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  Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé]

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Maralina Irohivrah
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MessageSujet: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé]    Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé] I_icon_minitimeDim 25 Nov 2018 - 11:08



<<< Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui



Kÿrianos, IXe ennéades du mois de Favrius, An XI, Cycle XI
Palais Princier D’Uldal’Rhiz,Uldal’Rhiz, Principauté Vaanie







Cela ne faisait qu’une journée que la Princesse Marchande était arrivée à Uldal’Rhiz. Il ne faut pas se cacher le voyage lui avait semblé énormément long, il ne fallait pas se cacher la tentative d’enlèvement avait mis tout sa milice dans un branle-bas de combat hors du commun. La sécurité avait été renforcée autour d’elle et un idiot aurait pu remarquer que la tension était à son comble dans le palais princier. Quant à Maralina, elle se maudissait intérieurement de ne pas avoir vu une aussi rustre tentative arriver et remerciait Arcam que rien ne soit arrivé à elle ou son enfant à naître. Elle caressa doucement son ventre légèrement bombé. Malgré sa taille menue, la grossesse s’annonçait beaucoup plus longue que celles des humains. Son médecin lui avait dit que son ascendance elfe jouerait probablement une grosse partie sur le temps, mais que tout devrait bien se passer.  La princesse leva les yeux et regarda le paysage de sa ville qui se dressait devant elle. Le soleil était à son zénith, et la fraicheur de la brise que le fleuve amenait était étrangement réconfortante pour la Princesse Marchande. Sa petite esclave naine, Kona, entra timidement dans le salon en faisant un léger raclement de gorge pour interrompre les pensées de la princesse. « Votre Altesse. »Dit-elle timidement. La princesse soupira et sans lâcher son regard de la vue époustouflante « Qu’es qu’il y a Kona? » La naine sembla frissonner lorsqu’elle entendit sa maîtresse dire son prénom. Disons que cette dernière était chanceuse de faire toujours  partie de la maisonnée de la marchande. Après tout, elle s’était considérablement fait manipuler par le bel Oesgardien qu’était Brohan Wulfekiin. Dans son aveuglement, elle avait même mis la vie de sa maîtresse en danger en révélant non seulement certains passages secrets que le palais avait, mais aussi des informations vitales sur la princesse elle-même. Au moins, elle avait tenté de prendre sa défense lorsque l’Oesgardien avait menacé la princesse de sa dague. Mais bon, disons que la petite esclave naine avait toujours des preuves à faire.  « Devan Lesparma est de retour, avec un invité.  Dois-je les conduire au salon ou vous préférez les recevoir dans votre bureau? »


La princesse tressaillit. Un invité avait-elle dit? Cela se pourrait-il que Griffon soit venu lui-même? Maralina se retourna rapidement vers Kona, « Amène les ici. Assure-toi qu’on lui sert le meilleur des vins à cet invité. » Kona baissa humblement la tête, avant de se retourner rapidement pour aller mettre à exécution les ordres de sa maîtresse. Maralina se retourna rapidement vers la glace qui trônait sur un mur, et replaça rapidement ses longues boucles brunes ainsi que le décolleté de sa robe légère.  La nervosité sembla la gagner soudainement, et cette dernière secoua la tête rapidement. Pourquoi s’en faisait-elle? Après tout, c’était lui qui l’avait abandonné. Elle se retourna rapidement pour se tenir droite derrière le canapé. La longue traîne de sa robe blanche traînant derrière elle tandis qu’une ceinture dorée cintrait sa taille menue. À première vue, la princesse n’avait pas l’air enceinte, le petit ventre rebondi était parfaitement camouflé par la jupe vaporeuse de la robe blanche. La princesse se mit à pianoter d’impatience sur le dossier du canapé. Elle avait l’impression que cela faisait des heures! Et la nervosité de revoir Griffon n’aidait en rien. Devan passèrent finalement les portes, suivi d’un grand homme aux cheveux noirs. Maralina ne put s’empêcher d’avoir un léger air déçu lorsqu’elle s’aperçut que l’invité en question n’était pas Griffon, mais son rustre chevalier. Cela ne prit pas de temps que sa déception se changea en colère. Elle avait reconnu l’homme, c’était ce dernier qui avait fait en sorte qu’elle perde son pur-sang lors de sa première visite à Sorrault.  Elle fronça les sourcils, et avant même qu’elle n’ouvre la bouche Devan l’interrompit; « Bonjour, Princesse.  Le message a été transmis au seigneur de Sorault comme convenu. Ce dernier tenait absolument à ce que vous lisiez ce message avant de porter votre attention sur son messager. »


