D’un geste sur et habitué elle dégrafa de ses mains les attaches à ses épaules de son bustier fait de voiles légers et de cuir ouvragé d’éclats de gemmes. Laissant choir ainsi le vêtement à ses pieds, elle libéra la générosité tentatrice de sa sombre et ronde poitrine dont elle éprouva sensiblement le bleu nuit de tes aréoles en les palpant d’une simple caresse de ses deux mains avant de les laisser accompagner les courbes toniques et harmonieuses de son ventre plat vers le déhanchement suggestif de son bassin échancré pour ôter le bas de cette tenue tout aussi légère que son accord haut. Le long pan de tissus de gaze ajourée fila sur la douce pente oblongue et ferme de ses jambes fuselées pour finir par recouvrir ses chevilles à l’approche de ses mollets galbés et musculeux.
Ainsi délassée de toute toilette superflue, Yindis couvrit de la paume de ses mains la lueur phosphorescente qui émanait du bain de mousses bienfaitrices et nettoyantes qui remplissaient ce grand bassin où elle entrait majestueusement et ondulante. La lumière bleuâtre de cette ambiance cavernicole mis en relief les quelques fières cicatrices disséminées ça et là sur le corps de la baigneuse séduisante mais aussi et surtout les ornements rituels de motifs ancestraux pour toujours encrés d’un blancs morne sur sa peau.
Yindis fit ainsi sa toilette, cajolant de passage de mousses, le mate cendrée de l’ombre de sa peau. Puis elle fléchit ouvra ses jambes pour se laisser entrer entièrement dans son bain, immergeant par la même l’opale soyeux de sa chevelure longue qui s’étalait entre les lueurs micellaires comme des filaments de soie. Elle resta là immobile un moment a se détendre et s’imprégner de ce petit moment de quiétude, son nez mutin et court inspirant l’air à la surface de la lumière moussue. Soudain, une pensée l’assaillit et elle jaillit de son bain les deux mains sur les bords du bassin, ses yeux d’un éclat de rubis luisant d’ambition et ruisselant de détermination. Un sourire sarcastique étirant la commissure de ses lèvres finement dessinée et la projection de ce qu’elle pensait révéla la blancheur carnassière d’une rangée de dents prêtes à mordre la vie pour s’en repaître.
Elle rassembla la cascade pure de sa chevelure humide et la lissa parfaitement d’un peigne en émeraude avant de la tresser sur ses tempes au dessus des pointes aiguës de ses oreilles longues avec dextre et d’en ceindre la longueur dans l’alignement de la cambrure sensuelle de son dos avec une broche de chitine ouvragée. Apres l’application de quelques crèmes minérales visant a lui apporter beauté et confort, elle n’en fila rien de plus à même sa peau que son armure légère faite de cuir épais et de plaques de chitine renforcées ainsi qu’ une paire de solides chausses hautes elles aussi plaquées de renforts.
Taille :190cm
Couleur des yeux : Rubis
Personnalité :
A l’instar de ceux de son espèce, cette Daedhel est une femme ambitieuse, avide et belliqueuse qui par son entêtement et ses exigences s’affirme sans complexe face aux autres. Cruellement dominatrice avec ses subalternes et d’une certaine manière avec ceux qui l’entourent, elle de révèle manipulatrice et calculatrice. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un comportement versatile en faisant preuve d’opportunisme et de mauvaise foi. Mais c’est assurément une séductrice qui sait jouer de ses atouts de charme et d’esprit pour faire plier d’autres manières que par la force. Elle aime les plaisirs de la chair, ses passions tempétueuses telles que les éclats de jalousie cinglantes ou les chantages au désir autant que les perversions les plus salaces.
C’est à ce propos une sadique éhontée qui se régale de la douleur d’autrui. Au point qu’assister ou causer l’agonie soit chez elle un vecteur d’orgasme formidable. Mais il arrive qu’elle se laisse dominer par pur masochisme consensuel si elle trouve un partenaire digne et capable d’en être privilégier. Ainsi même si c’est une jouisseuse égoïste et une tentatrice libidineuse intéressée de premier ordre, elle n’en est pas moins pour autant terriblement fière et susceptible. C’est que madame à des ambitions qui ne saurait tolérer qu’on la sous-estime. Ceux qui lui auraient porté préjudice (et particulièrement si ce fut intentionnel) seront assignés à encourir sa vengeance un jour ou l’autre. Yindis n’oublis rien et elle ne pardonne pas plus.
