[Auberges]Une journée de travail...comme les autres? [libre]

Le soleil d'après-midi venait éclairer la chambre de l'auberge ou une jeune femme dormait. Ses cheveux couleurs de lune était réparti emmêler sur son oreiller, son lit était soigneusement défait par la précédente nuit...enfin plutôt matinée. La peau sombre de la jeune femme se démarquait de ses draps blancs, régulièrement soulever au niveau de son ventre par son souffle régulier et endormi. Quelqu'un frappa à la porte puis entra rapidement tirant la belle de son sommeil.

- Tu parles d'une heure pour te lever! Aller Amaelle, j'ai besoin de toi en bas! Aller paresseuse! Sa t'apprendra à boire avec les clients, ta de l'eau fraîche pour te préparer, après tu amènes tes petites fesses noires en bas d'accord?

La vieille femme qui l'avait réveiller était nulle autre que sa tante Carole, elle l'embrassa sur le front avant de la laisser dans son lit seule et à demi réveillée. Amaelle s'étira paresseusement en gémissant avant de se lever de son lit. Son corps nu aurait fait rêver tout homme se trouvant dans la pièce. Sa poitrine sombre et ferme se retrouva rapidement couverte d'un corsage brun chocolat qu'elle lassa avec soin avant d'enfiler des pantalons qui laissait bien voir les courbes de ses hanches. Pas le temps pour l'entraînement se midi, elle a trop dormi et doit maintenant se dépêcher à aller aider sa tante à tenir l'auberge.

Ses yeux bridés commençaient à peine à se décoller quand elle s'asperge d'eau dans le visage, la fraîcheur élimine les dernières preuves de fatigue de la jeune femme qui remonte ses cheveux blancs sur sa tête avant d'y planter un bâton pour les retenir en place. Finalement prête, elle s'envoya un baiser dans son miroir avant de dévaler les marches rapidement pour aider sa tante. Une fois rendu en bas, les voyageurs cessèrent pour la majorité de parler, les habitués ne prêtèrent pas attention à la jeune femme à la peau sombre. Un grand homme bloqua l'accès entre le comptoir de service et la jeune sombre. Amaelle garda son calme mais soupira, elle avait maintenant l'habitude de devoir tailler sa place à tout les jours dans l'auberge et elle avait apprit à le faire avec efficacité. Elle adopta un air séduisant et s'approcha de l'homme battis sur ses gardes, la main sur son épée.

- Je peux t'aider beau brun?

Sa voix envoûtante venait de désarçonner l'homme à l'attitude menaçante:

- Rentre chez toi sale sombre on veux pas de toi ici!

Amaelle évalua la situation, trop tôt pour tenter de le contourner, trop tard pour tenter une approche plus agressive. Elle se contenta donc de répondre avec la même voix sensuelle et douce:

- Mais je suis chez moi, j'habite cette auberge depuis ma naissance, j'ai du sang aussi humain que le vôtre en moi et cette chère Carole m'a élever depuis que je suis toute petite

Elle pointait sa tante adoptive qui guettait inquiète la suite des évènements. L'homme cracha au visage d'Amaelle, en dégainant son épée:

- Toi à demi humaine? Aussi bien dire que je suis à demi-drow moi aussi, allons pour qui me prends-tu idiote!

Il fonça sur elle pour donner un coup d'épée mais fut arrêter par un autre voyageur:

- Elle dit la vérité, aller mon vieux calme-toi et bois une bonne bière brasser par la dame, tu verra qu'elle mord pas. Viens, calme-toi.

Amaelle essuya le cracha en ravalant les insultes qu'elle avait envi de lui crier. Son coeur battait rapidement, elle était prête à le recevoir...le gros baraquer...il n'avait qu'à lui manquer de respect une fois de plus et elle bondirait comme un tigre à la chasse. Le grand homme alla s'asseoir avec l'autre voyageur en jetant un regard rempli de haine à la jeune demi-drow. Elle se contenta pour sa part que de soupirer avant d'aller rejoindre Carole derrière le comptoir. La vieille femme semblait apparemment soulager:

- Je déteste voir ses voyageurs lever la main sur toi...je ne m'y habituerais jamais...

Amaelle embrassa sa tante adoptive sur la joue et la serra contre elle avant de commencer ses tâches de la journée...et dire qu'elle venait de commencer, quelle surprise l'attendait en cette belle journée?

