Lorèdana, humble fille de forgeron

Identité

Nom/Prénom : Lorèdana
Âge/Date de naissance : Dana à 25 ans, elle est née pendant l'automne de l’an 990:X  dans les terres péninsulaires.
Taille : 1m74
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : Aucuns
Particularités : Tâches de rousseur, longue et fine cicatrice sur la joue gauche, du sourcil à la mâchoire.
Métier : Aventurière/Chasseuse de prime
Classe d'arme : Corps à corps (épée, dague, mains nues)

Possessions & Équipements :

Dana est équipée d’une dague ainsi que d’une épée toutes deux forgées avec soin par son propre père pour elle. Elle revêt une armure de cuir résistante qu’elle agrémente d’épaisses fourrures pendant l’hiver. Elle possède également des gantelets de cuir et des bottes de cuir également renforcées, elles, de plaques métalliques. Elle est dotée d’un sac de voyage contenant une boussole, une carte d’Ithri’Vaan ainsi qu’une lorgnette.

A la mort de son père elle récupérera la forge ainsi que la maison familiale.

Apparence :

• Taille :1m74
  
• Couleur des yeux :Vert émeraude
  

Il vous est impossible de passer à côté de Lorèdana sans la remarquer, les yeux tout d’abord attirés par sa chevelure incandescente et brillante, vous remarquerez une jeune femme musclée et élancée, la peau diaphane constellée de tâches dorées en hiver et légèrement tannée par le soleil en été. Elle affiche une poitrine généreuse qu’elle bande lorsque les conditions l’imposent (lors de ses aventures par exemple) et des hanches puissantes de grimpeuse.

Ses yeux vert émeraude sont perçants, son nez est discret et sa bouche est dotée de lèvres pleines et d’une dentition soignée. Une fine cicatrice presque invisible parcours le côté gauche de son visage, de la pointe extérieure de son sourcil au bas de sa mâchoire, proche de son oreille. Face à des étrangers elle affiche un visage fermé et un regard souvent réprobateur ce qui lui donne l’air agressive de prime-abords.

Les années passées à parcourir la nature et a grimper aux arbres comme sur les monts environnants lui ont forgé une agilité et une souplesse féline dans l’exercice. Dans la vie de tous les jours elle se déplace de manière normale voir parfois désinvolte.

Personnalité :

Dana est une personne digne de confiance mais qui n’accorde la sienne qu’en de rares occasions. Elle est de tempérament calme mais peut entrer dans des colères d’ampleur historiques si la cause lui tient à cœur et si elle en vaut le coup. Elle réfléchit plus qu’elle ne parle et n’agit que lorsqu’elle est sure du résultat. Elle n’accorde que peu d’intérêt à la gente féminine et n’aura que très peu de femmes dans son entourage. Elle parle peu de sa vie personnelle n’y voyant pas un grand intérêt. Lorèdana déteste l’autorité et toute forme de hiérarchie, ce qui la pousse souvent à s’exclure des groupes ou elle se sentira « dirigée » et de faire sa route seule. Elle rend service avec plaisir en commençant par servir la société à travers son métier de chasseuse de prime. Elle ne répond qu’a ses propres règles et son propre code éthique, elle déteste être qualifiée de mercenaire.

Capacités magiques : Aucunes

Histoire

C’est proche de la commune d’Ernal, là où s’écoule Le Nant-Aux-Folles, en bordure de la forêt d’Hedda qu’un hurlement retenti. Jocya, accouchait dans la petite maisonnette accolée à la forge, bientôt la vie arrachera à l’enfant son tout premier cri. C’est ainsi qu’à l’automne de l’an 990 du cycle X, naquit la petite Lorèdana, sous les yeux embués d’Yvon, son forgeron de père.

Yvon avait choisit de s’établir en ce haut-lieu de la chevalerie afin d’exercer son art et en faire profiter les plus aguerris des chevalier de Stern. Tous reconnaissaient volontiers la qualité de ses services et des armes et armures qu’il forgeait avec passion, c’est ainsi qu’au bout de quelques années d’activité, la réputation de ce dernier ne fut plus à faire. Yvon se composait donc, grâce à ses talents, un solide pécule qui lui permettait de faire vivre honnêtement sa famille et de construire l’avenir de Dana.

