Nombre de messages : 21 Âge : 33 Date d'inscription : 30/04/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 999 ans Taille : 2m16 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Olossûr Yanasindë Taenion Ven 17 Mai 2024 - 10:38
Possessions & Équipements : Les Taenions font parties des anciennes familles s'étant primo implanté dans les montagnes du Protectorat qui deviendrait Quatre Saison. De ce lointain héritage Noss, il partage un attrait particulier pour la rocaille, si bien que la demeure d'Olossûr est aujourd'hui encore une bâtisse ayant été taillé dans à même le roc saillant entre les murs de Quatrième Saison. Pour les non initiés plutôt habitué au confort de la forêt, cet apanage peut sembler bien particulier mais parmi les elfes de pierres, on reconnait une certaine beauté et harmonie dans l'édifice qui semble avoir été créer par la montagne elle même. Loin d'être humide malgré son statut troglodytique, on y trouve une large bibliothèque qui renferment d'antiques tablettes ainsi que quelques thésaurus mystagogue propre aux savoirs de l'éther. Un trésor particulier, peu étendu, mais qui fait la satisfaction de Yanasindë. S'il se vêtit d'étoffe particulièrement luxueuse, elles sont toujours le fruit d'une réflexion en amont mêlant les différents styles qui viennent à rappeler son statut de montagnard et des traditions lié à sa propre famille. Enfin, un chapelet fait en pierre météoritique complète sa panoplie : il est l'unique héritage des Taenions et par extension, son focalisateur.
Ârfân dit l'Impétueux, Esprit-Nuage des Monts du Telion
Divinité séculaire lié à la chaîne montagneuse des Monts du Telion, Ârfân est une entité mystérieuse se matéralisant sous la forme d'un épais et colossal nuage dans lequel semble battre la tempête elle même. Rejeton de la Déesse, il est fait partie de la classe des Ëalas mineurs et son terrtoire semble se délimiter aux monts qui entourent le Protectorat de Quatrième Saison. Les légendes des elfes ne seraient décrirent le rôle exact de l'Esprit-Nuage ; mais il fut révéré au premiers âges autant comme un gardien que comme un figure crainte pour sa puissance et ses colères tempétueuses. Les Noss des montagnes en auraient fait un patron titulaire après avoir réussi à s'attirer ses faveurs. Bien qu'il soit imprévisible, sa venue est toujours s'accompagne toujours de rafales de vents insoutenables, promettant foudre et tempête. Ârfân demeure un figure majeur chez les Taenion. Comme ses prédécesseurs, Ôlossûr entretient un lien particulier au Roi Nuage depuis sa prime jeunesse, cherchant à attirer sa faveurs. Comme toutes choses se liant, l'Ëala représente pour lui un divin guide, manifestation suprême de son Art.
Apparence :
Taille : 2m16
Couleur des yeux : Ambre
Couleur des cheveux : Alopécique
D'apparence, Yanasindë est un elfe loin des standards de beauté fantasmatique que les contes et les rumeurs auraient à tendance à sublimer dans les cultures dépassants les lisières de l'Anaëh. On ferait plutôt référence à lui comme un croquemitaine se déplaçant dans les zones grises de l'existence, à mi chemin avec ses lointains cousins du Vatna. D'une charpente plutôt solide, il possède une musculature sèche et dépourvue d'artifices. Il ne possède plus un seul cheveux, résultat d'une existence à côtoyer la foudre. Son teint gris dénote particulièrement des peaux fraiches évoluant sous la cimes des arbres séculaires ; il est ridé et tiraillé, comme une pierre ponce que le vent aurait particulièrement érodé. Malgré cet état, il affiche la plupart du temps un visage plutôt affable et accueillant ; en réalité un façade de circonstance, tel l'à-pic montagneux dissimulant les centaines de boyaux souterrains qui rongent sa gangue primaire. Il dégage aussi une odeur particulière d'ozone, résidu intemporel qui lui colle à la peau comme les fragrances qui accompagnent toujours ceux qui pratiquent à outrance un art ou un artisanat particulier.
