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 Sognir le Racleur

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Sognir Vieille-Veine
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Sognir Vieille-Veine


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Âge : 32
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Âge :  203 ans
Taille
: 1m40
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MessageSujet: Sognir le Racleur   Sognir le Racleur I_icon_minitimeLun 9 Jan 2023 - 12:48


Abrâfu shaikmashâz!

Clan : Vieille-Veine
Prénom : Sognir
Surnom : Le Racleur
Âge : 203 ans
Date de naissance : Hiver 815
Sexe : Masculin
Race : Nain
Faction : Zagazorn
Langue parlée :
-Khazalid
-Brides de Péninsulaire (Nordique)
Alignement : Chaotique Neutre
Liens notables :

Si Sognir à rencontrer la plus pars des belligérants et autres barbes célèbres de ses dernières années, on ne peut compter aucunes d'entres elles dans ses amitiés proches. Outre Inga des Chante-Roche, avec qui il entretient un lien d'aversion plutôt prononcé.


Particularité : N’a que très récemment toisé la lumière de la surface. Il dispose d'une très bonne vision nocturne, supérieur à celle de sa race en général au contrario de sa vision diurne qui l'handicape.


Métier : Thane & Zagazkroni du clan Vieille-Veine
Classe d'arme : Corps à corps et Magie Runique (Élémentaire, Terre)


Possessions & Equipements :

Bien qu’ancien, le clan Vieille-Veine ne compta jamais permis les clans les plus riches ou les plus célèbres. Se démarquant uniquement par sa longévité et la spécificité de son élevage que d’aucuns jugèrent un peu trop facile aux cours des siècles. Ses membres privilégièrent le stabilité du confort de vie et l’intégrité des membres du clan. Ainsi Sognir ne possède pas grand chose selon les standards nains, mais ses possessions lui suffisent amplement.

- Makazilir « La Pioche Joyaux » ; héritage du clan et symbolique des Thanes de ce dernier, Makazil est une simple pioche confectionné dans un alliage précieux. Cet outil remonte aux premiers arrivants qui colonisèrent la mine qui devint le bastion des Veille-Veine. Elle n'a de spéciale que son âge et sa beauté, mais Sognir préfèrerait perdre son second oeil plutôt que de s'en séparer.

- Daldoka « Vieux-Yeux » ; cette vieille Konkarungor est la dernière partenaire de Sognir. Agée de presque cinquante ans, elle est la génitrice et matriarche d'une longue lignée de Niflefer. Si elle ne se déplace plus qu'avec difficulté et ne donnera plus jamais naissance, Sognir la considère comme une réelle membre du clan. Véritable mémoire sur patte, encore adepte de quelques balades souterraines à ses heures perdues, on dit que ses flatulences auraient de quoi retourner les meilleurs des estomacs

- Hazkronkar  « La Jeune Poussière » ; nom de l'actuelle Loge que possède le reste du clan à Almis. De taille très modeste, elle se situe dans les souterrains de Almis, dans la dernière partie de la cité reprise ou le danger reste permanent.

- Divers objets lui étant proche comme son armure de parade, ses outils de gravage runique et les différentes statuettes d’Ancêtres qu’il emporte dans ses déplacement.

Clan :

Loge ancestrale située entre dans les monts à la frontière de l'Almion et du Nivor, le clan Vieille-Veine fait partit de ceux que l'on nomme « clan de l'extérieur ». Historiquement relié à la Perle du Nord et gravitant depuis toujours dans son giron, ses origines remontent aux premières phases de colonisation naine en partance d'Ankorong. Son fondateur, Zhadukan dit « Le Flairfillon » s'installe avec les siens dans une partie plutôt accueillante des contreforts du Septentrion après avoir découvert un riche gisement de fer et d'argent. Mineur par essence, les nains du clan consolidèrent leur présence dans cette endroit en fortifiant années après années la mine jusqu'à en faire un véritable petit bastion souterrain. Les Vieille-Veine traversent alors les âges en gagnant ce nom grâce à la légende qui entourent leurs origines : il se raconte que depuis sa création, jamais encore la mine ne cessa son activité, suivant sans cesse le même filon. Si on peut bien sûr attribuer se récit aux talents des piocheurs qui composent ses rangs, les Vieille-Veine consolidèrent leurs savoir-faire par le développement d'un élevage particulier celui des Konkarungor ou « Nez-des-mines » ou encore « Niflefer » dans la langue des hommes. Cette espèce de taupe endémique aux montagnes naines qui bien que présente à l'état sauvage, ne fut encore jamais apprivoisé avant. En alliant ainsi savoir des pioches et l'odorat fin de ces animaux, ils continuèrent à prospérer sans jamais faillir à leurs commandes.
Aujourd'hui, il ne reste du clan qu'une poignée de survivant qui déplorent la perte de la Loge ancestrale de Gormonkar "Vieille-Poussière", tombé durant le Voile.


