Tour de passe-passe | Mara

Début 3ème énnéade de Karfias, XIème année

C'était une nuit calme, à Naelis, en ce deuxième mois d'été. La journée avait été, comme de coutume, fort éreintante par faute du soleil et de son inlassable morsure. L'Ithri'vaan avait cette réputation d'être l'une des régions les plus arides du monde, et d'avoir une terre bénie par l'astre princier pour tout ce qui avait attrait à l'agriculture. La journée, la chaleur était étouffante, et la nuit, comme rien ne retenait la chaleur accumulée, un froid mordant s'installait sur les plaines. Cependant, les bâtiments de la ville de Naelis procuraient aux habitants une certaine protection contre ce froid nocturne, ce qui permettaient aux fortunés de la ville de se livrer à des festivités en extérieur.

Véritable carrefour des civilisations, Naelis avait ce trait particulier d'être à la fois influencée par la Péninsule et l'Ithri'Vaan, puis, dans une bien moindre mesure, par l'Anaëh. Dans son aspect culturel et ses célébrations, on trouvait alors les plus caractéristiques banquets péninsulaires, jusqu'aux orgies extravagantes dont seuls les Thaari avaient le secret. C'était aux soirées comme ces dernières, de celles où l'argent coulait à flot et se montrait au sein de ces compétitions pécuniaires, que Dunraël avait prit l'habitude d'amuser les plus riches dans l'espoir de s'enrichir quelque peu. Le millénariste nécessitait de grands fonds pour entreprendre un voyage vers Nisétis, et si le Firmament l'hébergeait gracieusement - courtoisie de Nakor et de Celindel, un Elfe qu'il connaissait de longue date - la guilde n'était pas pour autant aisée, et ne pouvait subvenir aux besoins financiers de Dunraël.

Le vieil Elfe avait donc entreprit de réunir de vastes fonds pour son voyage et son projet, et pour un mage sans autre capacités que son talent magique, la tâche était ardue dans une ville comme Naelis. Se donner en spectacle, et divertir les ignorants par quelques tours de passe-passe plus impressionnants visuellement qu'utiles, voilà ce à quoi Dunraël s'était résolu et réduit. Sous bien des aspects, c'était trahir ses convictions. La magie n'était pas un amusement, ce n'était pas un divertissement, un jeu auquel on pouvait se livrer ou une attraction que l'on venait contempler. Mais il y avait plus important pour Dunraël que ses principes : son objectif subsistait, malgré tout.

La fête durant laquelle Dunraël allait se produire se tenait à l'extérieur de la cité. C'était dans la demeure d'un riche marchand local, qui avait entreprit de se bâtir un vaste manoir dont l'architecture et la décoration rappelaient l'ancienne Nisétis. Dans le jardin de la mansion, on trouvait toute sorte de fleurs et de grands arbres, espacés entre eux par des coussins et des canapés que l'on avait disposé pour les invités. Au centre de cette vaste cour se trouvait une piscine faite de marbre avec un petit îlot au milieu, accessible par un petit ponton de marbre également. Le sol était recouvert de losanges noirs aux contours blancs. C'était ainsi que le maître des lieux avait reçu ses convives : dans un vaste jardin éclairé par la lune et des torches, avec des musiciens en grand nombre et des serviteurs tout aussi nombreux. Ces derniers se dirigeaient vers les fêtards affalés sur les coussins de soie brodée, les canapés et les fauteuils, disposés tout autour du bassin. Tous s'étaient revêtus de leurs plus beaux atours, et les couleurs vives des apparats n'avait d'égal que le faste des mets qui étaient proposés aux invités.

« Quel est ton nom déjà, l'Elfe ? » murmura le héraut de la soirée.
« Dunraël, l'Humain. »

Le héraut ne répondit pas, s'engageant sur le petit ponton de marbre menant au centre de la piscine. Voyant l'intendant s'avancer, les musiciens cessèrent leurs mélodies, tandis que le chef des serviteurs prenait la parole.

