Nombre de messages : 120 Âge : 32 Date d'inscription : 13/01/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 35 ans Taille : 1m42 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple Sam 13 Jan 2018 - 14:58
Possessions & Equipements :
A la fois tout et rien : être la fille d'une puissante femme, notamment le Feu d'Uriz, m'ouvre de grandes portes comparé à nombre d'adolescents de mon âge. Cependant je fais toujours avec très peu, peut-être par habitude de l'époque où je vivais avec mon père. Ou peut-être par souci pratique. Les deux, en fait, le côté pratique m'intéressant le plus. A moins d'avoir à me montrer autrement, je me balade toujours avec des habits pratiques pour les cours martiaux ainsi que me permettant tout évènement problématique qui surgirait spontanément sans que je n'ai rien demandé, comme c'est déjà arrivé par le passé. Et je ne porte qu'une arme sur moi, une dague que la Maîtresse des Forges a elle-même forgée et qu'elle m'a donnée alors qu'elle se faisait appeler sous le nom de Dren'Zess. une dague dont je sais désormais bien me servir, même si l'on ne dirait pas.
Apparence :
Taille : 1m42
Couleur des yeux : Rouges, quelque peu violacés.
Couleur des cheveux : Blancs, avec encore quelques cheveux bruns.
A croire que Natha ait décidé que je resterai petite toute ma vie. Et encore, en cinq ans, j'ai pris quinze centimètres. Une fois le Clor d'Dormagyn passé, j'ai poussé d'un coup, ce qui a rendu mon corps faible pendant plusieurs mois. Etant la plus petite de la classe, j'ai appris à compenser mon manque au combat d'allonge par de nombreuses feintes et une agilité plus développée que la moyenne. Cela se voit d'ailleurs sur mon corps, puisque celui-ci est fin et élancé, sans muscles bien prononcés mais pour autant existants. Agilité et discrétion ; deux mots qui me conviennent bien. Enfin, pour les vêtements... je n'aime toujours pas porter des robes. Déjà je n'arrive toujours pas à être pleinement à mon aise lorsque je montre mes jambes, mais en plus je trouve ces vêtements pratiques uniquement si on a soudainement envie d'honorer Isten... et encore, on peut s'en passer ! Aussi je fais bonne figure quand il faut en porter mais on me retrouve pratiquement toujours en pantalon, avec des vêtements épousant les formes du corps sans trop le serrer.
Personnalité :
Personnalité... je ne sais pas vraiment quoi écrire concernant cette partie-là. Hum... Je suis une fille silencieuse et discrète, ne prenant pas très souvent la parole. J'agis comme une ombre spectatrice d'interactions tissant le cours d'une immense trame sinueuse et précise, regardant et écoutant, puis partant sans un bruit. Je respecte les aînés, encore plus les dieux (notamment Uriz et Tesso), j'obéis aux ordres mais retiens tous les détails qui défilent non loin de moi. Je suis capable de désobéissance mais pour le moment je n'en ai jamais vu l'utilité, notamment depuis que j'ai rejoint les cadets de l'armée. Certes, on me donne des tâches ingrates, mais c'est en faisant (profil bas devant certaines personnes) qu'on apprend. Sur mes temps libres, j'aime aller prier ou tout simplement passer du temps dans les temples à réfléchir dans un silence des plus agréables. Les cours d'eau de Teiweon finissent toujours par m'hypnotiser à un moment donné, donc j'évite d'y rester trop longtemps. Ma loyauté va en premier lieu aux dieux et si je considère vraiment Uriz comme le Père, plus le temps passe plus j'ai d'affinité avec Tesso. Il est le Menteur, certes, mais également le Silencieux ; et c'est cette facette de ce dieu qui me plait vraiment, le gardien des secrets qui réussit à protéger Uriz de Kerhel. J'aime le silence comme retenir plein d'informations. J'ai même commencé il y a plusieurs années à coucher dans des livres des évènements auxquels j'étais témoin, les retranscrivant avec le plus d'objectivité possible afin que quelque part ils ne soient pas oubliés. Ni oubliés, ni transformés. Une vérité là où règne le mensonge... j'aime bien l'idée. Pour en revenir sur la loyauté, elle va également à ma mère et au Triumvirat. Krish, ou Dren'Zess, a certainement une loyauté qui va au-delà de la simple régence drow. Car je porte de l'amour pour elle, tout comme j'en portai pour mon père et tout comme j'en porte pour mon demi-frère. Pour le reste... je prends plaisir à dessiner, écrire et danser. Ah et le hasard n'existe pas à mon sens, les dieux sont forcément derrière la trame sur laquelle nous nous trouvons sans forcément le savoir. De même, certains rêves sont des messages qu'il ne faut ni mettre de côté, ni oublier. Et de ces rêves, j'en ai fait trois jusque là ; tellement réels et emplis de symboles qu'ils ne pouvaient être de simples fabulations de l'esprit.
