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 Farad le voyageur

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Farad
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MessageSujet: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeSam 16 Fév 2019 - 17:59

Identité
Nom/Prénom : Farad le voyageur, "Le vieux de la côte"
Âge/Date de naissance : 54 ans (à la date l'an 16; XI) ~ (Naissance en 962; X)
Sexe : Masculin
Race : Humain (Vaani)
Faction : Ithri'Vaan
Alignement : Chaotique-Neutre
Liens notables : Des connaissances parmi les artistes, marchands, artisans, petites crapules des rues, compagnons de vagabondage et plus généralement le tout-venant des cités de la vallée de l'Oliya et du bassin du Nahl. Ayant frayé toute sa vie avec les "petites gens", Farad entretient des liens plus ou moins étroits avec les protagonistes ordinaires de l'Estrévent, conservant de ses innombrables pérégrinations à travers l'Itrhi'Vaan au moins une bonne amitié et un modeste réseau de connaissances partout où il s'arrête, le temps de quelques jours, durant son interminable périple à travers la vieille terre de Nisétis.

Particularité : Des yeux verts très pâles, tirant sur le laiteux, évoquant presque un début de cataracte, quoique sa vision soit encore très bonne.


Métier : Voyageur/Guerrier/Modeste bijoutier itinérant/Musicien (lyre/luth)
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Farad est principalement nomade - il ne s'arrête guère longtemps à une étape de son périple, et quand bien même il séjournerait plusieurs jours, voir plusieurs semaines au même endroit, il n'a guère de chez-lui, et transporte l'essentiel de ses possessions en toute circonstance. Le vieux plastron de cuir - une armure héritée de sa vie de mercenaire - qu'il porte en permanence semble l'avoir accompagné jusqu'aux confins du monde et semble très usé, quoiqu'encore présentable. Ses vêtements bruns et sable sont en toile, et se résument à une chemise et un pantalon. Selon les saisons et le climat, particulièrement lorsque les nuits sont froides, il arbore parfois, par dessus cet ensemble sommaire, un long vêtement bleu-sombre à capuchon, qui tombe jusqu'à ses pieds. A cet ensemble s'ajoutent des bottes de marche et des gants de cuir très usés.

À sa ceinture, Farad conserve une dague bien aiguisée, une bourse pas bien pleine, ainsi qu'une épée en acier rangée au fourreau, visiblement de très bonne facture, elle aussi héritée d'un passé visiblement lointain. En bandoulière, il porte un sac de pèlerin, où il conserve soigneusement une gourde, quelques provisions de fruits secs et de pain noir, sa précieuse lyre et quelques parchemins abîmés, tantôt objets de lecture, tantôt supports sur lesquels il inscrit quelques pensées ou vers de poèmes chantés.

Il a des bagues d'argent à chaque doigt, pour certaines enchâssées d'une gemme ou d'une belle pierre, et adroitement gravées par ses soins. Au même titre que les tatouages parsemant sa peau semblent le récit visuel de son histoire, les bijoux qu'il porte autour du cou ou de ses poignets - faits de sa propre main, ou obtenus lors d'un voyage - attestent d'une riche épopée que les mots ne suffisent à décrire.

Apparence :

    Farad est un homme d'âge mûr à la peau sombre et à la grande taille. Son corps est encore fort malgré le passage des années et continue d'échapper à la décrépitude, quand bien même celle-ci ne manquera pas de s'annoncer en temps voulu. Il a le poil entièrement blanc, chose plutôt surprenante à cinquante-quatre ans seulement. Il a une abondante chevelure qui lui tombe jusqu'aux hanches, et une barbe fleurie, présentable quoique négligée. Une série de tatouages et de cicatrices couvrent diverses parties de son corps, seul héritages d'une vie mouvementée dont Farad fit le choix d'inscrire les accomplissements et les échecs à même sa chair. D'un naturel taiseux et contemplatif, Farad a le regard calme. Il prend le temps d'observer les gens et les choses et tous ses gestes sont mesurés, soigneux. C'est seulement lorsqu'il endosse son personnage de vieux conteur, ou en la présence d'un être apprécié à la bonne conversation, que sa langue se délie et qu'un peu de lumière danse dans ses prunelles. Alors le vieux voyageur sourit d'un air malin et ses traits graves s'assouplissent. Et les bons mots qu'il prononce et qu'il lui arrive de chanter ont toujours la singulière fragrance d'une légende oubliée, que Farad offre à ses interlocuteurs ou à son éventuel public, avec toujours comme seul but d'émerveiller un peu ceux qui veulent bien l'écouter.
  • Taille : 185 cm
  • Couleur des yeux : Vert pâle


