Yohoho! Et une bouteille de rhum! [Terminé]

Identité

Nom/Prénom : Lilyanna Serra Nossir Guvrel
Âge/Date de naissance : Née en l’an 464 : X, elle a 552 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Hybride elficodrow.
Faction : Peuple Libre.
Alignement : Oui.
Liens notables :
Des soucis avec le culte de Tari à Thaar. Les prêtres de son temple ont probablement fait passer le mot qu’elle est une nécromancienne aux autres temples.

Particularité :

Sa nature d’hybride se lit sur son visage sans grande difficulté pourvu qu’on ait déjà vu un elfe et un drow dans sa vie. Elle a aussi des tatouages draconniques un peu partout sur le corps.

Métier : Prêtresse de l'Unique à bord du Katrian.
Classe d'arme : Magie.

Possessions & Equipements :

Lilyanna n’a que peu de possession auxquelles elle tient et qui sont soit toujours sur elle, soit précieusement rangés dans sa cabine. Parmi ces objets l’on compte une robe à bustier bleu roi et blanc, un épais manteau de fourrure à capuche, un manteau à capuche mais cette fois en tissus, une paire de gants qui lui servent de focalisateur, une escarcelle et une dague cérémonielle.

Apparence :

Lilyanna est un hybride et le moins que l’on puisse dire c’est que ses origines se battent entre elles pour la définir, les exemples les plus flagrants étant sa chevelure et son visage. Elle a de longs cheveux, généralement regroupée en une tresse qu’elle laisse pendre sur une de ses épaules mais la couleur de ses cheveux n’est pas unie. En effet bien que majoritairement blanches, trahissant son parent daedhel, elle a tout de même quelques mèches blondes qui, loin de se perdre dans un océan neigeux, le souligne, trahissant un autre parent, elfique cette fois ; il en va d’ailleurs de même pour ses sourcils où se mélangent blanc et blond. Ce contraste se retrouve également sur son visage, elle possède une peau très claire, qui lorsqu’elle se trouvait dans les wandres confinait presque à l’albinos, mais des yeux d’un rouge sombre, sanguin.

Quant à sa taille il semblerait que ses parents se soient mis d’accord pour oublier les moyennes de tailles de leurs deux races, ce qui la fait culminer à un mètre soixante-douze, lui permettant de passer, si on oublie la couleur atypique de ses cheveux et de ses yeux ainsi que la pointe de ses oreilles, pour une humaine un peu grande. Toutefois pour ses formes il semblerait que son côté drow ait dominé bien que ce ne se voit au final que rarement étant donné ses vêtements aussi épais que amples qui cachent ce qu’ils peuvent mais à moins d’être aveugle il est difficile de la confondre avec un homme. Surtout que sa musculature finalement peu développée est loin d’impressionner ou d’intimider, sa silhouette fine et allongée laissant entrevoir son parentage elfique.

De son temps dans la secte draconnique elle garde tout un tas de tatouages ayant pour thème les dragon mais aucun mot ne s’est retrouvé sur sa peau, le haut-prêtre ayant catégoriquement refusé. Bon nombre de tatouages sont d’ailleurs là, en partie, pour masquer les cicatrices qu’elle s’est faite en errant dans les quartiers sombres de Thaar.

• Taille : Un mètre soixante-douze.
  
• Couleur des yeux : Rouges.
  

Personnalité :

Deux choses motivent les agissements de la prêtresse : une fascination pour la mort et Nisétis qu’elle a hérité du haut-prêtre de la secte draconnique dans laquelle elle a passé une partie non négligeable de sa vie, pour ne pas dire la majorité ainsi qu’une envie de s’enrichir. Sa cupidité a pointé le bout de son nez à Thaar et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle partage ce trait de caractère avec un bon nombre de personnes dans cette grande ville qui n’a qu’un seul maître : l’argent. Toutefois des parents elfiques, bien que vaani mais tout de même pétris de culture elfique, a eut tendance à réduire cette envie d’accumuler des richesses.

Dans tous les cas l’hybride a eu droit à des marchands, et parfois des princes marchands, afficher leur richesse, sans qu’elle comprenne forcément que c’était leur puissance qu’ils affichaient, et la jalousie fit son œuvre : elle voulait elle aussi devenir aussi riche. Mais ce n’est que suite à un parcours des plus mouvementés que cette envie, ce besoin, d’accumuler de la monnaie se cristallisa.

