[Fumerie Zebell] Quand on cherche, on trouve (Diolando)

Thaar, 2e ennéade

Il y a de ces choses qui ne sont pas, vraiment pas difficile à trouver. Il y a de ces gens aussi. Diolando Vega en est un. Jamais de mémoire d'homme il n'y aura eu prince marchand aussi exubérant et aussi, en apparence du moins, négligent en matière de sa sécurité. Ce dernier veut le voir. Et il l'a fait savoir de façon pas mal plus discrète que la première fois.

C'est ce que le visiteur se dit en ouvrant grand les rideaux et les volets, pour laisser entrer de l'air frais et de la lumière dans la suite de ce dernier qui pue l'alcool, la drogue et le stupre. Discuter oui, mais s'il meurt empoisonné par l'odeur, ca ne les avancera pas bien bien. Un foulard sur son visage, ce dernier se met à ranger un peu, passant bien par dessus quelques corps de sexes et d'origines diverses, plus ou moins dévêtus, mais toujours dans le même état de torpeur. Faisant le tour, il remarque bien l'ajout de ses deux Grandes Filles au mur, en décoration probablement. Un instant, l'assassin les caresse doucement avant de les laisser là pour le moment. Il a mieux à faire...

Se postant au pied du lit, fixant un long moment Diolando affalé dans son pieu dans une des positions les moins avantageuses qui soit, le visiteur va ensuite prendre une pomme grenade dans le fruitier. Revenant sur ses pas, il s'empare de la dague de Diolando, la belle dague du Bae'd qu'il trouve trop belle pour les mains de l'ancien gladiateur et s'installe confortablement pour manger lentement le fruit, tailladant l'écorce de la lame avant de mettre l'arme d'office dans sa ceinture. Non, il n'a pas tout son temps, mais extirper un drogué de son sommeil artificiel lui en fera perdre deux fois plus. Il y a de ces choses qui ne se brusquent pas.

S’extirpant comme il peut de son bain de stupre, le regard embué, il se redresse en s’agrippant aux fesses du mâle et de la femelle endormis sur ses flancs. Le bruit que fait Gayle en ferraillant avec un inconnu est à l'origine de son éveil.

[Fumerie Zebell] Quand on cherche, on trouve (Diolando) Gayle1

Cet inconnu est en train de prendre le dessus et le combat se fige lorsque les deux protagonistes constatent que Diolando les observe. Ce sang-froid, ce regard. Dio le reconnait enfin. « Mais que vois-je ?! N’est-ce pas ce mort-vivant de X’Andarin ? » Le prince quitte le lit dans un mouvement de grand félin et se sert une généreuse coupe d’eau. Il la descend d’un trait et se resserre aussitôt. Ce qu’il a soif !

Nu, dans toute sa splendeur, il se tourne vers les deux chamailleurs, sans la moindre considération pour la blessure de Gayle. « J’ai du travail pour toi. Je vais bientôt quitter Thaar durablement et il me faut des yeux et des oreilles dont je suis assuré de l’acuité. Remplirais-tu ce rôle pour moi ? » Il porte de nouveau la coupe à ses lèvres, le regard habité.

Ca avait commencé par un mouvement léger, une impression diffuse de malaise lui remontant le long de la nuque tandis qu'il rangeait un peu, s'appropriant mine de rien le terrain dans lequel il évolue.

un pépin de grenade se mange, délicatement.

Cécilie lui a bien appris quelque chose pendant leurs années à Frontière, et même si son esprit modelé pour la chasse est devenu trop rigide pour user de la magie, il y est sensible. merci jeux de Thaar...
Et, il y a aussi que c'est trop calme dans la chambre de Diolando. Même les mouches n'y volent pas et ce n'est pas parce que les reliefs de la fête de la veille ne doivent pas leur sembler invitantes, loin de là. Vous pensez qu'il a fait de la lumière et qu'il s'est posté directement dans le cadrage de fenêtre à votre avis? Sans lumière, il ne peut y avoir d'ombres et l'inverse est tout aussi vrai.

un bruit, infime, incongru parmis les ronflements lui fait dresser l'oreille. Continuant de manger tranquillement, il attend... attend... laissant l'instinct le guider.

S'effondrant souplement et simplement sur lui même, tombant de son perchoir en une roulade contrôlée, Dante évite la lame qui se dirigeait vers sa gorge. Se relevant d'un geste, l'assaillante se prend un fruit en plein dans le masque tandis qu'il l'évalue sommairement.

