Temple d'Isten- Au Sein de l'Ambitions (Kell'Onen)

4e jour, 2e ennéade de Karfias  
Dix-Septième année du Onzième Cycle  
Chambre Arcanique

suite de Votre avis est important pour nous

 
Au sortir du C'Nros, Viconia mache tranquillement dans la rue, accompagnée de Varg et de sa garde. De son pas dansant, dans un cliquetis de colliers et de clochettes, elle se dirige non pas vers l'Etat-Major, mais plutôt vers le temple d'Isten. Au retour, elle a plusieurs dieux à visiter. Isten, Tesso entre autre… Non, elle ne restera pas oisive.  

D'abord Isten, pour des raison de commodités. Il faut dire que voir le beau Kell'Onen est toujours un plaisir qu'elle espère, somme toute, partagé. Si les ambitions de L'Renor sont connues d'Isten, elle va le savoir... Et, tant qu'à y être et de faire d'une pierre deux trois coups, elle pourrait demander au sujet de Valsrik'Hrae et de cet enfoiré de Ran'Lyn au passage.  
 
Non pas qu'elle s'attend à grand-chose de ce côté connaissant la nature des dits individus, mais qui ne risque rien n'a rien. Il est terminé le temps de l'observation, il est maintenant temps d'être proactive. La Rose noire a une mélodie fascinante de plus. Elle fera un beau sujet de recherche...  

Le pied nu de la triumvir se pose délicatement sur la marche du temple... Comme à son habitude, son chien-ours et sa garde reste au parvis des lieux sacrés. Seule la triumvir entre en ces lieux.  

Viconia et son ambition dévorante, non pas pour elle, mais pour l'Eda Vengeur.

Des profondeurs du Temple de la corruptrice, des échos se faisaient entendre, comme bien souvent. Échos de voix, de chants, d'émois... Multiples et louant tous Son don, Sa fièvre. La dos courbé sur une gravure luxuriante, un novice se plaisait à tendre l'oreille, tout en prenant soin de nettoyer le moindre creux. Son attention, lui permit de prendre conscience de la nouvelle venue rapidement... Et il se releva aussitôt, réalisant de qui il s'agissait. déposant ses outils, il s'approcha de la jeune triumvir, d'une démarche gracieuse, quoique moins assurée que celle des sulfureux servants œuvrant en ses lieux. Une simple question, une simple réponse, et le jeune drow hésita un instant... Un instant seulement.

"Ils sont en plein rituel, Sesmika. Mais, je peux vous conduire auprès de lui."

Telle s'avéra être la volonté de la daehdhel, et le jeune novice la guida alors au sein du temple. En effets, ceux-ci étaient moins peuplés qu'à l'ordinaire et, plus ils allaient de l'avant, plus les chants s'intensifiaient, résonnant bientôt au sein des couloirs, cherchant un écho dans les coeurs de ceux qui foulaient du pied ce sol dédié à la Belle Dame. Bientôt, l'air se fit plus chargé de senteurs riches. Atteignant une grande ouverte, le novice laissa la visiteuse découvrir ce que ses yeux n'avaient pu percevoir jusque-là.

Dans une pièce à l'air alourdi par l'encens, brumeux, de multiples drows dansaient. Évoluant avec fluidité et langueur, les danseurs et danseuses occupaient l'espace, comme mus par une conscience collective... Où l'expérience de milliers de rituels. Les mouvements des uns répondaient à ceux des autres, les corps magnifiques, à moitié nu ou complètement, se mouvant sans pudeur ni hésitation, se cherchant, se frôlant pour mieux s'éloigner et soupirer encore, offrant leur ballet au regard de la Sulfureuse, tandis que d'autres prêtaient leur voix à des chants puissants, évoquant des murmures intriguant et tentateurs.

Au milieu de ces figures de prêtrises, il était d'autres êtres qui rendaient hommages à leur manière, sans être eux-mêmes prêtres, de simples croyants, sur le sol ou à genoux, donnant simplement de la voix comme offrant un peu de leur émoi à la Belle Dame, seul comme conjointement. Plissant les yeux, le novice finit par indiquer l'un des drows chantant, debout, parmi la cohorte qui encadrait le Grand Prêtre officiant ce jour-la. Il s'agissait bien de Kell'Onen, son humble stature toujours vêtu d'un pantalon, qu'accompagnaient de multiples rubans dorés, enlaçant son corps, laissant des carrés de peau visibles comme en cachant d'autres. Son timbre, que la triumvir connaissait plutôt joueur comme chaud, était présentement grave et suave, son regard contemplatif se perdant dans les mouvements élégants des danseurs.

Manquant faire un pas en avant, appelé par le rituel, le novice se retint, pour regarder la jeune triumvir', hésitant.

"Voulez-vous... Que j'aille le chercher ? Sinon, je pourrais lui dire vous rejoindre dans l'un des bureaux..." fit-il révérencieusement.

