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 Petits jeux de fantômes à l'ombre des géants. [Folie]

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Milynéa Lythandas
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MessageSujet: Petits jeux de fantômes à l'ombre des géants. [Folie]   Petits jeux de fantômes à l'ombre des géants. [Folie] I_icon_minitimeMer 7 Mar 2018 - 20:56

Qu’est-ce qui était passé par la tête du sang-mêlé pour en venir à lui suggérer de s’intéresser à cette jeune fille, se mêlant d’un domaine qu’il évitait jusqu’à présent ? Il était sur le départ, s’apprêtant à prendre la mer avec son compagnon qui n’avait rien d’un étranger pour lui, pour se rendre dans les contrées boisées d’Anaëh pour des raisons qui lui échappaient mais que la Dame Blanche connaissait. Il était déjà apparu quelques années plus tôt, survivant d’un séjour prolongé dans les Terres Stériles, mais en remontant plus loin encore, comment ne pas reconnaître un homme qui s’était élevé au titre de baron au sortir de la révolte des barons dans leurs contrées d’origines ? Mais c’était une autre histoire…
L’histoire qui l’intéressait sur l’instant était celle de cette gamine, que certaines mauvaises langues avaient semblait-il eu la délicatesse de surnommer « Folie », qui s’était fait sa petite réputation au sein d’une clientèle moyenne et sur laquelle Eärnil avait attiré son attention…

Mais avant d’aller plus loin, des présentations, ou plutôt, une petite mise au point s’impose sur cet homme, péninsulaire – nordien pour être tout à fait exact – d’origine devenu, en dix ans, l’ombre de l’une des grandes figures de Thaar. Près d’une décennie plus tôt, ce dernier se trouvait encore sur son sol natal, quoique contraint par de tragique circonstance à quitter la terre d’Esnault en Odélian pour prendre une petite part active à la dispute entre Merval et Scylla pour Nelen avant d’embarquer plus à l’Est pour y refaire sa vie… Vivant comme un rat, s’accoutumant et s’imprégnant de cette nouvelle cité, de ses us et coutumes, mœurs, codes et langues, il fit son petit trou, comme la jeune fille qui l’intéressait, en mettant à profit ses talents affutés et entrainés à cette fin. Il n’était pas simple, pour un homme formé à la dévotion et à l’extrême loyauté de s’improviser mercenaire, mais passé cette réticence, il put exercer son savoir-faire et se faire un nom – officieux évidemment. Quelques opportunités et mésaventures plus ou moins douloureuses plus tard, il entrait au service de la Princesse Marchande auprès de laquelle il put faire ses preuves, démontrer cette même loyauté et dévotion qu’il avait autrefois accordé à sa famille et gagner la confiance qui lui permit de poursuivre son ascension jusqu’à ne plus pouvoir le faire.
Ici s’achève la mise au point…

Pierrick avait eu tout le loisir de se faire une petite idée de la jeune fille et de déterminer la bonne approche lorsqu’il décida de se mettre en mouvement... Enfin, façon de parler.
C’est dissimulé sous un masque de comédie – ce qui n’avait rien de bien étonnant dans le milieu – qu’il contacta un de ses intermédiaires pour requérir ses services les premières fois, pour des petites courses, des messages à apporter, avec plus ou moins de difficulté – les premières difficultés qui se présentèrent ayant été de devoir faire parvenir un message à quelqu’un, sous forme de lettre ou de présent, le plus souvent une femme, tout en conservant gardes, serviteurs et éventuelles dames de compagnie dans l’ignorance et d’observer et rapporter la réaction, ou bien avec un impératif de temps. Ces petites tâches ne semblaient s’inscrire dans aucun plan véritable mais n’était pas moins dénué d’un certain intérêt… Çà et là, des petites rivalités se virent ainsi alimenter, de petits scandales d’épouses volages et humiliées et de maris cocus prirent formes et lui-même pouvait tester la jeune fille.
Tout ce petit manège s’étala sur les dernières ennéades de Barkios, jusqu’à ce qu’il considère l’intérêt autant que la nécessité de passer à l’étape suivante : celle qui consistait à se passer d’intermédiaire pour l’employer à des tâches plus sensibles.

La chose s’organisa assez simplement, même si certaines subtiles mesures de précautions, guère différente de ce qu’il faisait d’ordinaire, étaient à l’œuvre, et cela prit la forme d’un nouveau message, d’une adresse et d’une consigne, sous la forme d’une question et de sa réponse.