« Messeigneurs, gentes dames ! C'est avec un immense honneur, un privilège non moins grand et un plaisir égal qu'au nom de notre bon maître, je vous souhaite la bienvenue en cette demeure. » L'intendant marqua une pause, dont les convives profitèrent pour se livrer à quelques applaudissements formels. « Vous avez pu aujourd'hui goûter les meilleurs mets de notre cité, entendre notre plus belle musique, mais surtout, attester de l'incontestable goût de votre hôte en matière d'architecture ! Mais ce n'est point tout, messeigneurs, gentes dames, non, ce n'est pas tout ! » s'écria l'intendant, levant un doigt en l'air. « Aujourd'hui, pour votre plus grand bonheur et le plaisir de vos yeux, mon maître a entreprit de vous livrer un spectacle des plus saisissants et des plus incroyables ! Messeigneurs...gentes dames...réservez un accueil triomphant au plus grand illusionniste de Miradelphia...j'ai nommé...Duranël ! »


Sous sa capuche voilant ses yeux, Dunraël les leva au ciel. Illusionniste ? Pas le moins du monde. Et sûrement pas le plus grand. Même son nom avait été écorché. Sa magie n'avait rien à voir avec des illusions, elles n'en étaient pas. Ce qu'il appelait, ce qu'il convoquait était réel. Immatériel, mais réel. Des souvenirs, des êtres et des créatures qu'il convoquait depuis par-delà le Voile. Le vieil Elfe se tenait juste avant le ponton, s'appuyant excessivement sur son bâton, son talisman luisant, pendant à son cou. Inspirant longuement pour ne pas corriger l'intendant sur les multiples aberrations qu'il avait prononcée, le vieil Elfe entama sa marche claudicante sur le marbre, tandis que le chef des serviteurs, non sans un regard quelque peu hautain, lui laissait le devant de la scène.

La princesse traversa rapidement Naélis suivi de  quelqu’un de ses sbires. Elle savait pertinemment qu’elle était en retard, mais que voulez-vous, on ne devenait pas membre du conseil de Thaar sans passé la majorité de son temps à gérer ses commerces ou à organiser quelconque magouille. La nuit était fraîche et le vent salin embaumait la nuit d’une douce odeur. Sa longue robe blanche virevoltait à chaque mouvement qu’elle faisait et la lune faisait briller les milles facettes des cristaux qui décoraient sa tenue. Élégante, tout en lui donnant un air séducteur, sa longue robe ne faisait que mettre en valeur les courbes charmeuses de Maralina. Elle se promenait telle une reine dans son domaine, n’ayant peur de rien et tentant de contrôler tout ce qui l’entourait. Au bout de quelques longues minutes, Maralina arriva finalement à la demeure du riche marchand. Et quel demeure! L’architecture était tout simplement fascinante! Le marchand qui l’avait invité, Leeris, était un très prospère dans son commerce d’épice et aspirait à élargir ses horizons à Thaar. Voilà l’unique raison pourquoi la princesse d’Uldal’Rhiz fut invité à cette fête; pour donner des conseils et faciliter l’entré dans le marché redoutable qu’était sa ville. La demi-elfe monta rapidement les marches qui menèrent à la porte de la demeure et ses gardes la dépassèrent pour ouvrir rapidement les portes devant elle.  Quelques serviteurs, surpris par l’arrivée tardive d’un convive, se figèrent. Jusqu’à un des gardes ne la présente d’une voix ferme et forte. Maralina Irohivrah, Princesse d’Uldal’Rhiz et Membre du conseil de Thaar. Les serviteurs firent une révérence à Mara, puis l’un deux l’accueilli. Pendant qu’un autre courait chercher leur maître. Cela ne prit qu’une courte minute avant que Leeris, orner de ses plus atours les plus tape à l’œil, apparaisse dans la grande entrée de son manoir. Ce dernier l’accueilli et lui baisa la main, ou du moins, tenta de baiser sa main alors que la princesse retira doucement ses longs doigts effilés des pattes velues et moites du marchand.


