[Thermes] Miroir aqueux

L’eau brulante, les vapeurs… Délisse d’apaisement et de délassement. Ant’zar n’était pas une personne très adepte des promenades en habits d’Adam dans un lieu non privé mais pour une fois il avait besoin d’être au calme. Ses derniers temps les femmes se jouaient de lui un peu trop a son gout, et il pensait déjà a son retour dans la demeure, retrouvant son fils et sa compagne… Plus de vie débridée, plus de folie avec n’importe qu’elle valet… Et son tendre ami Ardennyd qui le délaissait pour une raison obscure, disparaissant sans laisser de trace et lui arrachant la beauté et la pureté de ses yeux au regard songeur du pauvre drow.

Enfin il était proche du bassin, enfin la pierre le narguait de la douce caresse qu’il subissait de l’eau brulante. Il ne se fit pas prier et vérifiant en toute hâte que personne ne le surprendrait a se dévêtir, avec une fausse pudeur il se laissa grisée par la sensation de la vapeur sur la peau qu’il dénudait. D’un pas lent il se glissa dans l’eau, laissant sa peau frissonner a se contact. Comme c’était bon !

S’installant assis dans un coin calme, isolée il soupira de plaisir et ferma ses yeux. Laissant sa tête alourdit par les tracas tomber lentement en arrière, il la déposa contre le rebord. Ses réflexions sur tournait sur tant de sujet que ses muscles restait terriblement crispé et dans un grognement il se redressa. Ce qu’il vit lui arracha un regard surpris… Ardennyd ! C’est donc tout naturellement que l’apollon prononça de manière surement un peu trop élevée pour cacher sa joie de voir l’homme.

« Ardennyd ! »

Se relevant il se dirigea vers l’homme frêle un sourire aux lèvres.

Lui qui avait cette chance à nul autre pareil d’être aimé de son maitre. Il vint s’approcher de notre apollon son visage muant également sous les traits euphorisant un peu étrange. Oui, c’était sans doute du au fait que le jeune homme une fois proche du noble pris sa main dans la sienne pour en embrasser amoureusement la paume.

Pour toute réponse a se geste tendre, Ant’zar glissa ses doigts sur la joue du jeune homme et repoussa quelque mèche sombre pour dégager son doux visage. Comme il était beau, au trait doux et a la fois bien masculin. Combien ses yeux faisaient rêver notre doux étalon ? Surement beaucoup trop de fois pour que lui-même l’avoue il est vrai.

« Comme tes paroles de touche mon porteur de rêve, créateur de mille fantaisie et de centaine de paysage incertains, qu’il soit de corps, de mort ou d’or. »

Puis il déposa ses lèvres ombre sur sa paupière, de manière plus chaste qu’il ne le fallait, comme un prince ayant peur de faire rougir sa princesse.

« Sache que tu m’as tout autant manqué, j’avais le cœur brisé ! Ou était tu donc parti en m’abandonnant de la sorte ? »

Il n’était pas gêné d’être nu dans l’eau, si proche de l’artiste qui peignait son cœur de mille et une couleur. D’ailleurs il devait même avouer que le jeune homme était bien mieux en tenue d’Adam… Repoussant les imagines qui trottaient bien contre son grés dans son esprit.