Et c’est dans une taverne somme toute des plus banales, située dans un quartier modeste et calme de la cité que la rencontre était convenue. Le tenancier, un expatrié comme lui, oësgardien ayant fui les guerres successives de son pays d’origine après y avoir reçu une blessure lui ayant coûté une jambe – qu’il avait remplacé par une prothèse assez simple et vulgaire, mais suffisante – alors qu’il avait répondu aux appels aux armes, avait un physique qui tranchait violement avec son attitude. Calme, agréable et attention, il avait un physique d’ours assez typique, façonner par ses carrières précédentes et le martèlement de l’acier qui l’avait rendu partiellement sourd. Son revirement de carrière, avait-il expliqué, tenait de son épouse, thaarie et véritablement propriétaire de l’endroit, et à l’attrait qu’avait représenté cette aubaine, pour l’un et l’autre. Pierrick et lui avaient bien souvent discuté, et quoiqu’ils ne furent pas issue de la même terre, c’était un détail qui s’était estompé, futile si loin de chez eux.
L’homme était souvent employé pour ce genre de rencontres, tout en étant sous la discrète protection du maître-espion, et il accueillit les instructions et les détails sans aucune surprise, laissant ce dernier s’installer à l’endroit habituel.
L’endroit en question se trouvait en sous-sol, dans une pièce qui se trouvait être, avant tout, une réserve, mais dans laquelle avait été aménagé un petit espace, dissimulé depuis l’entrée par des caisses, une table et deux chaises éclairées à la bougie. On pouvait deviner se trouver sous le comptoir aux bruits de pas et aux sons des voix qui y parvenaient étouffées. Il ferma les yeux, médita, et les ombres semblèrent se mouvoir autrement que sous les seules ondulations dansantes de la flamme.

Plus tard, quand une jeune fille se présenta avec un message, le tenancier lui demanda : « Dites voir, de quelle maison le bélier est-il l’emblème ? »
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MessageSujet: Re: Petits jeux de fantômes à l'ombre des géants. [Folie]   Petits jeux de fantômes à l'ombre des géants. [Folie] I_icon_minitimeDim 11 Mar 2018 - 11:42


Folie sut, dès le message perçu, que quelque chose changeait, qu'une étape devait être franchie. Soit on songeait à l'éliminer pour éviter qu'elle ne puisse témoigner, soit cela devenait plus sérieux. Dans tous les cas, il était temps que la situation évolue. Elle commençait à se méfier de la récurrence des missions sans en connaître le commanditaire.

Au début, le marchand d'herbes à fumer et autres substances de bien être, n'avait pas fait la différence entre les missions qu'il lui confiait pour lui-même de temps en temps, et les autres, celles qui ne venaient pas de lui. Après tout, cela ne la regardait pas. Mais au bout d'une dizaine d'offices, elle comprit qu'il y avait quelque chose de plus, déjà parce qu'elle allait dans d'autres quartiers que ce où il l'envoyait habituellement, que les missions perdaient de leur sens dans la logique du commerce, qu'on lui demandait une qualité d'observation bien plus poussée, et, pour finir, en raison des variations de paiement, parfois accru.
Elle en avait fait la remarque, on lui avait affirmé que si elle ne voulait pas continuer, ce n'était pas grave. Les missions n'étaient pas suffisamment dangereuses pour qu'elle se défile.
Mais, Folie sentait parfois des tensions naître après son passage, les choses devenaient plus subtiles, plus tortueuses, et elle sentait sans en comprendre le sens, qu'un plan plus vaste était dissimulé derrière ces petits actes sans conséquence de prime abord.
La rouquine ne pouvait savoir vers quoi elle se dirigeait, elle ne pouvait mesurer la menace avec le peu d'informations qu'elle possédait, et surtout, elle ne pouvait faire face au commanditaire pour s'en faire une idée. En raison de tout cela, elle commençait à envisager se dégager de cet inconnu. Ce changement qu'elle sentait arriver venait donc à point nommé, consciente qu'il l'aiderait à prendre une décision et à combler un peu de sa curiosité.

Ce rendez-vous, bien que bienvenu et attendu, la laissa un peu anxieuse dans sa manière, car il dévoilait une forme de précaution à laquelle ses clients étaient généralement peu habitués. S'ils l'employaient discrètement, ils ne cherchaient d'ordinaire pas à lui cacher leur identité ou se montraient plutôt maladroits s'il y avait une manigance dans leur projet.
Ils utilisaient peu, ou jamais, de mot de passe pour une première rencontre, se contentant généralement d'un lieu discret, et la reconnaissant par son aspect physique peu commun, que ceux qui la recommandaient décrivaient. Si Folie détestait son aspect trop reconnaissable pour son travail, il avait l'avantage de ne laisser aucun doute sur son identité quand c'était utile, un coup d’œil suffisait. Ici, les directives laissaient penser que soit on ne connaissait pas ses particularités physiques, soit l'intense habitude des secrets et des intrigues. Le peu d'informations qu'elle avait en sa possession faisait définitivement pencher la balance sur la dernière possibilité, la renforçant même.
Souhaitait t'elle vraiment renouer avec cet aspect de la profession ? Franchement non. Les petits commanditaires faciles à comprendre dans leurs intentions étaient bien plus sécuritaire pour elle. En Lio elle avait confiance lorsqu'elle faisait partie d'un réseau, aujourd'hui cela faisait partie du passé. Un passé douloureux. Un passé dont elle n'arrivait pas vraiment à se débarrasser depuis son retour à Thaar. Elle craignait l'ombre des assassins de son ancien maître tout en souhaitant le venger.
La rouquine avait tenté d'enquêter sur la question, sans succès. Seule elle était plus indépendante, mais était aussi isolée. C'est donc indécise, qu'elle prit néanmoins parti d'avancer et de tenter un revirement possible, et donc de se rendre au lieu dit.