Apparence :
  • Taille : 1m40
  • Couleur des yeux : Borgne, laiteux.
  • Couleur des cheveux & pilosité : Grise, blanchâtre.


On croise de moins en moins de nains comme lui en Zagazorn et pourtant, fût un temps ou ils furent légion. Sognir est le portrait craché du nain que la vie à marqué à coup de pioche. Une existence entière à fouiller les tunnels déteint sur son aspect aussi surement que le houblon infuse dans le brouet. Sa peau est légèrement laiteuse, ridée à nombres d’endroits et son apparence, bien que respectable, trahit rapidement son appartenance à un clan modeste n’ayant jamais disposé des ressources des grandes Cités. Même son parlé rappel ce coté rustique. Légèrement vouté, une déformation que la plupart des mineurs arborent, il se déplace pourtant avec une certaine agilité malgré son âge. On pourrait le comparer à ces petits conifères aux tronc noueux qui trouvent racine même dans les parois les plus abruptes de la montagne : ils ne sont ni beau, ni grand et fort, mais trapu, leste et tenace. Ayant perdu un oeil au cour d’un affrontement dans les tunnels, le seul qui lui reste semble mort mais uniquement d’apparence ; il existe peu de nain qui comme lui, se déplace dans les boyaux du sous monde sans faillir. Son odeur est musqué, le cuir de ses vêtements majoritairement fait avec celui des Niflefers qui firent la prospérité de son clan. Si la majorité de ses possessions semblent ternis, elles n’en restent pas moins un trésor à son oeil valide.

Personnalité :

Il existe des nains qui vieillissent bien, d’autres moins. Sognir oscille perpétuellement entre les deux. Possédant un statut particulier chez ceux de la montagne, il profite allègrement des privilèges qui lui octroient son rang, à savoir le droit au respect et aux grognements désapprobateurs envers ses cadets. Mais le Racleur sait doser ses effets et se tempérer quand il le faut. Pas particulièrement sujet aux coups de sang, il n’en est pas moins un hargneux personnage quand nécessité ou vermine font faces. Ses priorités résident dans l’intégrité de ceux qui lui sont le plus proche, à savoir son clan et par extension, tout les nains qui jouxtent son périmètre. Mais ce bon effet ce doit d’être passé au crible de son spectre d’émotion diverse : c’est un vieux de la vieille à qui il est difficile de faire comprendre autre chose que son propre jugement. Peu porté sur les excès et cela depuis toujours, il développe avec l’âge et l’époque, un fort sentiment de regret des temps anciens. Pour lui le Voile fut dévastateur sur le plan personnel ; il y perdit bien plus que des amis et son confort de vie. Appréciant répéter qu’un morceau de sa braise c’est éteinte durant les jours sombres, il semble depuis habité par un besoin primaire : celui de restaurer la gloire passée. Aussi, sait-il totalement détourné des Dieux, ou presque. Dans son palpitant, seul la Déesse Ourse trouve encore une réel place, le reste de sa foi s’en va à son propre culte, celui des Ancêtres Vieille-Rune. Ainsi Sognir fait partit de ceux d’ont les croyances se sont réfugiées dans le Gromthikulan. Et cette aspect ne cesse de croitre à mesure que l’âge le rattrape ; dans un sens, elle le rassure, car il sait qu’un jour pas si lointain, lui aussi figurera au panthéon de ceux qu’il révère aujourd’hui.