Personnalité :

Farad est un vieil homme en devenir - or si son corps a encore beaucoup de force et ne s'est pas encore trop fané à la faveur de l'âge, son âme s'est bien érodée au fil des années et semble visiblement usée par une existence peut être trop riche d'expérience et souvent difficile. Ayant constamment voyagé - à la suite de ses commerçants de parents lorsqu'il était enfant, puis de son propre chef lorsqu'il fut laissé seul - Farad a vu mille choses et mille endroits, rencontré d'innombrables visages et connu autant de noms, employé sa force à plus de métiers et d'ouvrage qu'il n'en faut pour remplir une vie humaine, et a conservé dans le sanctuaire de sa mémoire cette nuée de souvenirs qu'il tient pour seul produit de cinquante-quatre ans d'existence terrestre.

Abîmé, fatigué, Farad ne laisse pas moins paraître sur ses traits de vieux sage du désert, une certaine douceur face au monde - il a certes de l'amertume dans son cœur, et d'anciens fantômes qui le poursuivent partout où il va, mais Farad ne s'est pas laissé pleinement convaincre par le masque de laideur sous lequel la vie s'est présentée à lui. Quelque part en dedans, dans les crevasses de son être intérieur, malgré le poids assassin des années et le tiraillement du souvenir, il continue de croire fermement à la possibilité d'une existence tranquille, épargnée de la guerre, de la misère, de la peine et de l'angoisse, où l'homme peut vivre heureux des choses simples qui l'accompagnent durant son voyage vers la tombe.

De toute les époques de sa vie, c'est son passé de mercenaire que Farad tait le plus. De cette "erreur de jeunesse" on ne l'entendra jamais parler, sinon d'un air sombre et peu amène, œuvrant à couper court à cette discussion déplaisante. Son corps bien bâti - quoiqu'un peu creusé par temps - et sa bonne maîtrise de l'épée parlent pourtant d'eux-même quant à sa familiarité avec les choses de la guerre : mais Farad n'en aborde point le sujet, et évite plus généralement d'évoquer ses plus jeunes années, donnant ainsi l'impression, lorsqu'il fait le conte de ses voyages, d'être né un vieil homme qui arpentait déjà, cinquante-quatre ans plus tôt, les chemins de l'Ithri'Vaan, sans jamais avoir eu à frayer avec le plus difficile travers de l'existence.

Comme son père avant lui, Farad joue du luth et de la lyre, celle dernière figurant toujours au nombre des quelques biens qu'il emmène avec lui dans ses interminables pérégrinations. Il chante admirablement bien, quoique sa voix grave s'enroue parfois de chagrin quand il se met à pincer les cordes de son instrument pour que résonne la mélodie d'une chanson composée sur les chemins et évoquant une époque passée, révolue, vers laquelle le vagabond à la blanche chevelure souhaite ardemment revenir.

Locuteur et lecteur de l'oliyan, il a quelques bonnes notions de son plus proche ancêtre, le moyen-oliyan, dont il apprit les grandes lignes à la faveur d'assidues lectures. Si le nisétien reste pour lui - comme pour la majorité des êtres - un mystère à part entière, la vieille langue de l'Ithri'Vaan est l'objet de toute sa curiosité, et c'est avec grand intérêt qu'il écume parfois les boutiques et marchés à la recherche de vieux parchemins évoquant l'empire effondré et sa langue morte. Fut un temps, il comprenait et parlait assez bien les moins ardus dialectes péninsulaires, et maniait même excellemment la langue du Nord, ayant longtemps voyagé en Diantra et ses plus septentrionaux confins, mais n'en conserve à ce jour que des notions un peu troubles, enfouies dans sa mémoire la plus lointaine. Il peut certainement encore communiquer dans le patois nordien sans encombre, mais les versions plus méridionales du Péninsulaire lui sont beaucoup plus confuses aujourd'hui qu'elles ne lui furent autrefois.