Le novice s'en retourna, non sans envier la triumvir', mais redoutant les corrections s'il ne s'occupait pas convenablement du temple. Le rituel continua sans heurt, les prêtres s'adaptant sans hésitation à la présence de la nouvelle venue. Pratiquante, elle connaissait certaines des mouvances et, si certains regards étaient appréciateurs, d'autres étaient rieurs devant cette jeune triumvir' dansant au milieu des prêtres. Montrait-elle un tel engouement auprès de Valas... ? Mais ces questions ne franchirent aucunes lèvres.

Les corps, aux formes et marques variées, évoluaient toujours avec cette harmonie outrancière qui eut fait rougir au delà de toute rédemption bien des mortels. Tels étaient les sombres, plus encore ceux consacrant leur éternité à Isten : sans la moindre honte, rien que de la fierté d'arborer ces corps sacrés, dévoués aux Dieux Sombres. Les arborant comme en jouissant.

Les caresses, les effleurements, s'accompagnaient de mires jaugeant comme complimentant... Ou, pour certains, dévorant ce qui était dévoilé, comme s'il n'y aurait pas d'autres occasions. Les chants prirent une nouvelle tournure, se faisant plus grave encore, enserrant les êtres de leur lourdeur susurrante. De nombreux prêtres et prêtresses se rapprochèrent, enchaînant sur des danses plus lascives, goutant des contacts plus prolongés, plus intimes... Et d'autant plus cruels qu'ils avaient pour vertu d'aviver sans consommer.

Ainsi, un grand drow se prit d'intérêt par la jeune triumvir'. La dépassant d'une demi tête, il avait une musculature presque fine pour un sombre. Ses cheveux nattés et blancs battaient son dos comme son poitrail, qui apparaissait entre les larges pans de tissus translucides qui flottaient sur sa physionomie on ne peut plus glorieuse d'après les critères de Natha, et qui laissaient deviner sans voir tout à fait. Si son visage longiligne arborait un sérieux presque déplacé, ses yeux, eux, racontaient bien plus, de même que ses mains, comme ses hanches, qui vinrent flatter les épaules comme la croupe de la jeune drow.

Le faciès et presque dur dans son apparente indifférence ne laissait rien paraitre, en réaction des caresses. Seuls les gestes, eux, se firent plus vifs, plus réactifs aux contacts. A présent qu'elle l'enlaçait, le grand drow se retourna dans son étreinte, l'un de ses bras glissant dans le dos cambré, l'autre enlaçant ses épaules... Pour mieux la soutenir alors qu'un de ses pieds venait faucher l'une de ses jambes, son ample torse appliquant une pression massive mais sans réelle violence, leur deux cœurs se courbant à l'unisson, son souffle à lui venant lui effleurer la nuque. Un instant suspendu, où les mires rosâtres se fichèrent dans l'écarlate. Puis il la lâcha.

Mais un autre corps était venu se glisser sous eux, et reçut avec souplesse celui de la jeune triumvir'. Des formes se voluptueuses se plaquèrent dans son dos, alors qu'un murmure rieur lui caressait l'oreille. Des bras l'enveloppèrent, comme pour l'enlacer, la bloquer. Mais cela dura à peine, le temps d'un effleurement, d'un léger baiser sur son épaule. Un autre vint, qui empêcha la drow de se libérer, se glissant souplement contre elle. Le sourire était faussement doux. Des mains se firent sentirent, l'emportant, sans vraiment lui laisser la possibilité de se défaire. La respiration d'Isten, un même souffle les animant... Vraiment ? Ou une autre volonté ?

Prêtres comme prêtresses entouraient la jeune drow, tour à tour la caressant, s’immisçant, la regardant, l’oppressant... En un kaléidoscope de visages et de corps fiévreux, aux regards souriants comme grimaçants, sans repères autres que la prochaine impulsion qui la jetterait contre un autre être, aussi avide de la faire tournoyer, chavirer, dans des contacts à la langueur intrusive.

L'avidité… D'autres pourraient se sentir pris, emprisonnés… Pourrait trouver matière à paniquer. Dans ces tourbillons, elle ne voit pas les autres visages. Viconia voit le sien. Tantôt aguicheur, tantôt en colère, tantôt concupiscent, tantôt attentif, tantôt joueur, tantôt manipulateur…  Elle sent ces corps, ces mains, tantôt douces, tantôt rudes, tantôt ajolantes, tantôt dominatrices... Ce qu'elle voit et percoit comme milles pans d'elle même. Certains mâles, d'autres femelles… Ayant la même avidité, le même désir qu'elle… Tout avoir.