Personnalité : Comme tout ceux ayant vécus plus que nécessaire, il est complexe de décrire avec précision la personnalité d'un tel être, néanmoins Olossûr se distingue par la myriade d'état qu'il eut à traverser au cours de son existence et qui façonnèrent l'elfe qui l'est aujourd'hui. Si par le passé il fut qualifié de turbulent voir de sanguin par ses pairs, les siècles qui s'enchainèrent à son compteur, patinèrent ces traits jusqu'à le grimer sous une sagesse séculaire calculatrice et froide. Néanmoins, tel les nuages qui s’amoncèlent en sombre cellule orageuse, se trame encore dans l'écho lointain de la tempête quelques brides de cet ancien état ; on dit que ses accès de colère sont sévères et tranchant hors il sait aujourd'hui se maîtriser avec plus de parcimonie. Aimant penser que dans ses veines, coule le même fluide électrique qui poussa ses ancêtres à s'installer sur les cimes, il est doté d'un esprit vif et perçant ; appréciant les choses pour ce qu'elles sont, vénérant une certaine forme de la nature à travers le prisme des grandes espaces et des cieux plutôt que la frondaison des arbres qui caractérisent tant son peuple. Plus guerrier que savant, une nouvelle fois cohabite en lui une dualité qu'il incarna tour à tour aux temps anciens et qui laissa en lui quelques cicatrices ineffaçable. Pour Olossûr, seul prime la souveraineté des elfes sur leur royaume dans le respect des traditions séculaires. Sur ce mantra, il se batît et ce fut tant son phare que sa propre perte. Les terribles impactes des dernières années le frappèrent d'un mal plus insidieux, loin encore d'être tourmenté par les affres d'une vie trop élargi, il fut profondément changé par les modifications bien trop rapide que subirent l'Anaëh. Se diffusant comme un lent poison qui alla jusqu'à modifier son propre prisme, le retranchant dans des positionnements qu'il n'aurait jamais imaginé jadis. Autre fait notable, c'est un des rares citadins de Quatrième Saison à entendre la Symphonie. Mais au contraire de nombreux autres, cette mélodie raisonne pour lui plus comme une malédiction qu'un don.
Capacités magiques :
Olossûr est un maître de son élément, l'air.
Chez les Taenion s'exerce un fort maintient de la tradition remontant aux primes âges de la Noss et qui en fit depuis toujours des adeptes de la foudre et du vent. Un savoir ancien, propagé par les récits des illustres membres qui se démarquèrent par leur maîtrise respective de l'Art alors même que ce domaine se trouvait en général relégué au second plan par des domaines plus t consensuel comme les végétalistes et autres adeptes de la Vie. Depuis sa prime enfance, Olossûr baigna dans un chaudron perpétuel ou l'Art de l'ether était une constante que partageait nombreux des membres de sa famille. On l'éveilla très vite aux savoirs et pratiques à mesure qu'il évoluait ; si bien que durant ses premières classes, il put reconnu comme un jeune élément curieux, s’intéressant particulièrement aux théories magiques, poussé autant par sa soif de connaissance que par ses parents qui l'orientaient et le guidaient avec habilité afin qu'ils marchent sur les traces de ses aïeux. Disposant d'une sensibilité naturel à la perception de l'énergie, il ne put mettre des mots sur ses sensations que via l’apprentissage des bases théorique qu'on lui fit découvrir. C'est tout naturellement qu'à la période du Double Choix, il passa avec succès les tests qui firent de lui un apprenti mage à l'Académie d'Aëlandir avant de rejoindre les rangs de l'armée et d'y perfectionner son art
Pour en revenir aux différents pratiques et application d'Olossûr dans son art, ces dernières prennent de nombreuses formes, aussi variées que l'élément d'on il tire son pouvoir.
La magie imprégnant toutes choses, ses courants sont aussi innombrables que les brises qui parcourent le monde. Ainsi, Olossûr perçoit la magie comme un flux mouvant qu'il nomme le Vif, semblable à des rafales fantasmagoriques qui se déplaçeraient à différentes vitesses et qui seraient plus ou moins puissante. De cette constatation et de la recherche d'une vie sur le sujet, il put quantifier et classifier ses courants selon une échelle lui étant propre et créant un système de difficulté de conjuration lié à la dite puissance perçu. Afin de canaliser ses vents magiques, Olossûr utilise un chapelet de bille de fer météorique ; l'objet est transmit dans son héritage depuis les premiers cycles du monde, lui est très précieux et hautement symbolique. Via le décompte rituel des billes de pierres, il réussit à augmenter sa concentration jusqu'à pouvoir maîtriser les flux sélectionnés pour l'accomplissement d'un sort ou d'un rituel.
