La Magie de Lumière

La Magie de Lumière
~ Miroir, mon beau miroir ~

Sommaire :

1. Un principe unique
   
2. Pratiques avancées
   
   • La Photogenèse
     
   • Les lumières invisibles

I. Un principe unique : manipuler les rayons lumineux

• Autorise le mage à dévier les rayons lumineux à sa convenance

• Est limité tant par le niveau de maîtrise du mage que son imagination

Peut-être la branche de la magie la plus simple dans sa théorie, la pratique de la magie de Lumière dans son intégralité se base autour de trois phénomènes : la réflexion, la réfraction et la diffraction de la lumière.
Ainsi, par autant de jeux de miroirs que de loupes, le mage gagne la capacité de profondément modifier un paramètre fondamental de son environnement : la manière dont il est visuellement perçu. Pour un mage de lumière, le monde est comme un gigantesque spectacle d’hologrammes dont il peut déplacer les projecteurs à sa guise. Et contrairement aux illusionnistes de l’esprit, qui manipulent les sens de leur cible pour modifier leurs perceptions d’un environnement inchangé, les mages de lumière sont capables de profondément modifier la manière dont les objets physiques interagissent avec la lumière, et donc, leur apparence.

Cependant, si les jeux d’illusions sont la pratique la plus courante au sein de cette école, il arrive aussi que ses mages exploitent la lumière en tant que source de chaleur. Capables de la concentrer en des rayons aussi précis que brûlants ou au contraire de la chasser jusqu’à ce que s’installe le froid, les luminomanciens sont loin d’être aussi inoffensifs que l’on pourrait le croire.



II. Pratiques avancées



II.1 La photogenèse

• Permet au mage de générer ses propres sources de lumière

Modeler l’existant est toujours plus simple que de créer à partir de « rien ». Cette règle, chère aux élémentalistes est aussi précieuse aux luminomanciens. Générer sa propre source de lumière est bien plus ardu que l’on ne pourrait le penser, et parce que les rayons lumineux sont finalement une ressource extrêmement abondante, les mages ne s’en donnent que rarement la peine.
Il finit malgré tout par arriver un point dans l’apprentissage des mages de Lumière où les sources naturelles ne suffisent plus à satisfaire à leurs ambitions, qu’elles soient créatrices ou destructrices. C’est généralement à cet instant qu’ils commencent à s’intéresser à cette facette de leur art, et c’est à cet instant seulement qu’ils commenceront à cultiver puissance plutôt qu’adresse.


II.2 Infrarouges et Ultraviolets ; les lumières invisibles

• Accessibles seulement aux maîtres de la discipline

Si parfois au travers des vêtements le soleil ronge la peau, ou si certaines créatures sont capables de distinguer leur environnement dans ce qui paraît être l’obscurité la plus totale aux membres des races pensantes, c’est parce qu’il existe une lumière invisible dont le niveau d’énergie est imperceptible ; soit trop élevé, soit trop faible pour que nos yeux soient capables de le supporter.
La maîtrise des plus talentueux des mages de lumière est telle qu’ils sont capables, à travers leurs perceptions arcaniques à défaut de leur vue, de les discerner, et dès lors qu’ils les distinguent, de les manipuler. C’est là un exercice d’autant plus complexe que les effets de ces lumières invisibles sont peu documentés et imprévisibles. Leur exploitation ne se limite généralement donc qu’à des conditions très contrôlées au sein de groupes d’études cherchant à mieux les comprendre.