Nombre de messages : 16 Âge : 33 Date d'inscription : 26/01/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 491 ans Taille : 2m05 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Aëlann Ymnaris ~ Prêtre Arpenteur de Kÿria Mer 31 Jan 2024 - 17:09
Possessions & Equipements : - Focaliseur: Pendentif Ambre en goutte - Dague simple qu'il peut cacher sous ses vêtements - Instruments de médecines: scalpel, forceps, bandage etc pour pouvoir intervenir si la magie ne suffit pas ou pour pouvoir nettoyer une plaie avant de la refermer - Pique à cheveux quelconque pour pouvoir attacher ses cheveux en chignon à tout moment
Apparence :
Taille :2m05
Couleur des yeux :Pêche clair
Couleur des cheveux/pilosité :Cheveux très longs, fournis, ondulés et blancs
Aérien, délicat et gracile. Les livres décrivent les elfes ainsi et Aëlann en est la parfaite représentation. Parmi son peuple, il ne se démarque pas d’un autre. Grand et pâle, ses cheveux dégringolent en vagues blanches immaculées autour d’un visage qui pourrait paraître blème si ses lèvres épaisses n’étaient pas d’un rose sain. Ses traits sont fins, ni féminins ni masculins, ils sont doux, atténuant la forme pointue de sa figure. Sa posture est droite, mais jamais arrogante, jamais imposante. Il se dégage de lui une sensation de calme, d’assurance. Ses mouvements sont légers, parfois presque lents pour ne pas effrayer ceux qui sont sur leurs gardes. Pas de bruits forts, pas de gestes brusques toujours délicat comme un papillon, mais toujours avec confiance, son corps à appris à se mouvoir comme un être qui n’est ni une menace ni une proie.
Ses vêtements apportent un côté aérien à sa silhouette, toujours larges et fins pour son propre confort. Ils camouflent son corps mince aux muscles secs en remontant autour de son cou. Sa pudeur l’incite à en dévoiler peu et inconsciemment il préfère recouvrir ce qui rend son corps plus unique. Les cicatrices qui le recouvrent, fines et blanches, délicatement soignées elles ne sont ni boursouflées ni creusées, mais elles sont là en un témoignage désolant de son enfance. Elles sont sous formes droites et uniques, des coups de griffes et des marques de morsures, certaines peu identifiables, il y en a beaucoup trop pour un elfe si tranquille. Ce n’est pas un secret, mais peu sont au courant depuis son déménagement dans la capitale. Ses mains cependant ne sont jamais cachées et dévoilent ainsi leurs propres cicatrices; des entailles qui auraient dû signifier la perte de doigts, des trous et quelques rayures. Si des questions à leur sujet sont posées et jugées malvenues, Aëlann se contente de répondre avec humour et dérision.
Personnalité : Calme, c’est le premier mot qui vient pour le décrire. D’un grand sang-froid, il est capable de maîtriser les situations d’urgence avec un esprit pragmatique. Ce n’est pas pour autant que son esprit est lent, bien au contraire. Aëlann pense vite, son esprit part rapidement dans différentes directions jusqu’à revenir à une conclusion. Parfois il s’égare un peu dans ses pensées, si la situation lui permet il peut même rester longtemps en introspection le regard braqué sur un détail. C’est un passionné sous ses airs placides, son engouement pour la guérison de corps ou d’esprit peuvent facilement lui faire perdre la notion du temps. Cette attitude le rend assez solitaire. Il passe beaucoup de temps à méditer, prier ou lire, ne côtoyant parfois personnes d’autres que ses patients pendant plusieurs jours. Il n’est pourtant pas asocial, parlant facilement et avec humour, mais il a souvent besoin de se recentrer sur lui-même après avoir entendu les malheurs des autres.