La vie était douce dans ce petit patelin, un endroit simple où la petite fille n’avait qu’a s’épanouir. C’était une enfant calme et agréable, curieuse et irrésistiblement attirée par la nature et  l’environnement riche que les terres de Stern ont à offrir. La vigueur et le caractère badin de l’enfant n’avait malheureusement pas réussi a séduire Jocya, et peu de temps après que Lorédana eut atteint sa quatrième année, elle décida de quitter le foyer qu’Yvon se donnait tant de mal à rendre confortable. Dès cette période, le forgeron redoubla de zèle, se tuant à la tache, à tel point qu’en toute époque de l’année et qu’importe la rudesse des hivers, la maisonnée ne craignait jamais le froid. Sa vie n’était faîte que du plaisir qu’il mettait dans l’éducation de sa fille et l’ardeur qu’il investissait dans la réalisation de ses délicats ouvrages. Faisant preuve d’une force d’esprit assez puissante pour ne pas laisser paraître la détresse qui sommeillait au fond de lui, d’avoir perdu le seul être qu’il avait aimé autant qu’elle, il s’arrangeait pour que la vie continue, telle qu’ils l’avaient toujours vécue.

Vint le Voile, et ce que les Péninsulaires pensaient être un solstice souverain pour toute race, se transforma en angoisse permanente. La « Malenuit » plongeait les habitants dans une sombre torpeur, Yvon accueilli en son logis quelques gueux dépourvu d’endroits où se protéger de ce que cachait cette nuit, qui après plusieurs jours, leur sembla ne plus jamais vouloir finir. Ils se rendirent compte que l’absence de soleil allait irrémédiablement dégrader la faune et la flore, si bien que dès les premiers jours ils décidèrent de constituer une réserve et la proximité de la forêt et du Nant jouaient en leur faveur. Le forgeron dû cesser ses activités afin de préserver les dernières ressources de bois et Lorèdana ne quittait plus la maison, ils occupaient leur temps à échanger des histoires et des légendes du Nord. La jeune fille s’occupait également de préparer les rations de nourriture afin que l’assemblée ne manqua de rien. Certaines fois, lorsque les invités partaient faire des provisions, ils ne revenaient pas tous, du haut de ses neuf ans Dana n’était pas dupe et comprenait le danger qui régnait dehors. Il se chuchotait que la simple contemplation de la lumière glauque émise par la Malenuit était destructrice et pouvait annihiler toute vie. La stratégie de rationnement mis en place par la jeune fille avait été efficace et, même si les portions étaient diminuées de jours en jours, ils avaient tous droit à un repas quotidien. Quand le soleil reparut, ils étaient tous affaiblis mais ceux qui avaient résisté à la tentation d’observer la lune étaient parfaitement en vie. Yvon ne laissa sortir Dana que lorsque qu’ils purent entendre le chant des oiseaux, signe que la vie avait réinvestit les lieux.

Plus le temps passait, plus la débrouillardise de la jeune fille emplissait Yvon de fierté. Le courage et l’intelligence dont elle avait fait preuve pendant la Malenuit l’avait déjà impressionné outre mesure et c’est lorsque Lorèdana eut atteint la douzième branche de l’arbre de vie qu’il se rendit compte que dans quelques temps, elle n’aurait plus besoin de lui. Soucieux de la volonté grandissante de sa fille de parcourir les divers chemins jalonnant le monde et avant qu’elle ne décrète d’aller explorer la forêt seule, il décidait de l’y emmener, et équipé d’une boussole, lui expliquait comment l’utiliser et se retrouver à travers les méandres de la végétation fournie qui composait la forêt d’Hedda. La futaie était immense et profonde et la jeunette pouvait rapidement s’y perdre, c’est en cette occasion que Dana reçue sa boussole qu’elle conserve encore et toujours auprès d’elle aujourd’hui. La jeune fille adorait passer du temps avec son père, tant et si bien que lorsqu’elle n’était pas en exploration à l’air libre, il lui arrivait de passer des après-midis entiers avec lui dans la forge, passionnée par chacun des gestes minutieusement calculés de son père, par la mélodie du marteau frappant contre l’enclume et par les flammes rougissant le métal.