Ainsi, les courants aériens sont devenus pour lui une langue à part entière d'on il maîtrise orthographe et grammaire pour en déclarer différentes proses. Capable manier la matière en la déplaçant et la contraignant sans jamais l'altérer, il peut ainsi user de ses différentes utilisations en la déclinant sous une myriades de possibilités. De son expérience et de l'énergie fourni, dépendent la taille et le temps nécessaire à l'onde de choc concentré pour réaliser l’œuvre qui finira par se libérer une fois le sort terminé. Ces œuvres sont par essence éphémère et non constructe, voué à remplir leurs œuvres dans un temps donné. Découlant de cette maîtrise, Olossûr est capable d'asservir la matière afin d'en faire une alliée suffisamment longtemps pour lui permettre de voler. Bien que dangereux lié à la grande concentration nécessaire pour se maintenir stable en permanence dans les airs s'il se déplace, cette liberté lui permet d'atteindre des sommets inatteignables pour le commun des mortels et des immortels.
Dans le même une application et un registre bien plus pragmatique lié à la maîtrise des courants, Olossûr est capable d'en créer tornades et chrones destructeurs en mouvant la matière et en la concentrant suffisamment longtemps et précisément pour créer d'impressionnantes colonnes. Cette façon de procédé, énergivore se révèle néanmoins terrifiantes de part les différentes applications imaginables en pratique. Si la tornade est l'expression fougueuse des vents violents, le chrone lui est son expression placide mais tout aussi puissante : il s'agit en réalité d'un enchevêtrement de vents emprisonnés dans une cellule tangible et se déplaçant soit aléatoirement, soit via en étant contrôlé par le mage. Un chrones agit tel une bombe d'air, pouvant en fonction de la rotation de ses rafales, surchargés ou aspirés l'oxygène dans son sillage.
Ayant acquis la maîtrise nécessaire du feu pour sublimer son Art, Olossûr est capable de créer et conjurer la foudre en liant suffisamment des deux éléments. Cette capacité de tempestaire est d'ailleurs son domaine favoris ; tradition séculaire de sa famille, il est un maître de l'ozone et de la création des conditions nécessaires à sa manipulation. Ainsi, la foudre ne dispose plus de beaucoup de secret pour lui ; il pourra la conjurer rapidement en de bref et vif mouvement en manipulant l'air autour de lui, tout comme procédé à la création de terrifiante tempête qu'il maîtrisera en contraignant la matière présente. Il impose à se domaine précis, une hiérarchie psalmodique servant à référencer les différentes graduations de puissance des tempêtes et orages usité sous le nom de Chants des Vents Rêvés.
Enfin, son dernier champ d'action reste encore aujourd'hui du domaine de l'expérimentation, il aime à appeler cela son dernier chemin d'étude. Ce domaine se concentre autour de la création de rituel complexe cherchant à créer à l'aide du Feu et de la Terre des météorites pouvant être conjurer depuis les cieux afin de frapper le sol en divers points. Bien qu'hautement peu précis, Olossûr est fasciné par la beauté du firmament d'on il croit pouvoir un jour, percé les secrets.
Histoire
Chapitre I
Dans la demeure rocailleuse des Taenion en la cité de Quatrième Saison, les jours s'étendaient dans un faste sobre et pragmatique, dirigé par la raison et la sagesse. L'avenir semblait à nouveau plus certain et tangible, les affres des terribles affrontements enfin apaisés depuis l'avènement du sagace Glorfindel à la tête du royaume sylvestre. C'est dans cette période propice à la paix que nacquit de l'union de Nahamro Taenion et de Lossëwen Lavaraldanil leur descendant et qui resterait leur unique fils, Olossûr. Sous les meilleurs des auspices, les temps bénis de la prime enfance s'offraient alors à lui. Choyé par l'amour maternelle et la présence réconfortante du pater, son arrivé sonnait comme une bénédiction au sein du foyer, synonyme de renouveau et de perpétuité à l'image de l'Oeuvre de la Mère. De ses premiers instants fugaces qui lui semblaient aujourd'hui lointain, il ne garda que quelques souvenirs éphémères se traduisant en puissants sentiments enfouis et fondateur dans le prisme de son être ; la chaleur d'un corps, la force d'un bras, les rires et les chants aux paroles oubliés, les moments de premières découvertes sous une houlette protectrice. Des visions appartenant aujourd'hui aux songes et aux moments de recueillements durant les longues contemplations.