Le désir du passé

Farad a tout d'un homme passéiste même s'il n'admets qu'à demi-mot cette fascination qu'il a pour l'antan, sorte de reflet inversé de son mépris contenu pour le monde présent. S'il est fortement attaché à la mosaïque de cultures et d'identités constituant le "magma" de l'Ithir'Vaan, Farad ne peut que constater que l'acmé de la civilisation vaani est bien passé, révolu, à jamais enfoui dans le temps avec le bon souvenir de l'empire nisétien qu'il n'a certes jamais connu, mais qui hante tout de même ses rêves et ses chansons. Farad lit beaucoup et c'est sans relâche qu'il alimente son esprit de tous les fragments de mythes ou d'histoire qu'il parvient à glaner dans les parchemins usés qu'il s'octroie quand il le peut sur les marchés. Ainsi rend-t-il son culte bien personnel à tout ce qui est ancien, alors qu'il que mépris et crainte pour les choses présentes et celles de l'avenir...

Écœuré par la société diantraise dont il n'a que trop connu la barbarie, déçu par la forme moderne de l'Ithir'Vaan dont il soupçonne la fragmentation politique, Farad n'a pas beaucoup d'espoir pour le monde contemporain quoique ce soit effectivement le seul, de tous les univers qui hantent son imaginaire, à avoir la précieuse qualité d'être bien réel...

Spiritualité

Aspiré dans ses propres réflexions, sans doute trop tourmenté par ses fantômes, Farad n'entretient pas une relation extraordinairement riche avec la religion. Il a, bien entendu, comme la vaste majorité des gens de ce monde - et à plus forte raison, les Vaanis - ses superstitions et ses habitudes vis-à-vis de la croyance et de la foi, mais davantage éduqué par la brutalité du monde que par un apprentissage soigneux des dogmes, Farad se sent assez détaché du fait religieux et de ses affaires. A défaut d'être fervent croyant, Farad est un être spirituel attachés aux symboles et aux morales contenus en dedans des mythes et des histoires dont il se fait le conteur; ce sont pour lui le seul - ou du moins le plus essentiel - moyen dont dispose l'être mortel pour se relier au surnaturel et au divin... Voyageur de son état, et homme épris de liberté, il ne peut s'empêcher de s'assimiler, dans une certaine mesure, à Arcam, que les péninsulaires haïssent mais que les Vaanis révèrent pour ses excès.

Si lui-même n'a que de l'indifférence pour les plus voluptueux penchants du dieu masqué, Farad reconnaît en cette divinité moqueuse et défiant tout et chacun, une idée digne d'être érigée en icône : celle de l'être vagabond aspiré dans l'interminable voyage du corps et de l'âme, et n'acceptant nulle chaîne, nulle contrainte, nul maître... Lorsqu'au bord des routes, en marge des bourgs, il s'arrête le soir pour pincer les cordes de sa lyre, Farad pense à Arcam - et il l'imagine heureux, sillonnant seul les chemins du monde, et méprisant tout le reste: les lois, les hommes et les dieux...

Et c'est souvent, lorsqu'il quitte son foyer d'une nuit et prend congé de son hôte, qu'à celui-ci, demandant ce qu'il peut bien chercher dans ses interminables voyages, qu'il répond en riant : "Voilà que je m'en vais en quête du chemin vers l'île perdue, pourvu que j'y puisse sauver le Fripon de la solitude..."

Capacités magiques :

Farad n'est pas initié à la magie - ce n'est pas faute de s'y être essayé ou d'avoir nourri un grand intérêt pour celle-ci, toutes les années de sa vie; mais son nomadisme quasi-permanent et sa précarité ne lui ont guère laissé le loisir de s'adonner pleinement à l'étude de ce sujet qui le fascine profondément. Farad s'émerveille des prodiges de la magie, et c'est avec envie et quelque part un peu de regret, qu'il regarde les praticiens de l'art tisser des sorts de rien. Parfois, il aurait aimé être né un autre homme, avec une autre vie, pour s'adonner à cette passion souvent effleurée de l'esprit, mais qu'il ne peut pleinement saisir, et qu'il ne consommera jamais.






