Abokär Brümnul dit "Mogarazazul"

Identité

Nom/Prénom : Abokär “Mogarazazul“ Brümnul (= “Le Porteur de haches de Mogar” ; fils de Brüm)
ge/Date de naissance : 161 ans - Calimehtarus de la neuvième ennéades de Verimios 856 du Xeme cycle.
Sexe : Homme
Race : Nain
Faction : Zagazorn - Sauvages
Alignement : Loyal - Mauvais
Liens notables : /

Particularité :

-  Abokär arbore de nombreux ornements faits d’ossements aux origines incertaines et de trophées de chasse. Ses poignets en sont encerclés, ses oreilles percées à plusieurs reprises, sa chevelure ainsi que sa barbe en sont tressées à de nombreux endroits.
- Le sauvage est souvent recouvert de peintures aux motifs tribaux, sur les parties hautes de son corps. Elles changent selon les évènements et les situations et sont souvent d’une nuance rougeâtre semblable à du sang.
- Enfin, comme tout bon guerrier, le nain est parsemé de nombreuses cicatrices, toutes de formes, de tailles et d’origines bien différentes.
- Une des singularités d’Abokär, la plus originale, est sans conteste sa tâche de naissance située sur son poitrail. Elle est semblable à une blessure faite par le feu ou une importante déchirure de ses ses muscles pectoraux. C’est de cette tâche que provient son surnom et les “croyances” autour de lui.  

Métier : Guerrier
Classe d'arme : Corps à corps.

Possessions & Équipements :

- Adorateur du combat, Abokär est armé d’une hache de guerre de manufacture naine, faite d’un acier robuste mais qui ne semble pas être un chef d’œuvre d’artisanat, ainsi que deux haches plus courtes, elles aussi de manufacture naine, qu’il manie par ambidextrie.
- Son équipement est rudimentaire, essentiellement conçu pour les températures froides du grand nord et pour lui permettre de se mouvoir aisément. Une armure faite de cuir, fourrures et renforcée par quelques plaques de mailles. Sa tête est couronnée par une peau de bearög aux teintes légèrement brunes.
- Nomade comme tous les autres Sauvages, il ne s’embarrasse pas de superflu et dispose néanmoins de tout un attirail nécessaire à sa survie, dont un arc de chasse, une longue corde, des peaux épaisses pour se couvrir et d’autres.

Apparence :

• Taille : 1m47
  
• Couleur des yeux : gris-bleu
  
  Abokär semble avoir été taillé dans une des montagnes du Septentrion. Il est plus grand que la majeure partie de ses confrères et est aussi large d’épaule, donnant une sensation de bloc de roche solide.
  Son visage buriné est encadré par une chevelure hirsute et abandonnée de tous soins, à la couleuvre poivre et sel, coiffée de quelques tresses ornées d’ossements et de plumes, ainsi que d’une barbe tout aussi mal entretenue et dont les extrémités sont, elles aussi, tressées de la même manière. Ses oreilles sont percées des mêmes ornements barbares à plusieurs reprises
  Son regard rappelle le froid acier des nains et trahit une énergie animale, semblant être à la perpétuelle recherche d’une prochaine proie ou d’un quelconque danger, toujours aux aguets de son environnement.
  Les peintures de guerre qu’il se met sur le corps rappellent à ceux qui le regardent, son appartenance à sa harde, mais aussi sa dévotion au Père-Créateur ainsi que la raison de sa venue ; Comme la guerre, la chasse ou tout autre évènement.
  
  Massif dans sa globalité, le sauvage a une posture sauvage, légèrement recourbé vers l’avant et délaisse une sensation agressive à l’encontre de tous, y compris des siens. Les cicatrices qui parsèment son corps semblent être la résultantes de nombreux combats menés pour sa survie.
  Enfin, la tâche de naissance visible à son poitrail, d’une couleur rosée, est qui ressemblent davantage à une brûlure quelconque ou une énième blessure de guerre, est la source de nombreuses divagations auprès des siens et lui a valu le surnom de “Mogarazazul”.
  

Personnalité :

D’un tempérament violent et excessif, le sauvage ne fait pas exception, préférant régler le moindre conflit d'intérêt par les poings ou les haches plutôt que par la parole. Bien plus proche d’une bête sauvage que d’un civilisé, il semble vivre -et surtout survivre- aux dangers du septention par son instinct primaire et sa nature belliqueuse, paré à toutes éventualités et cherchant constamment à dominer qu'à se soumettre à autrui.