Mais soudain, cela fut fini. Les chants atteignirent leur point d'orgue, certains corps vibrant à l'unisson, tandis que d'autres conservaient en leur coeur cette douce chaleur, frustration. La jeune triumvir' se vit presque brutalement délaissée, les servants de la Sulfureuse s'écartant afin de terminer sur des arabesques de muscles tendus et frémissants. Le grand drow s'était reculé : il adressa à la daehdel échevelée un regard intense, sans émotion claire, avant que ses gestes ne le détourne d'elle, pour s'arquer une dernière fois, joignant sa voix aux autres.

Le Grand-Prêtre acheva l'office, laissant ses suivants libres de poursuivre leurs ébats ou de s'en retourner. Ainsi, si certains quittèrent les lieux, d'autres demeurèrent, le regard enfiévré, ou se tordant déjà, à même le sol, se fondant dans la brume d'encens.

Le pas léger de Kell'Onen le porta sans précipitation auprès de la X'Ianxin. Le regard brillant, un léger sourire aux lèvres, il la contempla avec plaisir, mais aussi un soupçon de gravité. Maniéré, il s'inclina légèrement tout en lui offrant son bras. Son torse, enlacé par endroit par des rubans dorés, s'emplissait encore avec une certaine amplitude, faisant doucement onduler les saintes écritures sur son bas-ventre.

"Sesmika, quelle heureuse surprise..." souffla-t-il simplement, la voix encore rauque des chants qui avaient commencé bien avant l'arrivée de la triumvir'.

Aux mots de la drow, l'expression évoquée disparue au profit d'une plus familière, légèrement souriante, avec un pli rieur aux coins des yeux. D'une main élégante, il se permet de compléter sa tenue, tirant légèrement sur les plis, sa recherche d'imperfection s'accompagnant de légères caresses sur les flancs de la sombre. Ainsi, il se pencha suffisamment vers elle pour que son souffle effleura la peau nue... Tandis qu'il jetait discrètement des coups d’œils alentours. Puis il revint à son geste premier qui était d'offrir à la jeune triumvir son bras, comme si de rien n'était, puisqu'il était question de marcher.

"Je le suis, sesmika. fit-il tranquillement. Mais, faute de vous avoir jamais vu ainsi, je me demandais dans quel état j'allais vous retrouver. Aucun tournis ?" La question, légère, s'accompagna d'une œillade amusée.

Tandis qu'il l'accompagnait pour sortir de la salle, laissant prêtres comme simples croyants poursuivre leurs hommages dans la pièce nimbée d'une faible lumière et chargée de l'odeur des corps et de l'encens, le prêtre lui souffla à oreille.

"Cela fut fort appréciable à voir, la Sulfureuse aura apprécié, j'espère. Je pourrais vous prévenir, à l'avenir...?" Cela dit avec une certaine chaleur dans son timbre.

La fumée leur lécha une dernière fois les jambes tandis qu'ils quittaient les lieux, croisant d'autres servants, d'autres drows venus prier Isten. Kell'Onen répondait de même aux signes de tête qu'il leur était adressé, tout en amenant sa visiteuse vers des couloirs moins occupés.

"Mes soucis ne sont en rien importants, sesmika. Je ne m'attendais simplement pas à une attitude aussi joueuse de la part de mes confrères et consœurs. S'il lui sourit, la lueur soucieuse reparut tandis qu'il la regardait, avant de disparaître, éclipsée par un léger éclat de rire. Sans que cela ne vous perturbe ! Vous sembliez à votre aise."

Une ample inspiration accueillit la présence soudain bien proche de la daedhel, tandis que le jeune prêtre se retrouvait délicatement acculé. Son regard se voila d'une certaine langueur, son bassin s'avançant dans la cachette de voiles que formaient les jupes de la triumvir'. Les mains aux doigts longs se déposèrent sur les hanches de la daedhel, tandis qu'il appréciait la caresse légère de ses lèvres. Caresse qu'il lui rendit avec une même énergie, tel un amant alangui. D'entre ses paupières ourlées, son regard trouva l'émeraude de sa partenaire. Pourtant, son petit rire de gorge était on ne peut plus naturel.

"Jaloux, inquiet, sesmika ? Comment l'oserais-je, moi qui sert la Sulfureuse ? Le risque est l'une des marches de l'Ambition, et la Jalousie, une cage pour les hommages que nous Lui rendons... Lentement, les doigts de Kell'Onen caressèrent la peau de Viconia, comme s'il s'agissait de soie. Pourquoi l'exclusivité, très chère Enchanteresse ?"

La question se voulait dite tout aussi légèrement que le reste, pourtant ses sourcils s'arquèrent légèrement. Etait-il possible qu'elle ne voit que lui... ? Ou supposait-elle que lui ne se dévouait qu'à elle ? Curieuse idée, envers un servant d'Isten, que cette dernière supposition. Sans doute la première en ce cas !... Qui le laissait aussi quelque peu perplexe. Une jeune drow ne voyant qu'un mâle ? Pourquoi se priver d'autres plaisirs ? Enfin, tant qu'elle honorait Isten... Pour donner le change - mais non sans apprécier le geste - il l'embrassa à nouveau, s'attardant un peu plus. Puis ses lèvres glissèrent sur son cou... Et il put lui murmurer, dans la discrétion de sa chevelure, tout en en humant la senteur.