Histoire

Farad est né sur la côte brulée en l'an 962 du dixième cycle. Fils de marchands-orfèvres itinérants - son père, Amin, était un modeste mais talentueux bijoutier, et sa mère une tisserande - il est le seul survivant d'une fratrie de trois, ses deux jeunes frères ayant été emportés par la maladie alors qu'ils n'avaient que six et trois ans. Ses parents sont des marchands itinérants de Methylene, qui arpentent la côte de Selynonte jusqu'à Naelis toute l'année. Le commerce n'est pas des plus fructueux, mais le père de Farad ne supporte pas la vie de sédentaire: il n'a goût qu'au voyage, et souhaite que son fils, en plus d'hériter de ses talents d'orfèvre, partage son amour des grands chemins et du vaste monde. Jusqu'à ses size ans, Farad vit ainsi dans la relative pauvreté mais heureux entre ses deux parents, s'intéressant à la bijouterie et apprenant de son père adoré à jouer du luth et de la lyre, qu'Amin manipulait parfaitement. Aidant à tenir les comptes du commerce familial, il apprend à lire, à écrire et à compter, et s'avère assez doué en langues. De sa mère, plus dévote que son paternel, il est instruit des plus rudimentaires aspects de la religion pentienne, et surtout de l'observation des étoiles, guides bienveillantes des voyageurs, que Farad admirera toute sa vie.

En 978 du dixième cycle, la mère de Farad meurt des suites d'une courte maladie, et le commerce familial décline peu après. Amin, accablé de chagrin, est aussi écrasé de dettes, et ne parvient guère plus à vivre de son artisanat. Lors d'un voyage à Thaar avec son fils, il s'absente, prétextant un rendez-vous d'affaire et ne revient pas, laissant Farad seul dans le port des vices. Des années plus tard, celui-ci apprendra de façon tout à fait hasardeuse que, gravement menacé du fait de son endettement, Amin s'était résolu à se vendre en esclavage à son principal créancier, épargnant à son fils un héritage de misère. Il serait mort en esclave dans les alentours de Sol'Dorn, quelques dix ans après son asservissement.

Privé de père et mère à seize ans, le jeune Farad subsiste comme il peut, frayant avec le bas monde thaari et ses canailles un temps, puis s'engage dans une compagnie de mercenaire qui l'amènera à visiter, puis à s'installer dans la Péninsule, en 986. Pendant treize ans, il écume le royaume péninsulaire du septentrion à sa pointe méridionale, prenant part, en personnage anonyme, aux interminables querelles entre seigneurs locaux, suivant ses capitaines partout où couve le mal de la guerre et où les services de l'acier sont dignement rémunérés. Farad déteste la guerre mais fait ce qu'il doit. Il tue pour subsister et se laisse entraîner à travers les champs de bataille de la péninsule. Si il continue, dans ses moments de solitude, à jouer de la lyre et à confectionner quelques babioles rutilantes avec la quincaillerie dont il dispose, Farad mène essentiellement une vie précaire, violente, dissolue - une vie dont il ne retiendra rien de bon et qu'il n'évoquera plus une fois rentré en Ithir'Vaan.

La guerre civile déchirant le Royaume achevée, Farad - qui suivant l'argent et le sens du vent, a combattu pour les barons puis pour la couronne - se résout à quitter la Péninsule, qu'il exècre et dont le spectre du souvenir lui est désormais insupportable. Ses années de mercenaire le rattrapent, et il s'aigrit - il haït ce qu'il est devenu, et ne souhaite plus que rentrer chez lui, à Thaar, à Selynonte, ou n'importe où ailleurs, par delà l'Oliya.

Il est encore à Diantra pendant le voile et ne sait quoi en penser. Depuis longtemps, il s'est enfermé dans une contemplation muette des choses et des gens, et alors qu'un vent d'angoisse souffle sur la péninsule, Farad croit discerner, dans ce spectaculaire épisode ponctuant le cycle passé, un signe que sa vie s'est perdue loin des sentiers qu'il arpentait plus jeune et que son paternel souhaitait le voir emprunter. Il dépérit. Et quand l'éclipse s'achève, il brise son engagement de mercenaire, et quitte ce royaume qu'il déteste pour le pays de son enfance. Or s'il est heureux, en arrivant au port de Thaar, de retrouver ce monde qui lui a manqué, il est bientôt surpris, puis consterné, de retrouver la grande ville marchande bien différente du souvenir qu'il avait conservé d'elle. Ce théâtre du plus furieux déchaînement des passions humaines l'abasourdit, l'étonne, le déçoit - certes, de toutes les cités du monde, celle-ci avait toujours brillé par sa démesure, mais alors qu'il revient en Ithir'Vaan faire la paix de son âme après s'être confronté à plus d'excès qu'il ne pouvait en supporter, Farad se sent las. Le monde affamé, effréné et turbulent des hommes ne semble plus fait pour lui.