Capacités magiques :
De la magie ? C'est bien divin, n'est-ce pas ? Huuum... non. Uriz et Natha ont décidé de ne pas la faire ainsi, visiblement.
Histoire
Son histoire commença simplement, comme pour des milliers d'autres personnes de ce monde. Comme pour toutes, en fait. Vaerian (appelé également Lok'nath, Drizzdin, Seraf, Dag'gear, Gorun, Veldrok, Teanark, Zess'dren...) était parti en mission en Ithri'Vaan et y avait retrouvé une femme qu'il appréciait depuis l'enfance, l'avait aimée à sa manière et ils ont passé au moins une nuit ensemble. Cette femme, Driz'na n'en connaît pas l'identité. Elle est pourtant la Maîtresse des Forges, la Princesse-Marchande Krish Al'Serat. Et c'était il y a vingt-neuf ans.
Quelle que soit sa grande lignée, quelle qu'en soit la raison et quelles que soient les discutions qu'eurent ses parents, l'enfant ne fut pas gardée par la mère et le nom de celle-ci ne lui fut pas attribué. Vaerian portant autant de noms de famille que de prénoms et dans le but de protéger sa fille si jamais il lui arrivait quelque chose, il lui donna le symbolique nom de Har'Droina, qui signifie « Terre éternelle » en référence à l'Elda. Lok'nath ramena Driz'na chez lui et l'éleva dans le quartier doeb, comme n'importe quel père pouvait le faire avec les moyens dont il disposait.
Les moyens. Une étrange notion que cela peut être, entre le matériel et l'immatériel, et le devant et l'arrière de la scène. Car Vaerian était un espion, très doué dans son domaine, qui pour autant ne travaillait pas pour la Dothka. Il possédait donc son propre réseau, choisissait ses associés et « employeurs », et avait réussi à obtenir argent et biens plus utilitaires. Pourtant, tous ceux qui ont été chez lui pourraient vous assurer que son logement ne diffère pas ou trop peu de ceux du même quartier. Cet elfe noir était un acteur né, il était capable de prendre pratiquement n'importe quel rôle afin de réussir une mission. Ainsi il n'était qu'un simple doeb sachant un minimum manier les armes et peu bavard, partant régulièrement et laissant sa fille s'élever elle-même pendant ces moments-là, appelé Lok'nath Har'Droina. Pour son employeur privilégié, un dénommé Serzin, il était le mystérieux mais non moins raffiné Zess'dren Gearven. Pour la plupart de ses contacts, il était le badaud bon blagueur Teanark. Pour de nombreux thaaris, il était peintre toujours souriant et fort bavard. Et ainsi de suite, chaque nom correspondant à un personnage et chaque personnage ayant une identité, un caractère, des loisirs, une famille, des amis et ennemis... et des papiers attestant ce qu'il fallait pour preuves. Le problème de tant de personnages est qu'au final Lok'nath n'avait gardé de sa véritable identité qu'un nom – Vaerian – et des souvenirs. Il était devenu incapable de retrouver son propre caractère, si bien qu'à la maison il endossait en souriant son rôle de père.