« Ô, ma princesse, je suis ravi que vous ayez pu vous déplacer dans mon humble demeure! Votre présence quoique tardive ne fera qu’agrémenter un peu plus cette soirée! » Le marchand tenta tant bien que mal de reprendre sa main, mais Mara la retira encore une fois des pattes moites de son hôte. Elle avait bel et bien remarqué la touche de nervosité dans sa voix, mais n’en fit pas de cas. Après tout, elle n’avait pas la réputation d’être la plus sympathique princesse marchande. Mara était une marchande redoutable, qui n’avait pas peur d’écraser ceux qui se dressait contre elle. Son ascension fulgurante dans le marché des esclaves et des vices l’avait indéniablement prouvé. Elle le fixa de son regard bleuté, affichant un sourire moqueur. « Mais je vous en prie, pardonnez mon retard, j’ai été prise dans certains engagement et vous comprendrez que mon idée était loin d’interrompre la fête! » Le marchand fit un non vigoureux de la tête, puis reprit de sa patte la main de la demi-elfe en l’entrainant dans les jardins.


Les jardins étaient tout de fois magnifiques, de grands arbres et de nombreuses fleurs agrémentaient chaque parcelle du terrain. De magnifiques fauteuils avaient été mis à la disposition des convives pour leur confort. Au centre du jardin, une énorme piscine surmontée d’un ponton ou un vieillard semblait attendre que l’agitation que la princesse marchande avait causée, se calme. Leeris la conduisit devant les autres convives et lui présenta une banquette en face du vieil elfe. Il l’invita à s’asseoir et la rejoignit aussitôt qu’elle fut installée. Mara eut un regard agacé avant de reprendre son air habituel. Définitivement ce marchand était un vrai pot de colle! Il faudrait bien qu’elle se débarrasse de lui éventuellement sinon elle aurait rapidement des envies de meurtre. Leeris reprit rapidement la parole; « Vous arrivez juste à temps pour voir le spectacle de Duranël! Un Illusionniste hors du commun! » Mara tourna son regard bleuté vers l’elfe qui tentait tant bien que mal de s’avancer sur le ponton. Illusionniste? Elle avait un doute, juste à la façon que ce dernier se tenait et au talisman qui brillait à son coup, Mara savait qu’elle avait affaire à un mage.  Après sa dernière rencontre avec un mage à Thaar, elle se devait d’être un peu plus méfiante face aux individus qui avaient quelconque pouvoir. Quoique si ce dernier utilisait ses pouvoirs pour amuser la stupidité humaine, il était tombé bien bas. Elle jeta un rapide coup d’œil derrière elle pour s’assurer que ses gardes n’étaient pas trop loin et reporta son regard vers le mage en croisant les bras. Ne restait qu’à voir ce qu’il était capable…

Leeris fit un signe à l’illusionniste de commencer son spectacle lorsqu’il furent finalement installé. Une musique mystique se fit donc entendre et la figure se mit à bouger avec le bâton qui semblait lui servir d’appui un peu plus tôt. Des nuages de fumées verdâtre se propagèrent dans les jardins, enveloppant l’endroit d’une ambiance légèrement inquiétante. L’illusionniste commença alors à faire apparaître des créatures dans les nuages verdâtres autours de lui. Puis tranquillement, les créatures laissèrent place à des formes humanoïdes. On aurait dit que certaines tentaient tant bien de se distinguer, en se touchant le visage, ou en tentant la main à la princesse marchande.  Les spectateurs ne purent s’empêcher de lâché des cris et des rires pendant le "Spectacle " . Mara soupira en regardant la scène. Encore une fois l’idiotie humaine venait de se surpasser.  Quant à l’hôte, ce dernier était totalement impressionné par le spectacle, comme si s’était la chose la plus incroyable qu’il ait jamais vu. Au moins, il en aurait eu pour son argent…. Soudainement, l’illusionniste se multiplia devant les différents groupes d’invités fit firent une révérence pendant qu’un tonnerre d’applaudissement et de sifflements le saluait. Les autres formes se dissipèrent pour ne laisser que le mage devant Mara et Leeris.