Elle n’éprouve aucune sorte de pitié pour la déchéance des autres. En un sens cela fait même partie de sa vie « professionnelle » puisque la soumission et l’esclavage des uns faits le pouvoir et la richesse des autres. A ses yeux seuls ses congénères sont des créatures estimables. Les humains sont du bétail à prédestination marchande, les nains d’habiles mais vulgaires boules de poils avec qui les rapports se limitent au commerce d’artisanat. Les Elfes quand à eux sont des pièces de choix en terme d’esclavage et par complète cruauté, Yindis prend un plaisir phénoménale à faire durer l’enfer de leur vie captive le plus intensément possible Dans les affaires, cette marchande d’esclave est redoutable et ne laissera jamais une belle marge de profit lui échapper sans tenter d’en profiter un maximum. A ce titre elle est également très regardante sur les dépenses et surveille avec précision les mouvements de richesses et de ressources qui se font au sein de son activité commerciale. Une gemme c’est une gemme et si une dépense n’est pas dument justifiée, il y a de grande chance qu’elle l’interdise à ses subordonnés.
Dans l’intimité de sa personnalité, Yindis est une fervente croyante et une pratiquante assidue qui porte toujours une attention religieuse généreuse aux exigences de la cosmogonie Daedheléenne. Il n’est pas rare alors de la voir venir faire une offrande sacrificielle et une prière élogieuse au sein des temples de la cité Sombre. C’est une drow curieuse et toujours intéressée de voir s’il n’y pas quelques avantages a grappiller en faisant l’acquisition de nouveaux savoirs et connaissances. Elle apprécie donc de se cultiver et d’en apprendre plus sur tout ce qui compose ce monde. N’est ce pas d’ailleurs le meilleur moyen de savoir comment s’y imposer, vaincre … dominer ?. Telle est la volonté des Dieux et cela convient sincèrement à cette créature intelligente.
Mais s’il est un autre aspect intime qui tienne particulièrement à Yindis c’est cette passion intrépide qu’elle a pour la quête d’objets rares et prestigieux. Cet engouement pour l’inventaire de trésors anciens ou merveilleux est non seulement une soif de gloire personnelle, (forme d’envie d’être supérieure par la possession d’avoirs extraordinaires) que d’assouvissement, d’ambitions de pouvoir et d’influence grâce au commerce et à l’utilisation parfois magique de ces artefacts précieux. C’est donc toujours avec l’espoir de revenir plus riche et puissante qu’elle monte des expéditions exploratrices auxquelles elle prend évidemment part, friande de retrouver l’intrépide mystère d’une vie d’aventurière. Un loisir coûteux qu’elle ne manque pas de justifier lors des campagnes de captures d’esclaves qu’elle organise régulièrement pour des raisons cette fois-ci tout à fait professionnelles.
Capacités magiques :
Yindis ne possède pas de prédisposition ou de sensibilité particulière aux forces magiques. Elle ne doit l’humble ampleur de ses connaissances et de sa maîtrise qu’à l’enseignement de sa mère qui elle étudia une longue période de sa jeunesse bien avant qu’elle ne rencontre le père d’Yindis. Pendant une cinquantaine d’année, et à un rythme irrégulier quoi que fréquent, sa mère transmit à la jeune drow les fondements de la concentration et la maîtrise de la rage qui existe naturellement en elle. Elle lui révéla que le don de combativité qu’elle possédait était une bénédiction d’Uriz. Cette volonté dévastatrice rappelant le fracas des lames de guerre sur les champs des batailles de leurs ancêtres. L’apprentie appréciait grandement ces moments de transmission de la part de sa mère et c’est avec concentration et enthousiasme qu’elle apprenait auprès d’elle. Cette belligérance, Yindis l’avait et la ressentit assez vite pour la quantifier, l’exercer, la contrôler et l’orienter dans son propre corps jusqu’à ce que cela devienne un exercice commun.
Ce fut là le déclencheur du premier arcane de magie de Vie qu’elle apprit à découvrir : faire éprouver une sensation au corps d’autrui en touchant le sien propre. La projection de cette empathie sensitive devait solliciter une concentration parfaite de l’esprit tout entier de l’apprentie. Les premiers temps se soldèrent par des maux de crâne tonitruants sans effet de résultats particuliers. Tout juste la cible avait elle sentie une chaleur oppressante émaner de la jeune praticienne. Mais sa mère sentant qu’elle en était capable de mieux la poussa au delà de ses limites et s’empara d’un poignard tranchant et entailla l’avant bras de sa fille alors qu’elle était en pleine effort de connexion avec le corps de l’esclave. Le choc physionomique transcenda la Drow et se transmit simultanément à la cible enchaînée. Yindis s’écroula au sol terrassé de fatigue, le bras tremblotant et mit plusieurs heures a se remettre de cet efforts.