Si Aëlann peut aussi facilement aider les elfes en plein désarroi et comprendre leurs troubles, ce n’est pas par l’étude, mais par l'expérience de ses propres épreuves. Il garde un syndrôme de stress post-traumatique depuis l’enfance bien qu’il ait réussi à bien le diminuer avec les siècles passés. Néanmoins, il garde une peur intense de la forêt ou plutôt de ce qui vit dedans et même s' il a dû la traverser à plusieurs reprises. Pour survivre il s’est intéressé et a cherché à comprendre les peurs et les angoisses souvent irrationnelles qu’il ressentait, ce qui lui permet de mieux appréhender les émotions de ses patients. Cependant, à force d’être là pour les autres, ça l'a poussé à garder ses problèmes pour lui, même s' il est conscient que ce n’est pas bon.
Capacités magiques : N’ayant aucune sensibilité innée à la magie, c’est lors d’un long séjour au temple de guérison qu’il a découvert l’Art de la magie vitaliste et l’accompagnement mental. En âge de choisir sa voie, il a rapidement commencé un long apprentissage de plus de 100 ans auprès de son maître. Son travail a toujours été acharné et assidu, concentré au point de frôler l'obsession ce qui a souvent était nocif pour lui.
Il s’est spécialisé immédiatement dans la magie vitaliste, dans la guérison des plaies et la reconstruction physique. Très respectueux de ce don des dieux, il a appris une éthique exemplaire et n’utilise pas ses capacités pour attaquer. En parallèle, il a étudié la médecine d’un point de vue académique et appris une pratique sans Art. A ce jour il vient juste d’atteindre le bas du grade d’Arcaniste grâce à une maîtrise et stabilité importante lors de l'activation de ses sorts, mais avec un temps de lancement toujours un peu trop long. Il travaille spécifiquement sur ce point là pour son amélioration et couvre en parallèle des études sur les nerfs.
Son Focaliseur est un grand pendentif en ambre offert par sa mère alors qu’il avait besoin de quelque chose de tangible sur lequel se concentrer. Il l’a donc très naturellement pris comme son focaliseur et n’en a jamais changé. Pour le lancement d’un sort, il le tient entre ses mains avant de le porter à ses lèvres pour se concentrer sur la sensation et ainsi catalyser son sort, le stabiliser puis il utilise ses mains pour diriger la magie vers son patient. Un toucher direct peut faciliter le contrôle, mais comme ce n’est souvent pas possible il amène ses mains à faible distance.
Histoire
~ Enfance ~
Grandir dans la société elfique semble assurer une enfance sereine pour les enfants. Ce sont des trésors, des merveilles, l’avenir de la race, mais cela ne fait pas pour autant de tous les elfes des parents adroits. Aëlann est né de deux elfes ravis de créer leur famille, d’avoir réussi leur mariage, mais ils n’avaient guère la fibre parentale. Ils ne l’ont jamais maltraité, il n’a manqué de rien, sauf de leur attention. Ils étaient distants, ne sachant pas comment partager leur temps avec leur petit enfant bien différent d’eux. C’était des guerriers, des êtres d’actions qui passaient la plupart de leur temps à s’entraîner et patrouiller dans la forêt. Aëlann, lui, a tout de suite été un enfant très calme, pas du tout intéressé par la bagarre et les jeux énergiques. Ses parents maladroits ne savaient pas trop quoi faire de lui, comment se lier avec cet enfant qui préférait jouer dans sa chambre ou juste écouter de la musique. Très vite, ils finirent par le confier à leurs amis très proches, deux académiciens diamétralement opposés à eux ayant déjà une petite fille, Isil, âgé de seulement dix ans de plus que lui. Ils ne le gardaient parfois que la journée, parfois pendant des semaines quand ses parents partaient en mission.