Femme. masquée. Mage des ombres. Plus petite et plus fine, probablement aussi rapide que lui. Connaissant probablement sa nature d'ambidextre et son style de combat, soyons lucides. Promise, sa dague Doeb', apparait dans la main gauche gantée de noir tandis que la droite brouille ses mouvements de sa cape.

Silencieux comme la mort elle-même, les deux assassins se portent ;a l,attaque. Utilisant l'environnement à leur avantages, ils bousculent les choses, envoyant valser la table à la corbeille de fruit au sol. Esquivant une attaque, l'Ombre en profite pour ramasser le bol à fruit en étain, le cachant dans les replis de son manteau.

Elle est rapide, cela va sans dire. Elle manque cependant de passion et l'humain sait que le masque l'handicape. D'ailleurs, sa respiration change.

Déviant l'arme adverse du bol, causant une entaille dans son beau manteau, (et après on se demande pourquoi il achète rarement du neuf) Promise taillade profondément la cuisse de la femme. Se battre de la gauche sonne toujours un avantage. les gens étant rarement entrainés ou formés à se battre contre un gaucher. Il n'en reste pas moins qu'elle se bat bien, très bien même.

« Mais que vois-je ?! N’est-ce pas ce mort-vivant de X’Andarin ? »

Au moment même où Diolando se réveille, Dante se relève et donne à Gayle trois bons coups directement sur le masque, l'envoyant au tapis. Il sait ce que ca fait... S'éloignant de la femme au sol, cachant sa slhouette dans sa cape, l'assassin enjambe tout ce bordel avant d'aller se jucher sur la commode, dos au mur, à côté d'une théière à moitié remplie avant de reporter son attention dur le prince marchand qui s'abreuve, nu comme un ver, à un récipien d'eau qui a mystérieusement survécu à l'échauffourée.
Il est et reste nu, c'est à croire qu'il tient à se faire admirer l'outillage. Un peu plus et il dirait que le prince vega cherche à le séduire. Le corp que son visiteur voit est celui d'un athlète qui s'accroche à sa gloire passée mais qui même un train de vie dissolu, le regard habité lui indique qu'il n'est pas à jeûn... Bordel... Chacun gère sa Destruction comme il l'entend ceci dit, Dante n'étant pas payé pour juger. L'Ombre n'est pas étonné Les prunelles dépareillées restent froides et sans âme.

« J’ai du travail pour toi. Je vais bientôt quitter Thaar durablement et il me faut des yeux et des oreilles dont je suis assuré de l’acuité. Remplirais-tu ce rôle pour moi ? »

Tu veux que tes yeux et tes oreilles soient tournées vers quelque chose en particulier, grand Prince?
Il ignore, en apparence, Gayle qui se relève.
Et j'ai quoi en échange?

Une goutte de sang perle de sous le masque d’acier et l’œil de Dio oblique vers le point d’impact au sol. Il relève les yeux vers Gayle, une moue dubitative sur les lèvres. Elle reste silencieuse mais il peut constater la colère logée dans ses prunelles. Le regard du prince va enfin vers le chat perché et il repose sa coupe vide. Il a un sourire. « Que penses-tu de l’équilibrage de cette dague forgée à Sol’Dorn ? Elle en a lardé des corps dans l’arène. » Il a dit cela tranquillement, sans éclat. Il fait un pas en avant et écarte ses bras musculeux, le mandrin offert, arquant les sourcils. « Une belle somme et un refuge en Qiryah ? Autre chose ? » Il place ses mains aux hanches. « Il me faut des oiseaux attentifs aux mouvements des membres du Conseil. Je veux savoir ce qui se trame ici en mon absence. Je veux savoir ce qui se joue au nord. Tu viendrais me rendre visite avec du consistant au moins deux fois par saison, ou tu m’enverrais l’une de tes petites choses. Pas de lettres, je veux parler à quelqu'un. »

« Que penses-tu de l’équilibrage de cette dague forgée à Sol’Dorn ? Elle en a lardé des corps dans l’arène. »

Le faciès imperturbable de l'assassin lui répond. Il lui a réellement dit ca? En avancant et en écartant les bras, pour donner mesure de la dite "dague" et sans spécifier de quelle "arène" il parle exactement.
Petite misère... Son innocence à ce niveau a depuis longtemps disparu dans des bras de lait et d'encre.
Les prunelles dépareillées se ternissent légèrement sans rien perdre de leur acuité. Il est là pour le boulot. Une chance, le prince marchand revient à des considérations plus pratiques. Zhak'Bar soit loué.

Le regard étrange ne quitte pas le lavande, en gardant Gayle dans le coin de son champ de vision. « Une belle somme et un refuge en Qiryah ? Autre chose ? »

Immobile, Dante fixe son prix.