Elle hésita, puis opta d'y aller franchement sans faux semblants.
Les cheveux nattés de son habituelle tresse sur le coté, idéale pour dégager sa vue, elle ne chercha pas à cacher son profil martial, mettant son plastron, un pantalon et ses cuissardes. Rien pour avoir l'air commune ou donner l'impression d'être une enfant, sans chercher à paraître inoffensive comme elle pouvait souvent le faire. Elle était ce qu'elle était, et ne visait clairement pas à le dissimuler. Pour autant, elle ne dénotait pas dans les rues de Thaar, port cosmopolite, à la croisée des routes où aventuriers partaient et venaient sans cesse. Néanmoins, elle rajouta sa cape, histoire de ne pas trop attirer les regards sur elle ou ses hanches.
Folie n'avait pas l'intention de passer pour une simple gosse qui se faufile discrètement, tirer par les fils d'une araignée gourmande. Elle voulait être prise au sérieux, et qu'on ne cherche pas à la manipuler sous couvert qu'elle était menue et seule. Malgré son apparente adolescence, elle était proche de devenir une jeune femme, et n'était plus un simple pion.


Elle se présenta donc ainsi, assurée en apparence, un peu moins dans les faits, s'attendant à être attaquée, menacée, ou engagée de force, mais dans l'idée que ça devrait bien se passer. Si on voulait seulement sa mort, une embuscade surprise aurait été de meilleur ton, du reste, elle s'en débrouillerait comme elle pourrait.
La jeune femme joua donc le jeu. Elle avait repéré les lieux de loin la veille, en faveur de la nuit. Elle n'y était pas entrée, avait seulement observé de l'extérieur. La clientèle n'avait pas été plus louche qu'ailleurs. C'était le même homme à l'air sympathique, bien qu'à la corpulence un peu trop imposante à son goût et aux cicatrices à l'origine évidente, qui était derrière le comptoir.
Folie parcouru la salle du regard, il n'y avait pas foule, ce n'était pas encore l'heure. Elle ne repéra personne qui pouvait correspondre au type de personne qu'elle s'attendait à rencontrer, mais plusieurs hommes pouvaient être éventuellement employés pour s'attaquer à elle. Elle enregistra quelques informations à leur sujet en attendant de pouvoir parler au tenancier déjà occupé. Ce dernier avait la malchance mais la qualité de boiter et se mouvoir non sans une certaine lenteur à cause de sa jambe de bois. Pour l'instant, rien d'inquiétant.

Il l'identifia rapidement, son accent étranger raisonna dans l'oreille de la rouquine,
et elle put répondre d'un ton nonchalant : « de Stern. ».
« Où étiez vous un peu avant le déjeuné Arkuisa dernier ? »
Folie fronça légèrement les sourcils, cette question là n'était pas prévue. Cherchait t'on à mettre à l'épreuve sa capacité à se taire ? Après tout, il pouvait s'agir d'une fausse convocation pour la faire parler même si elle en doutait fortement. Ou pire, c'était là une question pour réellement vérifier son identité, et alors, ces gens là étaient clairement trop méfiants pour être clairs. Elle hésita à partir.
Mais elle était là, s'était déjà déplacée, toujours curieuse, intéressée par un probable travail qui rapporte, et qui sait ? des contacts intéressants. Par contre elle était trop lasse pour chercher le piège retors ou faire débat, et se contenta donc de répondre :
« Au quartier des tisserands, chez maître Lormier. Vous devriez essayer, ses tissus ne manquent pas de cachés. » commenta la baroudeuse sur le ton de la conversation.
L'homme face à elle lui fit un signe de tête entendu et l'invita à le suivre. La démarche de Folie, après un temps d'hésitation, se fit plus défensive, plus féline, dès qu'elle comprit qu'il l’entraînait à l’écart. L'escalier sombre qu'il lui présenta en arrière boutique lui hérissa l'échine. Deux coups rapides, un silence, trois coups rapides, avec un petit temps plus long, à peine perceptible, avant le dernier. Encore un code. Sa ressemblait de plus en plus à un guet-apens, où, en tout cas, dès qu'elle descendrait, elle serait nettement sur le terrain d'un autre.
Le tavernier parti. Elle se retrouva seule devant l'escalier, elle n'avait plus qu'à avancer ou faire demi tour.