Capacités magiques :

Formé par le Chaman des Vieille-Veine alors qu’il était en âge de laisser son fils tenir la pioche dans le sous terrain seul, Sognir à reçu un apprentissage solide mais loin de la longue théorie comparable à celle qui reçoive les nains issus des clans de runistes. Son art est comme lui, rustique mais efficace. Tourné uniquement sur l’élément Terre, son savoir est celui de la roche et de ses différentes disposition. Nommé Scriberune chez es pairs ;  par des runes simples, il est ainsi capable de connaitre la solidité d’un tunnel ou de la pierre qui le compose, des des runes plus complexes, il lui est possible de rendre les veines de minerai visible. Ce déclinant toujours dans une forme très pragmatique lié à sa condition de clan mineur, le savoir runique des Vieille-Rune ne fait pas partit de celui des invocateurs d’élémentaires ou des fusionneurs de rochers qui font la célébrité de l’art ésotérique nain. Ses sorts les plus complexes seront de réduire une roche à l’état de poussière en un temps très court, mais couplé à son savoir faire de la mine, il lui est ainsi possible de faire s’effondrer boyaux entier sur ennemis et autres menaces approchante. La majorité de son domaine d’action se tourne en direction d’une magie pratique et défensive, même s’il possède dans son registre quelques sorts offensifs prêt à l’emploi. On surnomme les Zagazkroni du clan Vieille-Veine,  les Galazandi ou les « Cherche-Veine », et c’est ceux pourquoi les runes s’invitèrent parmi le clan à son origine. S’ils furent plus nombreux dans le passé à maitriser l’art runique, depuis le dernier cycle, se savoir resta uniquement celui du Chaman et de son apprenti. Sognir regrette d’ailleurs amèrement de ne jamais avoir réussi à trouver un nain digne de recevoir la transmission.

Histoire

Citation :
815:X - 0 an : Venu au monde
821:X - 6 ans : Knublstubi
835:X - 14ans :  Garaz
851:X - 30 ans : Kumenouth - Gnutrommi
891:X - 70 ans : Altmenouth - Altrommi
922:X – 101 ans : Voix de l’Éveille
972:X - 152 ans : Langktrommi et Zagazkroni (Galazandi) des Vieille-Veine
999:X - 177 ans : Voile
20:XI - 203 ans : Gromtrommi

An 815
« …. Dans la Grandsalle souterraine de Gormonkar, résonnent les bruits de liesse, Motgir, fils de Fafnog, fils de Kakunir vient de recevoir descendance. Sognir des Vieille-Veine est née. Les dawis du clan s’enorgueillissent, festoient et chantent ; les plus vieux tonneaux sont mit en perce et on savoure la ale comme durant les jours de grandes fêtes. Car s’en est une pour sûr, voila plus d’une vingtaine d’année qu’aucuns naniots n’a vu le jours dans les boyaux de cette partie du monde - certain allant même à dire que cela présageait enfin la fin de la lointaine existence de ce clan millénaire. Mais que les mauvaises barbes ravalent leurs mauvaises gouailles car le sort est rompu, la descendance est assuré. Dans les années qui suivent, cinq autres voient le jour, trois garçons et deux filles et on dira plus tard que Motgir fut celui ayant inspiré la fécondité. »

An 821
«  … Pour un jeune nain, le Knublstubi n’est pas le moins téméraire. Déjà Sognir se démarque par une curiosité sans borne pour les profondeurs. Ses maîtres, les Anciens du clan, ne tarissent pas de grognement à son encontre : ils le disent farceur, tête en l’air et bien plus attiré à courir la mine qu’a rester assis dans le cercle de pierre qui sert de salle de cour. Une seule leçon retint pourtant toujours son attention et on le voit alors se transformer en parfait golem de glaise, à l’écoute de chaque parole du vieux Dukankar, le Galazandi. Ce dernier narre les hauts-faits des Ancêtres, les prouesses des défunts, la longue histoire du clan et les symboles associés. Quand vint le jour de dérouler le long parchemin servant de trace-lignée, les yeux de Sognir se remplissent de paillettes lumineuses semblable à l’or qui lui sous le fer. »

An 835
«  … Première expérience dans le vrai, déjà prêt à passer aux choses sérieuses même si parmi les Altrommi, il n’est qu’un jeunot. Sognir passe des heures en compagnie de ses ainés, autant qu’il le peut, cherchant toujours à se rendre utile. Les plus vieux qui le brimaient encore il y a peu, ont changés d’avis sur lui. On loue sa ténacité à rester aussi longtemps dans les nouveaux boyaux, on apprécie son endurance quand il s’agit de porter les outils et on se gargarise sur sa rapidité à rapporter la bière sans trop de silice dans la mousse. S’il n’est pas encore réellement un mineur, tout concorde pour qu’il le devienne au plus tôt. »