Commence par me dire la nature du service demandé. Je te dirai mon prix après.

Et le voilà qui recommence, les mains sur les hanches, tout offert avec fierté. Votre assassin favori par contre ne se laisse pas distraire ce qui n'est pas trop difficile, le désintérêt le plus total pour la chose étant inscrit dans ses gènes. Sans rien enlever à Diolando, il n'est pas Cécilie. Et il n'est pas à jeûn. L'Ombre se demande s'il ferait le même manège sans rien dans le sang. La réponse est probablement oui.

« Il me faut des oiseaux attentifs aux mouvements des membres du Conseil. Je veux savoir ce qui se trame ici en mon absence. Je veux savoir ce qui se joue au nord. Tu viendrais me rendre visite avec du consistant au moins deux fois par saison, ou tu m’enverrais l’une de tes petites choses. Pas de lettres, je veux parler à quelqu'un. »

Ton montant doit être suffisant pour couvrir une année de service et les pots de vins qui iront immanquablement. Il y aura une option pour renouveler le contrat l'an prochain. Je veux un bonus pour que je puisse acheter moi-même ce qui me servira en toute confidentialité. Non, je ne t'enverrai pas mes corbeaux. Moins de personnes sauront, plus nos échanges seront sécurisés. Continue Dante d'un ton docte. Hors de question que ses gamins ou que ses novices aient des contacts avec le commanditaire. J'enverrai des yeux à Frontière. Il faudra un peu de temps avant que le service ne soit opérationnel, le temps de faire ce qu'il faut. Il n'ajoute pas qu'il compte faire partir un service de courrier à cheval. Le retour de Mes Grandes Filles, elles s'emmerdent sur ton mur.

Les prunelles dépareillées se posent sur les corps des deux partenaires de Diolando, puis sur Gayle.

Tes deux mignons doivent mourir parce qu'on sait pas ce qu'ils ont entendus, soucis de confidentialité. Et celle là? T'en a l'utilité?

Dio penche la tête sur la côte et se tourne vers les deux gisants, étalés avec audace sur les draps de soie. Ils respirent de façon sonore. Cette femme et cet homme sont magnifiques. Le galbe de leurs membres, épaules, bras, hanches, jambes, le grain de leur peau, la fraîcheur de leur être malgré la quantité de drogue et d’alcool qui circule alors dans leurs veines, magnifique jeunesse. Le prince répond sans détours. « Ces deux-là sont trop beaux pour mourir aujourd’hui. Je m’en porte garant. Dans l’état où ils sont, je prends peu d’risques. » Il expire par le nez avec une expression amusée et son regard revient vers l’Ombre. « Et pas touche à ta nouvelle amie, sa loyauté est indiscutable. »

L’athlète se rapproche du perchoir de monsieur et se tient maintenant à un mètre de Gayle. « J’honorerai tes conditions. Toutefois, laisse ici cette dague doeben. Soyons sérieux, il est bien trop compromettant pour moi de te l’offrir. Trop de gens l’associent à ma personne. Si les forges du Doeb Lodias peuvent te satisfaire, je peux t’avoir sans trop de difficultés une belle lame en Acier Noir pour notre prochaine rencontre. »

Gayle se détend un peu mais ne rengaine pas pour autant ses deux poignards.

Trop beaux pour mourir aujourd'hui... C'est lui qui paye, il peut bien faire ce qu'il veut.
Quand à la "nouvelle amie" au masque dégoulinant... Probablement le nez cassé. C'et quand même réjouissant quelque part derrière sa froideur. Les prunelles dépareillées, par dessus le foulard, brillent étrangement.

Quand Diolando parle de garder sa Fille, l'interpellé la sort et commence a jouer avec, en appréciant la maniabilité et l'équilibre.

Appelle ca un dépôt de sécurité. En signe de bonne foi pour la "signature" de ce contrat. J'en prendrai soin et je la garderai en sûreté, pour mes seuls yeux. Je te la rendrai quand j'aurai le fruit de tes forges. C'est un arriéré du spectacle d'ailleurs, il me manque ce paiement. En échange, en gage de bonne Foi. Tu peux choisir une des Miennes en attendant.

C'est une immense fleur qu'il lui fait. Un acte de confiance, Diolando peut savoir que Dante a une relation particulière, quasi fusionnelle avec celles ci. Ca tient quasiment de l'échange d'otage. D'ailleurs, Gayle peut voir un oeil vert blanc dévier subtilement pour l'envisager de biais. Elle a ses Filles en mains. Elle semble se détendre, mais il ne se laisse pas leurrer.