Pour comprendre sa fascination pour la mort il faut regarder du côté des trois siècles passés dans une secte dirigée par un elfe qui se prétendait nisétien et qui lui a inculqué non seulement la religion nisétienne, ou du moins la version qu’avait le haut-prêtre, mais aussi la nécromancie ainsi passer autant de temps entourés de morts et de gens tout aussi intéressés par celle-ci a tendance à avoir des conséquences sur la vision qu’une personne peut avoir de la mort.

Chose importante à noter : elle est obnubilée par tout ce qui a un lien, proche ou lointain, avec l’Unique et donc Nisétis. Ce qui n’aide évidemment pas à tempérer sa fascination pour tout ce qui a rendu son Souffle.

Capacités magiques :

Enfant, Lilyanna n’aurait jamais pensé être capable de magie car si la magie la terrifiait autant qu’elle la fascinait, elle ne fut jamais pas capable de manier les arcanes, et ce malgré les tentatives d’apprentissages hasardeuses faites avec un mage dont elle était l’ami. Pourtant ce n’est qu’une fois novice dans un temple de Tari qu’elle put dévoiler son potentiel : lors de l’Immersion. Si l’érudition n’avait pas marché, la foi, elle, lui permettait d’enfin comprendre ce qu’elle ressentait autour d’elle depuis toujours sans réussir à mettre un nom dessus. Cependant c’est au temple qu’elle réalisa que seule Tari lui permettait d’utiliser la magie et ce dans un domaine bien spécifique : la magie de l’immatériel et plus spécifiquement de l’âme. Elle tenta bien de prier d’autres divinités, comme Kÿria pour aborder la vie ou Calimenthar pour apprivoiser les flammes, mais lorsqu’elle essayait le flux ne faisait que fluctuer entre ses doigts ; malgré tous les efforts qu’elle déployait Lilyanna n’arrivait jamais à le stabiliser. Alors elle s’était résolue à ne demander l’aide que d’une seule déesse et de se dédier entièrement et pleinement au culte de la Gardienne.

Toutefois son entrée dans une secte draconnique changea sa perception de l’utilisation de la magie étant donné que Tira n’était qu’une partie de l’Unique et que ce dernier n’était pas vraiment une divinité aimante.

De cette dévotion, de son entraînement très spécialisé et de son mentor est née une maîtrise tout particulière des âmes, de leur manipulation à la prise de contact en passant par l’orientation. Ce qui passa par la connaissance de rituels, magiques comme ésotériques d’ailleurs étant donné que bien qu’elle n’ait pas pu étudier la nécromancie lors de son temps passé au temple, on lui a tout de même appris à présider des funérailles ou à protéger les corps et les Souffles des défunts ; cette dernière partie de son enseignement étant appliqué plus ou moins lorsqu’elle le souhaite vu que ça entre souvent en contradiction avec son utilisation de la magie. Contradiction d’autant plus importante que, si Tari est une déesse elfique, son focalisateur, ses gants, lui ont aussi été donnés par ses parents lors de sa cérémonie du Choix.

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Histoire

Lilyanna n’a jamais connu ses parents biologiques, recueillie par un couple d’elfes dans les rues de Thaar, son sang eldéen et l’influence qu’il avait sur sa croissance et sa psychologie étaient la source de tensions avec ses nouveaux parents, tout particulièrement lors de son adolescence. En effet les elfes la traitaient comme une enfant alors qu’elle avait encore cinquante ans révolus et comme elle ne les voyait pas comme des guides potentiels elle se tourna vers des amis. Ce fut à leur contact qu’elle se mit à voler, ce n’était pas tant par nécessité car ses parents étaient suffisamment riches pour lui permettre de vivre confortablement, c’était surtout un exutoire, une façon d’assouvir ses pulsions grâce à l’adrénaline. Cependant ses parents l’arrêtèrent bien vite et suite à une grande discussion elle accepta de les écouter et de suivre leurs conseils. Ainsi à cinquante-deux ans elle entra donc au temple de Tari toutefois les prêtres furent très clairs sur un point : elle n’était pas encore novice, elle ne pourrait le devenir qu’à sa majorité. Son envie d’adrénaline régulée, ses parents la poussèrent ensuite vers un sport qui était un simulacre d’art martial couplé à de la danse afin de canaliser son énergie.