"Ce jeu eut pu être un test. C'en était sans doute un, Enchanteresse. Je ne sais s'il résultait d'une humeur passagères ou d'autres inttentions. Envie, de mes confrères et consoeurs... ? Le son aux oreilles de la drow, fut amusé et joueur. Rien de plus naturel, à vrai dire, ils La servent bien ainsi. Et j'en ferais de même..."

Ces derniers mots furent susurrés, alors que des quenottes venaient se poser sur le lobe d'une oreille, au creux des boucles pâles, pour en pincer la goutte de chair. Cette humble attaque, il la suspendit bien assez tôt, son souffle chaud s'ajoutant à ses caresses.

"Et vous Enchanteresse... ? Que me vaut le plaisir...?"

A présent plutôt mal placé pour observer les environs, le prêtre ne pouvait plus que tendre l'oreille... Tout en se trouvant plutôt convainquant. Qui irait espionner deux amants dans les couloirs du temple d'Isten ? Tout drow qui se respecte. songea-t-il avec amusement.

"Jaloux, inquiet, sesmika ? Comment l'oserais-je, moi qui sert la Sulfureuse ? Le risque est l'une des marches de l'Ambition, et la Jalousie, une cage pour les hommages que nous Lui rendons...

Pendant qu'il caresse sa peau, Viconia est plutôt perdue dans ses pensées… La jalousie… Cette émotion destructrice. Pourquoi être jalouse de quoi que ce soit?  Inquiet, inquiète par contre, elle connait bien ce sentiment… Krish, Shyn, Lolri, Le moucheron… Et tant d'autres, inquiète pour son peuple certes une inquiétude qui ne la lâche plus. … Par dérivation, elle porte ses pensées vers Lui… Le joli minois de la belle se fronce imperceptiblement, Kell-Onen lui donne à réfléchir, comme toujours. Elle pense à Lui… mais le Lui n'est pas le lui qui est devant elle… Le souvenir de Lui s'affadit quelque peu… Elle ne sait même plus de quoi il a l'air… A part sa stature, ses prunelles sanglantes et ses crocs acérés…. Plus que le rituel, ce sont les paroles du prêtre qui  la font réfléchir… Un feu s'est rallumé en elle… Elle se sent, centrée… calme.

Pourquoi l'exclusivité, très chère Enchanteresse ?"

Effectivement… Pourquoi garder l'exclusivité? Ce qu'elle prend pour un manque d'envie est il autre chose? Le servant d'Isten peut voir passer une lueur fugace mais ô combien révélatrice d'incertitude en cet instant précis.

Qui a parlé d'exclusivité cher prêtre? Je n'ai rien exigé…  La jalousie est un frein à l'accomplissement de notre potentiel. A la place d'être jaloux et de nous entre détruire,, nous devrions utiliser cette Ambition comme moteur et motivation à travailler encore plus fort pour le bien de notre peuple. Je comprends, par contre le point que la Déesse a voulu me rappeler aujourd'hui. Même si je ne venais pas pour ca.

La main de Viconia se perd dans les entrelacs du vêtement du mâle…

"Ce jeu eut pu être un test. C'en était sans doute un, Enchanteresse. Je ne sais s'il résultait d'une humeur passagères ou d'autres intentions. Envie, de mes confrères et consoeurs... ? Rien de plus naturel, à vrai dire, ils la servent bien ainsi. Et j'en ferais de même..."

Le rappel implicite de ses devoirs de servant de la Sulfureuse amène un sourire amusé et taquin sur la fière figure d'ébène. Il lui parle d'exclusivité et d'envie de ses confrères… Les voies d'Isten sont impénétrables. Oh, elle ne lui a jamais demandé qu'il ne se dévoue qu'à elle, au contraire … Elle n'est pas d'un naturel jaloux, elle adore partager. La chair et ses plaisirs, son intellect. C'est un prérequis et les discussions théologiques qu'ils ont lui donnent toujours matière à réfléchir. Comme en ce moment.  

Ce qu'elle comprend est donc, je suis très aise de vous voir, certes, mais je n'ai pas que vous ;a m'occuper… C'est légal... Oui, elle devrait regarder les autres… Etre étiquetée à UN mâle, ca craint un peu. Effectivement… Ca doit l'être encore plus quand on est étiqueté à une triumvir…

Mais si elle choisi un autre mâle… Ca ne sera pas le grand drow à la figure longiligne, sa mélodie ne lui plait pas…

. Nous devrions passer en privé… 

Ouvrant la première porte à gauche venue, Viconia entraine Kell-Onen dans… un placard à balais. Se rendant compte de où ils sont, elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Un rire clair, cristallin, légèrement rauque, sexy.