Alors il se sentit comme un enfant ingrat, quand il se retrouva devant des regards plein de pitié, attendant qu’il s’effondre à l’annonce de la mort de ses parents. Il a été triste, vraiment très triste en découvrant pour la première fois la perte d’êtres chers, mais… cela ne changea pas sa vie, voir cela la stabilisa. Les amis de ses parents, même très impactés, décidèrent naturellement de le garder sous leurs ailes. Il avait toujours ses figures parentales, sa “soeur”, la maison où il vivait la plupart du temps. C’était déchirant de réaliser qu’il ne les aimait pas ses parents autant “qu’il ne le devrait”. Il fut cependant bien encadré pendant cette période difficile et compliquée. Malgré ce drame il put continuer ainsi son enfance auprès d’une famille saine et équilibrée, ses nouveaux parents lui apprenant l’art des études et sa sœur adorée passait son temps avec lui. Malheureusement cela ne dura pas très longtemps alors qu’il venait de toucher à l’adolescence les choses changèrent drastiquement.
~ Traumatisé ~
/!\ sang et gore pour ce passage /!\
On lui a dit que le choc l’avait fait oublié, qu’il n’était en vie à ce jour seulement parce que son esprit l’avait protégé ainsi. Mais même plusieurs centaines d’années dans l’avenir il sentira encore ce souvenir gronder derrière un voile sombre, se soulevant dans des flashs terrifiants. Parfois avec une image, avec un son, une odeur, une sensation… Ce souvenir, il ne l’a pas totalement oublié, il est toujours là, trop effrayant pour être dévoilé et trop important pour disparaître entièrement.
Il y avait un visage, un adulte, quelqu'un qui leur parlait. Isil était avec lui, heureuse et excitée, elle l'appelait, riait et courait. Aëlann l’a suivi, sans grande conviction, il ne voulait pas aller dans la forêt, c’était dangereux et elle lui a déjà pris ses parents. Pourtant ils y vont, il se revoit marcher dedans. Comment ont-ils pu échapper à la surveillance des adultes? Il ne s’en souvient plus. Ils sont toujours considérés comme des enfants, ils n’auraient jamais dû être seuls en forêt. Puis il ressenti une terreur intense, l’effroie à l’état pur et il eut mal, tellement mal. L'ouïe lui revint en premier, il entendit des craquements, des pleurs… des râles. Quand sa vision lui revint à son tour, les cris ont cessés, il n'entendit qu’un bruit humide et les grondements des bêtes qui se chamaillent pour une proie. A quelques mètres sa sœur, rouge de sang, était tirée entre les monstres. Ça craque, ça se déchire…ses membres tombent au sol, certains, pas tous. Les bêtes ont la gueule pleine. Tout ça, il ne l’a pas oublié. Il ne peut pas, c’est ancré, dessiné dans le sang et l’horreur. Il n’a pas oublié non plus, la sensation d’une patte monstrueuse sur sa jambe, ni de la mâchoire se refermant sur son épaule. Cette fois, il n’a pas fait qu’entendre et voir, cette fois il a ressenti. Il a ressenti les déchirements et craquements, il a senti la chaleur du sang et l’odeur de fer. Enfin, il a pu hurler… le monde fut tout un éclat de lumières, de clairs et d'obscurs, son esprit s'effaça un instant pour revenir au moment où les bêtes tombaient au sol et un visage apparaissait devant lui. Un visage étranger, mais l’enfant ne peut rien voir de plus, le sang rouge bloquant sa vision.
Il s’évanouit une dernière fois pour se réveiller trop tôt. Les elfes l’ont trouvé, ils l’ont transporté en toute urgence, mais ils sont toujours dans la forêt. Il pleurait, gémissait, râlait sans être capable de crier face à la douleur physique et mentale qu’il ressentait si violemment. Tout faisait mal, tout faisait mal…
~ Guérison ~
Personne ne pense qu’il survivra, attendant avec effondrement la mort d’un deuxième enfant. Il a été amené, conscient, démantibulé, les membres ballants, à peine tenu sur son corps. Il a vu sa sœur être tuée, leurs corps si massacrés que les bêtes ont dû jouer avec eux en un long tourment. Comment un enfant pourrait-il survivre à cela? Quand les soins sont enfin terminés, quand la vie de son corps est assurée, Aëlann est une coquille vide, inerte, le regard éteint.