Alors Farad emprunta le chemin hors de la cité marchande, et reprit son périple là où il l'avait interrompu, vingt-deux ans plus tôt.

***

Pendant seize ans, il n'eut de cesse de voyager à travers l'Ithir'Vaan, renouant avec sa région natale et ses gens. De Naelis à Selynonte en passant par Sol'Dorn, Farad arpenta les sentiers vers chaque bourg, chaque ville, s'arrêtant quelques jours lors d'une étape avant de reprendre sa route, à pied ou par caravane, vivant des services de son acier, de sa musique ou de son artisanat. Il y avait bien quelques endroits où il s'arrêtait parfois plus longtemps, visitant un compagnon de route ou un bon client appréciant son art; aimable et éloquent, aidé par son air de vieux sage négligé, il avait partout où dormir et de quoi manger, et échangeait volontiers ses histoires de voyages avec ceux qui voulaient bien l'entendre. À Thaar, trois fois par an, il s'arrêtait aussi un peu plus longtemps pour fabriquer bijoux et colifichets dans l'atelier d'un vieil ami, prendre des nouvelles du monde, errer un peu à travers les marchés en quête de vieux trésors, et chanter quelques poèmes écrits en route, dans une auberge de voyageurs locale, avant de retourner battre le sentier de solitude et du calme absolu.

Et c'est dans cette existence modeste, souvent astreinte à un isolement totale dans les plus sauvages étendues, que Farad retrouva la paix qui manquait à son âme - là bas, loin de ses plus cruels souvenirs, dans les confins vaanis, où sous les étoiles il pinçait les cordes de sa lyre en chantant doucement, s'imaginant un éternel voyageur, qui comme Arcam fut un temps, riait des lois, des hommes et des dieux...

HRP:


Dernière édition par Farad le Dim 17 Fév 2019 - 11:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeSam 16 Fév 2019 - 21:40


Alors! Tout d’abord – Re-Bienvenue sur le forum! C’est toujours un plaisir de revoir des joueurs re-venir sur le forum!

En soi, la fiche est très bien! Il y a quelques détails que je te demanderais seulement d’éclaircir:

- Tu mentionnes beaucoup Nisétis dans ta fiche, mais malheureusement tu ne décris pas les raisons qui poussent ton personnage à avoir cette lubie/passion pour la ville en ruine. Serait-ce possible de rajouter une note pour expliquer sa curiosité?  Qui plus est, à l’an 16, le dragon rouge s’y installe tuant un peut tout le monde qui s’y approche trop.

Citation :
Fut un temps, il comprenait et parlait assez bien les moins ardus dialectes péninsulaires, et maniait même excellemment le Wandrais, ayant à plusieurs reprise voyagé jusqu'en Diantra et dans les Wandres, mais n'en conserve à ce jour que des notions effacées, enfouies dans sa mémoire la plus lointaine. Il peut certainement encore communiquer en Wandrais, mais le reste n'est que trop confus.

- La langue Wandraise n’existe pas vraiment. Ce sont des dialectes dépendamment du clan. Il serait aussi intéressant de mentionner combien de temps Farad s’est retrouvé dans les Wandres et surtout qu'est-ce qu'il été y faire?

Citation :
Il serait mort en esclave dans les alentours de Soldorn, quelques dix ans après son asservissement.

- Sol’Dorn pas Soldorn (micro détail pas très grave)

Citation :
Or s'il est heureux, en arrivant au port de Thaar, de retrouver ce monde qui lui a manqué, il est bientôt surpris, puis consterné, de trouver la grande ville marchande dans un bien sinistre état après le passage du voile. Ce théâtre du plus furieux déchaînement des passions humaines l'abasourdit, l'étonne, le déçoit - certes, de toutes les cités du monde, celle-ci avait toujours brillé par sa démesure, mais alors qu'il revient en Ithir'Vaan faire la paix de son âme après s'être confronté à plus d'excès qu'il ne pouvait en supporter, Farad se sent las.

- Peut-être tempéré un  peu. Théoriquement, Thaar n’est pas en ruine après le voile. Oui, la ville brille par sa démesure, mais cela ne veut pas dire qu’elle est un chantier.

