tour à son étalon, et galopa fiévreusement vers la masse métallique clinquante qui peinait à former un cordon. Devant eux, Cadoc agitait les bras et s’évertuait à prononcer un discours, que seule la moitié des reîtres écoutait. Promesses de richesses ? Le château de Sternburg peut-être ? Jorgen Bauer, lui, avait mieux en tête. Il se tourna vers les hommes réunis, qui avaient enfin formé un cordon.

« La plupart d’entre vous sont venus pour sauver la Rosière ! Fort heureusement, un homme l’a déjà sauvée ; cet homme, c’est Walther Hohenburg, du domaine d’Ernal ! »

Les chevaliers se regardèrent, surtout les errants du Ru brun. Ils auraient bien sauvé la donzelle, pour lui demander ses faveurs…

« Maintenant, ne tient plus à vous de sauver une pure et innocente jeune femme, mais de venir en aide au brave parmi les braves ! Walther est un héros. Il mérite votre sauvetage. »

Il désigna d’un doigt provocateur le seigneur de Lauzac.

« Cet homme est la pire crapule de toute la Malelande. Il se pavane comme un paon, en enlevant les jeunes filles et en torturant les honnêtes gens ! Il tremperait dans des actes de thaumaturgie que je ne serais pas étonné ! »

Un chevalier sternois se tourna vers un de ses compagnons, et murmura :

« Dis, c’est quoi un paon, Welmer ? »

« Chais pas. Une espèce de biche je crois. »

Jorgen commençait à exciter les chevaliers, en cassant du sucre sur le dos de Cadoc le Pleutre. Certains avaient déjà leurs marteaux de guerre et leurs épées au clair, leurs mains avides de s’en servir contre leurs ennemis. D’autres frappaient leurs écus en cadence, comme pour imiter le fracas des armes en pleine mêlée. Leurs visages étaient tordus, et leurs yeux brillaient d’animosité. Ils avaient la rage de vaincre, et l’envie d’en découdre. En face, les mercenaires, eux, voulaient de l’or. Tandis que les chevaliers sternois, eux, voulaient « faire une chanson ».

Jorgen Bauer défourailla son épée, la levant bien en l’air.

« Rentrons dans le lard de ces fils de chiennes ! Juste et Fort ! »

Les chevaliers levèrent tous leurs armes en l’air, et beuglèrent en cœur :

« Juste et Fort ! »

Le sang d’Arnoul, tout aussi bouillant que dans sa jeunesse, ne pouvait plus se tenir. Il leva le poing en l’air, comme s’il était prêt à s’élancer dans la bataille. Mais à la place, tel un hallali prématuré, il hurla comme le loup à la face de la lune :

« Chargez ! »

Jorgen voulut reprendre le cri, mais fut submergé par le cri de guerre qui résonna à travers tout le cordon. Il y avait de quoi fouetter le sang d’un mort, et réveiller jusqu’aux dieux eux-mêmes. Les chevaliers mirent tout d’abord leur monture au pas, se coordonnant afin de ne pas briser la formation. En face, les reîtres se regardèrent d’abord, avant de suivre le même chemin, allant à la rencontre d’une mort certaine. Après le pas vint le trot, et le son caractéristique des sabots sur le sol gelé commença à résonner sourdement dans l’air, comme la tempête inexorable. Les cœurs s’accéléraient au son du marteau, qui battait le fer incandescent dans leurs veines, et excitaient leurs sens proches de l’orgasme. Il n’y avait rien de plus excitant qu’une charge de cavalerie, dans le plat d’une plaine calme et sereine, où le chaos viendrait frapper comme la faux en plein été.

Le galop prit le pas sur le trot, les chevaux s’emballant de la même manière que leurs cavaliers. C’étaient des chevaux entraînés pour la guerre, agressifs et violents. Des étalons dont les lourds sabots reproduisaient à la perfection le roulement du tonnerre, séisme implacable. Il n’y avait plus qu’un immense bruit dans la plaine, mélange de sabots infernaux, de cris barbares, et de fracas métalliques. Sonnait le bois, sonnait le fer, et les écus frappent sur les hauberts*.

Face à la charge des cavaliers lourds, les mercenaires de Cadoc n’avaient aucune chance. Le choc fut d’une violence inouïe. La technique du cordon permettait aux chevaliers de laisser passer les reîtres entre eux, et de frapper leurs opposants avec la force d’un météore. Un marteau de guerre trouva son chemin jusqu’à la tête d’un des bucellaires lauzaques, passant outre le heaume pour aller briser l’os sous la tempe. Le cavalier fut parcouru de spasmes si étranges que son cheval prit peur, et s’emballa, fuyant le champ de bataille avec le corps inanimé de son propriétaire. Plus loin, Jorgen Bauer se mangeait un coup de fauchon à-même l’épaule. Sans son armure, son bras n’aurait plus été qu’un souvenir. Il se vengea prestement en abattant sa lame sur l’avant-bras du reître. Un craquement à retourner l’estomac fit lâcher son arme au bougre, qui hurla comme une bête.