Oh, Kell-Onen…

Murmure t'elle, hilare. L'espace exigu les obligeant la promiscuité.

Moi qui voulait avoir une discussion sérieuse, je crois que j'ai mal choisi mon endroit!
Les prunelles d'émeraudes rougeoyants, dans la pénombre, luisent de façon quasi surnaturelle.

Je voulais savoir si Valsrik'Hrae fréquente le temple. Et si La Sulfureuse sait pour la passion  réciproque entre maitre Kahveka et La Ditrown'Dare L'Renor? L'honorent ils entre ces murs?

La premiere est de la saine curiosité, la deuxième, un coup de bluff... une intuition. Préparer la laisse... Chère Rose Noire, je suis vos conseils... Ne seriez vous pas fière de vous savoir écoutée?

Les caresses du sombre n'eurent pas tout à fait l'effet escompté, poussé qu'il fut dans un espace plutôt restreint, dans lequel un manche de balais vint lui gratter l'omoplate, et un sceau gêner ses pas. Ainsi se retrouva-t-il à moitié effondré contre le mur, sous le regard brûlant de la jeune triumvir'. A son rire se joignit le sien, plutôt surpris, alors que leur respiration résonnait plus fortement à ses oreilles dans ce petit espace, de même que le moindre frottement de leur peau contre le tissu, les murs... Ou celle de l'autre. Mais la présence de la X'Ianxin n'était pas aussi 'innocente' que cela. Avec un sourire, le regard mi-clos, Kell'Onen accueillit ces questions non sans l'ombre d'une surprise.

"Voilà qui est franchement questionné, Enchanteresse. souffla-t-il. Il prit un instant pour réfléchir, dégageant le balais dérangeant d'une main, avant que ses deux dextres ne se déposent à nouveau sur les hanches de la sombre... Dont il observait la moindre expression. Eh bien... Je ne crois pas avoir jamais croisé ce Valsrik'Hrae au sein du Temple. Quant à la Ditronw'Dare et le dénommé Kahveka... Il haussa les épaules, ses doigs s'aventurant lentement du côté des reins de la sombre. Des rumeurs seulement, sur une relation compliquée. Ils ne viennent pas souvent rendre hommage à la Sulfureuse en son Temple."

Une jeune triumvir' à la recherche d'information... Pour quel plan ? Quel besoin ? Voulait-il le savoir ? Bien sûr. Un sourire en coin joueur, le prêtre d'Isten n'était qu'attention pour ce corps près du sien, pour se visage pulpeux et scrutateur. De ses mains il la caressait tout en l'attirant lentement, presque imperceptiblement, tout en observant le moindre éclat du regard, la moindre crispation de lèvre, le moindre frémissement d'oreilles au milieu des cascades blanches. Oh, il était attentif... Mais joindre l'agréable à l'utile était la moindre des choses, pour lui.

"Des amis à vous, dont vous souhaitiez vous enquérir... ?" demanda-t-il avec légèreté.

Que d'intérêt pour les affaires d'autrui... L'humble prêtre ne releva pas ce que la jeune triumvir' préférait semble-t-il taire, prêtant l'oreille simplement l'oreille à ce qu'elle laissait entendre. Poursuivant la simple avancée de ses mains sur la croupe de la sombre, réfléchissant, Kell'Onen réagit à peine à la chute des torchons, à l'inverse de la caresse... Et la petite attaque, qui le firent à la fois tiquer et prendre une inspiration peut-être un peu brusque. Cela n'était pas complètement à son goût, mais il se faisait aux préférences de la sombre, de même qu'elle se laissait aller, parfois, aux siennes. Son sourire s'étira quelque peu alors qu'elle se faisait plus proche.

"Qui ne sont pas là, pourquoi s'en préoccuper ? susurra-t-il, amusé, tandis que l'une de ses mains s'aventurait sous la jupe, caressant et explorant le galbe d'une fesse. Quant à mon silence... Il est déjà vôtre."

Comme pour l'illustrer, ses lèvres vinrent à la rencontre des inquisitrices, emprisonnant ainsi leurs questions. Le sombre se courba contre le corps cambré, prestement, tel un voleur, venant mêler seulement son souffle, sa chaleur, son regard, à ceux de la triumvir', pendant un instant... Avant de reculer, un sourire aux lèvres. S'être approché lui valait d'oppresser les charmes de la sombre. Tout comme il en sentait la pression tentatrice comme la plénitude, elle pouvait sentir l'amplitude de ses respirations, de même que la subtile fermeté de sa musculature d'humble servant de la Sulfureuse, à laquelle il était une ode, comme aux dépends de la stature de guerrier qui eut clamé une révérence pour leur Père.