Au fil des années elle coupa ses liens avec ses amis restés dans la pègre et en noua d’autres dans la communauté elfique thaari et, bien sûr, dans le temple. Une fois ses cent vingt ans, ses parents organisèrent une cérémonie du Choix devant la famille qu’ils avaient pu réunir et un prêtre de Kÿria ; elle en profita pour ne prendre aucun nom, se destinant au clergé depuis ses cinquante ans et, vu qu’une fois le noviciat des futurs prêtes s’achèvent, ces derniers abandonnent leurs noms, autant ne pas en choisir tout court.

Elle commença donc son noviciat au temple et après vingt ans on la pensa prête pour l’Immersion. Peut-être qu’elle ne l’était pas, peut-être qu’elle n’eut pas de chance mais elle approcha la mort d’un peu trop près lors de la cérémonie et elle allait mourir lorsque les prêtres arrêtèrent ladite cérémonie pour la sauver.

Elle resta donc novice mais l’expérience avait révélé, via sa foi, son affinité avec la magie. Du moins c’est ce que Lilyanna pensa, certains prêtres, plus sceptiques, émirent l’hyposthèse que c’est sa rencontre avec la mort qui révéla son potentiel magique. Ainsi un prêtre capable d’utiliser l’Art la pris en charge, lui donnant les bases théoriques une vingtaine d’années durant, jusqu’à ce qu’elle fût à nouveau jugée prête pour passer l’Immersion. Malgré sa foi en la déesse, la peur de la mort restait solidement ancrée en elle et c’est cette peur qui la poussa à refuser. Cependant elle n’osa pas en parler aux prêtres, craignant qu’on décide de l’expulser et elle eut beau passer des jours et des nuits à prier, Tari ne vint pas la délivrer de sa peur. Coincée seule avec son problème elle céda à la peur et avant de retenter elle voulait trouver un moyen de se sauver si jamais le rituel risquait d’à nouveau la tuer.

Elle se tourna alors vers la magie, la magie de la vie fut son premier choix mais elle pouvait prier Kÿria tant qu’elle voulait, elle n’arrivait pas à employer la magie de la vie mais elle ne tenta pas longtemps car la solution était sous son nez depuis le début : la magie de l’immatériel lui permettrait de garder son Souffle. Elle demanda à son mentor de lui apprendre ce qu’elle voulait mais ce dernier refusa, prétextant que tant qu’elle ne serait pas prêtresse ils en resteraient à la théorie. Alors elle commença à se faufiler dans la bibliothèque du temple. Elle n’y restait pas longtemps, préférant être prudente jusqu’à ce qu’elle tombe sur un tome bien différent des autres, qui traitait de nécromancie se basant sur les Souffles.

Lilyanna pendant un temps préféra ne pas y toucher et elle partit. Puis elle passa des jours sans retourner dans la bibliothèque mais plus elle y réfléchissait et plus cette magie l’intéressait, l’intriguait malgré l’interdit qui pesait dessus dans le temple. Elle retourna finalement dans la bibliothèque pour y chercher d’autres magies mais elle craqua. En effet même si elle trouvait ce qu’elle cherchait dans autre chose que la nécromancie il y avait fort à parier qu’elle ne puisse de toute façon pas l’utiliser si ce n’était pas en lien avec Tari. Alors elle commença sa lecture sur la nécromancie puis, afin de ne pas être dérangé régulièrement elle le prit avec elle. Trois jours plus tard la disparition du livre en question attira l’attention et, au vu du traitement réservé aux nécromants par le clergé, bien qu’elle n’ait jamais tenté quoi que ce soir sur le sujet, bien qu’elle se soit contentée de lire, elle préféra fuir, emportant le tome avec elle pour l’étudier jusqu’au bout.

Ainsi Lilyanna chercher quelqu’un pour lui apprendre à utiliser cette magie alors qu’elle fuyait les prêtres de Tari, se cachant dans les coins les plus sombres de la société thaari. Elle ne quitta pas les quartiers populaires, elle ne dépassa pas le Marché Libre mais elle passa un certain temps dans le Bazar Couvert pour y chercher des informations. Après deux ans à errer qui lui valut quelques cicatrices, suffisamment de frayeurs pour calmer ses éventuelles pulsions et un paquet de mauvaises rencontres qui la poussa vers des personnes de moins en moins recommandables. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur Thema, un homme étrange qui faisait des expériences encore plus étranges dans son laboratoire, un bien grand mot pour la pièce de sa cabane dans laquelle il entreposait un bon nombre de bocaux remplis d’une substance bizarre ayant pour but de conserver tout un tas de trucs encore plus bizarres. Il ne pratiquait pas la magie mais il aurait voulu et il semblait connaître quelqu’un qui pourrais lui apprendre ce qu’elle cherchait alors elle entreprit de le courtiser et deux mois plus tard il accepta de faire l’intermédiaire.