Ce fétichiste des lames lui arrache un sourire élargi. Dio acquiesce en passant sa langue sous ses lèvres, qui enflent de façon obscène. Et notre grand puma va aux deux Filles et les décroche d’un geste plein d’entrain, volte et les ajuste entre ses mains. Il traverse la pièce avec, bouffant l’espace. Il pivote brusquement. « HEU ! WHO ! » exécutant deux passes avec amplitude, la pointe d’une des jumelles achevant sa course au sternum de Gayle, contrainte de quitter l’Ombre des yeux. Dio abaisse finalement ses armes et fait face à son invité. « Allons-y comme ça, je prends la paire n’est-ce pas ? L’une ne va pas sans l’autre. » Doucement, il pose le plat d’une lame sur son épaule nue et regarde X’Andarin droit dans les yeux. Un claquement de langue plus tard, il dit. « Lors de notre prochaine rencontre, il faudra te battre avec moi. Je dois entretenir ma technique et tu es un partenaire de choix. »

Gayle rengaine ses poignards. Elle recule d’un pas en expirant, comme mal à l’aise de se trouver si prêt de celui dont elle doit protèger la vie. Soudain, il lui apparait qu'elle devrait plutôt penser à protéger la sienne de ces deux hommes.

Ce sont des prunelles de miel et de vert blanc qui se posent sur le prince marchand tandis que l'Ombre le regarde aller au mur, prendre et réclamer les Grandes Filles en échange. La Paire... Evidemment que l'une ne va pas sans l'autre. Elles sont deux cependant et non une. Qui sait ce qu'il leur a déjà fait faire pendant son absence?

Aussi expressif qu'un roc, l'Ombre assiste alors à la démonstration du nudiste. Même quand la pointe de Crocs lui passe à trente centimètre du visage lors d'une de ses fantasques passes d'armes. Profitant du fait que Gayle lui libère le chemin, il va, sans un mot, ramasser les fourreaux qui étaient sous le support des armes et les lance aux pieds du prince marchand. Les Grandes sont déjà restées assez longtemps inactives et elles sont négligées, il n'a pas la moindre idée de comment elles ont été traitées et ça le tue, mais il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. Et on ne parle pas de la dague de Diolando qui elle aussi a besoin de soins urgents. La provocation manifeste de l'ancien gladiateur qui manipule ses lames avec désinvolture ne se heurtent donc qu'à un mur d'acier trempé inexpressif aux yeux pâles. Même chose quand le plat trouve l'épaule grise. Nulle façon de savoir si cela plait ou non à l'Ombre. Il décide d'ignorer la provocation pour se battre et laisse planer un silence étrange. .

Elles s'appellent Jesshc (Crocs) et Velvel (Couteau). Prends en soin. Même procédure... Je te ferai part du devis de la mise en marche de ton projet d'ici quatre ennéades. J'irai aussi voir à Qyriah aussitôt que possible pour voir comment goupiller le système de communication... J'ai du boulot... M'dame...

Dit il directement à la femelle, en signe de reconnaissance envers sa consoeur. Avant de quitter les lieux, il y a du boulot à faire qui n'attend pas.

Sombre, mystérieux, silencieux. X’Andarin. Gayle le suit du regard et Dio observe ce regard. L’Ombre se retire.

Le prince approche alors la jeune femme. « Ma pauvre chérie. » Le geste doux, il retire le masque de Gayle et libère ces yeux en amande de ce canevas d’acier. Elle a un mouvement de recul, surprise par l’initiative du grand blond. Celui-ci effleure son visage, repoussant une mèche brune collée au sang qui a commencé à coaguler sur son nez. Les lèvres de Dio forment un rond et il commente les dégâts. « Tu es très belle le nez cassé. » Et lentement, sa main gauche vient s’immiscer entre les jambes de sa protection rapprochée. Gayle se raidit. Les options qui défilent dans son esprit sont toutes impossibles. Figée, elle se laisse arracher sèchement sa ceinture. Déséquilibrée, tout à coup fauchée par l’athlète, elle est ralentie dans sa chute par le demi-drow qui l’accompagne sur le plancher. « Détends-toi, je vais te soigner. » Elle ne peut rien faire, rien. Et elle clôt les paupières. « Rouvre les yeux ! » Elle s’exécute, terrifiée par le dragon penché sur elle.

» Quand on cherche les ennuis, on les trouve ! (pv)
» Quand l’acteur débarque… [Diolando]
» Qui cherche... Trouve. [Tebi]
» Quand le pichet trouve sa mousse
» Quand on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment...[Jynnea]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée