Rikki ou Guerrier Fauve

Identité

Nom : Guerrier Fauve (Rikki)
Âge : 32 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Wandrais
Alignement : Chaotique neutre
Lien notable : Avec les clans de la Chaisne O Bog
Particularité : Porte une peau de caengal nain qui masque le haut de son visage.
Métier : Champion de la canopée
Classe d'arme : Corps à corps & à distance

Possessions & Equipements :

Rien de rien (même s’il aime penser qu’il a tout), si ce n’est une hache de confection nanesque que l’on se transmet de père en fils dans sa famille. Il porte aussi un poignard qu’il a taillé lui-même dans une dent de myynark. Son vêtement tacheté est une seconde peau sacrée et lui confère la force de mener son existence.

Apparence :

Taille : 1m68
Yeux : verts

Notre homme est un peu court et développe la force d’un bœuf wandrais. Une petite montagne de muscles en somme. Invariablement vêtu d’une peau de caengal nain qui masque le haut de son visage, il incarne un mystérieux et terrible prédateur. Sa dégaine patibulaire et son feu intérieur ont de quoi faire reculer le plus aguerri des guerriers. Sans parler de la hache qu’il est capable de loger à bonne distance entre les deux yeux du premier glandu venu lui chercher des noises. Il bouge comme le félin dont il a revêtu la robe, avec puissance et souplesse.

Son corps est une véritable fresque de cicatrices racontant tous ces combats au cœur de la forêt. Comme de juste, son visage marqué lui fait paraître dix ans de plus que son âge. Ses yeux verts délivrent une furieuse détermination et une implacable énergie.

Personnalité :

Notre homme est plus complexe qu’il en a l’air, pour un Wandrais. Alors oui c’est d’abord un tueur né, une brute pétrie de colère, un sauvageon brouillon, mais c’est aussi un sensible, un fin palais capable d’apprécier les flaveurs d’un bon ragout. C’est qu’en vivant parmi les Noueux, le bourrin s’est ouvert aux arts culinaires, comprenant qu’un autre horizon que la viande séchée ou grillée existait. Il adore goûter la marmite de tel ou tel clan, qu’il y soit cordialement invité ou qu’il se laisse aller à chaparder une dosée. Satisfaire sa faim est la première de ses priorités, toujours, et l’odeur d’un repas qui mitonne peut soudainement le détourner de n’importe quoi ou n’importe qui.

Le gus est aussi doté d’un sens de l’humour particulier, d’un mauvais goût bien gras. Vantard, il n’hésite pas à mentir pour gonfler le petit mythe qu’il représente ou simplement par amuserie. Il aime beaucoup les femmes, leur baba surtout, et celle qui rit d’une de ses blagues s’engage sur une voie dangereusement turgescente.

Animé d’un sens du défi tapageur, Guerrier Fauve ne recule devant aucune épreuve.

Capacités magiques :

Aucunes.

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Histoire

L’Obokorog est un clan belliqueux comme pas deux, guerrier et chasseur. Nombreux sont les ennemis de ces viandards dans la Chaisne O Bog.

Rikki a 15 ans quand sa vie commence véritablement, quand il est banni de l’Obokorog. Rikki a fourré une naine prisonnière et l’Obokorog ne plaisante pas avec ça. Fourrer une naine est synonyme d’opprobre et d’exil. L’odeur de ton âme et celle ton vier ne sont plus tolérables, c’est comme ça. Notre Wandrais est toujours vivant et il a maintenant 32 ans. Il a bluffé la mort encore et encore jusqu’à devenir l’Obogal, le Guerrier Fauve.

Ses premières années loin des siens sont bien sûr ses pires souvenirs. Longtemps lui pèse le regard haineux de sa mère lorsqu’il est condamné par les anciens. Même elle l’a répudié de son cœur, même elle. Triste à crever, il survit sous les frondaisons avec la rage du désespoir et démontre des capacités physiques exceptionnelles. Mais seul sous la canopée, seul entouré de prédateurs, seul avec sa biroute et son médiocre couteau, seul et jouissant d’une absolue liberté, qui peut tenir la distance ? Eh bien Rikki ! Rik pour celles et ceux qui se sont risqués à l’intimité avec lui. Un homme aux ressources inépuisables, capable de ramper pendant des heures, d’attendre dans la boue et la merde tout aussi longtemps, de bondir comme un kerkand et de massacrer une foultitude de créatures. Mais cette existence commence tout de même à tirer sur la corde un jour d’hiver. Et c’est justement un face à face avec le primate aux trois pairs d’yeux qui va infléchir quelque peu cette trajectoire tendue vers une mort inévitable.