Elle fit un pas sur la première marche, s'immobilisa. Ramena son pied en arrière en silence. Folie se laissa l'indiscipline d'une grimace, les lèvres serrées victime d'une morsure contrariée.
La petite orpheline des bas quartiers n'aimait pas ça, mais à vrai dire, elle devait se l'avouer, elle s'y était un peu attendu.
Tout cela ressemblait trop aux tactiques de son ancien maître espion. Et elle s'attendait presque à le voir surgir, lui racontant une de ses histoires incroyables où il avait réussi, grâce à un stratagème absolument fou et improbable, à survivre, et à se faire passer pour mort pour échapper à une bande puissante mais incapable de mettre la main sur cet expert de la malice. Elle se laissa le temps d'un bref espoir, ferma les yeux une seconde pour échapper à la douleur qui lui vrillait le ventre, récupérant son sang froid, qu'elle n'aurait pas du perdre même un instant éphémère. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il ne resta plus que la nostalgie et l’imminence d'un danger. Elle se lança, descendant instinctivement en silence, un petit couteau dans le creux de sa main, l'acier glacial le long de son poignet. Arrivée en bas, sa vision s'habitua rapidement à la quasi-obscurité. Elle avait toujours eut une très bonne vision pour une humaine. Si on avait voulu lui faire du mal, ça aurait été en bas des escaliers. Elle prit le temps de détailler l'endroit avant de se diriger vers l'unique lumière derrière des caisses de réserve, tout en rangeant son arme, la glissant à sa place, dans une fente sous son brassard en cuir.

Elle mit les ombres ondulantes sur le compte de la flamme dansante qu'elle ne voyait pas encore. Il devait y avoir une ouverture quelque part, un souffle d'air, pour qu'elle s'agite tant ; un trou, une aération, une porte dissimulée. Elle notait toutes les informations qui lui parvenait. Pas une seconde elle ne détacha, et ne détacherait, sa concentration des bruits qui lui parvenaient de la salle au dessus d'elle. Sachant à chaque instant où l'unijambiste se trouvait au dessus de sa tête, attentive aux voix, cherchant la moindre différence qui pourrait être indice d'un événement suspect. Bien que lente et le pas souple, l'oreille tendue, son comportement n'était pas effrayé. Elle ne l'était pas, elle n'avait pas le luxe de se le permettre. La petite rousse devait se contenter de faire de son mieux. De toute façon, sa vie ne pouvait que se finir dans une cave obscure avant qu'elle ne prenne son premier cheveu blanc, de cela, elle s'était fait une raison. En attendant...

Elle se faufila entre les caisses, pour voir apparaître la bougie et l'homme qui l'attendait. Malgré elle, elle fut déçue, ce n'était pas Lio, elle l'aurait reconnu sous n'importe quel déguisement, trop entraînée à les voir se succéder. Pourtant tout ça lui ressemblait tant, qu'elle s'était sincèrement attendue à une de ses farces éducatives.
L'homme était occupé à écrire dans un carnet, qu'il avait fermé dès qu'elle était apparu dans son champs de vision. Folie ne se laissa pas avoir par la mise en scène, il savait déjà qu'elle n'était pas loin depuis un moment. Elle se tint droite devant lui, reprenant ses réflexes de l'ancien réseau, attendant les instructions, silencieuse.
Leurs yeux se croisèrent pour la première fois. Et, malgré la tête couverte et les simagrées, elle lui trouva un regard franc.
D'un geste de la main il l'invita à s'asseoir. Elle aurait préférer rester débout, et si elle eut un geste inconscient d'obéissance directe, elle hésita une seconde ensuite. Assise ses mouvements étaient entravés, et elle laissait encore davantage le contrôle.
Bien, qu'à cela ne tienne ! Elle avait déjà prit le parti de jouer le jeu.
Elle s'assit donc, reculant la chaise, suffisamment pour créer une distance convenable et qui lui évitait de glisser les jambes sous la table. Droite et vigilante, sa posture n'exprimait en rien la crainte ou la défiance. Depuis que l'homme pouvait la voir, elle avait veillé à ce que ses mains soient toujours visibles et à ne laisser aucun doute sur ses intentions, ou plutôt non intentions.
Folie attendait simplement qu'on lui dise ce qu'elle avait à savoir, son visage inexpressif habituel ne quittant pas l'homme devant elle, sauf le temps de parcourir la table où étaient déposés un parchemin roulé et un sac de toile.
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