An 851
«  … Il arrive, pour tous, inéluctable. Chez les Vieille-Veine, le Kumemouth prend de nombreuses formes et tant si bien, qu’il est impossible pour l’aspirant d’en connaitre la sorte à l’avance. Le conseil des Anciens décident le jour-j à quelle sauce sera mangé le prétendant. Bien que les épreuves se répètent au fil des siècles, cet instant est toujours accompagné de son lot d’appréhension et de question. Son rite à lui, sera celui de la Trace. Seul, sans loupiote et accompagné uniquement d’un Konkarungor, on l’abandonne dans les plus vieilles galeries que comptent la mine. En compagnie du Niflefer, le Garaz se doit de retrouver chemin de la Grandsalle. Sognir sait que l’épreuve est dangereuse, plus qu’il n’y parfait, car qui sait ce qui peut encore rôder dans cette partie du monde ? Motgir et les siens patiente, sans l’avouer, le père lui sait, que son fils doit faire vite. Et c’est en seulement trois jours, que Sognir retrouve la civilisation. Il confie à son retour, n’avoir croisé que de la poussière et des pierres qui ne chantaient plus depuis longtemps, mais qu’un nuage de souffre avait bien faillit le détourner de sa quête. Les nains fêtent alors et accueillent le Gnutrommi dans les rangs, Sognir tiendra enfin la pioche parmi ses pairs. »

An 891
« … La barbe pleine de gravillons et de poussière, Sognir fouille la roche en compagnie de ses plus proches amis depuis une quarantaine d’année maintenant. Il n’est plus le jeune nain insouciant, il a vécu et beaucoup. De l’extraction du minerais à la construction de nouveau tunnel, du dressage et de l’utilisation des Niflefers, des éboulis aux coups de grisou, des dangers qui rôdent, tapis dans les ténèbres, plus rien ne lui semble étrange sous terre. Il apprécie cette vite, car elle est celle de son clan et on loue sa pugnacité. Naturellement, ils se réunissent à ses cotés, ceux qui de sa génération, ont appris à creuser. C’est d’ailleurs accompagné de sa bande, qu’ensemble ils accomplissent l’exploit de consolider le troisième tunnels de la galerie Bokidumi, la mangeuse-de-pioche. Un endroit que les Anciens avaient décidé d’abandonner, prétextant que la couche de grès entre le granit était bien trop friable pour espérer tirer quoique ce soit de cet endroit. Par un habile procédé et un repérage précis des veines friables, Sognir et les siens contournent le boyaux principal en consolidant un axe secondaire par l’ajout d’étais composés de bois et d’acier qui absorbent plus facilement les soubresauts de la montagne. Les Anciens accorderont le droit de passage en considérant l’Altmenouth accomplit et pour décomposer les barbes, renommeront la galerie Hazkalung, La galerie des téméraires. »

An 922
« … Motgir est mort depuis quelques années maintenant, tous se souviennent d’un nain robuste et sagace, et tous savent que son fils Sognir est le digne hérité de sa lignée. Les barbes l’apprécient : ils savent son savoir tourné dans un seul but, préserver la mine des fouilleurs de fond. Bien sûr, ils sont d’autres comme lui, à briller dans les ténèbres des boyaux et même si jamais la mine des Vieille-Veine ne fera partit de l’élite tentaculaire des constructions du Septentrion, on loue dans le Zagazorn la fiabilité de son minerai et de ses pioches. Sognir commence dirige, à son nouveau, une trentaine de barbe qui chaque jour lui font confiance. Ces dernières années ne furent pas tout repos : nombreux sont les monstres à avoir été repoussé, mais la vieille veine perdurent et grandit, millimètre après millimètre. C’est un jour sans souffre et sans gaz, que durant une des pauses que s’accordent les barbes pour se restaurer, qu’on vient le trouver. Sadogan s’avance à sa rencontre, il est le Galazandi du clan et sa demande est simple et sans appel : Sognir sera son apprenti. D’abord réticent, tous le poussent en cette voix car les barbes disent que rarement ils n’ont vu nain savoir aussi bien chanter avec la pierre. S’il doit en exister un parmi sa génération à reprendre le flambeau, cela doit être lui. La Voix de l’Éveille s’annonce et avec elle s’ouvre un tout nouveau monde. »