Driz'na était une enfant intelligente mais simple. Son monde se résumait aux rues, aux classes, aux dieux ô combien importants et à son père. A force d'apprendre à écouter et à regarder, elle avait fini par comprendre que Lok'nath se comportait différemment selon la personne qui lui faisait face. Pour ce qui était du reste, tant qu'elle avait auprès d'elle son papa, le Lok'nath sévère mais qui la prenait dans ses bras, l'embrassait et la caressait tendrement, cela lui allait très bien. Elle se devait juste de rester muette sur le peu qu'elle pouvait entendre et voir, ainsi que bien retenir les noms qu'il prenait et qui la concernaient : Lok'nath pour elle et les gens du commun, Zess'dren si Serzin le ou la cherchait, Gor'ark pour ceux qui ne pouvaient qu'apporter des problèmes – et donc qu'elle devait leurrer ou éviter... Et, pour finir, Vaerian signifiait qu'il était dans les bras de Teiweon. Il faudrait alors qu'elle suive la personne qui viendrait la chercher avec ce nom... et c'est ce qui avait fini par se passer, alors que Driz'na n'avait que vingt-huit ans. Pour ce qui était de ses surnoms, ils avaient de même chacun leur utilité : Lotha Suru signifiait qu'il avait besoin qu'elle fasse le moineau alors que K'olah voulait dire qu'il était fier d'elle, que tout allait au mieux. Mais cela n'avait plus lieu d'être maintenant.
Ainsi commençait une nouvelle vie, décidée par les dieux et pleine d'incertitudes. Alors que la jeune Driz'na, perdue par la disparition de son père, s'en allait rencontrer celle qui était en réalité sa mère, elle ne désirait qu'avoir sa poupée de chiffon avec elle...
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Les choses ne sont plus comme avant. Comme pour tout ce qui s'écoule en ce monde, d'ailleurs : à chaque seconde, chaque interaction, le passé et le futur bousculent le présent. De gamine d'un espion ne connaissant plus réellement sa propre identité, enfant passant son temps à survivre et écouter dans les rues du quartier Doeb ou à l'école, j'étais devenue la jeune adolescente qui ne faisait pas de bruit mais que l'on remarquait tout de même. Lotha Suru Har'Droina avait fini par céder la place à Driz'na Al'Serat... et si je suis encore incapable de savoir si ce changement est une bonne chose, au moins ai-je la certitude que les dieux en ont voulu ainsi. Au vu de tout ce qui s'est déroulé en si peu de temps, est-ce seulement possible autrement ?
Un jour, le vieux rabougri aux robes vertes est venu me chercher au temple d'Uriz. C'est lui qui m'a appris que mon père était dorénavant dans les bras de Teiweon. J'ai donc quitté mon foyer dévasté pour une immense demeure aux lanternes bleues, fis la connaissance aussi bien d'esclaves que de ma tutrice et mère Krish Al'Serat et de mon demi-frère El'ghinn, été dans un nouveau temple où l'un des meilleurs élèves m'intégra à son groupe en trouvant que mes capacités étaient intéressantes, faillit me faire tuer par des gens qui en voulaient à Vaerian... ou une de ses facettes en particulier peut-être. Et je passe des évènements. Petite chose insignifiante parmi les grands de cette société, je regardai, apprenais, fis des erreurs, eus mes moments de gloire comme mon premier sang versé, et vécus les bouleversements politiques en plein coeur. A partir de ce moment-là, je pris conscience que j'avais peut-être un rôle à jouer dans ce genre d'évènements. Pas pour les influencer, aucunement, mais pour s'en rappeler de la manière la plus factuelle qui soit, notamment avec tous ces petits moments si importants qui ne seront jamais inscrits nulle part. Alors j'ai commencé à écrire, avec mon propre sang, ces quelques scènes dans les moindres détails. Si proche du Clor d'Dormagyn, encore une enfant dans ma tête, comprenant sans comprendre, je me plaisais à devenir une gardienne d'un passé qui ne serait probablement jamais appelé en souvenir. Mais qui sait, peut-être que ces détails, si facilement oubliables, auraient un jour leur sens ? Cela me plaît d'écrire. De retenir ces quelques minutes qui peuvent bouleverser une vie. Alors je continue quand je peux, faisant de ma plume et de mon sang la voix qui jamais ne s'échapperait de mes lèvres. Mais c'est difficile en ce moment, si loin de ma chambre et des quelques livres qui y sont cachés.