Leeris ne put s’empêcher d’applaudir en se redressant de tout son long; « Fantastique Duranël! Votre spectacle était épatant! Si rafraichissant! Je vais supposer que vous allez passé le reste de la soirée pour amusé personnellement les convives, comme prévu? » Son ton pourtant si enthousiaste au début de sa phrase se changea soudainement en reproche. Le mage ne serait définitivement pas payer avant que l’hôte de la soirée ait décider que ce dernier avait terminé, qu’il le voulait ou non. Un brouhaha d’excitation se fit entendre derrière la princesse. Apparemment, le public avait apprécier et en redemandait encore. Elle eut un air désapprobateur en secouant la tête. Utiliser ses pouvoirs pour amuser la populace était une perte de temps. Leeris, retourna pour se mettre face à elle, en lui tendant la main et en l’occurrence, de dos à l’illusionniste. Mara eut un sourire en coin lorsqu’elle vit que son hôte n’en n’avait que faire des autres convives, tout ce qu’il voulait était avoir son attention. Le héraut se faufila rapidement derrière son maître et tapa sur l’épaule du performeur en lui murmurant quelques chose et en pointant les autres convives, qui eux, tremblaient encore d’excitation devant les  dites "merveilles" que le mage avait créer. Elle se releva élégamment, en replaçant sa majestueuse robe, mais elle n’en n’avait pas finit avec l’elfe.

« Pardonnez-moi Leeris, mais j’ai des questions pour votre illusionniste » Leeris , sourire au lèvre fit un signe au vieil elfe d’approcher et  lui répondit : « Ah mais bien sûr Princesse! Vos désirs sont mes ordres. Avancez Duranël! Laissez-moi vous présentez à notre invitée d’honneur»  Maralina déposa élégamment sa main sur le bras du marchand, et ce dernier se retourna rapidement vers la princesse marchande avec un sourire. Elle lui fit un sourire séducteur et ajouta; « J’aimerais lui parler seule, Leeris » Il perdit rapidement son air, et tenta tant bien que mal de s’interposé à l’idée avant de voir l’expression de Mara. Un regard froid et dur le dévisageait, le conviant fortement à respecter les désirs de son invité d’honneur. Il s’inclina avant de dévisager le vieil elfe. Puis se retourna en donnant des ordres a ses serviteurs. Mara le suivit du regard, remarquant son changement d’attitude alors qu’elle l’avait renvoyé. Décidément Leeris n’était pas du genre à accepter un refus, mais il devait apprendre que ce n’était pas lui qui menait le jeu. Il lui fit penser à cet enfant gâté qui pleure pour avoir de l’attention. Maralina secoua la tête; « Ne vous en faites pas pour lui, tout ce qu’il fait est aboyer. Jamais il ne fera quelconque action… » Elle se retourna vers le mage et le regarda en silence. Alors que ce dernier semblait attendre quelconque demande spéciale de la part de la princesse marchande, elle prit la parole au bout d’une minute qui semblait durer des heures. « Félicitations mon cher, vous venez de prouver la bassesse et la stupidité des humains en vous abaissant à leur niveau » Elle plissa les yeux avant de le détailler de la tête au pied. La marchande se souvenait que trop bien de sa dernière rencontre avec un mage. Plusieurs personnes qu’elle employaient était alors morts sous les flammes dudit mage. Elle avait eu de la chance d’avoir quelques mercenaires qui était habile, sinon elle aurait bien finie sous terre elle aussi. Méfiante, la princesse jeta un regard rapide vers ses sbires, toujours en retrait, pour vérifier que ces derniers étaient sur leur guet. Son regard bleuté se retourne finalement vers le mage, qui toujours sur ses garde, lui posa finalement les question qui lui brulait les lèvres;  « Qu’es qu’un mage comme vous fait à Naélis? Et surtout quel sont vos intentions en venant à cette soirée?»