Quelques heures passèrent, Amaelle servit chaque client avec un sourire plein de charme et de chaleur. Mais souvent elle se faisait répondre avec froideur, voir avec mépris, la jeune femme en avait prit l'habitude. Avec le soir, commença les concours de beuveries et les hommes de plus en plus ivres commençait à accepter la jeune femme tel qu'elle est. Et même qu'elle devait souvent repousser des avances en riant. Les employés de l’auberge arrivaient après le coucher du soleil, libérant Amaya de sa tâche d'aubergiste et la dirigeant vers son poste de musicienne. Tambourin à la main elle grimpa sur la scène en commençant à s'agiter. Elle entama sa chanson traditionnelle d’entrée.... amazone ...Une fois la chanson terminer quelques faibles applaudissement se firent entendre. La jeune femme enchaîna plusieurs autres chansons élevant une ambiance de fête dans la salle. Après plusieurs chansons, elle salua la salle sous les applaudissements et les sifflements, puis se dirigea vers la sortie.

Le groupe de voyageur qui était arrivé avec l'homme barraqué qui avait menacé Amaelle, se dirigea vers la sortie également, Carole était trop occupée pour les remarquer. La jeune demi-drow, alla derrière l'auberge pour respirer un peux d'air frais, elle s'installa, décontractée, sur le mur de l'auberge en fermant les yeux avec satisfaction. Bien vite des pas la tirèrent de sa rêverie, quand elle ouvrit les yeux elle était entourer de trois hommes lourdement armés...

- Prête à mourir maudite drow?

L'un d'eu avait déjà glissé sa lame sous la gorge de la jeune femme qui les regardait d'un air étrangement calme.

- Attend Rénald on ne peux pas s'amuser un peut avant...elle est si belle, serait dommage de ne pas en profiter?

Les trois hommes éclatèrent de rire alors que la belle glissait une main dans son dos pour mettre la main sur sa flûte. D'un mouvement rapide, elle trancha le poignet de l'homme qui la menaçait de sa lame, lui arrachant un cri de mort. Les deux autres hommes se regardèrent étonner laissant à Amaelle la chance d'envoyer un coup de pied dans les parties de l'homme à sa gauche, mais elle reçu rapidement un violent coup de point au ventre lui coupant le souffle. Elle se retrouva à genou retenu par les cheveux par le seul homme qu'elle n'avait pas touché. Amaelle n'avait que blesser superficiellement l'homme qui l'avait menacer et maintenant il s'approchait d'elle, la haine déformant son visage, le troisième était toujours étendu sur le sol, tordu de douleur.

- Sale chienne! Lâche ton arme!

Il tordit les cheveux de la jeune femme qui se refusa à montrer sa douleur, mais elle relâcha sa flûte qui tomba sur le sol dans un bruit métallique. Elle était dans une sale position et ne savait pas comment elle allait s'en tirer cette fois.

-Ce que les humains sont lamentables, je me serai presentee avec plaisir mais ce genre de choses ne le meritent pas.

-T'as interet a presenter plus d'interet que l'autre! Je me demande franchement ce qu'on peut bien trouver aux humains dans votre genre... Regarde ton camarade, il ne vaut pas mieux qu'un porc, et toi alors?

Encore une journée comme une autre... Belegar avait patrouillé une bonne partie de la journée sur les sentiers dangereux, sans y croiser personne, si ce n'est quelques animaux sauvages innofensifs. Comme tout les soirs, il se rendit dans la ville la plus proche, Ydril à ce jour, pour trouver une bonne taverne avec chambre et alcool inclus.

il venait d'entrer dans la ville. cette ville de pierre et de bois... Il ne se sentait pas très à son aise. Il n'aimait pas la foule, hors il y avait du monde se soir dans l'allée principale. Dés qu'il put, il prit une ruelle secondaire peu fréquentée, où il pouvait respirer plus librement et avancer sans jouer des coudes... En parlant de respirer, il se trouvait juste à côté des égouts. Encore les "bienfaits" des progrès technique, mais on avait beau dire, la forêt était quand même mieux parfumée !

Même s'il aimait bien les humains, leurs cités étaient loin de rivaliser avec les profondes citadelles naine, ou les tours effilées de l'architecture elfique. Et l'hygiène de ces villes, bien que en progrès constant, était encore loin de l'idéal...

