Ozkun le Magnifique

Sa Pansité, Grand Nabab des Dunes, Ozkun Ozisson Ier le Magnifique

Patronyme : Ozkun fils de Ozir dit le Magnifique

On le surnomme aussi Sa Pansité, un titre qu'il apprécie, ainsi que Grand Nabab des Dunes, un titre plus officieux et inhérent à la communauté des Durgazdawi.

Âge & Date de naissance : 156 ans, An 865
Sexe : Masculin
Race : Nain des Dunes
Faction : Itrhi'Vaan
Langue parlée : Khazalid ; Patois Pénisulaire Sud ; Oliyan et patois locaux ; Brides de Parler noirelfe ; Notions d'elfique
Alignement : Loyal Mauvais
Liens notables : On pourrait qualifier les liens du Magnifique d’innombrables. Figure majeur de la Communauté Durgazdawi, les ramifications des liens d'Ozkun s'étendent dans tout l'Itrhi'Vaan jusqu'au Sud de la Péninsule et touchant même le Zagazorn à moindre échelle et cela sur toutes les strates de la population. Il est notablement proche de Salfaryl le Sombre et de Marzaban Ambreroc.

Particularité : A contrario de la plupart de ses congénères, il apprécie grandement les bains et les étuves à vapeur. C'est un nain, qu'on qualifierait de pimpant.

Clan : Brise-Dette, troisième plus grosse entité après le clan des Trois-Diamant et celui des Ambreroc, les Brise-Dette font partis de la première vague de colon à avoir rejoint Braamyl dans son épopée suderonne. Nommé à la base Bras-Dorée, ils étaient en Zagazorn des marchands originaire de Lante et ayant fait construit leur fortune sur la commercialisation d'objets rares en jouant l'intermédiaire avec les clans de runistes ou de diamantaires. Le clan change de nom quelques années après son arrivé en Itrhi'Vaan, ses membres, bien que toujours marchands, commencent à se spécialiser dans le prêt sur gage sous l'impulsion du Maître des Caves. Ils participent à la construction du Ziggurat qui deviendra par la suite leur lieu de résidence. On redoute particulièrement le zèle avec lesquels les membres du clan punissent et châtient les mauvais payeurs. L'adage populaire :  « L'or des nains vaut plus que tes mains.» et en grande partie attribué à la réputation des Brise-Dette.


Métier : Intendant des Pavés ; Masque d'Or de la Loge d'Onyx - Maître Espion.
Classe d'arme : Corps à corps [Dague]

Possessions & Équipements :

- Mingolbolgrun ou le Ziggurat, littéralement la Tour des Riches Payeurs. Cette bâtisse, bien qu'appartenant directement au Maître des Caves comme l’ensemble des possessions Durgazdawi est ce qui s'apparente de plus proche à une Loge pour le clan Brise-Dette. La plupart de ses membres y vivent et y travaillent sous la direction d'Ozkun qui porte le titre d'Intendant des Pavés. Célèbre bureau de gage, de nombreux mystères entourent l'endroit.

- Orruzhufgor ou la Cavevapeur. Possession plus personnel, Ozkun fit construire attenant au Ziggurat, des bains taillés directement dans une des rares amas de roche affleurant  de la cité. L'édifice lui coûta une somme rondelette du fait de son statut semi troglodyque et de l'important dispositif nécessaire à l'acheminement de l'eau, sa conservation et ses moyens de chauffe. On y trouve plusieurs salles s'articulant autour d'un bassin central. Constamment englobé de vapeurs, le lieu est propice à la confidence.

- Golgoruzaz ou la Corne d'Or. Haras d'importance modeste et exclusivement destiné à l'élevage des Païms qu'Ozkun apprécie. Situé en périphérie de la cité, les bêtes y sont sélectionnés pour devenir de parfaite monture intra-muros et non des bêtes de sommes destinés aux caravanes.

Pour le reste, Ozkun, est un nain riche. Très riche. Très très riche. Il possède une large collection de parures, de vêtements et autres bijoux de meilleurs qualités. Appréciant les arts et les styles, il n'est pas rare de le voir affublé de quelques tatouages éphémères et claniques propres aux Durgazdawi. Afin de protéger sa peau des effets du soleil, il opte souvent pour un grimage fait de cendre et qui lui donne une apparence atypique. Il possède aussi quelques dagues cérémoniels ne lui servant qu'à se défendre, ainsi qu'un matériel runique qu'il juge de première facture. Graverune, il use de son talent en martelant avec préférence des plaquettes d'or fin avec ses poinçons. Enfin, pour se déplacer, à contrario des classiques palanquins à marcheur, Ozkun privilégie les litières à dos de Païm.

Apparence :

• Taille :1m40
  
• Couleur des yeux : Bleu
  
• Couleur des cheveux & pilosité : Sable
  

Ou que vous soyez, si vous le croisez, il vous sera impossible de le rater.
Ozkun est un nain à l'aspect miroitant tant il se revêt d'or et de diamant. Doté d'un embonpoint manifeste, il porte sa panse comme un véritable signe de reconnaissance de son statut privilégié. Tout dans son attitude, dénote le riche propriétaire sur de sa condition. D'une taille moyenne, il possède un visage plutôt doux encore peut marqué par les affres de l'âge. Bien que lourd, sa condition reste plutôt vigoureuse pour un nain de son acabit. Ses cheveux beiges et sa barbe fournie son toujours taillé et entretenu avec grand soin. On le dit même le nain le plus propre de tout l'Itrhi'Vaan. Sa voix forte et enjoueuse sera vous charmer aussi bien que vous faire craindre le pire.

Personnalité :

Le Magnifique est un nain à la psyché complexe qu'on estimerait teinté d'une forte dualité. Doté d'un puissant sentiment d'appartenance, il est un pur produit Durgazdawi, connaissant et maniant les codes de la communauté comme un serpent dans le sable. Appréciant le faste et la luxure, l'or et bien sûr son principal moteur, mais pas que. Arriviste débordant d'ambition, il ne serait tolérer d'obstacle sur son parcours . Couplé à une patience naine caractéristique, il est capable de rétreindre son tempérament pour planifier et maturer vengeance à point venu. C'est un être à la colère froide, cruel et sans sentiments. En somme, un portrait et un fond bien sombre, que le Grand Nabab des Dunes enrobent d'un miel d'apparence particulièrement riche. Orateur charismatique, c'est aussi un charmeur sachant jacqueter et causer, maniant l'art de l'équilibre des forces et des entregents des différents milieux qu'il côtoie. Cette mécanique cache un fait simple : Ozkun redoute par dessus tout l'humiliation et le fait de se faire avoir et préfèrera user de tout les moyens en sa possession pour l'éviter, fussent-ils fastueux ou violent. Enfin, comme tout les Durgazdawi, c'est un fervent de Heidum, bien qu'il se targue d'user des voix du Gardien du Pont sous ses plus sombres aspects.

Capacités magiques :

Magie runique - Scellerune - Graverune de l'Esprit

Bien qu'ils soient rare, le clan Brise-Dette possède en son sein quelques nains éveillés aux savoirs des runes. Ozkun, s'orienta très rapidement dans cette direction en choisissant d'en faire son savoir. Un apprentissage long, qu'il jouxta en parallèle de sa vie d'argentier changeur, mais qui lui fut par la suite, plus que bénéfique. Se spécialisant dans le scellage runique et la gravure, il utilise pour principal outillage des colifichets faits d'une plaquette d'or sur laquelle il appose ses différentes suites runique au poinçon. La forme, bien que sommaire, permet différentes utilisations en fonction des situations. Le fond lui, est bien plus, ésotérique. Ozkun fait partie des runistes de l'Immatériel en se spécialisant notamment dans les affres de l'Esprit. Loin de manier cet art comme un savoir curatif, il lui fallut apprendre comment déceler, charmer, puis briser une volonté. Chose bien sûr on ne peut plus risqué qui l'exposa à de nombreux combats intérieurs qu'il dut maitriser pour faire face aux esprits de ses cibles. Ozkun possède une magie perfide et sournoise qui, bien que lié à l'apposition de ses colifichets, se veut redoutable une fois sa cible piégé. On pourrait le comparer à un chirurgien à la lame acérée, cherchant à disséquer ou remodeler l'esprit de ses victimes.
Il utilise son Art en pratique de trois manières différentes. La première consiste généralement en la création de bijoux ou autres colifichets sur lequel il appose une suite runique ayant un but bien précis et censé influer sur l'esprit de sa cible d'une manière particulière ; qu'il est vocation à attirer la sympathie ou souffler la colère, la gamme des possibilités se limite à l'effet désiré par Ozkun. Ces scellage runique ont une phase de montés, d'apogées et de descentes: l'effet finit alors par s'estomper. La seconde manière elle est bien plus violente et consiste à une intrusion direct dans un esprit via la création d'un objet unique qui nécessitera qu'Ozkun et sa cible soit relié par le dit objet. La troisième enfin, consiste en la création de colifichet qu'il porte lui même ayant pour but de renforcer ses barrières mentales.

Histoire

An 856 du Xème cyle, le vacarme enfle parmi les nains des dunes, l'euphorie tient au corps et les temps de liesse s'annonce ; le descendant d'Ozir Brise-Dette est née.
Attendu comme un véritable nabi par les nains de son clan tant on pensait cette nouvelle relégué aux oubliettes du passé. Ozir fut un nain qui, au cour de sa longue existence, n'eut pas beaucoup de chance sur le plan descendentiel. Sa première épouse, que sa braise repose en paix parmi les justes ; Gemikyr, fille de Emindyr, trouva injustement la mort alors qu'elle portait la vie dans un coin ensoleillé mais malfamé de Zurthanie. Puis vint Ashataruz, fille de Ashatabantar qui bien que possédant une réputation parfaite et issue d'un clan prestigieu, n'atteignit pas le septième mois de couche, fauché par un terrible affres dit du Poumon-de-pierre. Arriva alors Behana fille de Nanatun, une épouse parfaite, douée d'un grand sens de la repartie et du commerce, elle mourut en couche, emportant avec elle le nouveau-née. Alors, quand le patriarche, âgée de presque un quart de millénaire, prit pour épouse Zakanur, fille de Abanamyr, la rumeur alla bon train dans les venelles de Thaar et les mauvaises esgourdes.

La naine avait à peine atteint sa soixantième année, toujours sous l'égide de ses formateurs, elle devint la lié de l'Ancien et on dit partout que le coquin cherchait en elle une fraiche donze afin de finir ses jours en bonne compagnie. Les quelques roustades et bouches cousues ne suffirent pas à faire taire les médisant. Ils se tarirent d'eux même, quand, par un fugace soleil d'été, Ozkun Ier vint au monde ; abrégeant à jamais le cycle qu'on attribuait à la semence maudite de son paternel.

De cette époque bénie, le Magnifique ne garde que d'excellent souvenir. Véritable choyer parmi les privilégiés ; il ne ressentit jamais la fin ou l'exclusion, au contraire, luxure et faste furent les premières sensations avec lesquels il interagit. Sa mémoire vint à lui rappeler quelques fois, d'éphémères scénettes : la gouvernante aux mamelons énormes qui lui gardait toujours un de ses pâtisseries préférées ; son Père, bien que souvent absent, qui le couvrait de cadeaux et de présents ; la douceur et le parfum de sa Mère, bien plus présente dans son quotidien ; ses amis, toujours prêt à le défendre et à le couvrir et cela même quand il s'agissait de se dénoncer à la place pour une dague planté dans l’œil d'un malotru qui avait traité sa génitrice de suce-queutard ; ces mêmes amis qui, tremblaient de peur aligné en rang, attendant qu'il en désigne un pour faire la nique à quelques Païms effarouché dans l'enclos familiale. Vraiment, d'infinis bon instant.

Mais la réalité de l'existence d'un descendant unique et trop longtemps attendu le rattrapa aussi rapidement qu'une courante sous canicule. Quand il eut l'âge de raison, son paternel le brinquebala de gauche à droite, l’exhibant dans dans toutes les soirées mondaines de la haute société Vaani. Trop jeune pour encore en comprendre les enjeux, Ozkun prit goût à cette débauche de luxe ou musiques, encens et surtout nourritures se mêlaient dans un torrent sans fin. Il devint la mascotte des sérails dans lequel il passait parfois plus de temps que de raison pour un naniot de son âge. Un moyen pour lui de vaincre une pression quotidienne toujours plus forte que lui administrait sous la surveillance de son père, les différents précepteurs qui eurent en charge son éducation. On lui enseigna les chiffres runiques, les mathématiques, les entregents de son monde et tout le nécessaire qu'un futur administrateur de la communauté aurait besoin dans son barda pour affronter le monde. Un équilibre entre rigueur et liesse qui, à force, devint une routine appréciable. Ce fut à cette époque, qu'il rencontra pour la première fois le Maître des Caves dans une entrevue d'un recoin ténébreux des Mille-Cave. Bien qu'il fut ignoré du Sang-d'Argent pendant presque toute la rencontre, l'Ancêtre se tourna un instant vers lui en admonestant quelques remontrances à la quantité de nourriture que son père accordait à son descendant. D'autres auraient put mal le prendre, mais pour Ozkun, il n'en fut rien. Grâce à sa panse, Salfaryl le Sombre l'avait remarqué.

Quand il fut en âge de majorité, débuta alors le réel apprentissage, celui qu'affronte presque tout les nains : il fut placé directement sous la coupe des anciens du clan Brise-Dette et on lui inculqua alors, les ficelles du métier de gageurs. L'idée que ce savoir repose sur une simple transaction client et donneur se dissipa dans son esprit dès les premiers jours : bien plus que des simples spéculateurs et marchands, il fallait avoir le nez creux pour sentir les tendances, les bons filons et repérer les mauvais payeurs, sans parler du savoir-faire quand aux différentes sanctions qui s'appliquaient en suite. Autant dire que le petit nabab, évoluait dans ce milieux comme un serpent dans le sable. Tant si bien qu'il chercha même à transcender sa condition en demandant à son père d'être initié à le runomancie. La négociation qui s'en suivit fut l'une des plus âpres de sa jeune vie, mais le paternel céda finalement en mettant en garde fou que jamais, il ne devrait faillir à ses principaux enseignements. Dès le lendemain, il rejoignit les rangs des marteleurs ésotériques de son clan, les quelques initiés des Brise-Dette à manier l'ether à travers le martelage runique sur orfèvrerie.

Il traversa alors les nombreuses années qui le menèrent à l'acceptation finale par l'élite des siens dans un jeu d'équilibriste entre bacchanales fantasques, quotidien extravagant et millimétré puis art ésotérique et salvateur. De l'énergie Ozkun en avait à revendre et personne n'en doutait. On louait son investissement et ses manières, mais on commença aussi à redouter des traits plus sombres de sa personnalité : revanchard, parfois colérique et toujours prêt à réclamer son dût.
Néanmoins, ces accusations se turent quand, alors qu'il était tout jeune adulte, Ozir fils d'Ouzmar, se trouva au porte du trépas. L'Ancêtre avait maintenant atteint un âge canonique et ou ne lui donna plus que quelques jours de soleil. Il fit mander Ozkun sur sa dernière paillasse en ordonnant qu'on évacue les lieux. La, alors que la mort le guettait, le paternel réserva une dernière surprise à son héritier : il lui fit ouvrir un coffre secret dans lequel se trouvait une tenue noire et un masque d'or pur. Le choc fut rude pour Ozkun, mais après réflexion, expliqua moult de choses sur les nombreuses absences qu'effectuaient toujours Ozir même à un âge avancé. Pater et fils scellèrent les portes de l'alcôve et passèrent les derniers jours ensembles ; l'un transmettant à l'autre les codes d'on il aurait besoin pour rejoindre l'honorable, terrifiante et secrète assemblée de la Loge d'Onyx. Quand il émergea de son boudoir, Ozir avait rejoint les Derniers Halls et Ozkun n'était plus tout à fait le même nain.

Alors commencèrent les temps du Magnifique. Il gagna se surnom après quelques années au poste d'Intendant des Pavés qu'il remplissait maintenant. Son ambition débordante et sa roublardise naturel le poussèrent sur des retranchements et autres décisions qui firent gagner beaucoup, beaucoup d'or aux nains. Une politique de chantage par association et adjudication mêlée à un durcissement du recouvrement des dettes - déjà drastique, saupoudrée de quelques investissements peu communs, cloitrèrent sa renommée et stabilisa son statut. On loua en suite les nombreuses fêtes qu'il organisait à grand frais. Des temps de liesses et de somptuosités qui furent entachés de en arrière boutique par des assassinats, des empoisonnements et des règlements de compte mettant hors courses les rivaux les plus vindicatifs.

Ozkun se complaisait dans ce double rôle qui en définitif, ne faisait que le rapprocher des instances du pouvoir tout en restant à l'ombre des retours de bâton. Il entretenait de très bonne relation avec le Maitre des Caves, qu'il visitait régulièrement et vis versa ; néanmoins il savait d'instinct que le Sombre n'appréciait guère sa débauche et sa façon de voir le monde. Mais tant que l'or continuait de remplir les poches de l'Ancêtre, qu'importe les moyens.  Quand arriva le Voile, l'occasion fut une nouvelle fois plus que bénéfique pour Ozkun qui vit dans cette mânes venu du lointain Zagazorn, une véritable mine. Malgré l'interdiction de flouer les colons, il joua bascula dans des profondes pulsions en leurs proposant des crédits à faussement avantageux qui deviendraient drastique une fois les entreprises misent sur pieds à plein potentielle. Mais si les choses se passaient bien, les nains ne se rendraient même pas compte des dépenses tant ils engrangeraient de bénéfices. Cette période fut aussi une des plus débaucharde qu'il connut : durant le temps de l'éclipse il sombra dans un état de liesse permanent, enchaînant banquets et abus, quand cette état de transe prit fin, Ozkun eut la sensation d'avoir été victime d'un curieux maléfice ; cette sensation dérangeante alla en pis quand il comprit que malgré ses travers, on lui pardonna tout ses méfaits le temps que dura l'évènement. Coup de chance du destin ou des dieux ? Une question auquel il ne possède toujours pas la réponse.

L'existence prenait un tournant particulièrement mielleux pour celui qu'on appelait déjà Grand Nabab des Dunes. Remplissant son rôle de Maître-Espion au sein de la Loge d'Onyx, il appuya bien sur les actions du Maître des Caves sur les différents évènements qui se clôtura par les Semailles de Sang. Bien que les Mille-Caves pâtirent finalement du projet, une concurrent direct avait été éliminé du jeu, sans parler des retombées qui mirent hors courses des alliés tout aussi puissant. Ozkun sentit le vent du changement arrivé, ayant depuis toujours ambitionné de prendre la relève, la chute n'en fut que plus douloureuse.

Quand à l'aube de l'an 18, le Sang-d'Argent décida de se retirer, Ozkun était lui aussi parmi les nains au premier rang qui scrutèrent l'Ambreroc prendre la place de Seigneurs des Durgazdawi. Ô il applaudit, comme tout ses congénères, il se fendit d'un sourire qu'il aurait aimé être plus qu'un rictus, mais en lui, la fureur bouillonnait. Il n'appréciait pas beaucoup se nain qui avait toujours était l'exacte contraire de sa personne ; le fait qu'il fut choisit pour prendre les rennes, ouvrit une profonde cicatrice dans son égo surdimensionné.

Mais le Magnifique restait un nain attaché au sens de l'honneur, les temps qui suivirent il fit tout son possible pour continuer de façade à servir le Maître aussi bien qu'il l'aurait fait avant. Il dut même reconnaitre que plusieurs des décisions de se compteur stoïque qu'était Marzaban, ne manquait pas de panache. Aussi décida t-il de continuer à ronger son frein en n'omettant point de placer au cas ou - certains de ses pions la ou il le fallait.

En sous main il fut de tout les évènements, de Hanning à Qyriah, autant que faire ce pouvait.

Ce fut en l'an 19, et l'expédition plutôt désastreuse qu'organisa le Maître des Caves en direction de l'Anaëh, qu'Ozkun commença une nouvelle fois à sentir le vent du changement. Sa Pansité se mit alors à bouger des pions en décidant bien de ne plus laisser passer sa chance.

« Il viendra dans le sable, avec le siroco et la glèbe ; sans prévenir, sans faillir, prêt à réclamer son dû quand l'espoir se sera noyé, dans les lits asséchés des rus. »

HRP:

Code:

[Métier] : Intendant des Pavés ; Masque d'Or de la Loge d'Onyx

[Sexe] : Nain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps (dague)

[Alignement] : Loyal Mauvais

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