Néanmoins, à mesure que les jours et la vision s'éclairait, il grandi et le monde s'offrit alors à lui. D'un naturel curieux voir aventureux, il en vint très tôt à être parfois même qualifié de turbulent par ses ainées. Loin d'avoir mauvais caractère, on lui attribuait plutôt la malice niaise qui affuble les plus jeunes en quête constante d'occupation et de soif de savoirs. Le monde lui semblait aussi vaste que merveilleux, chaque choses revêtant d'une importance particulière et fourmillante de détails pour qui choisissait d'observer avec précaution. La cité devint rapidement son terrain de jeu favoris, parcourant chacun de ses sentiers, dérangeant parfois plus que de coutumes le quidam. Si on lui faisait quelques remontrances à ce sujet, on vint à lui pardonner tant il semblait de bonne foi. A mesure qu'évoluait ses sentiments et son âge, les murs en devenaient t trop petit et son besoin d'espace ne fit que croitre. Partagé entre l’enseignement des premières classes et ses envies de libertés, il passa autant de temps que possible sur les contreforts du Telion, arpentant les sentes rocailleuses et les forêts de pins avec une assiduité particulière. Cette dualité entre l'apprentissage théorique général et enseignement pratique personnel le nourrissait pleinement ; substantant son besoin insidieux d'être acteur d'une vie qu'il souhaitait pleine de fougue.
A l'aube de ses quatre-vingt dix ans, il fit une expérience particulière qui le marqua jusqu'à dans sa chaire et pour le restant de son existence.
Alors qu'il arpentait en compagnie de son père un des plateaux montagneux qui surplombait le val et la cité, Olossûr s'éloigna et se perdit dans l'observation des différents vols d'oiseaux qui s'apprêtaient à nidifier en cette fin de printemps. Pour lui la gente aviaire représentait l'une des plus belles créations de la Mère ; défiant les lois terrestres et se permettant ballets et pirouettes dans un univers ou ils étaient les maîtres. Il aurait ainsi put rester immobile des jours, référençant mentalement les différentes espèces et leurs manières de chanter, de voler et simplement, d'être. Encore insouciant d'une certaine forme de danger, il se fit alors surprendre par un violent orage qui éclata sous l'effet conjugué de plusieurs jours de pluies écrasés par une journée de chaleur mordante. Le ciel s'était alors obscurcit à une rapidité qu'il ne connaissait pas et que sa jeunesse n'aurait pu prévoir. Les rafales se firent puissantes, puis dévastatrices. La foudre tonnait et tombait au hasard, embrasant des pins centenaires qu'il avait eu le loisir de grimper encore quelques jours auparavant. Terrifié, il trouva un abri de fortune sous une ancienne souche ayant chuté et lui servant à peine à se protéger des grêlons qui rasaient la montagne. Recroquevillé, pensant ses derniers moments arrivés, il fut alors terrassé par l'éclat de l'éclair qui frappa à quelques mètres à peine de sa tanière. Le monde s'obscurcit pour lui et il ne sut dire combien de temps. Quand ses yeux s'ouvrirent à nouveau, il était allongé sur l'herbe humide, aux alentours, toujours de sombre cumulus mais le vent semblait lointain, comme s'il se trouvait au centre d'un terrifiant cyclone. Levant des mires, c'est alors qu'il l’aperçut. Titanesque et sans commune mesure, l'être semblait l'observer depuis le firmament posant sur lui deux mires foudroyantes dans un monticule orageux terrifiant. Nul paroles ne furent échangés, mais Olossûr resta ainsi allongé, souffrant de ses brûlures, observant celui qu'il savait être Ârfân, l'Esprit-Nuage des Monts du Telion. On lui narra son sauvetage plus qu'il s'en souvint. La longue convalescence qui s'en suivit en suite au mains d'experts guérisseurs ne parvint pas à sauver sa chevelure brune. Ainsi très jeune son apparence dénota de celle de ses semblables et commença alors, la quête du pourquoi lui ?
Chapitre II
Le temps guérissait tout, ou presque, mais la mémoire des elfes est longue et Olossûr ne divergeait pas de ses congénères à ce sujet.
Quand vint le temps du Double Choix, il s'orienta naturellement en direction des savoirs de l'éther. Jusqu'ici il avait toujours baigné dans une sensibilité particulière aux énergies qui parcouraient le monde ; sa rencontre divine avec un des Ëala mineur de la région renforça en lui se besoin de connaitre la trame des enseignements liés aux éléments qui faisaient parti intégrante de la tradition familiale. L'insouciante lui avait néanmoins été ôté avec un certain panache et celui qui se trouvait encore quelques années en arrière, simple baroudeur dans la lande, s'apprêtait aujourd'hui à affronter ses choix avec un regard bien plus pragmatique. Sa venue en Alëandir fut pour lui source de nombreux conflits interne ; répugnant à quitter sa place natale, il dut néanmoins se faire souffrance, convaincu que seul ce lieu de pratique et de savoirs immémoriaux serait amène de le guider dans ses ambitions. Bien qu'elle fût pour lui toujours une compagne chantante, la Symphonie prit à cette même période, une teinte mélodique bien moins appréciable à ses oreilles. Était-ce la une cicatrice de son expérience ? Il n'aurait sut le dire à ce moment, mais sa présence bien que toujours réconfortante, lui apparaissait alors comme plus pleine, plus lourde à portée.