An 972
« … Pour celui qui croit tout savoir, l’apprentissage des secrets du clan se révèle être aussi frappant qu’un coup de pique sur un granit primaire. L’onde de choque secoue, fait trembler le bras, claquer les dents et on évite de justesse un retour de pioche en plein entre les deux yeux. Sadogan est un maître sévère, tout autant que le fût son propre maître Dukankar ; mais derrière cette sévérité se cache la volonté de bien faire et d’inculquer parfaitement les choses. Sognir le sait, pardonne et comprend. La Voix qu’il pense d’abord non faite pour lui, se révèle en fait être celle qui résonne avec sa braise. Dans l’art des runes, Sognir se connecte avec la montagne et son apprentissage ne cesse de remplir un vide qu’il croyait à l’époque sans fond. Apprenant à manier l’élément père, il renoue en même temps avec ses plaisirs de jeunesses. La généalogie du clan n’a plus de secret pour lui et il apprécie remonter les braies à quiconque semble oublier d’ou il vient. Sadogan meurt cette année, à un âge canonique et commence alors pour lui le véritable devoir du Galazandi. On le surnomme dès lors le Racleur, car malgré son statut, toujours Sognir se trouve dans la mine, en compagnie des siens. »

An 999
« … Dans les ténèbres de Gormonkar, la chaleur augmente. Au dehors, la folie à prit le peuple. Ceux de la montagne se retournent contre leurs frères et plongent à jamais le Zagazorn dans une ère de tristesse. Alors qu'au dehors la Dronta rattrape le Zgarrat, Sognir lui,  que quelque chose ne tourne plus rond : la montagne lui semble courroucé, elle grogne et hurle même parfois. Il met alors les siens en garde contre une menace qui n’a pour l’instant, ni corps ni forme. Dans les boyaux, les nains ne dorment plus et lui ne fait pas exception à la règle. Elle arrive le matin d'un jour sans lumière et sans poussière, par le seul endroit qu’aucuns n’a soupçonné : l’Almigirt. Unique tunnel reliant la mine des Vieille-Veine à la Perle du Nord directement. Tous pensent que cette endroit et imprenable et tous se trompent. Ils déferlent comme un éboulement de crocs, d’aciers et de haine. Les grobis surprennent les nains et le clan souffre, saigne et meurt. Sognir se bat, Sognir hurle, Sognir cherche à préserver les siens mais échoue dans sa tâche. Sognir alors organise la fuite, dans la peur et la douleur. Quand il quitte Gormonkar, c’est pour voir la Grandsalle s’effondrer sur les Gobelins. Quand il quitte sa résidence et parcourt pour la première fois la surface extérieur du monde, c’est l’oeil unique plein de larmes. Gormonkar est perdu et il est le principal artisan de sa chute. »

An 20
«  La souffrance que lui cause les premiers rayons du soleil n’est rien face aux jours sombres qui le pousse lui et les rares survivant de son clan aux limites de la folie. Dans la fuite désespéré qui les conduits au sud de la Nérania, Sognir et les siens ralient Thanor. Épuisés, affamés, ils ne doivent leur survie que grâce à la découverte d'un ancien boyaux minier qui les conduira dans les sous terrain de la cité. Même si ont leur refuse presque l'asile,  les Vieille-Veine gagnent le droit de résidence après avoir fait s'effondrer la galerie, protégeant la ville d'une nouvelle incursion par ce chemin.

Sans cela, l’histoire du clan se serait arrêté ici même.

Sans aucuns repaires, Sognir erre comme une braise éteinte parmi les vivants. Gormonkar l’appel et dans les heures sombres de la nuit, il entend toujours les hurlements de la montagne et des mourants. Quand la première expédition en l’An 1 une première expédition est mené pour reprendre Almis, Sognir et les siens suivent Agrarald. Sans cette échappatoire, le Racleur sait qu’il aurait lui même arraché sa barbe et commit l’irréparable. Pourtant, son sort n’est pas bien meilleur car si cette expédition à le loisir de le rapprocher de sa loge ancestrale, elle a aussi celui de le conduire à des années de souffrances supplémentaires. La Perle du Nord devint le tombeau de nombre des siens, l’existence y est rude et par dessus tout tiraillé par la faim. Mais à cette époque, Sognir est aveugle à tout autres choses, uniquement mut par la haine. Il reste néanmoins opaque aux discours du Prêtre de Mogar. Pour lui, le Père n’a plus rien d’un bienfaiteur.
Aussi les complots qu’ourdissent les dirigeants de l’entreprise ne l’atteigne pas, même s’ils l’obligent à composer avec des sombrelfes. La lumière viendra du Sud, quand les armées réunifiés de Thanor et Lante se présentent aux portes et dégagent le terrain à la sauce naine. La torpeur qui entrave Sognir cesse alors et le Racleur reprend sa place parmi les vivants. Même si cette état est de courte durée, car la reprise d’Almis ne signifie pour lui qu’une chose : Gormonkar se doit d’être elle aussi dégagé de son venin. Mais personne outre les Vieille-Veine ne souhaite se joindre à cette expédition.