Aujourd'hui encore, il portait son habituel armure de cuir cloutée de couleur sombre, doublée avec sa cotte de maille de manufacture naine. En effet, venant juste d'arriver, il n'avait pas eu le temps de mettre quelque chose de plus approprié qu'une armure pour les ambiances festives. Dans son dos, avec le sac où il y avait tout son patra d'objets divers et variés, il avait son arbalète, ainsi que sa hache à 2 mains.

Quelque chose retint son attention sur sa droite. Dans une petite ruelle sombre, qui donnait sur l'arrière d'une auberge, des formes bougeaient et criaient. Se réjouissant à l'avance d'une bonne bagarre à coups de poings, puis d'une réconciliation à l'aimiable autour d'une bonne pinte de bière à la naine. mais des qu'ils s'approcha, il sut que c'était bien plus grave qu'une petite baguarre entre ivrogne...

Se yeux perçant l'obscurité, il put voir 3 humains menacer une femme, qui semblait être une drow. Celle ci tenta de se défendre courageusement, mais elle n'avait aucune chance. Puis, après une voix caverneuse venut de l'autre bout de la ruelle, une nouvelle arrivante attaqua les pauvres humains, et là pas de doute, c'était bien une drow. Après 2 éclairs argentées, sans doute ses armes, elle avait coupé la main d'un des hommes, et avait littéralement éventré un autre... Pour ce dernier, sauf s'il y avait un bon guérisseur dans le coin, il était condamné. Le dernier était au sol, suite à un coup de pieds bien placé de la jeune femme qui devait être une demi-drow.

Même s'il n'aimait pas ce que les humains avaient tentés de faire à cette demi-drow, il ne tolérait pas ce que la drow sanguinaire avait fait. c'était vraiment du culot de faire ça devant des témoins, surtout au beau milieu d'une ville humaine... Sortant de l'ombre, il se saisit de son arbalète, et avança vers la drow. Pour protéger la vie de l'humain indemne, celui au sol, il posa son pied gauche sur le torse du pauvre homme, et appuya pour le clouer au sol. Même s'il ne voulait pas que la drow le massacre, il lui ferait passer un sale quart-d'heure pour avoir tenter d'assassiner une demi-drow, a priori innocente...

Profitant que la sanguinaire femme noire lui tourne le dos, son doigt appuya sur son arbalète pour tirer un carreau dans le dos de la drow... Puis la voix de son mentor, Kadrin, lui revint à l'esprit :

N'attaque jamais en premier un drow. On ne sait pas de quel maléfices ils sont capables. Ne leur fait jamais confiance...

L'humain, cloué sous le point du nain, bougea lentement et poussa un gémissement. Un autre gémissement lui répondu, celui de l'autre homme encore en vie, qui tenait contre lui le moignon sanglant qui avait été une main. Le doigt de Belegar se crispa sur le détente de l'arbalète, prêt à tirer au moindre signe d'attaque de la drow...

[hrp : edit modo : Salut à toi, l'ami! tu as posté alors qe tu n'étais pas encore validé... normalement, tu n'aurais pas dû poster, mais comme je te valide, ça ira pour cette fois Razz

mais fais attention tout de même...]

Amaelle n'eu pas le temps de réaliser se qui se passait alors qu'une jeune femme à la peau noir s'attaquait à ses agresseurs avec la férocité d'une tigresse. Une drow? Pourquoi la sauvait-elle? Amaelle n'était après tout qu'une bâtarde, quel intérêt l'elfe sombre pouvait-elle en retirer? La question ne se posait pas, sa ne pouvait pas être la solidarité...non pas venant d'une drow.

Puis soudain un autre homme surgit...non pas un homme...un nain. Sans prononcer un seul mot, il pointait son arbalète sur la jeune femme qui venait de la sauver. Situation tendue et qui pourrait s'aggraver, Amaelle qui avait encore le souffle à demi couper se releva avec difficulté:

- Monsieur...ne vous en prenez...pas à elle, cette jeune femme vient de me...sauver la vie....

Elle toussa un coup avant de se redresser, refusant de se montré faible et fragile, comportement hérité de son père drow. Elle récupéra sa flûte poignard sur le sol et regarda le portrait sanglant devant elle...Un homme couper en deux...à vrai dire en morceaux...l'autre avait une main coupée se tordant toujours sur le sol et l'autre était coucher par terre retenu par le nain...Le regard glacé de la jeune femme parcourait la scène et devinrent bleu alors qu'elle croisait le regard du seul qui pouvait encore parler.

Elle s'approcha et leva son pied pour lui placer dans les côtes avec violence mais se ravisa se contentant de lui cracher au visage:

- Je ne vaudrais pas mieux que toi si je te frappais maintenant...

Elle redonna l'aspect normal à sa flûte et la serra dans son dos en observant passivement les deux êtres s'affrontant du regard.

C'était une situation pour le moins tendue... Il n'avait qu'une envie, tirer un carreaux entre les homoplates de la drow. Alors qu'il allait tirer, histoire de calmer les ardeurs sanguinaires de la sombre, il entendit une voix saccadée lui dire :

- Monsieur...ne vous en prenez...pas à elle, cette jeune femme vient de me...sauver la vie....

Le nain fronça les sourcils. Même s'il pouvait concevoir que la demi-drow éprouve de la compassion pour la personne qui lui avait sauvé la vie, cette même personne était une drow ! Un elfe noir aux pulsions sanguinaires incontrôlables, qui se complaisait dans le meurtre et le sang... Comment pouvait-on vouloir sauver un tel être ? Mais il respecta cependant son choix, et baissa son arbalète à contre-coeur...

Quand la demi-drow s'approcha avec une flûte byzarre, qui avait un un air redoutable avec une lame incrustée, Belegar crut qu'elle allait achever le pauvre homme qu'il maintenait au sol. Mais elle se contenta de lui cracher au visage.

- Je ne vaudrais pas mieux que toi si je te frappais maintenant...

Décidemment, cette jeune demoiselle était bien charitable... Le nain obligea l'homme à se relever, puis, le tenant par le col, le força à le regarder dans le yeux.

- La prochaine fois que je te vois essayer de toucher une femme, je te tuerais de mes propres mains... Maintenant barre toi !

Sans demander son reste, l'homme prit la fuite. Il trébucha plusieurs fois, et disparut plus loin. Bien qu'il eut voulut lui enseigner les règles de vie à sa manière, avec les poings, le nain n'avait pas le temps de s'occuper de lui avec la drow en face... Il ne restait maintenant plus que Belegar, la drow sanguinaire et la jeune demi-drow.

Le nain forestier ne voulait pas vraiment affronter l'elfe noire. Il manquait d'experience encore face à cette race, et puis il était harrassé par la fatigue suite à la journée de patrouille en forêt. Doucement, il recula pour sortir de la situation épineuse. Il tenait toujours dans les mains son arbalète, mais il ne la pointait plus sur la drow. Il arriva à sortir de la ruelle, puis s'engagea dans une plus grande rue.

il espèrait que la drow le suivrait pas...

Amaelle soupira de soulagement en voyant le nain baisser son arbalète. Elle ne pu s'empêcher de sourire quand elle le vit prendre l'homme par l'encolure en disant:

- La prochaine fois que je te vois essayer de toucher une femme, je te tuerais de mes propres mains... Maintenant barre toi !

Elle regarda son agresseur partir en trébuchant partout sur son passage. Portant une main à son ventre, le coup porter plus tôt lui était encore douloureux. Mais ils avaient eux se qu'ils méritaient...enfin...plus. Amaelle n'avait jamais aimé la violence et de voir le sang partout la dégoûta rapidement. Elle était pacifique et ne se servait de ses armes qu'en dernier recours. L'altercation terminée, la jeune demi-drow se tourna vers la jeune femme à la peau encore plus sombre que la sienne:

- Je te remercie, même si je ne connais pas les motifs qui t'on encourager à venir à mon aide et peux importe soit-il, je te remercie chaleureusement. Si tu désires prendre une boisson chaude je serais à l'intérieur...

Puis elle se retourna et entra dans l'auberge se dirigeant vers le comptoir ou sa tante remarqua tout de suite que quelque chose n'allait pas, elle délaissa les clients qu'elle servait pour accourir auprès de sa nièce adoptive:

- Mon Dieu Amaelle! Qu'est ce qui c'est passé! Vien t'asseoir, aller, par tout les dieux qui ta fait sa??

Amaelle souria en serra sa tante dans ses bras:

- Tout vas bien Carole...j'ai eu de l'aide, ils sont morts ou en fuite...

Les yeux de sa tante devinrent interrogateur et suspicieux:

- Tu ne les as tout de même pas...

Amaelle ne laissa pas le temps à sa tante de terminer sa phrase:

- Non se n'est pas moi qui leur ai ôter la vie, tu sais bien que je ne ferais jamais sa...

La vieille femme serra la demi-drow dans ses bras et l'embrassa sur la joue:

- Aller va refaire ta toilette et revient m'aider, il y a beaucoup de mon de soir, mais si tu préfère tu peux aller te reposer...

Amaelle caressa le visage de Carole avec tendresse:

- Ne t'en fait pas pour moi Caro, je suis solide, j'y vais et je revient vite.

Souriante et ne laissant rien paraître de sa tristesse intérieur, elle monta à sa chambre pour se nettoyer et se changer. Devant son miroir, elle laissa couler quelque larme alors qu'elle était seule. Pourquoi tant de haine se soir la...et le sang, le sang qui a couler aurait pu être le sien. Amaelle s'aspergea le visage d'eau et enfilant des vêtements noirs et légers, elle redescendit rapidement pour aller aider sa tante à servir les clients, visiblement bien impatient de recevoir leur consommation.

Cela faisait une bonne heure qu'il était sorti de la ruelle... Et Belegar se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de rester combattre la drow. Il avait déambulé dans les rues pour trouver une chambre pour la nuit, et de la boisson pour la soirée. Mais toute les tavernes étaient pleines, ou bien servait des boissons "non alcoolisées". Ne pas boire d'alcool ? Autant ne pas boire du tout !

Maintenant il maudissait la cité humaine. Alors qu'il avait un excellent sens de l'orientation dans la forêt, il était complétement déboussolé en ville. Ah ! les humains et leurs panneaux d'indications byzarres ! Car il faut savoir que Belegar ne savait pas lire les écritures humaines... Il parlait bien la langue, connaissait parfaitement les écritures et la langue naines... Mais il était incapable de lire les lettres humaines avec leurs courbes arrondies, même si sa vie en dépendait.

Si bien qu'il était perdu dans ce dédale de rues et ruelles, cherchant desesperemment une bonne bière naine et un lit... Il finit par tomber sur une taverne à l'air accueillant, et s'avança pour entrer. Alors qu'il allait entrer, il aperçu la ruelle où la demi-drow avait failli être tuée, et où il avait fait une "charmante" rencontre avec une drow sanguinaire... Haussant les épaules, il se dit que ça n'avait plus grande importance et entra.

C'était une taverne comme une autre. Un bar, des tables, de l'alcool fort, des jeunes femmes aux sourires cajoleurs, pour vous incitez à boire plus, mais surtout de la bière, naine à l'odeur, et un endroit où dormir. Avec une démarche d'habitué de la taverne, il se faufila entre les tables et les chaises pour atteindre une petite table près d'un mur. Il s'assit sur une chaise grinçante, et attendit qu'on vienne prendre sa commande.

Pour patienter, il sortit sa pipe. Chose très répandue chez les nains, Belegar avait confectionné lui même sa pipe, mélange de bois et d'une sorte d'ivoire, pris sur les défenses d'un monstre, et il tirait une grande fiertée des motifs finement ciselés qu'il avait gravé dessus. Il mit un peu de tabac, et puis alluma avec un briquet à silex, merveille de la technologie naine. Il tira une longue bouffée et grogna avec satisfaction, faisant toutefois attention à ne pas faire tomber de petites braises dans sa précieuse barbe.

Et il la vit. La jeune demi-drow qui avait echappé de mort dans la sordide ruelle venait de descendre des chambres à l'étage. Peut être travaillait-elle aussi dans l'auberge...

Sa longue jupe noir volait derrière elle alors qu'elle avançait. Elle était une apparition, un ange noir, dévalant entre les tables. Son corsage laissait entre voir un décolté appétissant et un corset bourgogne resserait son ventre déjà bien plat. De longue manche tombait le long de ses bras sans les serrer, ses épaules étaient nues. Elle se faufilla derrière le comptoire et commença à prendre les commandes des clients impatients. Un sourire animait son visage sombre, comme si rien ne s'était passer. Ses yeux était redevenu sombre comme à leur habitude, mais brillait de mille feux. Sa grande vitalité rassura sa tante qui continuait de servire les voyageurs de son côté. Quelques minutes plus tard, la jeune femme remarqua le nain plus loin dans la foule, avant d'aller le voir, elle lui versa une bonne bière naine bien froide dans un gros boc et s'approcha de lui avec le sourire:

- Bienvenue dans notre auberge! Je me nomme Amaelle, si vous désirez quoique se soit se soir vous êtes mon invité!

Elle déposa le boque devant lui en l'embrassant sur la joue avant de repartir en direction du comptoir de service, s'il veux continuer de converser, il devra venir la voir au comptoire car les deux aubergistes devaient rester au comptoire, les serveuse se déplaçaient pour elle et Carole. La belle demi-drow se plaça dans un coin près du comptoire et commença à laver des verres. Ses longs cheveux blancs tombaient fierement sur ses épaules jusque dans le bas de son dos.

- Bienvenue dans notre auberge! Je me nomme Amaelle, si vous désirez quoique se soit se soir vous êtes mon invité !

Belegar marmonna un vague merci, et la dénommée Amaelle était repartie au comptoir. Elle avait un regard sombre qui semblait briller, et servait les gens avec courtoisie et une grande vitalité... Le nain trouvait cela byzarre qu'elle soit comme ça, alors qu'elle avait échappé de peu à la mort à peine une heure plus tôt. Peut être était-ce une habituée de ce genre de situation dangereuse et mortelle ?

De temps en temps, la demi-drow pouvait voir brièvemment le visage du nain, qui était éclairé par moment grâce au tabac qui rougeoyait doucement. Tout le temps, ce regard la fixait...

Il se leva finalement, lorsqu'il eut finit sa bière. Il s'approcha du comptoir et y posa sa chope vide. Puis il tenta de monter sur un des haut-tabourets qui entourait le bar. A la seconde tentative, il parvint à ce hisser dessus, maudissant les inventeurs de cette chaise qui n'avait vraisemblablement pas pensé aux nains lors de la construction... Il regarda un instant la salle, défiant du regard quiconque voudrait se moquer de lui, puis se tourna vers le comptoir. Il fut surpris de faire face à la jeune demi-drow, qui nettoyait paisiblement un verre... Il poussa doucement vers elle sa chope vide :

- Pourrais-je être resservi ?

C'était la première fois qu'Amaelle entendait clairement sa voix. Il parlait d'une voix profonde et résonnante, comparables à un roulement de tonnerre...

- Si je puis me permettre, vous m'avez l'air bien tranquille pour une femme ayant échappé de peu à la mort.

Il tira une dernière bouffée de sa pipe, puis la ranga soigneusement dans une de ses poches...

Amaelle doucement au nain avant de s'emparer de sa choppe. La voix du nain était calme et grave, elle aurait cru entendre le tonerre qui lui parlait à travers cette personne. Alors qu'elle remplissait de nouveau le verre de son invité, elle haussa les épaules et perdit son sourire bien veillant:

- Je fais malheureusement souvent face à se genre d'intolérence, autant du côté des humains que des Drows. Je dois me battre chaque jour pour prouver que j'ai ma place dans cette auberge, mais se combat est le miens et je l'accepte, autrement je ne resterais pas ici.

Elle lui tendit sa choppe en regagnant le sourire, appuyant ses deux bras sur le comptoir, elle décida de continuer la conversation, elle pointa la choppe et déclara d'une voix douce:

- C'est un brasseur nain qui m'a montrer en personne comment faire cette bierre naine, j'espère qu'elle vous plaît.

Elle poursuivi en rigolant

- Il voulait faire un échange pour connaître la recette de notre vin, se fût un bel échange, comme sa, toute la clientèle est satisfaite de par se que nous pouvons leurs servire.

Elle reprit ensuite une choppe vide pour la frotter et ensuite l'essuyer:

- Et vous...que faites-vous dans cette ville, simple arrêt sur la route d'un voyage?

Elle avait souvant entretenue des conversations avec des nains et elle ne s'en lassait jamais. Il y avait toujours une histoire fabuleuse ou terrible derriere leurs aventures ou simplement un bout de chemin, les étaient souvent de grand compteur.

Amaelle resservi Belegar et lui conta ensuite comment l'auberge avait fait acquisition de la fameuse bière naine, que peu d'établissement pouvaient se vanter de posséder. Les nains étaient plutôt conservateurs, et partageaient peu leurs secrets...