La princesse jeta un regard mauvais à Lars avant de tendre la main pour que ce dernier  lui donne la lettre de Griffon. Lars s’exécuta et la princesse leur tourna le dos pour lire la missive de Griffon. Ses mains tremblèrent légèrement alors qu’elle brisa le sceau de cire, et elle se mit silencieusement à lire les mots sur le papier. Aucune réaction ne vint transparaître le visage de marbre de la princesse marchande pendant qu’elle lisait le mot. À la fin de sa lecture, elle caressa doucement de son pouce le nom de Griffon pour ensuite replier la missive et se retourner vers les deux hommes. «Devan, je vous reverrais plus tard à moins que vous ayez un autre message. » Le rouquin fit un non rapide de la tête, puis sortit rapidement de la pièce. Laissant le Langecin seul avec la princesse marchande, mais il prit soin de mentionner au milicien de se tenir prêt à quoi que se soit. La lueur qui avait brillé dans le regard bleuté de la princesse d’Uldal’Rhiz ne laissait rien au hasard quant aux sentiments qu’elle portait à son visiteur.  Une fois la porte fermée, Maralina alla s’asseoir doucement sur le canapé blanc avant de porter son attention sur Lars. «Je suppose que votre seigneur a des questions ou un message à me transmettre si vous êtes là… Alors, allez-y je vous écoute. »

Devan Lesparma:


Dernière édition par Maralina Irohivrah le Jeu 29 Nov 2018 - 21:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé]    Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé] I_icon_minitimeLun 26 Nov 2018 - 20:24

Même si Lars avait longuement voyagé dans sa jeunesse, vagabondé aurait été plus juste, puis plus tard dans sa vie, le chevalier n'avait pour autant jamais quitté la péninsule. C'est donc avec une certaine appréhension qu'il quitta Sorrault pour traverser la mer Olienne. Lars n'aimait pas Devan non plus mais pas pour les mêmes raisons que Griffon, peut-être était-ce son imagination mais il pouvait sentir, dans le messager comme dans le milicien qui leur servait d'escorte, toute le mépris qu'ils lui portait. De plus ils parlaient toujours dans leur langue de barbare incompréhensible et ne l'incluait dans la conversation que pour lui demander quelque chose. Non décidément ces gens de l'autre côté de la mer faisaient bien d'y rester et de ne pas se mêler aux bonnes gens de la péninsule.

C'était également la première fois qu'il prenait le large et vomit jusqu'à la bile qu'il avait dans l'estomac durant la traversée, une fois à terre il lui fallut un certain temps avant de s'en remettre, temps qu'il passa à remonter l'Olia jusqu'à Uldal’Rhiz. Même s'il essayait de le cacher tant bien que mal Thaar et Uldal’Rhiz l'impressionnèrent beaucoup, ce qui n'est pas compliqué pour un ancien paysan qui est né dans le médian et n'a jamais vu de villes aussi grandes. Il fit ce qu'il put pour ne pas regarder un peu partout dans le palais de Maralina et pensa un temps à l'inégale répartition des richesses, que le peuple s'en rendra bien compte un jour et redistribuera tout ça. En attendant il suivit Devan jusqu'à sa maîtresse et attendit quelques pas derrière le messager, il s'avança ensuite pour tendre la lettre à Maralina puis recula, vu que la garde palatiale était sur les nerfs il ne voulait pas leur donner de raisons de devenir violent. Effectivement Griffon lui avait demandé de transmettre un message.