Pour en revenir sur moi... que dire ? J'ai vécu l'épreuve du Clor d'Dormagyn, y ait découvert que mon esprit était capable de se cacher loin de la magie pour se protéger - ce qui me valut des mois d'entraînement pour que je puisse parfaire cette capacité, ce qui ne donne pas encore le meilleur résultat attendu - et ai suivi mes premières classes en tant qu'adolescente. Et ma mère m'a emmenée au temple d'Isten quand j'ai eu mes premières fleurs aussi. J'ai mis beaucoup de temps à me sentir prête mais j'ai fini par l'avoir, ce "dépucelage" dont elle m'avait déjà parlé. J'avais envie de bien faire les choses, que ce soit pour maman ou pour les dieux ; c'est toujours le cas en fait. Et parfois cette volonté est étrange à concilier avec le fait que je ressens très intimement ce que je vis, notamment les morts que je donne ainsi que les rapprochements fébriles et sensuels. Je ne donne donc ni la fin ni le début d'une possible vie comme ça par amusement ou par plaisir, contrairement à pas mal d'autres drows. Ce sont des actes sacrés qui doivent rendre honneur aux dieux, aussi imparfaits soient-ils. Pour le reste... ceux qui ont voulu me capturer ne se sont jamais représentés, du moins pour l'instant. Mon entrée dans la Doth'ka est en sursis, puisque je devrai suivre les enseignements de Kah dès lors qu'il viendra me chercher. Et en attendant je m'améliore, obtenant sans forcément vraiment le vouloir le regard de mes professeurs. Krish m'a beaucoup aidée sur le plan martial : sans tous ses conseils je serais certainement la dernière de la classe... force est de constater, puisque je fais partie des cadets de notre si grande armée, qu'elle m'a bien appris. Mais bon, à quoi tout cela sert, dans le fond ? J'ai beau le cacher, en vrai tout ce dont mon coeur a besoin est de l'amour des membres de sa famille. Juste un peu de temps en temps, saupoudré de fierté maternelle et de discussions entre frère et soeur. Juste un peu d'une vie.
Aujourd'hui, je regarde le soleil se lever avec cet intérêt mêlé d'appréhension que je lui porte chaque jour. La première fois que j'ai vu les étoiles, la lune puis le soleil, j'ai eu peur. Aujourd'hui, cela devient presque une habitude. Jeune et petite parmi les grands, au sein de l'armée je ne fais que les tâches utiles au camp et bien souvent ingrates, lorsque je ne m'entraîne pas avec les autres cadets. La vie est dure, ce n'est pas celle que je préfère mais je m'y adapte... comme toujours. Malheureusement un kyorl a remarqué que j'écoute et regarde énormément, il s'est amusé à me faire passer des tests alors que nous nous trouvions dans la même tente que son veldruk et résultat des courses, je suis régulièrement le kyorl Ranaun Baenlyl dans ses affaires. A l'orée de la bataille de Sol'dorn nous nous trouvons tous les deux dans la ville, prêts à servir pour reprendre ce qui appartient à Uriz et donc à notre peuple. Et ma mémoire comme mon attention risquent d'être mis à contribution, de même que ma petite taille à ce que j'ai pu entendre.
HRP:
Dernière édition par Driz'na le Mer 20 Nov 2019 - 22:03, édité 6 fois
Lœthwil
Ancien
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Sujet: Re: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple Dim 14 Jan 2018 - 18:27
Code:
[Métier] : Petit Moineau
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à Corps
[Alignement] : Loyal neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
La Grise
Ancien
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Sujet: Re: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple Ven 15 Nov 2019 - 16:50
Fiche mise en présentoir pour mise-à-jour.