La personne en question était un elfe, le prêtre d’une secte draconnique. Lilyanna lui expliqua alors qu’elle voulait rentrer dans ladite secte pour se convertir, ce qui n’était pas tout à fait vrai mais en même temps son temps dans les bas-fonds de Thaar avait quelque peu érodé son honnêteté. D’abord sceptique, après tout les daedhels cherchaient à faire disparaître toute trace de l’empire nisétien, il attendit un an. Pendant ce temps elle continua de vivre avec Thema jusqu’à ce que le prêtre la contacte à nouveau.

Elle entra donc dans la secte en tant qu’initiée et elle s’intéressa à l’Unique et, suivant les enseignements de la secte, elle en vint à la conclusion que Tari n’était qu’une facette de ce dieu unique. Qu’il en allait d’ailleurs de même pour les autres dieux et leurs différents visages. Pour elle Othar, Calimentar et Uriz étaient trois facettes différentes de l’Unique ; de même qu’I Emël, Hiril Lothren, I Mîngely et Ir Iarwin étaient des facettes différentes de l’Unique. Cependant c’était bien en priant la facette de l’Unique que d’autres appelaient Tari, Tira ou Teiweon qu’elle pouvait sentir la magie autour d’elle.

Cinq ans plus tard elle s’était convertie de bonne foi à cette nouvelle religion et c’est à peu près à ce moment-là que la secte se déplaça à nouveau pour éviter de tomber aux mains des drows. Durant le voyage dans l’Ithri’Vaan le prêtre s’assura qu’elle avait bel et bien les connaissances théoriques avant de passer à l’apprentissage concret du spiritisme. Périodiquement pourchassée, la secte ne restait jamais bien longtemps au même endroit, ce qui avait l’avantage de permettre d’obtenir plus facilement des Souffles, mais qui ralentissait l’apprentissage mais la maîtrise du prêtre de son sujet compensait ces inconvénients.

Après trente ans elle fut ordonnée comme prêtresse de l’Unique par le Haut-Prêtre de la secte et comme le voulait la tradition instaurée par le Haut-Prêtre en question, lors d’un haut-fait d’un membre de la secte, ce dernier se voyait confié un nouveau prénom ainsi elle en ajouta un nouveau au sien. Au départ il ne s’agissait pas de prénoms mais de titre cependant la nature secrète de la secte faisait que donner des titres mettait davantage en danger ses membres car des titres aidaient leurs ennemis à cibler plus aisément un membre clé. Ainsi il régnait une hiérarchie nominale, plus une personne avaient de noms et plus elle avait d’autorité et de responsabilités. Elle reçu un nouveau nom lorsqu’elle fut jugée apte à lancer un sort sans avoir besoin d’être surveillée et un quatrième pour sa maîtrise de la nécromancie.

Le dernier nom lui fut alloué après trois cent cinquante et un an passé à parfaire sa maîtrise de l’Art et, évidemment, plus spécifiquement du spiritisme. Le passage du Voile vit les membres de la secte persuadés que l’Unique allait revenir en force et avec lui les dragons. Il semblerait que la secte ne se soit pas trompé étant donné qu’après le Voile des rumeurs courraient sur la réapparition des dragons alors elle partit de Thaar à leur recherche. Malheureusement elle n’en trouva pas après des années de recherche jusqu’à ce que, finalement, elle assista au combat à l’aube de la huitième année du onzième cycle qui opposa les dragons métalliques au dragon rouge. L’un des membres de la secte pointa du doigt deux écailles tomber alors que le reste était obnubilé par le combat en lui-même. Le haut-prêtre ordonna à ce que ses disciples se mettant à la recherche des deux écailles de bronze mais ceux-là n’en trouvèrent qu’une seule, les deux n’étant pas tombées au même endroit, quelqu’un semblait s’en être emparé du deuxième avant eux.

L’écaille resta donc avec la secte, devenant une relique sacrée, jusqu’en l’an 14 : XI où la secte fut finalement rattrapée par ses poursuivants sur la route de Thaar. Lilyanna réussit à s’enfuir de peu mais sans la relique.
 