Citation :
De Naelis à Esion en passant par Sol'Dorn, Farad arpenta les sentiers vers chaque bourg, chaque ville, s'arrêtant quelques jours lors d'une étape avant de reprendre sa route, à pied ou par caravane, vivant des services de son acier, de sa musique ou de son artisanat.

- Alors avant l’an 14, Esion était abandonné et il n’y avait absolument rien dans cette ville. Je ne vois pas ce que Farad y ferait alors que c’est une cité en ruine où il n’y a absolument rien à y faire. Par contre, durant l’ellipse, les drows vont reprendre la ville avant de se diriger pour Sol’Dorn. Ils se serviront d’Esion pour ouvrir des comptoirs et ainsi rétablir le commerce avec l’Ithri’Vaan. Si tu veux seulement préciser dans l’histoire ou enlever le passage, cela serait parfait.

Que des mini corrections, une fois que cela sera fait, n’hésite pas à faire un petit up!  Et ma boite a MP est ouverte si il y a quoi que se soit!

Bon Courage
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MessageSujet: Re: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeDim 17 Fév 2019 - 2:04

Merci pour ces commentaires, Mara :)

J'ai bien pris note de tes remarques et modifié en conséquence la fiche, rajoutant des précisions et/ou supprimant quelques passages qui relevaient essentiellement d'erreurs de ma part d'interprétation du lore. Ce ne sont par exemple pas les Wandres que Farad a visité, mais le Nord de la Péninsule, et ainsi le patois nordien qu'il maîtrisait parfaitement par le passé, et non une quelconque espèce de dialecte des peuples libres.

Mea culpa.

Tout devrait être rectifié désormais. J'ai ajouté, par souci de clarté, deux modestes sous-sections dans la partie "personnalité" afin de mieux préciser, notamment, la nature de son affection pour l'histoire de l'empire nisetien, avec lequel il n'est familier qu'à travers ses lectures. Il n'a jamais voyagé jusqu'à Nisetis - l'expression "vieille terre de Nisetis" évoquait, dans mon esprit, l'ensemble du territoire de l'ancien empire et non la ville en ruine proprement dite. S'il faut corriger cette tournure de phrase, bien entendu, je le ferai :)

Quant à Esion, je l'ai simplement supprimé du BG de Farad - ayant lu un peu trop rapidement sa mention dans la chronologie, j'étais passé à côté du fait qu'elle était complètement déserte jusqu'en l'an 14.

Au passage, j'ai finalement retrouvé le concepteur de mon avatar, et ajouté un lien vers sa galerie DeviantArt sur mon profil.

Voili, voilou !
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MessageSujet: Re: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeDim 17 Fév 2019 - 8:51



Alors, un tout dernier détail:


Citation :
Écœuré par la société diantraise dont il n'a que trop connu la barbarie, déçu par la forme moderne et politiquement fragmentée de l'Ithir'Vaan qu'il sait en partie soumise aux caprices des despotes drows, Farad n'a pas beaucoup d'espoir pour le monde contemporain quoique ce soit effectivement le seul, de tous les univers qui hantent son imaginaire, à avoir cette précieuse qualité : celui d'être bien réel...


- Je suis plus ou moins d'accord avec cette affirmation. Les Princes Marchands ne s'occupent pas vraiment des despotes drows. Qui plus est ces derniers ne sont pas vraiment bien organisés et n'ont pas assez de pouvoir pour contrôler ou essayer de renverser la principauté. Sans oublier que les Princes Marchands n'hésitent pas à envoyer des assassins pour éliminer ceux qui font trop de bruit (mais c'est un secret bien gardé). Par contre, oui la politique de la principauté est fragmentée. C'est dû au fait que les nombreuses têtes dirigeantes aient des opinions et des buts différents. Ils essaient de paraître unis, mais dans le joyau c'est une toute autre histoire. Ton personnage peut avoir des doutes à cet effet, mais aucune preuve en tant que telle.


Allez courage! Je te donne ta couleur aussitôt ce détail corrigé Farad le voyageur 397844
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MessageSujet: Re: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeDim 17 Fév 2019 - 11:18

Coucou !

C'est noté, corrigé, édité.

Voici donc !
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MessageSujet: Re: Farad le voyageur   Farad le voyageur I_icon_minitimeDim 17 Fév 2019 - 12:24



Farad le voyageur Tampon13

Tout est ok de mon côté! En espérant que la démesure de l'Ithri'Vaan te plaise :huhu:


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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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