Les bruits de la bataille se mêlaient aux cris d’agonie et de guerre qui retentissaient entre le son du fer et du bois. Depuis l’endroit en retrait où s’était posté Arnoul avec Edwin Rühge, le vieux seigneur de Stern sentait ses tripes prendre et bouillonner. Loin d’être le vieux liquide noirâtre et asséché que l’on pourrait volontiers voir parcourir ses veines, le sang belliqueux d’Arnoul se revigorait à la vue des combats, reprenant la couleur vermeille de ses jeunes années, lorsque, armé jusqu’aux dents, il allait fier et hardi sur la selle de son étalon Colère, fracassant les hommes pour en faire naître la légende. Dans ses yeux vieillis et à la vision trouble, une flamme ancienne refit surface, alors qu’il observait le géant, Gothor de Welm, asséner un coup d’une violence inouïe à l’un des reîtres de Cadoc. Arnoul voulait se jeter dans la mêlée, et brandir une dernière fois un marteau de guerre. Malheureusement, tout ce qu’il pouvait faire à l’heure actuelle, c’était tenter de tenir sur son cheval sans s’épuiser de trop…

Il fallut la mort de près de douze reîtres pour que ceux-ci, pris de panique et d’une soudaine raison, se rendent compte qu’ils ne pourraient gagner le combat. Certains amorcèrent un mouvement de fuite, mais beaucoup ne parvinrent pas à se dégager du combat, poursuivis par les fous de Stern et leurs chevaux mordants. Cadoc de Leuze, qui commençait doucement à se chier dans le froc, se décida dès lors à fuir les hostilités, et tourna aussi bien bride que dos à ses mercenaires pour s’enfuir vers le Castel Lauzac.

Par un malencontreux coup du sort, ou la volonté des dieux à toujours s’esclaffer de leurs blagues au mauvais goût cosmique, à peine Cadoc fut-il retourné en s’élançant courageusement vers son château, qu’il ne put tourner la tête sans se prendre une grosse branche en pleine face, lui faisant vider les étriers, laissant sa monture galoper loin devant, libérée du poids du cavalier. La chute est encore plus drôle lorsqu’on sait qu’il s’agit du seul arbre poussant dans les environs, dont la graine chahutée par les vents était arrivée pile à l’endroit où, des années plus tard, se tiendrait la bataille du Pré-Lauzac. Cet arbre avait-il été placé là en toute connaissance de cause par une divine intervention ? Ou n’était-ce que le fruit du hasard ? Toutes ces questions tournaient en rond dans la tête de Cadoc, à la fois étourdi et soudainement devenu la proie de problèmes religieux…

Si son inopinée mésaventure fit rire aux éclats les chevaliers du seigneur Arnoul, elle fut la goutte de trop pour les mercenaires, qui fuirent tous d’un commun accord, se dirigeant alors vers le castel de leur employeur afin de se saisir des biens lui restant. Les Sternois, qui avaient perdu près de huit des leurs dans cette courte joute, se précipitèrent alors en direction du corps allongé de Cadoc, vaincu et humilié. Arnoul n’ordonna pas tout de suite la poursuite des reîtres, et préféré se diriger au pas vers son ennemi, qui commençait à peine à se relever. Entouré par la fine fleur de la chevalerie arétane, le seigneur de Lauzac était en bien mauvaise posture. Arnoul arriva enfin, toisant Cadoc avec tout le mépris qu’il avait pour les membres de cette pitoyable famille.

« J’aurais dû le faire il y a de cela des lustres, vieille merde. »

Il demande à Edwin de l’aider à descendre, et de défourailler son épée. Cadoc, voyant arriver sa fin, essaya de s’enfuir, mais fut mis genoux à terre et bras dans le dos par l’énorme sir Gothor, qui prenait son pied comme personne sur un champ de bataille. Cadoc supplia, Cadoc pleura, Cadoc s’énerva. Mais lorsqu’Arnoul fut enfin descendu de son cheval, et souleva son épée au-dessus de sa tête, il accueillit sa fin avec résignation. Le seigneur de Stern abattit sa lame. Quatre fois. Il avait mal visé. Ou était-ce vraiment involontaire ? La tête finit détachée de son tronc, roulant aux pieds des vainqueurs lançant des vivats. La bataille avait été courte et intense, et laissait généralement un goût de trop peu. Les adversaires coriaces et honorables se faisaient rares ces temps-ci, en la Malelande. Peut-être était-ce parce que la Maison de Stern les avaient tous exterminés au fil des siècles…

Arnoul leva une dernière fois son épée, ultime effort de la journée, et beugla :

« Au Castel Lauzac ! »



Début de l’après-midi du même jour,
Portes de l’hiver,
Castel Lauzac


Arnoul de Stern, flanqué de ses meilleurs chevaliers, marchait tranquillement dans les couloirs abandonnés et désespérément vides du château de son ennemi. Les chandeliers avaient été emportés, aussi bien que les tapisseries restantes, l’argenterie, et tout ce qui avait de la valeur tout en étant transportable. Les Sternois n’avaient trouvé jusqu’ici la grosse Dame de Lauzac, la sœur de Cadoc. Aucun reître n’avait pensé à l’emporter, tant elle était grasse et ressemblait à une poissonnière. La fouille du castel se poursuivait tant bien que mal, à la recherche de la personne qu’ils étaient tous venus chercher. Brisant le silence, Almun de Helver fit remarquer :

« Cadoc était pauvre à ce point ? »

Arnoul acquiesça.

« La fortune des Lauzac allait en décroissant chaque année. Puis, lorsque le castel est passé entre les mains d’un membre d’une branche cadette, les Leuze, c’est devenu pire encore. Nous ne tirerons pas grand-chose de ce château maudit… En revanche, les terres alentours reviendront aux chevaliers les plus méritants, comme à chaque faide mené par les Stern. »

Et c’était ainsi à chaque bataille, et à chaque victoire. Les chevaliers étaient récompensés, et la réputation des Stern grandissait.

Soudain, un homme apparut au détour d’un couloir. C’était l’un des fils Ruy-Selan.

« Messires ! Nous l’avons trouvé ! »

Arnoul s’arrêta, et soupira d’aise.

« Les dieux soient loués... »

Et les cris d’allégresse retentirent à nouveau.

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