Les rares individus qu’il écoute et semble craindre sont les orateurs de Mogar, qui sont pour lui les portes-paroles de sa divinité tutélaire. De plus, depuis qu’il porte le surnom de “Mogarazazul”, il semble être animé d’une obligation divine auprès des siens et tend peu à peu à remettre de l’ordre, à sa manière, dans les hardes de sauvages.

Ambitieux et prêt à tout pour gravir les échelons de la hiérarchie, il n’hésitera pas à se tracer une voie aux travers de la chair par le biais de son fer et de sa fureur.

Capacités magiques :

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Histoire

I : Avant le Voile

Abokär est né au sein d’un clan modeste vivant dans la grande capitale naine, Kirgan. Les siens se rassemblaient sous le nom du Clan “Ecu-de-d’Acier”, ils étaient, pour la majeure partie, tous réputés pour leurs prouesses au combat et principalement dans les premières lignes solides qui font la force de l’armée naine.
Abokär suivit alors les apprentissages communs à son clan et apprit les rudiments du combat et les stratégies défensives militaires. C’est donc tout naturellement, à l’aube de ses trente ans, qu’il envisagea de rejoindre l’armée.
Son ”Kumenouth” ne fut pas un obstacle à son évolution. Il réalisa, comme le veut la tradition de son clan, la traversée dans les montagnes pour une durée de quelques énéades. Ce rite initiatique avait pour but de mettre en pratique les apprentissages des années précédentes.

Après avoir rejoint l’armée, Abokär passa de nombreuses années en tant que soldat et servit essentiellement en poste dans la cité, assurant la sécurité des siens. Il participa tout de même à quelques escarmouches contre les gobelins ou autres créatures qui vivaient dans la région afin de pacifier les terres.
C’est lors de l’assaut des Drow, en 996, qu’il connut ses premiers grands conflits armés. Lors de l’invasion de Kirgan, il la défendit comme il put mais se résigna à quitter la cité avec la ferme intention de réclamer sa revanche. C’est sans une once d’hésitation qu’il rejoignit les forces de la résistance sous la bannière du roi Bromar et sous le commandement de Tagnar.
Après le couronnement du roi Garmin, il rejoignit l’alliance formée avec les humains et marcha avec ses confrères vers le sud, en direction d’Oesgard.

II : Pendant le Voile

Abokär était, comme tous les jours, en garde dans la cité de Kirgan quand les premières secousses se fit ressentir sous ses pieds, tout d’abord peu dérangé par ces dernières, c’est quand il sentit la terre gronder à plusieurs reprises et qu’il manqua de chuter qu’il comprit que la situation n’était pas habituelle.
Il vit de nombreux dawis courir aux travers des galeries souterraines, tous pris de panique, et suivit les ordres de son officier, cherchant à ramener le calme.
Une brèche s’ouvrit alors non loin de lui, manquant de l’engloutir et il vit des nains surgir des fonds de la terre, suivis par de la lave.

Les premiers combats débutèrent contre ces engeances sortis des entrailles de la terre et Abokär se démena pour laisser le temps aux citoyens d’évacuer, retenant la nuée de gobelins avec d’autres soldats. C’est dans ce même temps qu’il vit Hardrek Poing-de-Fer combattre l’Howlern à l’aide de son lance-nain.
Après la défaite de la créature et les dernières vagues de bêtes terrassées, Abokär tenta de se frayer un chemin vers les galeries menant vers la sortie.

En chemin, il vit d’autres combat et se précipita pour apporter son aide, sa surprise fut grande quand il uniquements des nains qui, au lieu de se porter secour, s’entretuèrent sauvagement. La raison de cette discorde, une statue à l’effigie de Mogar, divinité tutélaire d’Abokär. Certains désirèrent la faire chuter quand d’autres la défendirent au péril de leur vie. C’est à cet instant que le soldat fut prit d’une migraine soudaine, sa vision se troubla et il tituba quelques peu sur le côté, cherchant d’abord à savoir s’il n’avait pas été blessé en se passant la main sur la tête il reporta son attention sur ceux qui se disputèrent. Sans véritable explication, comme désireux d’apporter le tranchant du jugement final, Abokär vint abattre sa hache dans le crâne d’un des opposants à Mogar, à la surprise de tous.

Après ce bain de sang fratricide, Abokär chercha à fuir, poussé par une envie nouvelle de vivre, il trancha l’air et la chair de tout ce qui pouvait s’opposer à lui, se frayant un chemin dans le sang et les cris. Une fois dehors, il remarqua l’ampleur des dégâts, mais ne prit pas le temps de s’apitoyer sur son sort, il quitta la cité en direction du nord, dans le Septentrion, suivant les traces d’autres fuyards.