Il fallut encore de nombreuses années d’entrainement à se taillader la peau avec une lame pour parvenir à résister au bouleversement corporel qu’impliquait un tel transfère. Il s’avéra même que seul le poignard qu’avait utilisé sa mère pour la blesser la première fois puisse rendre possible ce transfère de coupure. Elle essaya bien avec d’autres armes mais seul ce poignard semblait permettre la concentration et la projection parfaite de son ressenti. elle le fit donc monter par le manche sur une chaîne qui lui permettrait de ne jamais l'égarer. Mais peu à peu Yindis ne fut plus contrainte de se meurtrir perpétuellement la peau. Tentatives après tentatives les estafilades devenaient plus supportables et superficielles tandis que les corps visés eux se voyaient écorchés profondément selon l’exacte parcoure des courbures de la lame effleurant délicatement de son fil la peau d’Yindis.
Sa mère tenta de l’encourager à persévérer dans la voie des arts occultes mais la carrière militaire qui attendait la jeune Drow l’éloigna de ces considérations mystiques. Seule sa spiritualité dévolue aux dieux la suivie au régiment. Ce ne fut qu’au retour à la vie civile et particulièrement quand elle mena une vie d’aventurière solitaires sur Miradelphia qu’elle renoua avec les affaires magiques et leur pratique. Ou du moins y fut elle confrontée lors de certains épisodes qui lui firent comprendre qu’elle n’était pas clairement pas de niveau face a de nombreux mage un tant soit peu érudit ou expérimenté.
Son usage actuel de ses capacités de contrôle de la chair se résume à la torture des esclaves qu’elle possède. Elle n’a guère de prétention plus élevée de ce coté là pour le moment. Elle est réaliste et sait que ce n’est pas ça qui la rendra puissante. Pour ce qui est des autres utilisateurs de la magie ou des mystères que l’inconnu recèle encore, Yindis se méfie des mages et de leurs capacités si souvent dissimulées. Elle a déjà été témoin des dégâts que certains d’entre eux sont capable de faire en quelques gestes.
Histoire
Les Sacrifices et offrandes faites au Temple de Natha portèrent leur fruit le jour où Humzee put annoncer à son mari Kajjar qu'elle portait leur descendance. Au crépuscule du quatrième Oglicos de Barkios en l'an 584 du 10 cycle. Le peuple des Daedhel d'Elda comptait une petite fille Drow de plus mais, qui ne reçut pas de nom immédiatement. Car ses parents ne s'attacheraient à cette progéniture que si les dieux estimaient qu'elle avait sa place dans cette vie. La petite peau noire s'accrocha à son existence et les prêtres prélevèrent une goutte de son sang, symbole de son appartenance désormais au monde des vivants sous le règne d'Uriz et Teiweon. Elle reçut le nom d'Yindis et hérita du patronyme familial de Zorath'og.
Comme tous les jeunes Daedhels Yindis fut élevée dans la compétition, la rudesse et la belligérance envers les autres enfants du peuple sombre. Les précepteurs des camps d'éducation juvénile, l'implacabilité et la rigueur de ce cursus d'enfance inculquèrent à la jeunette une cruauté naturelle et spontanée. « Les Eldéens sont des prédateurs au sommet de Création. Ils n'en seront jamais les proies » Elle y comprit et intégra que les siens étaient des êtres supérieurs nés pour honorer les Divinités en les gratifiant de la prédominance des Elfes sombres sur les autres races vivantes. Elle apprit aussi les mœurs, la culture et toute l'histoire de son peuple. Les Elfes noirs en charge de l'examen des capacités et des facilités des jeunes habitants de la cité montagneuse remarquèrent que l'adolescente faisait montre d'une rage vicieuse et d'une combativité particulièrement précoce. On la poussa d'autant plus sur la voie des armes et des arts de la guerre plutôt que vers le Dogme ou les Arts Occultes.
