Duncan du Lys
Humain
Nombre de messages : 242 Âge : 29 Date d'inscription : 08/08/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 31 ans. Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Sauver ce qui peut l'être. [Madeleyne] Lun 29 Sep 2014 - 10:30 | |
| Neuvième énnéade de Favrius, huitième année du onzième cycle. En temps de ribaudes ou de paix sereine, il demeuroit dans l'intérêt de tout particulier de disposer à son bord d'alliés et d'amis, proches ou lointains, constituant une solide épaule, capable de soutenir les pleurs et les larmes, mais également capable de se hisser assez haut, au niveau de son amie, afin de pouvoir profiter ensemble du lot de succès et de joies que la vie pouvoit mander. Durant les temps troubles qu'ébranlaient le Nord, il estoit de coutume de prier et de convier les esprits droits et bons, et que de leur concours soient chassés les vils spectres des mensonges. C'est pour cela que le mignon du Lys eût tôt fait d'entamer, une de plus, une correspondance épistolaire, par lesquelles il est toujours bon d'entamer des discussions aimables et courtoises, fautes de pouvoir les entretenir face à face. - Duncan du Lys a écrit:
A l'attention de Madame d'Odélian nommée Madeleyne, Marquise de l'Odélian par la Grâce des Cinq,
Madame,
A l'heure où les machinations et les sombres engrenages de la guerre obscurcissent nos esprits et poussent les frères, sœurs, pères et mères dans le maelstrom de la vendetta, mes doigts vous adressent cette missive, qui, baignée par l'immaculé manteau de paix que je revêts, je l'espère, saura guider nos consciences vers une plaine, déserte de tout maux, afin qu'ensemble, sous la Grâce des Cinq ainsi que sous les auspices du passé, nous puissions renouer les liens qui jadis vous liaient à mon seigneur.
Sachez, Madame, qu'il n'y eut dans le cœur de mon seigneur de plus grande balafre que celle qui lui fut infligée lorsqu'il entendit dire que vous vous estimiez trompée et abusée de sa confiance et de sa personne. Il n'existât alors point de remèdes à son chagrin, point de paroles aux propriétés curatives à ce malaise et à ce tourment qui fut le sien, lorsque vous vous êtes détournée de lui, songeant alors que lui même se détournait de vous !
Madame, j'adresse cette prière à Votre Grandeur, ainsi qu'aux Cinq : Puissiez vous, dans la sagesse qui a toujours été la vôtre, accepter, qu'à travers ces lettres et - si les Cinq le veulent - une entrevue, afin qu'ensemble nous puissions lever le voile sur ce quiproquo innommable qui n'a de cesse d'assombrir les liens meurtris d'une amitié et d'une estime indéfectible envers votre personne.
Votre Serviteur, au nom des Cinq et de leur indivisible Sainteté,
Duncan du Lys, Seigneur et Chevalier du Lys, Membre du Conseil d'Etherna, Conseiller de Monsieur le Baron, Jérôme de Clairssac.
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