Le jeune elfe resta ainsi pendant des jours, des semaines, apathique, muet. Il savait que tout le monde attendait qu’il craque, que le flot de ses émotions se déverse et la tristesse l'emporte. Il a entendu les adultes discuter, empli de pitié. Le drame dans la forêt, ses parents morts récemment et ceux qui devaient l'adopter sont devenus complètement inaptes avec la mort de leur fille. Ils n’ont même pas pu venir le voir, il est seul…comment pourrait-il survivre à tout cela? Pour Aëlann tout était flou, il écoutait juste la musique du temple, il regardait par la fenêtre en ignorant les prêtres essayant d’aider son corps à se remettre. Ils rééduquent tout doucement ses membres presque arrachés, trop effrayés pour tenter d’appeler son esprit et le voir se briser. Puis il y eut cette dame, Idilwen. Elle était brusque, mais aimante. Quand elle venait lui essuyer le visage, parlant avec énergie et un peu trop vite, Aëlann avait l’impression de voir une maman chat un peu trop vigoureuse en léchant son bébé, envoyant rouler la pauvre petite bête hors du panier. Cette pensée lui tira un léger sourire, un léger éclat dans les yeux et elle le vit. Idilwen était insistante, elle le sollicitait sans cesse, mais tout en détournant son attention sur des choses loin du drame qu’il vivait. Elle lui apporta toutes sortes de livres, lui parla de potins insignifiants, de sa fille et son mari partis explorer le monde, des coquillages qu’ils lui rapportaient. Aëlann se rouvrit ainsi petit à petit au monde, commença à s'intéresser au soin qu’il reçu, aux guérisons qu’il voyait avoir lieu dans le temple où il résidait. Idilwen profita immédiatement de cet intérêt, le poussa à découvrir autre chose et surtout elle était là. Elle était là quand les émotions le rattrapèrent enfin et elle était là pour le serrer fort dans ses bras, elle était là pour qu’il sache qu’il était enfin en sécurité.
Le jour où Idilwen lui annonça qu’elle l’adoptait, qu’elle était officiellement sa mère et qu’elle le prenait en tant qu’apprenti ne surprit personne et cela devint le jour le plus précieux qu’il ait vécu.
~ Apprentissage ~
Idilwen etait une femme, une maître et une mére redoutable. Elle était le genre de femme capable de vous toucher au loin avec un jet parabolique parfait de sa sandale parce que vous avez eu le malheur de faire quelque chose qui lui déplaisait. En étant à la fois sa mère et son maître d'apprentissage, elle ne lui laissa jamais aucun répit. Non pas qu’il était dissident et désintéressé, bien au contraire. Aëlann se plongea dans son étude éperdument, un moyen efficace de ne pas penser à tout ce traumatisme, cette douleur qu’il vivait. Il s’y réfugiait beaucoup trop et Idilwen devait souvent intervenir pour qu’il arrête. Son apathie disparut, son assurance revenant peu à peu face aux pitreries de sa nouvelle mère qui n’hésitait pas un instant à le chercher et l’embêter, au point qu’Aëlann se découvrit plus chahuteur qu’il ne le pensait. Les chamailleries entre lui et Idilwen se produisaient souvent, la femme finissant toujours trop fiére de l’avoir sorti de son calme. Elle était un maître habile, capable de continuer la guérison de son élève tout en le guidant sagement.
Son apprentissage dura très longtemps. Sa guérison en parallèle le bridait régulièrement et son caractère pointilleux le faisait s'intéresser à chaque menu détail pas forcément utile. Aëlann passa ainsi presque toute une centaine d'années au temple, curieux de tout et regardant par-dessus chaque épaule, jusqu’à ce qu’il soit considéré comme un Arpenteur.
~ Vie ~
Sa vie s’écoula ensuite en parallèle de grands événements, de troubles, de moments de joie. Aëlann les vécut de manière un peu lointaine pour la plupart. Il était peut-être capable de discerner le moindre défaut dans un corps, mais il était incapable de comprendre quoique ce soit en politique. Il ne faisait donc pas partie des prêtres là pour conseiller les politiciens, il s’en tenait loin de lui-même. Il écoutait les histoires d’assassinat, de combats et autres horreurs avec un air perdu. Aëlann aurait pû se tenir loin de tout ce remue-ménage dans sa petite cité sans prétention, mais son rôle et sa conscience ne lui permettaient pas. Il fut parfois appelé pour aider les guérisseurs d’autres cités, pour aider là où des mains douces étaient nécessaires, où les esprits se brisaient devant des atrocités. Il répondit immédiatement à chaque fois malgré la terreur qui le figeait sur place à l’idée de devoir traverser la forêt.
Les siècles passèrent ainsi avec des courtes périodes intenses et d’autres plus longues où il pouvait se concentrer sur sa foi et ses capacités. Il eut des aventures, des petites histoires, beaucoup de choses en trois siècles de vie.
~ Le voile ~
La longue nuit qu’ils vécurent fût un moment étrange, rempli d’effervescence pour les prêtres de Kÿria qui essayaient de comprendre ce qu’il se passait, quel message leur était-il confié? Pourquoi tous ces changements, tous ces miracles? Kÿria était-elle en colère? Les rappelait-elle à l’ordre? Ou au contraire les bénissait-elle avec une nature encore plus florissante et vigoureuse?
Aëlann vécut tout cela comme un choc encore plus personnel, car en même temps que les racines commençaient à s’infiltrer peu à peu dans sa maison, à briser les pierres protectrices, son esprit fut peu à peu pris dans un vrombissement mystérieux. Petit à petit le bourdonnement prit de l’ampleur, commença à créer des notes, des accords entêtants et il comprit. La Symphonie lui était devenu audible sans qu’il ne puisse savoir pourquoi. Il était terrifié parce que représentait la forêt, n’était-il pas le moins placé pour être appelé à retourner auprès d’elle? Ou était-ce Kÿria elle-même qui le cajolait doucement pour lui faire comprendre que sa phobie n’avait pas lieu d’être? Comment pourrait-il retourner parmi les arbres? La musique était belle, attirante, mais dès que son regard se posait sur la forêt des bruits de mastication s’en mêlait. D’autres elfes partirent, abandonnèrent la cité de plus en plus détruite pour retourner là où ils devaient être. Certains entendaient la symphonie et y répondait. Il n'était pas un cas isolé, mais Aëlann garda ce changement chez lui secret, trop pertubé, trop déchiré pour vouloir en parler. Il était censé être un elfe stable et sain pour soigner les siens, ce déchirement qu’il se mettait à ressentir ébranlé ses fondations. Il voulait retrouver son propre chemin le plus vite possible alors il pria. Il questionna Kÿria, demanda pourquoi, parfois supplia même pour que la symphonie s'arrête. Mais il resta sans réponse.
Malheureusement, Carrobrelian, sa cité, fut de celles qui ne survécurent pas au Voile. La forêt la dévora à grande vitesse, les racines brisant les murs et la mousse recouvrant tout. A sa grande horreur, il vit sa plus grande peur dévorer son havre de paix alors que la nuit durait toujours. Les monstres n’auraient plus de limites, plus de frontières à briser pour venir les dévorer, son cauchemar prenait vie. Certains elfes disparurent, rejoignirent les arbres ou une autre cité tandis que d’autres décidèrent de reconstruire la cité. Aëlann était bien incapable de tenir son rôle, de rester pour les aider entre sa terreur et la symphonie de plus en plus forte. Par une grande chance, son père et sa sœur adoptifs qui n’étaient pourtant là que très rarement, se trouvaient auprès d’eux durant ce drame. L’elfe aventurier prit alors la tête de la famille et fit le choix pour eux. Il choisit de partir et d’emmener toute la famille à Alëandir sans s'arrêter à Quatriéme Saison. Grâce à ses capacités et celles de sa fille, il se sentait assez en confiance pour rejoindre la civilisation à travers la forêt. Pour lui, la Capitale serait l’endroit le plus sûr pour les deux prêtres toujours choqués par les événements. Il y eut quelques péripéties, quelques aventures, mais tout passa dans un grand flou d’angoisse pour Aëlann avant, enfin, de retrouver la sécurité d’une grande cité.
Ils rejoignirent ainsi Alëandir, remplissant les maisons abandonnées et son clergé. Aëlann reprit son rôle auprès du temple de la capitale. En un cours laps de temps beaucoup de choses se passèrent, les migrations et les conflits à cause des tribulations causés par le Voile bouleversaient toujours le monde. Aëlann reprit sa vie au mieux, aidant où on le demandait, creusant sa place au temple et apprenant à voir Alëandir comme sa nouvelle maison.
RÉSUMÉ DE LA FICHE:
Physique: - Cheveux blancs, fournis et ondulés. - Peau très pâle, mais pas maladive, lèvres rosées - Grand élancé forme typique de l'elfe / rien de particulier en soit - Visage en pointe traits fins, nez un peu arrondi - Grands yeux en amande, iris camaïeux de pêches (rose et orange) - Gagne en volume car aime les vêtements amples, souvent clairs - Aérien dans sa démarche, toujours très délicat et gracile dans ses mouvements, parfois presque lent par habitudes des patients trop reactifs/sur leurs gardes. Exprime naturellement l’effet “je ne suis pas dangereux”, mais pas pour autant “je suis une proie”. Donne l'impression d'être quelqu'un de stable et serein. - A le corps couvert de cicatrices plus ou moins importantes, tranchant, griffes, morsures, mais comme il est toujours bien couvert pas beaucoup de gens le savent (encore moins depuis le déplacement dans la nouvelle cité) hormis pour ses mains très abîmées
Personnalité: - Calme, pragmatique - Exterieur serein, mais pense très vite, s'égare vite, réfléchi trop - Placide - Renfermé, garde ses luttes pour lui, car est là pour les autres - Plutôt sûr de lui, mais accepte mal les compliments car lui donne parfois, un peu, le syndrome de l'imposteur - Aime l'humour, la connaissance et surtout les livres venant des contrés lointaines (un voyageur racontant ses histoires de par delà la foret le fera sortir de son antre) - Solitaire. En dehors des séances de soin quotidien, à tendance à rester seul pour méditer, prier ou lire - Terrifié par la forêt car SSPT, mais ressens l'appel depuis le voile = déchirement permanent - Très assidu, voir bourreau de travail il peut perdre toute notion du temps quand il est pris dans quelque chose qui le passionne - Conscient de son trouble, il a un SSPT ancré dans son subconscient donc il a du mal à le traiter malgré toutes ses études. Cette conscience de ses propres problèmes lui permet de mieux comprendre ses patients
Magie: - Bonne à très bonne maîtrise et stabilité du sort, mais ses temps de castes sont longs (le problème sur lequel il travaille actuellement) vient d’atteindre le bas du grade d’Arcaniste. On commence à lui confier des étudiants pour enseigner certains concepts, mais n'a pas d'apprenti officiel. - Focaliseur : pendentif d’Ambre en goutte - Porte le pendentif aux lèvres entre ses deux mains, puis pose presque ses mains sur le corps à soigner, si possible entre en contact. Se concentre pour focaliser la magie dans le pendentif, la stabiliser une première fois grâce à la sensation du bijou sur la peau sensible de ses lèvres, puis utiliser ses mains pour orienter plus facilement la magie de manière localisée sur le patient. - Conscient du double visage de la magie de la Vie, son maître lui a inculqué une éthique sévère
Histoire: - Enfance : parents distants (aucune maltraitance, juste pas les plus à l’aise dans leur rôle) - Il vit plus ou moins avec des amis de la famille et leur fille de son âge à cause de l’absence de ses parents qui sont des gardes patrouillant dans la forêt. Considère plus les amis comme ses propres parents et leur fille comme sa sœur. - Ses parents décèdent dans la forêt et les amis de la famille veulent l’adopter - Événements traumatiques dans la forêt: son esprit à enfermé beaucoup de souvenirs pour le protéger (choc) alors c’est vague pour lui. Pense, mais n’est pas du tout sûr, qu’un adulte a incité sa “soeur” et lui à aller en forêt, pourquoi? Il ne sait pas et ne se souvient même pas pourquoi il a accepté alors qu'il craint déjà le lieu. Il ne se souvient pas d’y être entré, mais il s’est réveillé alors que des créatures étaient en train de manger sa sœur et de le manger lui, encore vivant. Sauvé in extremis par un elfe (il pense à un Noss), il perd à nouveau connaissance et se réveille au temple. - Sa convalescence lui fait découvrir les guérisseurs, car il doit y rester longtemps à cause des dommages importants physiques et mentaux. Avec la perte récente de ses parents biologiques, la mort de sa “sœur”, du fait que ses “futurs adoptant” ne sont plus aptes, le traumatisme etc, on ne pense pas qu’il survivra - Une elfe prend cependant beaucoup soin de lui et par miracle il survit en se concentrant sur les études et la magie. Elle devient son maître et sa mère adoptive. - Passe son temps sur son apprentissage, les études et ensuite sur son travail - Le voile: alors qu’il n’entendait rien, a la surprise d’entendre de plus en plus la Symphonie. Cependant c’est une très mauvaise chose pour lui, car il est terrifié par la forêt. Il ne comprend pas pourquoi on lui impose ça et désire que cela s'arrête - Destruction de sa cité par la forêt - Petit temps d’errance le temps de rejoindre la Capitale ce qui n’est pas très bon pour son traumatisme - Arrive et s'installe à la cité d’Alëandir avec sa mère et reprend son précédent travail - N'est ni du côté des pro Cités ou des pro-forêt, mais pense qu'il faut un entre deux (car à conscience que sa peur de la forêt est irrationnelle et lutte pour ne pas s’aveugler avec, après tout ce n’est pas de la forêt dont il a peur, mais des créatures dedans)
HRP:
Dernière édition par Aëlann Ymnaris le Jeu 8 Fév 2024 - 10:32, édité 1 fois
Aëlann Ymnaris
Elfe
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 491 ans Taille : 2m05 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Aëlann Ymnaris ~ Prêtre Arpenteur de Kÿria Mer 7 Fév 2024 - 17:01
Bonjour, la fiche d'Aëlann est terminée! J'ai, pour une raison étrange, changé mon temps de conjugaison au milieu de la fiche j'espère avoir tout corrigé. J'espère qu'elle n'est pas trop longue et n'hésitez pas à me contacter pout tout changement ou éclaircissement! Merci!
Lómion Ineinior
Modérateur
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1584 ans Taille : 2m01 Niveau Magique : Archimage.
Sujet: Re: Aëlann Ymnaris ~ Prêtre Arpenteur de Kÿria Jeu 8 Fév 2024 - 21:35
Code:
[Métier] : Prêtre de Kÿria
[Sexe] : Elfe & Masculin
[Classe d'arme] : Magie (Vitalisme)
[Alignement] : Neutre Bon
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Lómion : #3333ff Uinèn : #cc99ff
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Sujet: Re: Aëlann Ymnaris ~ Prêtre Arpenteur de Kÿria