C’est après plusieurs minutes de marche, se pensant assez éloigné du danger qu’il reprit son souffle, cherchant alors à recouvrer ses esprits, tant bien que mal. Des cris et des fracas d’armes se firent entendre à quelques mètres de lui et sans hésitation il se jeta dans la mêlée. Il n’avait aucun allié dans cette cohue, tous ceux qui passèrent devant le tranchant de son arme subirent sa rage. Il se réveilla quelques instants plus tard, agenouillé sur un tas de cadavres, baignant dans le sang de ses victimes et comprit alors qu’il n’y aurait plus de retour possible pour lui.

III : Après le Voile

Les premiers temps dans les Septentrion ont été rudes pour le nain, mais il ne se retrouva pas seul dans cette situation. Après la fuite de la capitale, d'autres nains ont suivi le même sentier et nombreux d’entre eux étaient en proie aux mêmes excès de folies qu’Abokär.

Après quelques jours où la paix n’était qu’un lointain souvenir et où il enchaîna les rencontres malheureuses, le soldat rencontra deux dawis, ces derniers essayèrent tout d’abord de le tuer, mais contrairement aux autres ils furent bien plus doués dans le maniement des armes, étant visiblement d’anciens soldat, et l’affrontement arriva jusqu’à l’épuisement des combattants.
Comme des bêtes sauvages, ils se toisèrent longuement et l’un d’eux déposa ses armes, le second prit cet aveu de faiblesse pour comptant et se rua sur lui, Abokär suivant par réflexe se joignit à l’homme pour massacrer le désarmé.
Abokär et son confrère décidèrent alors de profiter du cadavre ensemble pour se nourrir et signèrent alors une paix instable qui pouvait chavirer à tout moment, décidant de s’entraider au vue de leurs situations. C’est ainsi que naquit les “Varagazanal” (= Harde des Loups de Sang)

Ils regroupèrent alors d’autres survivants, mais le nombre de recrutés était bien moindre que celui de leurs victimes, car d’après Oösram, l’alpha de la Harde, il fallait en être digne et pour cela, il fallait savoir se battre et survivre à leurs attaques bestiales. “Varagazanal” se retrouvèrent alors composés d’une quinzaine d’individus, des hommes et des femmes nommés “Sauvages” par le reste des dawis.
La vie au sein de cette harde n’était pas de tout repos, chaque instant pouvait causer sa perte, le moindre regard ou le moindre geste était un signe d’agression et la hiérarchie était en perpétuel mouvement. Nomades, ils se déplacèrent dans le Septentrion d’Ouest en Est à la recherche de nourriture, mais aussi de victimes à passer au fer de leurs haches et c’est ainsi qu’ils rencontrèrent des hardes de berserkers, mais aussi ceux qui sont appelés “Engeances” en Nérania et Nivor ou même des dawis encore civilisés qui s’étaient égarés ou qui tentèrent de rentrer en contact.

Les années défilèrent, Abokär et les siens virent les tentatives de reconquêtes des cités et territoires perdus, à de nombreuses reprises ils vinrent combattre les soldats du Roi, mais furent bien trop peu nombreux pour les empêcher de faire quoi que ce soit.

Lors d’une chasse au gakorth, accompagné d’autres membre de sa harde, Abokär fut surpris par un bearög affamé, qui fut probablement ameuté par le bruit et l’odeur, les sauvages se tournèrent alors vers cette prise qui leur aurait assuré quelques bons repas. Lors de l’affrontement, Abokär et le bearög chutèrent ensemble, le bearög perdit la vie sous le coup, bien affaibli par les coups de hache, tandis que le nain fut retrouvé par ses confrères, sonné et blessé.
Les sauvages ramenèrent leur prise, ainsi qu’Abokär à leur campement du moment et c’est à cet instant que l’un d’eux remarqua une mystérieuse tache sur le torse du blessé. D’abord paniqués, ils prirent le temps de faire appel à l’un des autoproclamé prêtre de Mogar qui, après l’observation de cette étrange marque, déclara qu’Abokär était un envoyé de Mogar lui-même, ou même un de ses fils. C’est ainsi que les sauvages des “Varagazanal” le surnommèrent “Mogarazazul” pensant que cette marque était la preuve de la Braise-Vie offerte par Mogar.

HRP:

Et un sauvageon, un !

Code:

[Métier] : Guerrier

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] :  Loyal Mauvais

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