"Mais... Si j'ai d'autres réponses, il serait dommage que je me taise à présent, n'est-ce pas ? Taquine, l'autre de ses dextres vint chercher la crinière blanche de la drow, pour en tirailler, distraitement, quelques mèches. Kell'Onen, innocemment, baissa la tête pour embrasser la peau nue du cou de la W'Ianxin, tout en murmurant. Ran'Lyn... Ran'Lyn... Lui, je le connais. Du moins de nom... Il 'aime' beaucoup Ses servantes. Celles qui ordonnent, dominent... Mon inverse, en somme, je crois ? Dit-il, tirant un peu, arquant le cou de la sombre pour mieux le parcourir, lentement, de baisers. Mais lui... Ne parvient pas... A prendre le dessus."

Ayant une taille semblable à de la X'Ianxin, Kell'Onen n'avait aucun mal à joindre exactement son bassin au sien. L'exiguïté de leur cachette les avait rapprochés, leurs gestes faisaient le reste, et le prêtre appréciait plutôt pareille conversation. Au milieu des mots voilés, un souffle chaud; supplantant le sérieux d'un regard, un frisson délicieux... Une agréable bataille entre esprit aiguisé et enivrement des sens. L'envie était là, se tenant sagement sous le tissu de son bas. Mais il ne pressait pas, savourant seulement, étirant leurs sensations à la faveur de certains enseignements de la Corruptrice.

"Un absent... Pour un amant fort fervent... Auprès de Ses servantes... Mais Son Temple n'est pas le seul lieu... Où lui rendre... Hommage. Les mires rouges étaient remontées jusqu'au émeraude; une main s'emmêlaient encore dans les ondes blanches; et l'autre dextre de s'aventurer plus avant, contournant le globe plein pour mieux aller effleurer les portes d'une intimité. Qu'en pensez-vous... Chère Enchanteresse ?"

Si la fièvre des sens monte, celle de son intellect est plus intense encore. Si le corp de la jeune drow réagit sans honte ni pudeur aux caresses de Kell'Onen, il est manifeste qu'elle est encore plus stimulée cérébralement. Et tandis que ses jupes se troussent, révélant le galbe noir d'une cuisse parfaite, d'un pied qui monte s'appuyer sur le mur du côté du mâle, dans un léger bruit d'instrument de ménage dérangés.

"Mais... Si j'ai d'autres réponses, il serait dommage que je me taise à présent, n'est-ce pas ?

Dans la pénombre, un léger rire accueille la tirade du mâle tandis qu'il malmène délicatement sa crinière. Un frisson parcoure la noire peau parcourue de ces lèvres tandis qu'un constat se fait en l'esprit de Viconia, aussi froid et tranchant que Meurtrière. Ce mâle là, il commence à trop la connaitre pour susciter ainsi un frisson sans qu'elle se l'autorise.

La main délicate de la femelle vient néanmoins saisir sa nuque et le retient près d'elle. Pourquoi s'en priver?

Ran'Lyn... Ran'Lyn... Lui, je le connais. Du moins de nom... Il 'aime' beaucoup Ses servantes. Celles qui ordonnent, dominent... Mon inverse, en somme, je crois ?

Un cliquetis de collier lui répond tandis que Viconia s'adoucit, pour s'ajuster aux préférences du prêtre. Les informations qu'il lui donne lui fait réellement plaisir, alors l'Enchanteresse a envie de lui faire très plaisir dans cet espace exigu et noir. La jeune femme se fait exactement comme il le désire. Douceur et échange. Un gémissement délicieux monte des lèvres pleines quand il arque son cou pour le parcourir encore une nouvelle fois de baisers.  

Mais lui... Ne parvient pas... A prendre le dessus."

D'un mouvement de tête, un effleurement. Des baisers doux et léger sur le pavillon sensible de l'oreille du servant d'Isten. L'autre main de la jeune femme quitte la nuque pour descendre le long de la colonne en une caresse lente et langoureuse, faisant les mouvements exacts qu'elle sait qui l'enflamment et lui plaisent. C'est un jeut qui lui plait. Celui de qui flanchera en premier.

Bassin contre bassin, Kell'Onen n'a aucun mal à percevoir la chaleur intime et le plaisir que Viconia a en cet instant précis. Le corp répond, certes, avec un enthousiasme certain. L'éclat des prunelles d'émeraudes par contre ne peut pas tromper. Ne lui a t'il seulement jamais vu cet éclat calculateur?

"Un absent... Pour un amant fort fervent... Auprès de Ses servantes... Mais Son Temple n'est pas le seul lieu... Où lui rendre... Hommage...Qu'en pensez-vous... Chère Enchanteresse ?"

Un gémissement accueille cette attention délicate qu'il lui octroie. Autant en la maintenant fermement par les cheveux, probablement pour s'éviter une morsure dans le feu de l'action.