Pour une fois dans sa vie, quelque chose se passa sans encombre : son retour à Thaar mais, bien évidemment, ça ne dura pas. Là-bas elle gagna de l’argent en prenant des apprentis riches et en permettant aux familles de défunts décédés récemment de tout de même converser une dernière fois avec ces derniers. Toutefois ses activités attirèrent l’attention du culte de Tari qu’elle avait fui des siècles auparavant et le culte se lança à sa poursuivre. Elle partit donc avec les affaires qu’elle pouvait transporter, prenant le premier navire qui partait tout de suite.

Le bateau longea le sud de la Péninsule pour se rendre à Sybrondil lorsqu’il fut abordé par des pirates, le capitaine décida de combattre et, profitant du chaos de la mêlée, elle tira quelques cadavres dans sa cabine pour commencer le rituel de création de goules qu’elle lâcha ensuite, les guidant pour qu’elles n’attaquent pas les membres d’équipage du navire marchand. Les morts tournèrent le cours de la bataille et les pirates, après de nombreuses pertes se rendirent. Elle retint ses goules le temps que les prisonniers soient enchaînés. Parmi les victimes du combat se trouvèrent les capitaines des deux navires, le marchand tué par les pirates, du moins ce fut ce que disait Lilyanna, le pirate fut tué par les goules, encore une fois selon la nécromancienne. Alors lorsque la question de choisir un nouveau capitaine arriva, les marins marchands élurent le second du marchand. Son premier ordre fut de laisser choisir les prisonniers : rejoindre l’équipage ou être déposé à terre car ils n’étaient plus assez nombreux pour faire fonctionner convenablement les deux navires. Les pirates étaient aussi divisés à propos du choix et certains acceptèrent l’un tandis que d’autre choisirent l’autre.


Enfin les marchandises, certaines rendues invendables par les combats, furent transférées sur le navire pirate et après avoir sabordé le navire marchand, ils reprirent leur route. Le navire fut renommé Le Katrian car Lilyanna s’était présentée comme prêtresse de l’Unique, et que les grandes voiles rouges du navire lui avait fait pensé au dernier dragon. Ainsi on ne tarda pas à l’appeler La Prêtresse Dragonne ou plus simplement La Prêtresse. Lilyanna tenta d’apprendre aux côtés du nouveau capitaine et durant ces trois dernières années elle a appris à se débrouiller mais guère plus, et encore c’était vite dit car elle ne pouvait se passer du capitaine plus d’une demi-journée sans perdre le navire, et très probablement sa vie au passage.

Une fois reparti Le Katrian continua le chemin prévu par le capitaine décédé mais une fois arrivé à Sybrondil, manquant cruellement les compétences commerciales du défunt, ils ne vendirent pas grand-chose et après avoir engagé de nouveaux marins, après avoir réparé l’embarcation et l’avoir réapprovisionné, l’argent manquait. De plus le navire pirate semblait être connu et ils durent partir bien vite pour ne pas finir aux fers. Après quelques jours en mer, les anciens pirates de l’équipage approchèrent le Capitaine et la Prêtresse avec une solution : retourner sur leur île de Mecca et voir quelles opportunités s’offraient à eux sur place. Sans vraiment d’autres choix ils acceptèrent et ainsi commença leur carrière dans la piraterie.

HRP:

Au final, une fois l'histoire entière mise à plat, l'énorme problème du personnage est que le concept final a beau être totalement légitime, la manière dont le personnage y arrive n'est qu'une suite d'événements forcés qui servent juste à lui permettre d'obtenir ce qu'elle veut finalement sans grandes conséquences. À moins de 200 ans, en tant qu'hybride, le personnage donne du coup l'impression d'avoir tout vu, tout fait, de s'être frottée à tout le monde, et s'en est toujours sorti sans rien payer... et du coup prend pas mal des airs de Mary-Sue.

Je pense que tu gagnerais beaucoup à juste t'accrocher au concept final, ( celui de la nécromancienne pirate ) et à trouver le moyen le plus simple et efficace possible d'y arriver. Mais à titre d'exemple de gros problème qu'amène le périple très emberlificoté du personnage :

• Avoir des parents elfiques qui t’inculquent des valeurs elfiques – pour peu que Lilyana ne les rejette pas en bloc-  devrait plus ou moins prévenir la propension à se livrer aux vols, larcins et autres activités criminelles. Quant à si effectivement elle a tendance à chercher l’adrénaline, il y a des moyens d’en obtenir son rush sans non plus trahir leur éducation, et ce serait être des parents bien peu observateurs et peu intelligents de leur part que de ne pas au moins tenter de proposer l’expérience à Lilyana.



• Si elle n’adhère pas aux préceptes elfiques, ses parents n’ont aucune raison de lui offrir l’opportunité de vivre une Cérémonie du Choix, qui plus que le simple choix d’un nom est celui d’une identité et d’un rôle dans la communauté elfique. D’autant plus qu’en tant qu’hybride ( les parents ont bien dû s’en rendre compte au vu de son rythme de croissance ) ils risquent de ne pas plus la forcer que ça et de se distancer d’eux-mêmes d’elle s’ils sentent que « sa part drow » est incontrôlable. Et là tu te retrouverais avec des parents qui seraient peut-être prêts à te fournir gîte et couvert si un jour tu en as besoin ( ce sont des parents ) mais avec qui en dehors de ça la relation est coupée.



• Au vu de l’âge du personnage, sans indications de temps, et au vu d’autres durées mentionnées par-ci par-là dans la fiche, Lilyana semble commencer à faire concurrence avec quelqu’un qui avait soi-disant un réseau suffisant à lui permettre de vivre la belle vie en prison bien rapidement.



• La communauté elfique à Thaar est toute petite. Si elle a des soucis avec ses parents, ça se saura, et il y a de grandes chances qu’à cause de ça son noviciat au Temple de Tari soit refusé. Là il va falloir choisir : la pègre ou le Temple.



• Entre la foi en Tari et la peur-panique de la mort, encore une fois il va falloir choisir, parce que ce sont deux notions diamétralement opposées. Utiliser la nécromancie pour « remporter » ce qui ne devrait être qu’une épreuve de foi est un immense blasphème. Ce qui me pousse à faire remarquer que ce serait finalement étonnant qu’un personnage d’aussi peu de foi trouve son lien à la magie via la religion.



• Au départ, si tu rejoins le temple de Tari, c’est de toute façon plus pour échapper à la furie d’un réseau mafieux qu’autre chose… sauf qu’à moins que le Temple ne décide de te protéger, rien ne les empêche de venir te clamer. Et une fois que le Temple arrête de te protéger parce que tu commences à fouiller dans des tabous, tu n’es plus en sécurité. Surtout que pour peu que le Temple respecte sa Déesse, en voyant que tu commençais à fouiller des choses interdites, tu as plus de chances de te faire étriper par les Voilés que de t’en sortir avec une « simple » expulsion.



• Mise de côté la nature providentielle de l’esclave Wandrais avec encore assez de volonté pour espérer fuir vers ses terres natales, et le peu d’attention octroyée par les Dorniens à cette voleuse que tu avais plus tôt décrit comme plutôt médiocre à cet art, comment est-ce que tu comptes faire Lilyana communiquer avec les Wandrais une fois arrivée à bon port ?



• Lilyana n’a aucune légitimité en tant que prêtresse en face de l’esclave qui l’accompagne ( il l’a vu se faire jeter comme un chiffon sale du Temple de Teiweon après tout ), et conséquemment aucune légitimité en tant que prêtresse devant Lokh’na. À la limite, elle a son immortalité innée, mais c’est le seul poids qu’elle a dans la balance. Quant au témoignage de l’ancien esclave, faut pas trop compter dessus parce que je doute qu’il ait envie de mentir, et de se retrouver en première ligne de mire en cas d’échec.



• Vu l’importance de Lilyana auprès du Coven, s’échapper aussi simplement est peu probable. Cérémonies de funérailles ou pas.



• Avec les yeux rouges en Anaëh, Lilyana est une hybride morte.



• En tant qu’hybride avec à peine 40 ans de formation, tu es une mage absolument médiocre – ce qui remet en question toutes les autres utilisations de la magie et les conséquences liées pour le personnage.



• Non seulement le culte de Tari n’a rien à faire de l’argent, mais si tu refais surface en tant que suspectée d’être nécromante, tu es garantie de te retrouver non seulement avec eux, mais aussi avec la mafia à laquelle tu as voulu échapper sur le dos.

Bon, ça aura pris plus de temps que de nécessaire, mais tu sais pourquoi x)

Code:

[Métier] : Pirate

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Chaotique neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.