A l’époque la famille Zorath’og habitait dans une résidence confortable et cossue enchâssée dans la roche des sous-bassement de la cité où étaient éparpillées de petites exploitations minières, des champignonnières et des fermes d’esclaves. C’est notamment dans cette dernière activité vivrière que le Grand-père de Yindis avait une exploitation. Les visites épisodiques de ses descendants donnaient « au vieux » l’opportunité de s’assurer que ceux de son sang étaient bien de redoutables et méritants Eldéens. Il exigea donc que Yindis qui approchait la jeunesse de son demi-siècle, qu’elle combatte et vainc un esclave à main nue … un petit cadeau cruel d’un aïeux à sa filiation prometteuse en quelques sortes …La jeunette jeta un regard plein d’une fougue sadique et d’une reconnaissance haineuse pour son grand-père puis entra dans la fosse avec courage et excitation pour en ressortir victorieuse et maculée de sang humain quelques instants plus tard
Ses parents, qui eux n’étaient que de simples artisans façonniers de cuir ouvragé et d’armures légères de Chitine, virent avec enthousiasme cette prédisposition providentiellement belliqueuse de leur progéniture. Avoir un probablement capable d’intégrer l’armée de la citée était un insigne honneur que le père ne se priverait pas de ronronner de satisfaction sociale. Humzee quant à elle, aurait certainement préféré voir en sa fille une future prêtresse. La gente militaire restait respectable mais les serviteurs des dieux eux étaient autrement plus influents et incontestés. Mais c’était ainsi et elle prit sur elle de ne pouvoir transmettre que les rudiments de la magie qu’elle possédait elle-même. Ce serait son petit héritage maternel … Mais loin de vouloir mêler son mari à cette transmission, elle prétextait auprès de celui-ci d’aller coucher avec son beau-frère pour secrètement instruire sa fille de l’usage des forces éthérées de ce monde. Car si plus tard la jeune Yindis avait une profonde spiritualité et un respect fervent pour les divinités de son peuple c’est bien grâce à cette mère qui l’éveilla à la magie et aux liens avec les Dieux du panthéon d’Elda.
Quand enfin la belle et dangereuse plante sombre éclot à l’aube de sa majorité, elle dut passer comme l’exigeait la tradition les rites initiatiques de la chambre de L’Epreuve sous le regard et le jugement de dignitaires religieux, militaires et de certaines pontes de la noblesse de son peuple.
Lors de la première épreuve elle dut compter l’histoire Daeldhéenne et dire les gloires des dieux, attestant par la même qu’elle n’ignorait rien de la culture de la fière et ténébreuse ethnie à laquelle elle appartenait. Ensuite elle affronta avec l’arme de son choix cinq Lavascars assoiffés de sang, enfermée sous un dôme d’épaisse maille d’acier. Puis enfin elle dût combattre à mains nues l’un de ses congénères, prétendant lui aussi à la majorité sociale … le premier sang versé accusant le perdant le vainqueur bénéficiant de meilleures opportunités d’avenir que son adversaire
C’est haut la main qu’Yindis contenta les attentes de ses examinateurs et elle fut recommandée aux rangs du second Host. La consécration pour ses parents était ultime. Avoir une descendante incorporée à l’armée de la cité était un insigne honneur qui grandissait leur Nom. Elle y passa une centaine d’années, participant activement et avec brio aux défenses de la cité mais surtout aux assauts sur les territoires ennemis. Elle s’illustra notamment dans la bataille d'Uraal qui vit la mort de l'archimage Caranthir. Mais alors qu’elle était en bonne voie pour accéder aux galons d’influence au sein de son bataillon, Yindis eut la maladresse arrogante de contredire un ordre direct. Rapidement le ton et les positions s’affirmèrent au point que la guerrière fut traduite devant une cour martiale qui lui évita de peu l’exécution sommaire pour désobéissance envers un supérieur. Elle ne n’eut la vie sauve que grâce à l’entremise discrète d’un haut général qui s’était secrètement attaché à elle (sans pour autant laisser ce fâcheux penchant paraître au grand jour) Elle fut donc dégradée et expulsée de sa garnison. Redevenant par là même une simple habitante du Puy d’Elda.
De retour à la vie civile, Yindis assista à la naissance de son petit frère, Ozthra. Ce qui n’arrangea rien à la position de déshonneur où elle se trouvait depuis son renvoi de l’armée. Elle développa une jalousie haineuse envers ce cadet et sentit qu’il était temps pour elle de s’émanciper pour enfin conquérir ce monde d’elle-même. Grâce aux économies qu’elle avait faites sur sa solde du temps où elle était dans l’armée sombre, elle amassa un petit pécule de gemmes. Elle s’éloigna donc pendant un siècle du Puy et de ses turpitudes intestines pour vivre d’expédients plus malhonnêtes que l’inverse. Elle voyagea beaucoup et se laissa porter par les opportunités qui se présentaient à elle. Inutiles de vous dire que certains meurtres abjectes et escroqueries honteuses lui sont imputables mais cela n’eut rien de surprenant en vérité. Les Dieux Drow devaient peut être se divertir de la voir apporter sa petite contribution au grand édifice du monde qu’ils couvaient.