Ancienne fiche:
Possessions & Equipements :
Driz'na ne possède rien de particulier. Elle a toujours vécu dans une forme de pauvreté, aussi a-t-elle des vêtements simples et un petit poignard assez quelconque pour se protéger au cas où des personnes voudraient s'en prendre à elle. Elle aime beaucoup les animaux – les reptiles notamment – mais n'en possède pas. La seule chose qui a de la valeur sentimentale à ses yeux est une vieille poupée de chiffon aux cheveux faits de crins de cheval noirs. Démonstration de ses faiblesses, elle la cache précautionneusement pour ne la sortir que lorsqu'elle en a besoin, généralement au cœur de la nuit.
Apparence :
Taille : 1m27
Couleur des yeux : Rouges, quelque peu violacés.
Couleur des cheveux : Bruns, avec quelques cheveux blancs.
Que dire d'une gamine vivant simplement dans le quartier Doeb du Puy ? Rien de bien particulier. Elle est assez petite, fine et menue, et ses cheveux bruns tombent souplement jusque ses omoplates. Son visage fin laisse autant paraître le sérieux que demande un train de vie basé sur la survie perpétuelle tout comme l'innocence propre aux enfants de son âge. De même, ses membres fins mais relativement musclés font deviner toute la souplesse dont est capable l'enfant.
Personnalité :
Papa est là ou papa n'est pas là. Il y a les classes avec les prêtres, où les règles sont dures et où la compétition est toujours de mise. Il y a la rue où les autres enfants de son âge se tapent, apprennent à voler, aident leurs parents s'ils le doivent, font peur aux plus jeunes et essaient de se forger une réputation... Elle, dans la rue, elle écoute. Elle écoute et elle regarde, évitant ces bandes idiotes, et elle retient. Parce que c'est ce que lui enseigne son père et c'est ce qu'il lui demande de faire lorsqu'elle n'est pas dans les classes, surtout lorsqu'il part en mission. Elle ne comprend pas toujours tout mais elle arrive à associer des discutions et à rapprocher des événements. Comme ça, lorsque son père revient, elle est heureuse de le voir sourire, qu'il soit fier d'elle. Enfin... qu'il était, plutôt.
Parce qu'elle est perdue maintenant, même si elle s'efforce de ne pas le montrer. Lok'nath est parti en mission, comme toujours, mais il ne rentrera jamais. Elle ne connaîtra plus les tendresses d'un père aimant mais sévère, proche mais distant, unique mais portant de très nombreux noms. Et on la met sous la tutelle d'une dame qu'elle ne connaît pas, peut-être va-t-elle devoir habiter loin du volcan même. Elle ne sait pas, est dans le flou le plus total quant à son devenir. Alors elle fait ce qu'elle a toujours fait, c'est-à-dire écouter sans arriver à définir ce qui est bien ou mal. Heureusement pour elle, il existe toujours des règles, un cadre pour l'aider à se tenir droite et forte... sans montrer à quel point ce père qu'elle aimait lui manque ni sa peur de l'inconnu.
Capacités magiques :
De la magie ? C'est bien divin, n'est-ce pas ? Huuum... non. Uriz et Natha ont décidé de ne pas la faire ainsi, visiblement.
Histoire
Son histoire commença simplement, comme pour des milliers d'autres personnes de ce monde. Comme pour toutes, en fait. Vaerian (appelé également Lok'nath, Drizzdin, Seraf, Dag'gear, Gorun, Veldrok, Teanark, Zess'dren...) était parti en mission en Ithri'Vaan et y avait retrouvé une femme qu'il appréciait depuis l'enfance, l'avait aimée à sa manière et ils ont passé au moins une nuit ensemble. Cette femme, Driz'na n'en connaît pas l'identité. Elle est pourtant la Maîtresse des Forges, la Princesse-Marchande Krish Al'Serat. Et c'était il y a vingt-neuf ans.