Durant l’année de ses quinze ans, ses excursions forestières devinrent quotidiennes, sa passion pour l’aventure commençait à prendre une place réellement importante dans sa vie et elle savait les mettre à profit en glanant fruits, champignons et plantes sauvages pour agrémenter les repas et la pharmacie. Alors qu’elle s’enfonçait dans la forêt, longeant le Nant, elle surprit un essaim de bandit agresser un jeune garçon qui parcourait le sentier. Ils dépouillèrent la mule qui l’accompagnait et le battirent violemment, le laissant quasi-mort sur le bas-côté, sa mule hennissant de désespoir. Dana tenta de l’apaiser, chargea son jeune maître sur son dos et utilisa presque la totalité de sa récolte quotidienne pour faire avancer l’animal jusqu’à la forge où elle demanda de l’aide à son père. Choquée par son incapacité à défendre le jeune homme, elle réclama à son père sa première lame, une dague afin de se protéger et de défendre les autres pendant ses excursions. Fort heureusement et grâce à leur bon soin, le jeune homme s’en sorti et se présenta sous le nom de Kay, en remerciement, il proposa à Yvon et Lorèdana de présenter la jeune fille à un chevalier en retraite qui pour quelques deniers, jouait les maître d’arme. C’est à cette même période que son père lui enseigne les rudiments de la forge, de la réparation à l’entretient en passant par le façonnage de petits matériaux tels que les pointes de flèches, son père la laisse réaliser les petits travaux de réparation pour qu’elle puisse se faire de l’argent de poche afin de payer ses cours auprès du maître d’arme. Elle commence également à fréquenter la ville et accompagne régulièrement son père dans ses déplacements professionnels au marché.  

Le jour de ses dix-huit ans, alors qu’elle déguste une cervoise en compagnie de son père à la taverne de Sanglon, elle découvre le métier de chasseur de prime. Lorsqu’elle surpris un jeune homme arracher un avis de recherche affiché sur le mur avec soin par le bailli du coin, elle sauta sur l’occasion pour lui poser toutes les questions auxquelles elle pensait sur le métier et fini par se lier d’amitié avec lui. Son père lui confia en plus de ses travaux de réparation, le soin de livrer les commandes en ville. Elle finit un jour par annoncer à Yvon sa volonté de partir à l’aventure et de devenir chasseur de prime, L’homme fut profondément touché par cette annonce et même s’il s’attendait à ce que sa petite fille finisse par partir, il espérait qu’elle resterait proche de la forge et non qu’elle partirait pour l’aventure. Malgré le mal immense qu’il avait à la laisser partir, il lui forgea un chef d’œuvre d’épée et lui en fit cadeau, la lame en était si fine et elle était si légère qu’elle décida de la baptiser « Feuille ».

C’est dans la même ville de Sanglon, où elle avait découverts les chasseurs de prime, qu’elle détacha du mur de la taverne et non sans émotion, son premier contrat. La gravure d’un jeune homme à la mine simplette trônait au milieu d’une flopées d’indications, il s’appelait Pöl, avait commis un vol sur un manant, il était recherché dans les environs de Garlied et on en offrait vingt Écus vif et dix Écus mort. La traque de ce criminel semblait être à sa portée, ce serait suffisant pour un premier contrat. Elle posa une main assurée sur le pommeau de Feuille et quitta la taverne, gonflant ses poumons d’air frais et vivifiant, elle s’empara de son sac de voyageur et en sortit sa carte pointant le doigt sur Garlied en le faisant cheminer vers Sanglon, elle consulta sa boussole, porta sa main en visière afin d’étudier le soleil puis se mit en route.

HRP:

Ça c'est de la fiche rondement menée. Bienvenue parmi nous !

Code:

[Métier] : Chasseuse de Prime

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à Corps[Alignement] : Loyale Neutre

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