Mais ses considérations devinrent secondaire quand il fut pleinement plongé dans la dureté et la précision de l'enseignement qui s'offrait alors à lui. Pendant un moment, il en oublia les Monts du Telion et la pierre réconfortante de son foyer, entièrement tourné dans la quête qu'il avait lui même choisit. Les longues heures d'études devinrent un refuge dans laquelle il s'abandonna complètement, bercé par les mythes des ses ainées et les applications enfin pratico-pratique développé entre les murs de la prestigieuse institution. Il conservait encore en lui, les restes fumants du caractère agité qui l'avait accompagné tout du long durant et il n'était pas rare que malgré les remontrances à ce sujet, on le remarqua pour sa verve piquante, cherchant à toujours questionner sans en posséder la légitimité ; les temps du savoirs communs représentaient une épreuve pour lui, mais quand on le confia enfin à un référent sur le domaine qui obnubilé depuis toujours, à savoir celui de l'Air, il fit acte de tempérance, reléguant la tempête à une fine pluie salvatrice. Pratiquer l'ether répondait à moult de ses interrogations quant à ce qu'il avait jusqu'ici imaginer du monde. La magie fut en quelque sorte aussi bien une révélation qu'un moyen de s'élever en cherchant perpétuellement à atteindre un idéale de maîtrise. Il s'y réfugia une nouvelle fois, dénotant toujours de par son apparence, souvent relégué à l'état de curiosité par ses congénères qui malgré leurs prestances, ne lui facilitaient pas un quotidien déjà peu aisé. Mais à force d'abnégation, il réussit à satisfaire ses pairs, démontrant par preuve, que l'Art représentait à ses yeux, bien plus qu'un outil.
Alors toujours engagé dans le cursus théorique, Olossûr regagna la cité de Quatrième Saison afin d'y procéder à la Cérémonie du Choix. S'il aurait aisément put réaliser cette dernière sur les terres Lëandrinnes, il souhaitait revoir les murs de pierre et sa demeure ancestrale. C'est sans grande surprise qu'il adopta définitivement le nom de son père, Taenion pour le restant de ses jours. Profitant de se cour séjour dans le Protectorat, il se rendit pour la première fois sur le plateau montagneux ou il fit rencontra Ârfân. Il restera alors plusieurs jours sur place, cherchant à démanteler une nouvelle fois la raison de cette brève entrevu. En ce lieu, il ne flaira rien de particulier dans l'énergie primitive que représentait Le Vif à ses yeux. S'il ne trouva aucunes réponses à ses questions, il conçut néanmoins que cet endroit lui apporta repos et tranquillité d'esprit et le considèrera par la suite comme un sanctuaire ou effectuer ses retraites prêt des nuages. C'est sans plus de changements qu'il regagna la capitale afin de parfaire sa formation ; avec peut être au cœur, un curieux sentiment de mal du pays qu'il avait réussi à enfouir jusqu'à maintenant.
Les années qui suivaient firent de lui un mage accompli dans son domaine, il fit le choix de continuer l'étude pour un enrichissement tout à fait personnel et perfectionnant. Si se choix lui parut de prime à bord logique, le gain de liberté que lui octroya son nouveau statut fut rudement mis à l'épreuve. Olossûr fit alors l'expérience des premières mésententes la noble institution. Le Chapitre Blanc bien que composé d'éminents elfes qu'il respectait pour leurs capacités et leurs savoirs, se trouva être à ses yeux trop long à la réaction et aux changements, trop protocolaire sous certaines formes. Alors qu'il atteignait ses presque trois cents ans, le malheur vint à frapper une nouvelle fois Anaëh. Le pieux Glorfindel fut assassiné par un individu étrange, mettant ainsi la capitale dans une ébullition toute particulière, les Citadins blâmaient allègrement les Noss pour ce terrible affront et cela jusqu'à que l'on en apprenne plus sur le véritable auteur, néanmoins le mal était fait. Olossûr consterné par le procédé et plus que ça, révolté fut un farouche partisan de la thèse qui agita bien des Souffles. Cette situation réveilla en lui de primaux instincts et le confronta pour la première fois, à la colère. Dans cette ambiance morne et délétère, il fut approché par un mage du nom de Mormoc Liwasin qui avait perçu en lui, le caractère nécessaire à l'accomplissement d’idéaux différents. Originaire de Daranovar, il en premier lieu comme un Maître élémentaliste maniant la Terre et le Feu ; puis une fois qu'ils eurent noué des liens plus proche que celui de la simple connaissance, il lui apprit sa réel position, celle de Mage de Guerre dans l'armée Royal. Bien qu'il venait d'acquérir son indépendance, Olossûr se retrouva rapidement séduit par les discours énergiques et les capacités de pratiques libérés des carcans académique. Il n'avait jamais réellement pensé à cette voie jusqu'ici, mais elle se présenta comme celle du salut, lui offrant un cadre et l'empêchant de commettre de terribles bévues.
Chapitre III
Ainsi, sous l'égide d'un nouveau tuteur, Olossûr passa prêt d'un siècle à s'immerger totalement dans le corps armée des auxiliaires. Une nouvelle fois, il accueillait ce nouveau défi comme une forme d'épreuve qu'il pourrait chercher à magnifier au quotidien. Les différents corps et tactiques ainsi que les manœuvres et les stratégies devenaient pour lui une nouvelle source d'étude et d'approfondissement. Complètement grisé par cette nouvelle façon appréhender son Art, il trouva parvint à magnifier l'utilisation pratique qu'il avait toujours imaginé de sa magie. Ainsi pour la première fois il distingua en filature les contours d'une réponse concernant sa rencontre avec l'Ëala ; et si Ârfân avait de cette manière, décidé de le choisir pour en faire un défenseur du peuple elfique ? Devait-il tirer de ce douloureux enseignement que pour arriver à ses fins, il est parfois nécessaire de souffrir ? Des questions auxquels il n'osait encore donner réponse trop concrète, préférant continuer à théoriser la chose.
Puis virent les nouveaux affrontements avec les Noss et ce fut pour Olossûr une première expérience à grande échelle du terrain. Assaillit par la foule de sentiments qui se déchainaient en lui, mêlant excitation, peur et sentiment de puissance ; il sut que plus jamais il ne retournait à la théorie et à la recherche. Ce fut dans les sombres futaies ou eurent lieu quelques affrontements fratricide ou il se révéla. Venir en aide aux troupes régulières à l'aide de son Art lui apporta grand sentiment de satisfaction. Qu'il doive dévirer une volée de flèche à l'aide d'une lame de vent ou qu'il fasse tomber la foudre pour sauver un groupe de soldat encerclé, toutes ses situations se mêlaient et se répétaient en lui, forgeant un elfe différent, qu'il n'aurait pensé pouvoir incarner par le passé. Son retour en arrière impossible et acté, il se rendait alors régulièrement sur les terres de son Protectorat. Des voyages qu'il effectuait soit en compagnie de son mentor, soit seul. Les périodes et le temps qu'il passait à Quatre Saison différaient grandement en fonction des saisons. Néanmoins le rétablissement de la diplomatie entre Noss et Citadin lui permit d'allonger drastiquement ses permissions. Comme le jeune qu'il avait été, il se rendait alors régulièrement dans la chaîne des Monts du Telion, espérant secrètement y rencontrer une nouvelle fois l'Ëala. Mais le Roi-Nuage ne vint jamais à lui, restant silencieux à ses suppliques alors même qu'il invoquait la tempête en son nom. Ses veines tentatives lui laissaient un goût amer en bouche, mais qui était-il pour s'imaginer détenir tout droit sur un être supérieur qui le dépassait en tout point ? Parmi les siens, il gagna à cette époque forte notoriété, les récits de ses batailles étant remonté jusqu'au Protectorat. La Cité des Lueurs n'avait jamais considéré les Noss comme des alliés et le ressentiment à leurs égards restaient fort. Ainsi il continua d'alterner les allers et retours entre ses missions et son temps plus libre qu'il consacrait à vivre sur ses terres. Mormoc fut son compagnon à plus ou moins de distance et sur l'ensemble de cette période ; entre eux s'était installé une relation d'amitié supplantant celle du mentor et de son élève. S'ils n'officiaient pas spécifiquement sur les mêmes fronts, ils finissaient toujours pas se retrouver pour partager aussi bien anecdotes banals que théories pratiques et magique sur l'utilisation et l'application de sortilèges. De ces échanges, Olossûr raffermi son emprise sur l'élément Feu et s'initia à l'élément Terre, en contrepartie il enseigna Air et Eau à son compagnon dans la mesure du possible.
Il semblerait alors que l'existence suivit le rythme de la nature, en constant changement, alternant les saisons. Tout comme la paix qui régnait à nouveau, vint au sud les nuages d'une tempête non désiré et qui apportait avec elle, le sang et les larmes. La Bataille de l'Uraal fut le triste glas de cette faste période et quand démarra ce que les chroniqueurs appelleraient par la suite L'Invasion Noire, Olossûr et son compagnon se trouvaient tout deux sur les remparts de la Cité d'Alëandir, repoussant l'ennemi à l'aide de sortilèges dévastateurs. Gardant un parfait souvenir de cette période, Olossûr fut durement éprouvé par la mort de Mormoc, terrassé par les traits sombres ennemis. Si les elfes gagnaient la bataille ce jour ci, elle fut pour lui sans chant ni célébration tant la perte lui sembla immense. Bien qu'il fut aussi blessé, aucunes douleurs physique ne put supplanter la tristesse qui l'envahit. Il mit des années à s'en remettre totalement, errant au dessus du lot comme un Souffle brisé. Alors, quand le Roi Telrunya prit pour conseillère guerrière une fille du Vatna, s'en fut bien trop pour lui. Il quitta simplement l'armée royal et décida de regagner le Protectorat de Quatre Saison. Jamais il ne pardonna l'insulte faite et sa perception concernant les Lëandrins changea drastiquement. Une fois entre les murs de La Cité des Lueurs, sa tristesse passa et s'il ne l'avoue jamais publiquement, il ne fut pas mécontent du soir qui frappa le Roi un siècle plus tards.
Chapitre IV
Son retour en terre natal agi sur lui comme un onguent curateur guérissant les plaies. S'il passa encore quelques années en compagnie de ses ainées, il se contenta dans un premier temps d'adopter un mode de vie proche de celui d'un ermite. Ses longues errances dans les Monts du Telion se transformèrent en année et il dut constater que malgré ses nombreux voyages dans tout l'Anaëh, il n'existait pas un seul lieu lui ayant jamais procuré tant de bonheur Aussi, quand cette phase d'errance prit fin, il regagna la civilisation en ayant pour quête l'intégration du conseil du Protectorat ou siégeait Anornedellon Nedi Lûcannui. S'en suivit une période de transition ou il s'engagea fort de son expérience dans la politique civil local, renouant totalement avec ses racines. Toujours doué d'une apparence et d'un tempérament particulier, Olossûr était néanmoins un elfe ayant fait ses preuves et d'on la voix portait au delà des frontières de Quatre Saisons. Il avait acquit avec l'âge et l'expérience, la condition nécessaire pour porter soutient à sa communauté. Bien qu'il aurait put en prendre le contrôle, il se contenta de s'engager dans l'armée local, disposant ses conseilles aux plus jeunes recrues et servant de mentor pour les élémentalistes qui le souhaitaient. Ils ne furent pas nombreux à se bousculer pour se retrouver sous sa houlette tant on le qualifiait de sévère et d'ombrageux à l'image de son Art ; mais Olossûr restait profondément marqué par sa pratique du terrain et supportait peu qu'on le contredise surtout venant des elfes plus jeunes et moins expérimentés. Pour lui, le respect se gagnait à force d'abnégation, d'investissement et d'actes fondateurs. Une vision relativement étriqué mais qu'il assumait pleinement.
Malgré son air taciturne, Olossûr était particulièrement heureux de pouvoir servir La Rocheuse et son peuple. Il apprécia notamment les positions plutôt éloigné de la politique d'Alëandir qu'adoptait le Seigneur Protecteur Anorn. Pour lui, il était encore impassable de venir en aide aux elfes de la capitale en sacrifiant des vies inutiles sous l'impulsion de choix qui ne les concernaient pas directement. Aussi et malgré qu'il hésita à de nombreuses reprises, il ne s'engagea dans aucuns des conflits qui secouèrent les frontières Sud de l'Anaëh se tenant fermement à son crédo. Durant les séances du Conseil, il portait haut la voix de la branche la plus extrémistes de la population. Bien que les débats s'en retrouvaient souvent nourris, il parvenait à convaincre tout en acceptant d'incorporer de l'eau à son vin sur d'autres sujets. Ainsi, la politique local devint un exutoire de ses jours les plus récents mais aussi, les plus anciens. La seule occurrence qui réussit à le convaincre de quitter son siège, fut l'annonce et la nouvelle d'un Nœud Magique dans les ruines d'Ellyrion. Alors qu'il s'apprêtait à entamer un long voyage dans cette direction, les dieux rabattirent les cartes et le Voile, frappa le monde.
Alors que l'éclipse cyclique débutait, Olossûr qui avait préparé son voyage pour le lendemain, dut se rendre à l'évidence : les choses se déroulaient pas comme prévu, quelque chose clochait. Il réussit à l'entendre dans la Symphonie alors même que depuis qu'il avait regagné la Rocheuse, son chant qu'il trouvait aujourd'hui éprouvant, s'était réduit à un infime acouphène. Ce qui aurait dut durer une nuit, se mua en une longue et obscure attente. L'Oeuvre de la Mère devint l'Oeuvre de la Sauvage, avatar identique d'une même face de la Déesse mais bien plus terrifiante. La végétation devint un véritable ennemi pour les Citadins et dans cette panique ambiante, Yanasindë se retrancha dans ce qu'il savait faire de mieux et mit toute son expérience à l'oeuvre au côté des moines de Calimenthar qui usait du Feu pour défendre la cité. Alors qu'il pensait avoir toucher le fond, de terribles nouvelles parvenaient du Nord du Protectorat et annonçaient la destruction complète de Carrobrelian. Comble du malheur, ses parents s'y étaient rendu afin de fêter la passation de cycle avec la proche famille maternelle. Trop accaparé pour les pleurer, Olossûr dirigea néanmoins la colère qui l'habitait à l'encontre des Noss et de la Prime Oeuvre elle même qui se déchainait. Quand le soleil refit son apparition et avec lui, la nouvelle lune, Olossûr n'était plus le même elfe. Une partie de lui avait sombré dans un abîme d'on il se savait incapable de faire marcher arrière, se sentant trahi par la Mère elle même. Partant en quête du corps de ses ainées, il n'en retrouvera jamais la trace mais réclamera tout de même une cérémonie aux prêtres de Tari afin d'honorer leurs mémoires.
Suite à ces évènements, Olossûr s'imposa comme la voix anti-Noss du Protectorat, en plus de son statut de Conseiller, il continua à écumer sans cesse le terrain, usant de ses pouvoirs pour maintenir la sécurité de la Rocheuse. Il participa activement à la reconquête des Jardins et à leurs mises en route en invoquant au moment opportun la pluie. Rien n'aurait put le dévier de la mission qu'il s'était lui même confié et les drastiques rapprochements et changements qui touchaient tout particulièrement le Protectorat royal voisin n'y changeaient rien. Des missives furent envoyé, réclamant son point de vue sur certains sujets concernant son domaine, mais elles restèrent toutes lettres mortes. L'Ancien Gris prenant pour fait que si l'on souhaitait s'adresser à lui et quémander ses dires : son lieu de villégiature n'était un secret pour personne. Néanmoins, un décision resta particulièrement dual en son esprit et elle concernait le regroupement de la population dans les primes cités pour l'abandon des secondaires. Restant incapable de se prononcer positivement ou négativement sur cette dernière et continuant d'en peser le pour et le contre encore aujourd'hui. Mais l'ouverture du Roi d’Artiön Laergûl vis à vis des autres races résonnait à ses oreilles du chant répétitif des temps qu'il considérait maudit du règne de Telrunya.
Alors qu'il s'était retiré sur le plateau montagneux de son enfance et qu'il avait depuis renommé Sûrtaen, Le Sommet des Rêves ; Olossûr se retrouvait tiraillé par une colère froide et sourde qui continuait à pulser perpétuellement en son être, mettant à rude épreuve son Souffle. Les choses évoluaient dans un sens qu'il n'appréciait guère et l'elfe qu'il trouvait alors tempéré et juste, devenait aujourd'hui à ses yeux un timoré manquant de prise de position clair. Tandis qu'il s'éveillait d'une transe de trois jours entier, au loin la tempête s'annonçait. Prêt à l’accueillir comme une sœur, loin d'être l'enfant qu'il avait été, il fut surprit de ne jamais la voir approcher. A sa place, enfin il lui apparut. Le toisant cette fois ci de loin, Ârfân l'Esprit-Nuage le contemplait de toute sa terrifiante grâce. Les deux êtres passèrent ainsi un temps qu'il ne sut quantifier, mais l'Impétueux disparu comme il était venu, laissant Olossûr contempler le vide.
Quand il quitta l'alpage pour regagner la Rocheuse, Yanasindë était convaincu d'avoir reçu le signe qu'il attendait.
HRP:
Dernière édition par Olossûr Taenion le Ven 31 Mai 2024 - 7:16, édité 4 fois
Olossûr Taenion
Ancien
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Sujet: Re: Olossûr Yanasindë Taenion Sam 25 Mai 2024 - 11:48
Petite message de précision, la fiche est terminée !
Lómion Ineinior
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