Oh, Y a t'il seulement une place? Un temple, Un rituel… Une chambre… Un bureau… En haut d'un volcan… Dans un placard à balais…

La jeune femme, aussi prise qu'elle est dans cet espace exigu, contrainte par la douce poigne de Kell'Onen, réussis quand même à se tortiller pour délacer le pantalon avec douceur et délicatesse. Alors voyez vous ca, le grand, le valeureux, le si bel enfoiré de Ran'Lyn qui s'est amusé à la charcuter… Est un impuissant de l'esprit. Sa colère s'éclaire sous un tout autre jour… Pas étonnant alors qu'il ait eu une colère noire quand elle lui a rit au nez… Il ne parvient pas à prendre le dessus… Pa étonnant. Comme toute bonne brute, il essaye toujours de dominer par le corp...

Ils forment un beau couple lui et Valsrik'Hrae…. Parfaitement assorti.  Ils se méritent et, pour elle, ce n'est pas un compliment. Loin de là. Kell'Onen vient de faire sa journée.

Peu importe le lieu de l'Hommage cher Kell'Onen. Tant que c'est avec notre Foi et notre sincérité. Pour moi, en cet instant, ce placard est le plus merveilleux des temples. Sur cet Autel, je rend Hommage à la Sulfureuse de par et avec son servant.

Sous la caresse, le dos nu avait frissonné, Kell'Onen se cambrant légèrement. Puis il se recula - mais pas trop, le prêtre ne voulait courir le risque que sa 'protégée' attrapa froid...- afin de la laisser agir à sa guise... Croisant ainsi son regard encore si sérieux. L'une de ses mains tenait toujours la crinière blanche, l'autre avait délaissé la perle cachée pour suivre le galbe de la cuisse offerte à son regard écarlate mi-clos. Kell'Onen eut un sourire gourmand, une certaine chaleur se répandant dans son bas-ventre. Les mots de la daedhel, comme ses gestes, ne le laissaient pas insensible.

"Que dire de plus ? souffla-t-il, sa voix se faisant plus rauque alors qu'il se rapprochait de nouveau. Face à tant de dévouement, je ne puis qu'agréer... Repoussant un seau, puis écartant la jambe de la jeune triumvir', le prêtre joignit de nouveau son bassin au sien. Ainsi, il put reprendre ses caresses... Sans faire usage de ses mains. Et faire mon devoir, puisqu'il le faut. Pauvre de nous..."

Cela dit avec une once dramatique exagérée, sa figure n'exprimant rien d'autre que langueur et envie. Dans un soupir, Kell'Onen libéra la daedhel de son emprise pour mieux l'enlacer, ses dextres aguichant le derme d'ébène par des caresses comme de légères griffures, dans son dos, sur sa croupe, tandis qu'il lovait son visage dans sa nuque y entremêlant murmures et baisers. Aguicheur et tendre, par son vît comme ses doigts, Kell'Onen se complaisait dans cette tranquillité sensuelle, sans pour autant s'y perdre, quoiqu'en disent son souffle ample tendant les rubans dorés le parcourant encore; les frissons, à chaque caresse intime, qui perturbaient son phrasé; le feu enflant tout doucement en lui, qui faisaient comme rougeoyer ses mires écarlates.

"Pourquoi donc... Vous dire mauvaise fille ?... Auriez-vous fait... Quelque chose de mal... ? Cela chuchoté avec un faux sérieux, qu'il ponctua d'un rire suave tout en poursuivant ses caresses, ses mouvements de bassin affreusement tentateurs. Au contraire... N'auriez-vous pas... Quelque chose... A célébrer ?"

"C'était donc cela... sourit le sombre. Il ne répondit pas tout de suite, ses cils frémissant au rythme de leurs mouvements qui rendaient la tentation, insatisfaite, délicieusement enivrante... De même que le fait de la faire attendre un peu. Eh bien... Puisque les Dieux même... Semblent avoir posé... Leur regard sur vous... Qui suis-je... Pour vous faire attendre, Bel'la ?"

Les pensées du prêtre s'étaient emballées à la nouvelle : une nouvelle avancée pour la jeune triumvir'... Qu'est-ce que cela changeait ? De nouvelles responsabilités encore, plus de tension pour la jeune daedhel, tension qu'il se ferait un plaisir de détendre bien sûr. Surtout, cela démontrait une ambition certaine, et offrait de nouvelles possibilités, sur lesquelles il ne s'attardait pas pour l'heure. Non, après une telle nouvelle, il préférait se focaliser sur le plaisir de la drow face à lui. Lui, humble prêtre d'Isten. La question de la sombre n'eut qu'un baiser soudainement enfiévré pour réponse. Kell'Onen l'enlaça plus encore, lui laissant sentir l’emballement de son cœur, de ses caresses, de son souffle.

Aussi soudainement qu'il l'avait emprisonnée dans son étreinte, il la relâcha et se mit à genoux au milieu des seaux et des balais, non sans un regard à la malice enfiévrée. Il avait déjà eu un aperçu de ce qu'elle aimait...