Le duel est terrible, Rik perd plusieurs morceaux de viande contre l’affreux kerkand qui roule sur lui et sous lui et sur lui et sous lui et sur lui et FLAAARSH, revers de hache furieusement acharné dans sa sale gueule puante. La bête s’écroule et le guerrier reste là, gisant sous le poids du prédateur. Dans peu de temps il sera mort lui aussi.

Le clan paludier des Cimes Noueuses est une véritable petite fourmilière capable de faire usage de l’entièreté d’un animal dépecé, d’une plante arrachée ou d’un ouvrage en ruine. Ils récupèrent et trient tout ce qui leur tombe sous la main, jouissant après chaque saison d’un peu plus de confort dans leur camp perché au bord de la rivière. Patients et laborieux, les membres des Cimes Noueuses semblent n’offrir aucune prise au temps qui s’écoule en glissant sur eux. Notre Rik leur doit la vie et il leur rend bien. Il chasse et ne rechigne jamais devant l’effort pour les gens des Cimes, entretenant les passerelles entre les énormes troncs, rapiéçant les filets, élevant des monceaux de bois de chauffage etc. Il les fait rire même, sans toujours comprendre pourquoi malgré la proximité de leurs dialectes (c’est que l’Obokorog et les Cimes Noueuses sont des clans natifs de la Chaisne et beaucoup de leurs mots sont communs). Rik expérimente la pirogue et trouve ça très amusant, de ramer. Il apprend aussi à s’écouter respirer. Ils font ça tous les jours les Noueux, s’écouter respirer. On lui inculque pas mal de choses qui élèvent un brin son esprit rageur. Une femme en particulier, Deeva, affine autant qu’elle le peut cette brute infernale. Rik goûte à nouveau au bonheur, une saveur qu’il avait oublié. Plus d’une année s’écoule comme ça, plutôt tranquillement. Et alors, à 21 ans, second coup de bitte fatal.

Le cri qui retentit ameute un grand Noueux dans la cabane de Deeva. Il découvre Rik allongé sur la jeune femme, les fesses à l’air. Et c’est le drame. Rik retourne l’arme du bonhomme contre lui et s’enfuit à toutes jambes. S’enfonçant dans la forêt qui se densifie, Rik est enragé, habité d’un feu qui le consume tout entier.

Dans sa course folle, il surprend un caengal nain et lui jette sa hache qui vient se ficher dans le dos du félin. Rik parvient à rattraper l’animal méchamment blessé et lui saute dessus tel un maléfice. Il crève les yeux de la pauvre bête, arrache son arme l’achève avec. Essoufflé, vidé, Rik est à genoux et penché sur le magnifique pelage tacheté. Prostré, les paupières closes, il enrage en silence et ses larmes viennent mouiller le cadavre du prédateur.

Sous la canopée on parle d’un guerrier solitaire revêtu d’une peau de caengal nain. Le haut du visage masqué, Guerrier Fauve est craint, respecté ou méprisé. Pour ce clan là c’est un allié, pour celui-ci c’est une plaie ouverte. On raconte que le Kertova use de sa semence quand les prises mâles viennent à manquer (on raconte aussi que plusieurs de ces donzelles veulent sa tête pour s’être fait refaire le fion façon artichaut), on dit qu’il est un demi-dieu pour la tribu Enok, on prétend qu’il a triomphé d’un anaconda géant et qu’il a décimé une colonie de myynark à mains nues. Certains affirment qu’il serait sur la piste d’une wyvern.