"Euh oui. Il m'a dit de vous présenter ses excuses pour... euh... 'fin vous savez... l'histoire avec le cheval. Pis qu'il aurait aimé vous donner cette lettre en main propre puis il tient à ce que vous gardiez ça." Lars sortit de sa besace la broche d'argent en forme de griffon et la tendit à Maralina. "Puis faudrait la nettoyer parce que... bah c'est d'l'argent vous voyez, avec le temps ça noircit et ça s'rait dommage que..." Il s'interrompit car il avait tendance à trop parler lorsqu'il était nerveux ce qui agaçait Griffon et craignait que ça ait le même effet sur la princesse a l'humeur volcanique.
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MessageSujet: Re: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé]    Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui - Partie 2 [Terminé] I_icon_minitimeMar 27 Nov 2018 - 20:45



Le chevalier avait l’air nerveux. La prestance et la fierté que ce dernier avait lors de leur dernière rencontre semblaient avoir fondu comme neige au soleil. À moins qu’il vînt de réaliser que c’était elle qui contrôlait  le jeu et pas son maître. La demie-elfe observa en souriant l’humain farfouiller dans sa besace avant de trouver l’objet de ses recherches pour finalement tendre le bras de Maralina. Cette dernière s’approcha doucement, de son pas élégant avant de baisser légèrement les yeux pour voir la broche en forme de Griffon dans la main de l’humain. Ces paroles semblèrent devenir lointaines, alors que la princesse perdit son sourire avant d’attraper la broche de ses longs doigts effilés.  Elle fit quelques pas de reculons avant de tourner le dos, encore une fois au chevalier pendant qu’elle caressait doucement la broche de son pouce. Était-ce normal que revoir cette broche lui laissât un goût acre dans la bouche? Tout ce qu’elle se rappelait était comment son cœur s’était brisé en mille morceaux alors qu’elle l’avait regardé prendre le large. Elle eut un soupir silencieux avant de reprendre un air de marbre pour se retourner vers le Langecin. «C’est tout? » Devant le silence – et la nervosité- de ce dernier, Maralina le fixa de ses yeux perçants. «Vous avez de la chance», dit-elle en se reprochant doucement du chevalier. «Votre aimable maître m’a demandé de vous renvoyer en un seul morceau. Sinon vous auriez définitivement passé le restant de votre misérable vie dans les geôles.» La princesse marchande eut un sourire amusé devant l’air du chevalier, et se retourna pour aller s’asseoir sur un des canapés qui ornaient la salle.


Elle se tue un moment pour observer la réaction de l’homme devant elle. Est-ce que Griffon avait même mentionné quoi que ce soit à quiconque d’autre? Il avait mentionné dans sa missive que Lars était une source sûre…  Au grand plaisir de la Princesse Marchande, le silence de la princesse semblait rendre l’homme encore plus inconfortable. Ce dernier fuyait le regard bleuté de la princesse marchande, pendant que celle-ci se réjouissait de causer un tel effet sur cet humain effronté. Elle brisa finalement le silence, au grand soulagement du Chevalier;  «Viens avec moi. » Elle se releva doucement pour sortir rapidement de la salle. La marche silencieuse dura quelques minutes avant que deux miliciens ouvrent la porte sur une énorme pièce aux murs ornée de tableau et de bibliothèque. Le bureau de la princesse marchande était l’épicentre de son palais, c’était probablement dans cette pièce richement décorée qu’elle passait le plus clair de son temps. La princesse fit un vague signe de main au messager pour qu’il s’arrête devant son bureau pendant qu’elle alla s’asseoir à son bureau pour commencer à rédiger sa lettre.





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À Sa Seigneurie, Griffon Henrry Louis Abseyrde de Langehack,
Seigneur de Sorrault



Cher Griffon,

Je ne peux qu’exprimer ma joie face à la missive que vous m’avez envoyée.  Je remercie sincèrement  la damedieu de me laisser la chance de pouvoir commercer avec votre charmante seigneurie.

Je vous accorde que négocier via messager risque de compliquer grandement nos prochains échanges. Avec votre permission, je me ferais un plaisir de vous visiter à Sorrault d’ici huit ennéades.  Nous pourrons ainsi parler du futur qui naîtra de notre collaboration.


Bien à vous,



Maralina Irohivrah
Princesse Marchande d’Uldal’Rhiz, Membre du Conseil de Thaar
& Propriétaire de la compagnie Irohivrah




La princesse scella rapidement le message avec de la cire et son sceau et remit le document à Lars. «Vous savez ce que vous avez à faire.» Ce dernier ne sembla demander son reste et sortit rapidement du bureau, là ou un milicien l’escorta vers la sortie et le port le plus proche en un seul morceau.
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