Alors le Racleur, racle.

Il frôle la mort, perd d’autres barbes et tout cela, pour point grand chose, car les tunnels qu’il pense accessible se révèle être des nids à vermine. C’est néanmoins grâce à cette éloignement nécéssaire, que lui et les siens se retrouvent hors du conflit qui opposa très peu de temps après les armées du Grand Roi aux insoumis d’Almis. C’est peu de temps après, que le Racleur regagne la cité pour jurer fidélité à la couronne.

Car les Vieille-Veine survivant l’ont désigné lui comme Thane et mémoire du clan.

Les années qui suivent sont pleines de projets et de vie. Décidant de s’installer pour de bon dans la Perle du Nord, Sognir rallie la cause des Almiens grâce à ses talents d’orateurs et son statut d’ancien. S’il dispose d’avis bien tranché sur les questions qui agitent le Zagazorn dans les années qui suivent, il n’en reste pas moins un fidèle à ses préceptes parmi lesquels figure l’honneur et le respect. Mais le Racleur sait aussi que, les nains ont connus trop de plaie pour se montrer faible dans des temps si troublent ; dans son esprit, l’abandon de Gormonkar bat toujours comme une cicatrice inguérissable et plus jamais, Sognir ne choisira la voix de la fuite. »



HRP:


Dernière édition par Sognir le Racleur le Ven 13 Jan 2023 - 20:10, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Sognir le Racleur   Sognir le Racleur I_icon_minitimeMar 10 Jan 2023 - 22:11


Konkarungor

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Nom - Nom Elfique -Nom Nanique : Niflefer - Sapondo - Konkarungor.

Habitat : Souterrains du Septentrion.

Région :
  • Zagazorn



Type : Talpidae mastodon.

Taille et âge :
  • Taille moyenne : 60 à 80cm de haut pour 1m10 de long.
  • Longévité moyenne : 30 à 60 ans.


Description :
Le Niflefer est une espèce de taupe gigantesque originaire des montagnes naines. On en trouve à l'état sauvage mais de façon isolé, cet animal solitaire parcours de nombreux kilomètres et reste particulièrement discret outre les monticules de pierre qui trahisse parfois sa présence en surface.
La particularité du Niflefer réside dans sa capacité à attaquer, manger et digérer le roc. Semblable à leurs cousines terrestres, ses animaux creusent inlassablement la roche. Presque aveugle à la surface, elles s'orientent néanmoins parfaitement dans le noir et disposent d'un flair développé. Elles possèdent la capacité de sentir les minerais et développent des attraits tout particulier pour les métaux précieux qu'ils consomment comme un met de choix. Pas particulièrement agressive sauf en période de rut et pour défendre leurs descendances, elles sont plutôt craintives et chercheront toujours à s'extirper d'une situation dangereuse en empruntant les nombreuses galeries qu'elles creusent sous terre. Elles disposent néanmoins de moyens de défenses coriaces et n'hésitent pas à se servir de leurs griffes et crocs contre les prédateurs qui rôdent dans les souterrains du monde. Leur odeur est particulièrement prononcé.
Les nains du clan Vieille-Veine se spécialisèrent dans l'élevage des Niflefer en faisant des alliés indubitable de leurs fouilles.


Densité dans la nature : Rares.

Mode de défense : Dents, griffes.

Composant notable : Les pierres qui poussent sur leurs corps sont prisés des joailliers, en fonction du régime alimentaire du Niflefer et de son âge, ces dernières prennent une teinte particulière introuvable dans la nature. Leur cuir est plutôt résistant même si particulièrement odorant et cela même après traitement.

Domptable : Oui, élevage spécifique au clan Vieille-Veine.


(copyright) Fiche rédigée par : Sognir le Racleur.
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MessageSujet: Re: Sognir le Racleur   Sognir le Racleur I_icon_minitimeDim 15 Jan 2023 - 11:35


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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

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