La silhouette encapuchonnée dévoila finalement son visage. Maralina put alors s’apercevoir à qui elle avait réellement affaire. Ses yeux vert émeraude la dévisagea de haut en bas, détaillant la moindre partie son corps. Elle le laissa faire, de toute façon ce n’était pas le premier et certainement le dernier à le faire. Elle ne fit pas de cas lorsque ce dernier l’insulta, son regard resta glacial, pendant qu’il fixait les autres convives qui l’attendaient avec impatience et lorsqu’il eut l’audace de lui demander si elle voulait un tour privé. Cette dernière ne put s’empêcher de rire. Un rire presque innocent. Elle s’approcha de lui, pour faire en sorte qu’elle soit tout prêt de l’insolent visage de son interlocuteur et lui murmura à l’oreille. « Je n’en n’ai que faire de vos médiocre tours privés. »  Elle recula son visage de lui en ayant une moue amusé. « Je croyais que vous auriez pu m’être utile, mais je crois que je me suis trompé. » La princesse marchande attrapa le talisman luisant qui pendait au cou de l’elfe et l’examina distraitement. Avant de le relâcher doucement, «  Les seules limites que l’on se donne, sont celles que l’on se crée. Si vous voulez restez dans la médiocrité, tout l’honneur est pour vous. » Elle se recula en lui faisant un sourire mesquin; « Mais le jour que vous déciderez de jouer plus gros, et bien venez me trouver. Peut-être arriveront à un arrangement lorsque vous me prouverez que vous n’êtes pas un ambassadeur de la petitesse. » Elle lui fit un dernier sourire hautain avant de s’éloigner. Si ce dernier voulait jouer de cette façon, alors il devra se mettre à ses pieds pour lui prouver de quoi il valait.

La princesse d’Uldal’Rhiz attrapa gracieusement une coupe de vin qu’un serviteur lui tendait sur un plateau argenté et fit un clin d’œil au couple qui se trouvait près d’elle. La demi-elfe avait rapidement remarqué qu’ils attendaient avec impatience qu’elle est terminé sa conversation avec le mage pour prendre sa place. « Il est tout à vous! Ne le faites pas attendre, cet illusionniste adore les tours! » Mara regarda le marge de derrière son épaule et lui fit un sourire moqueur, avant de prendre une gorgée du nectar qu’on lui avait fourni. Vu l’enthousiaste qu’il avait eu en parlant de ses tours, mieux valait lui envoyer le plus grands publics possible. Mara alla finalement rejoindre Leeris. Son visage rouge de colère sembla prendre une couleur un peu plus normal lorsqu’il remarqua l’arrivée de Maralina. Il lui sourit en lui demandant si son entretien s’était bien passé. La demi-elfe haussa des épaules en souriant; « On verra ». Elle prit une gorgée du vin encore une fois et se mit à écouter Leeris qui lui racontait ses milles secrets d’affaire. Ses secrets, étaient probablement une des pires façons de procéder qu’elle avait jamais entendues. Une gestion inexistance de son personnel, aucun esprit de négociation ou aucun esprit commercial tout court. C’était en soi un miracle que le pauvre homme boudinant avait réussi à faire le moindre sous dans ses affaires… Elle fut sortie de ses pensées par Leeris qui s’écria à l’endroit du mage; « Ah! Vous… l’illusionniste! Quel est votre nom déjà? Ah peu importe… Venez nous montrez un de vos fameux tours! J’ai pu remarquer que vous n’avez rien fait pour la princesse marchande D’Uldal’Rhiz » Maralina roula les yeux, et la voilà encore en compagnie de cet incompétent d’elfe…