Il lui arrivait parfois de revenir quelques jours au sein de la montagne sombre pour s’assurer que les siens étaient en bonne santé. Mais elle n’y résidait jamais plus que de raison et le temps de quelques tractations pour finalement repartir dans ses aventures et ses découvertes. C’est d’ailleurs à cette époque qu’elle fit ses premières expériences de chasse aux trésors et de pillage de tombeaux. Une passion qui irait grandissante et qu’elle finirait par adopter comme un véritable divertissement aussi lucratif qu’excitant. Yindis comprit que ces « trouvailles » pouvaient lui apporter de grandes richesses et que le commerce ou les cadeaux de certains de ces objets pouvaient lui permettre de se « payer » une certaine gloire aux yeux de ses congénères.
Mais vint un temps où ses pérégrinations disconvinrent au père de famille qui avait d’autres projets pour elle. Le grand-père de Yindis venait d’être assassiné par trois esclaves fuyards qui le prirent par surprise. Avant de rendre son dernier souffle il confia à son fils la gestion pérenne de son exploitation d’esclaves. Promettant avec hypocrisie qu’il s’en chargerait avec honneur et excellence pour que son père ne le répudia pas ( vu l’héritage qu’il y avait à la clef c’eut été une perte non-négligable) Mais n’ayant aucune affinité avec le fait de côtoyer des esclaves toute la journée, il se débarrassa du problème en jouant le double jeu de l’autorité filiale qui délègue naturellement et conserve une forme de main mise tout en offrant une chance à Yindis de prouver sa valeur. Habile manipulation du vieux commerçant.
La proposition reçu un écho favorable dans l’estime-propre de la belle drow qui accepta de reprendre les rennes de l’exploitation en jugeant que cela lui fournirait un statu bien plus respectable et rémunérateur que simple « aventurière » aux regards des autres habitants du Puy. L’envie d’être estimée par son père finit de la convaincre totalement. Elle vendit donc la plupart des objets précieux qu’elle amassa un siècle durant pour s’offrir les services de quelques mercenaires Eldéens avec l’aide de qui elle fit plusieurs razzia d’humains qui renouvelèrent le cheptel des bras corvéables dont elle disposait dans la ferme.
Une fois les cages pleines et les exploitations minières ou champignonnières des environs proches approvisionnées avec ces nouveaux bras frais, elle réinvestit les bénéfices dans une autre série de rapts cette fois-ci visant à faire la capture de futurs esclaves plus valorisables. Car loin de faire comme son grand père et de se concentrer uniquement sur la production et le dressage d’esclaves de « petite qualité » destinés aux travaux de forçats, elle comptait bien faire croitre le prestige de son activité et proposer à ses congénères des humains plus éduqués mais aussi et surtout des elfes sylvains qui eux étaient très demandés par le gotha des Puysards.
Pendant ce temps, le jeune frère de Yindis ayant très bien vu où était son intérêt se rapprocha de son aînée et leurs rapports s’améliorèrent grandement. Même si sous cette toile de fraternité fière maronnait toujours une jalousie et une concurrence réciproque. Elle usant de son âge et de son expérience et lui s’appuyant sur l’influence qu’il possède auprès des parents de Yindis qui pour eux étaient encore sur la fine pellicule de glace de leur estime … le rejet pur , simple et définitif se cachant sous cette surface fragile en cas d’échec dans la gouvernance de la ferme d’esclave qui lui avait été confiée.
Lors de l’un de ses séjours En Ithri’Vaan elle fit la rencontre Oroth dans une taverne miteuse de Thaar où elle était par hasard venu repérer des poivrots prêt à être cueillis pour un devenir de souffrance, Ce drow, ancien du IV ° Ost avait quitté le Puy d’Elda pour fuir une promesse d’assassinat qui lui pendait au nez s’il y remettait les pieds.