Un jour il se porte au secours d’une femme agressée par une bande de petits singes furieux. Elle a perdu une touffe de cheveux et elle aurait perdu plus encore sans l’intervention du Guerrier Fauve. Les primates ont calté sans demander leur reste et le héros aide Deeva à se redresser au milieu de trois cadavres primates. Chez lui c’est un choc. Revoir ce beau et doux visage. Et quand elle pose le plat de sa main contre sa joue il manque de défaillir. Il aimerait tomber le masque, lui montrer que sous le fauve se trouve Rik. Mais il n’ose pas, il a trop peur de tout gâcher. Doucement, il saisit cette frêle main et y dépose un baiser. Il la relève, la regarde encore un instant, mémorise le sourire qui naît sur ses belles lèvres de Deva. Et puis il disparait.

Un autre jour, il tombe sur des chasseurs obokorog en maraude. L’un d’entre eux s’est un peu trop isolé du groupe et Guerrier Fauve n’hésite pas une seconde. Il surgit comme un diable, saisit son frère à la gorge et le plaque contre un tronc en étouffant son cri de l’autre main. « Cheetah, vivante ?! » L’autre ouvre des yeux ronds comme des couilles. « Cheetah la revêche, parle ! » L’autre a pigé et répond comme il peut. « J’sais pas, le chef l’a banni. Y’a longtemps, après son fils. Elle doit être crevée. » Rik fronce les sourcils et son front se noircit. « Quoi ? Pourquoi banni ? » L’autre dégluti. « Elle… elle gonflait tout l’monde avec sa saleté d'fils. Elle voulait nous faire avaler que… que c’est la nuit-qui-en-finissait-pas et ses mauvais esprits qui...qui l’avaient forcé à… à baiser la naine. » La mâchoire de Guerrier Fauve se crispe et la veine du cou saillit. « Et ?! » Il resserre son emprise sur la gorge de son frère. « Elle voulait qu’on… qu’on enterre son châtiment. Elle… elle nous a bassiné… deux saisons. Le chef il en a eu ras l’bol et… et lui a dit d’aller… d’aller rejoindre son… débile de rejeton. » Les yeux de Guerrier Fauve lui sortent de la tête et sa tronche est rouge comme un trou de cul qui viendrait de chier du piment kikouk. Sans prévenir, il assène un coup de boule ultraviolent au frère dont les dents et le nez volent en éclat. Et puis il se penche sur lui et raffermit sa prise sur le manche de sa hache. Et il déchaîne sa haine, frappant encore et encore jusqu’à en faire du hachis d’homme.

En dix ans, Guerrier Fauve est devenu une petite légende de la Chaisne O Bog. Parfaitement adapté à son environnement naturel et social, il est aujourd’hui bien plus qu’un survivant. Héros et calamité, il aspire à étendre son terrain de jeu et défier d’autres mondes que le sien.

HRP:

Salut !
Et Merci pour ta patience

Alors je ne te cache pas que ta fiche a posé quelques questions en coulisses, toutefois je peux désormais te faire un retour :) :

Le jaguar
Il est vrai que tu m'avais posé la question, donc mea culpa pour ma méprise. Il n'existe pas de jaguar sur Miradelphia, car il existe déjà de grands félins qui prennent la place de cet animal. Ainsi, plutôt que jaguar, je te suggère plutôt de prendre le caengal. Ils sont présents dans les Wandres et l'on peut imaginer qu'il en existe une sous-espèce proche de ce qu'est le jaguar irl, ce qui collerait à ton personnage.

Histoire

Guerrier Jaguar a écrit:

Un jour il se porte au secours d’une femme agressée par une bande de singes jaunes.

De même, l'existence de singes jaunes est compromise puisqu'il existe des pikulua, un animale du bestiaire relativement similaire. Cet animal n'est cependant pas dans les Wandres, je te propose donc trois solutions (à moins que tu en aies une autre qui convienne) :
- Soit choisir un autre animal du bestiaire
- Soit rester sur des singes, mais éviter d'en préciser une espèce particulière pour éviter d'éventuel écart vis à vis de l'univers miradelphien
- Ou alors nous proposer un nouvel animal, original, que serait surnommé "singe jaune".

Citation :

Un jour il se porte au secours d’une femme agressée par une bande de petits singes furieux. Elle a perdu une touffe de cheveux et elle aurait perdu plus encore sans l’intervention du Guerrier Caengal. Les primates ont calté sans demander leur reste et le héros aide Deeva à se redresser au milieu de trois cadavres primates.

Code:

[Métier] : Guerrier

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps & Distance

[Alignement] : Chaotique neutre