Quelle que soit sa grande lignée, quelle qu'en soit la raison et quelles que soient les discutions qu'eurent ses parents, l'enfant ne fut pas gardée par la mère et le nom de celle-ci ne lui fut pas attribué. Vaerian portant autant de noms de famille que de prénoms et dans le but de protéger sa fille si jamais il lui arrivait quelque chose, il lui donna le symbolique nom de Har'Droina, qui signifie « Terre éternelle » en référence à l'Elda. Lok'nath ramena Driz'na chez lui et l'éleva dans le quartier doeb, comme n'importe quel père pouvait le faire avec les moyens dont il disposait.
Les moyens. Une étrange notion que cela peut être, entre le matériel et l'immatériel, et le devant et l'arrière de la scène. Car Vaerian était un espion, très doué dans son domaine, qui pour autant ne travaillait pas pour la Dothka. Il possédait donc son propre réseau, choisissait ses associés et « employeurs », et avait réussi à obtenir argent et biens plus utilitaires. Pourtant, tous ceux qui ont été chez lui pourraient vous assurer que son logement ne diffère pas ou trop peu de ceux du même quartier. Cet elfe noir était un acteur né, il était capable de prendre pratiquement n'importe quel rôle afin de réussir une mission. Ainsi il n'était qu'un simple doeb sachant un minimum manier les armes et peu bavard, partant régulièrement et laissant sa fille s'élever elle-même pendant ces moments-là, appelé Lok'nath Har'Droina. Pour son employeur privilégié, un dénommé Serzin, il était le mystérieux mais non moins raffiné Zess'dren Gearven. Pour la plupart de ses contacts, il était le badaud bon blagueur Teanark. Pour de nombreux thaaris, il était peintre toujours souriant et fort bavard. Et ainsi de suite, chaque nom correspondant à un personnage et chaque personnage ayant une identité, un caractère, des loisirs, une famille, des amis et ennemis... et des papiers attestant ce qu'il fallait pour preuves. Le problème de tant de personnages est qu'au final Lok'nath n'avait gardé de sa véritable identité qu'un nom – Vaerian – et des souvenirs. Il était devenu incapable de retrouver son propre caractère, si bien qu'à la maison il endossait en souriant son rôle de père.
Driz'na était une enfant intelligente mais simple. Son monde se résumait aux rues, aux classes, aux dieux ô combien importants et à son père. A force d'apprendre à écouter et à regarder, elle avait fini par comprendre que Lok'nath se comportait différemment selon la personne qui lui faisait face. Pour ce qui était du reste, tant qu'elle avait auprès d'elle son papa, le Lok'nath sévère mais qui la prenait dans ses bras, l'embrassait et la caressait tendrement, cela lui allait très bien. Elle se devait juste de rester muette sur le peu qu'elle pouvait entendre et voir, ainsi que bien retenir les noms qu'il prenait et qui la concernaient : Lok'nath pour elle et les gens du commun, Zess'dren si Serzin le ou la cherchait, Gor'ark pour ceux qui ne pouvaient qu'apporter des problèmes – et donc qu'elle devait leurrer ou éviter... Et, pour finir, Vaerian signifiait qu'il était dans les bras de Teiweon. Il faudrait alors qu'elle suive la personne qui viendrait la chercher avec ce nom... et c'est ce qui avait fini par se passer, alors que Driz'na n'avait que vingt-huit ans. Pour ce qui était de ses surnoms, ils avaient de même chacun leur utilité : Lotha Suru signifiait qu'il avait besoin qu'elle fasse le moineau alors que K'olah voulait dire qu'il était fier d'elle, que tout allait au mieux. Mais cela n'avait plus lieu d'être maintenant.
Ainsi commençait une nouvelle vie, décidée par les dieux et pleine d'incertitudes. Alors que la jeune Driz'na, perdue par la disparition de son père, s'en allait rencontrer celle qui était en réalité sa mère, elle ne désirait qu'avoir sa poupée de chiffon avec elle...
HRP:
Driz'na
Drow
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 35 ans Taille : 1m42 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple Mer 20 Nov 2019 - 21:49
Et voilà, fiche mise à jour. :)
Krish Al'Serat
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1 008 ans Taille : 1m82 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple Ven 22 Nov 2019 - 21:52
bon pour moi :)
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Sujet: Re: Driz'na Al'Serat, petite fille du sombre peuple