Ce Doeben éprouva une attirance viscérale et d’une intensité inouïe pour Yindis dés le premier regard et l’invita à sa table pour faire connaissance. Bien vite leur rencontre tourna à l’assouvissement d’une passion dévorante dans laquelle Yindis tirait les ficelles d’un homme-jouet prêt à tout pour l’avoir aussi longtemps qu’elle vivrait. La belle Daedhel jouissait de caprices et d’exigences dominatrices sur les faveurs de son pantin. Loin d’être idiot et complètement noyé dans le désir qu’il éprouvait pour elle, il vit aussi son propre intérêt dans la manne que représentait un commerce d’esclave basé au Puy. Et s’il pouvait s’envoyer la belle patronne tout en gagnant facilement sa vie sans quitter le confort et la liberté de la cité d’Ithri’Vaan, c’était parfaitement à son goût.
C’est ainsi qu’Yindis ouvrit son premier comptoir de commerce d’esclave à Thaar et qu’elle y promulgua Oroth gérant. Son rôle en plus de s’occuper du relationnel clientèle sur l’étale et de diriger les gêoliers dans leur travail sur place était également d’être les oreilles d’Yindis sur les opportunités de captures ou les bonnes affaires à réaliser dans la région. Il est fort à douter qu’il en profita quelques fois pour ne pas reverser la totalité des plu values des ventes d’esclaves à sa « maîtresse », se gardant en bonus de sa rémunération, quelques espèces sonnantes et trébuchantes non déclarées … mais cette passion sulfureuse pour Yindis n’eut de cesse de lui faire accepter toutes les brimades et humiliations que la cruelle beauté pouvait lui faire subir en perverses dominatrice qu’elle était.
Ainsi s’écoulèrent une nouvelle centaine d’années durant lesquelles, peu à peu, la petite ferme d’esclave familiale accrût et diversifia la qualité et le bénéfice de ses ventes. Au point que le manque de place se fit sentir.les places dans les cellules et les cages se libéraient dans un flux tendu qui convainquit « Maîtresse Y » (comme la nommait ses employés) qu’il fallait changer d’endroit et par la même de voir plus grand, plus prestigieux, plus valorisant … le quartier de la Sanguette saurait trouver la satisfaction de l’ambitieuse. Et c’est désormais avec pignon sur rue dans le quartier des esclaves de la cité caverneuse, à quelques minutes de l’école des sévices qu’elle installa la prospérité grandissante de son affaire. Les lois de l’offre et de la demande lui permirent de proposer des esclaves de bâts destinés aux exploitations de la citée autant que des serviteurs zélés et bien dressés même si ces derniers eurent sa préférence pour atteindre une clientèle de luxe qui se focalisait sur la possession d’elfes où d’humains de qualité supérieure.
Maintenant qu’elle avait cette aisance commerciale et les moyens de s’offrir ses escapades aventurières, Yindis entrevoyait avec plus de proximité l’accession à un niveau social et hiérarchique fort. Ses affaires florissantes et ses trouvailles merveilleuses l’aideraient-elles à s’élever dans les strates bourgeoises et influentes de son peuple ? Yindis elle en était persuadée et ne se priverait pas de tout faire pour accomplir ce qu’elle voulait être son destin. Sous le regard et à la merci des Dieux la marchande d’esclave parcourait ce chemin avec une détermination conquérante.
HRP:
Dernière édition par Yindis Zorath’og le Jeu 14 Déc 2017 - 17:50, édité 6 fois
Halyalindë
Ancien
Nombre de messages : 1722 Âge : 97 Date d'inscription : 17/12/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 480ans (né en 531) Taille : 1m96 Niveau Magique : Non-Initié.
Sacré démarrage ! Un drow qui fervent croyant dès la première version de sa fiche! <3 Hâte de lire l'histoire qui va avec ce chatoyant personnage! :D
Yindis Zorath’og
Drow
Nombre de messages : 46 Âge : 432 Date d'inscription : 09/12/2017
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Sujet: Re: Yindis Zorath'og Jeu 14 Déc 2017 - 14:09
Merci beaucoup "mangeuse" de Drow ^^. elle est prête a être dévorée ... cette fiche.
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Yindis Zorath'og Jeu 14 Déc 2017 - 15:09
manque plus que la description magique. :D
Yindis Zorath’og
Drow
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Sujet: Re: Yindis Zorath'og Jeu 14 Déc 2017 - 17:46
oops !! voila qui est ajouté
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Yindis Zorath'og Jeu 14 Déc 2017 - 20:56
Et te voilà prête à plonger dans l'aventure! Go !!
Code:
[Métier] : marchande d'esclave
[Sexe] : femme drow
[Classe d'arme] : corps à corps
[Alignement] : Neutre mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.