"Comment la Corruptrice pourrait-elle trouvait vos manières déplaisantes ? Souffla Kell'Onen. Je sers qui l'honore comme il se doit."

Alors, le minois du prêtre disparut sous l'étoffe et, après la caresse de ses doigts et de son vît, la jeune triumvir' put sentir sa langue à l’œuvre. Aventureuse, vive, titillant la perle comme allant plus loin, dans tous les cas, oh combien enthousiaste. Les oreilles du sombre frémissaient d'émotion, tout en guettant les réactions de la X'Ianxin, pour mieux y réagir.

La frustration était lovée, là, dans son bas-ventre, mais Kell'Onen appréciait de l'attiser. Cela était un moindre prix pour la satisfaire, elle. Par mes yeux, j'ambitionne de lire la jouissance vous faire vous oublier... Tels avaient été ses mots quand il avait décidé de prendre le risque et de se prêter au jeu dangereux de la confidence avec la jeune triumvir'. Pour pareille occasion, il ne comptait pas en démordre.

A présent cul-nu, seulement vêtu de quelques rubans dorés résistants et des jambes de son amante, Kell'Onen frémit sous la pression, le corps encore bien sensible après leurs ébats. Non sans un petit rire, il répondit d'abord à sa question et ses caresses par un coquin coup de langue sur une pointe dressée... Avant de l'embrasser plus humblement.

"Quel drow n'aurait pas de secret, Enchanteresse ? dit-il doucement, tel un vestige de son humeur joueuse, tout en relevant la tête. Mais il ne tarda pas à répondre, plus sérieusement. Rien. L'enthousiasme m'aura seulement détourné de mes réponses, que je vous livre à présent. Les couloirs du Temple résonnent aisément... Et des mots, parfois, s'y égarent, notamment quand les portes ne sont pas closes, ou encore qu'empressés, certains ne prennent pas le temps de trouver refuge dans l'intimité. Il jeta un regard, non sans ironie, sur le lieu où eux avaient pris leurs aises. Je n'avais pas entendu les détails, si ce n'est que vous étiez concernée. Toute information est bonne à prendre, pour savoir au mieux quand mon soutien peut vous être agréable." Souffla Kell'Onen, tout en répondant aux caresses de la triumvir'.

Après un instant, son semblant de sérieux disparut au profit d'un sourire mutin.

"A ce sujet... Votre suggestion me reste en tête. Un jour, peut-être, vous sera-t-il agréable que de lui rendre hommage au sommet du Vatna ?"

Une réponse qui n'en n'est pas une, une menace latente. Douceur et apaisement, Viconia continue ses caresses sur Kell'Onen. Un avertissement voilé, un mystère à éclaircir. La jeune drow n'a pas survécue en prêtant un flanc indolent à ce genre de choses et d'événements. Et si un assassin s'était insinué dans la bande de danseurs du rituel?

Non, c'est insensé… Elle n'a décidé sa visite qu'à la dernière minute. Trente minutes avant, elle ne savait même pas qu'elle allait au temple d'Isten. La frustration qu'il n'ait rien entendu de plus serre son bas-ventre. Tandis qu'un doute s'installe dans le fin fond de son esprit. Rien n'y parait dans son attitude et ses yeux pourtant.

Et s'il ne voulait PAS tout lui dire? Et le voilà, le coquin, qui détourne encore la conversation. Le sourire de Viconia s'élargit d'un plaisir non dissimulé face à la suggestion du mâle. La voix mélodieuse s'élève dans l'air confiné du placard, sentant désormais la luxure.

Moi qui croyais que tu ne quittais jamais ton temple. Je te retiens Kell'Onen. Je te le promet, nous irons ensemble au sommet du Vatna.

Lui rétorque t'elle en lui caressant la mâchoire d'un doigt doux et délicat, comme il l'aime. Se défaisant d'autour de lui, l'Eldéenne se rajuste tranquillement, détache un de ses colliers pour pouvoir faire un chignon lâche avec sa crinière ébouriffée par ces ébats soudains. Puis finit de l'aider à se rajuster.

Je ne voudrais pas du tout priver tes autres ouailles de ta sagesse… J'ai déjà abusé de toi trop longuement aujourd'hui.

Sur un dernier baiser, Viconia ouvre la porte comme s'il se fut s'agit de son propre bureau et non d'un placard, croisant les yeux d'une novice justement. Lui offrant un sourire radieux, la triumvir quitte alors le temple droite et fière. Dans sa jolie tête, ca cogite ferme par contre tandis qu'un sourire mystérieux flotte sur les lèvres noires, les yeux d'émeraudes rougeoyants brillants et durs comme la pierre précieuse de laquelle ils tirent leur couleur. Oui, elle en a appris beaucoup plus que prévu aujourd'hui.

Maintenant, que ferais maître Kah avec tout cela, comment tirer avantage de cette situation… Le sourire de la drow s'élargit quelque peu, prend un pli mauvais.