La demi-drow parlait d'une voix douce. C'était si contrasté avec le ton amère qu'elle avait prit en mentionnant la dureté de sa vie au quotidien... Même si le nain voulait bien avouer qu'elle n'avait pas une vie des plus faciles, il aurait donné bien cher pour échanger sa place contre celle de la jeune femme. Pouvoir arreter de patrouiller sans relâche sur les routes, voir jours après jours les désatres de la guerre sur de paisibles voyageurs, ou encore les corps mutilés de marchands après une attaque de monstres affamés... Mais il fallait bien que des gens s'en charge, et il y en avait si peu en ce moment. La voix apaisante d'Amaelle le tira de ses pensées.

- Et vous...que faites-vous dans cette ville, simple arrêt sur la route d'un voyage ?

Il finit sa gorgée de bière, puis répondit

- Simple arrêt...

Belegar pouvait parfois se montrer très laconique, voire même avare de paroles... Il se souvint alors que ce n'était pas vraiment apprécié chez les humains, surtout lors d'une conversation. Ne sachant pas trop quoi dire, il se rappela soudain qu'il ne s'était pas présenté.

- Je suis Belegar Ungor, on m'apelle aussi le forestier certaines fois...

Il but une autre gorgée de bière, finissant quasiment la chope. Bien que la chope soit assez grande, elle restait de la taille d'un verre pour enfant chez les nains. Et puis même faites d'après une recette naine, rien ne valait la bière d'un maitre brasseur nain... Ah ces humains avaient tant à apprendre ! Mais la demi-drow avait quand même beaucoup de mérite. Déjà pour avoir réussi à convaincre un maitre brasseur de lui échangé la recette de la bière naine, puis aussi d'avoir réussi à suivre la dite recette !

Il finit sa chope et la reposa sur le comptoir. Il essuya d'un revers de manche la bière qui avait coulé sur sa barbe, et puis souria à la jeune serveuse. Oui, celle ci se débrouillait bien...

La jeune femme remplit le verre du nain avant que celui ci ne soit complètement vide, un simple arrêt hein? Elle connaissait la résistance des nains pour l'alcool et savait qu'elle n'avait pas terminée de remplir son verre:

- Le forestier d'où vous viens se surnom?

La douce Amaelle était déterminée à faire parler le nain, même s'il semblait grognon elle aimait toujours tenir compagnie aux plus silencieux pour leurs extirpé quelques mots. Malheureusement l'heure avançait et le sommeil la gagnait, elle se demandait comment sa tante faisait pour veiller si tard. Elle se servit un verre d'eau et le déposa sur le comptoir alors qu'elle se retournait pour aller chercher un peux de vaisselle humide. Pendant se temps, un voyageur s'approcha du nain pour attirer son attention et lui parler à voix forte:

- Hey salut! D'où est ce que tu viens toi! J'ai rarement vu des gens de ta race parle m'en un peux! Aller ne soit pas chiche!

Pendant que l'homme distrayait légèrement le nain, un autre homme échangea le verre d'eau de la jeune demi-drow contre un autre verre contenant une boisson tout aussi translucide. Mission accomplie, il s'éloigna du comptoir comme si de rien était alors que l'autre voyageur déclarait au nain sans même avoir attendu la réponse:

- En tout cas, charmé de te connaître, qui sais se qu'on pourrait vivre sur ses routes, longue vie aux nains!!

Amaelle s'approcha du comptoir en souriant:

- Vous faites fureur se soir

Rigola t'elle en recommençant à frotter ses verres

- Alors, d'où vous vient donc se fameux surnom?

Elle prit une gorgée de son eau et attendit patiemment la réponse de son confrère tireur.

Quelle plaie !

Térébantine avait eu un male fou à se débarasser de la malodorante femme-soldat aussi fine qu'un cul de basse-fosse. Diantre! Fallait-il que tout ces bouseux Ydrilien soient du même accabit ! ça ville natale n'avait pas changé d'un pouce : aussi délicieusement péquenaude que dans son souvenir, les chats des voisins à égorger en moins.

Elle poussa la première porte d'auberge qu'elle vit au détour d'une rue, ne prenant même pas soin de lire le nom du lieu sur l'écritau se balançant mollement au vent marin. Moignon, son fidèle assistant balafré et, semble-t-il, recousu à la va-vite avancait derrière elle en trotinnant bizarrement comme suspendu à des fils d'un quelconque marionettiste. Il portait une trés lourde saccoche de cuir, ressemblant furieusement à celle d'un médecin.

Térébantine poussa négligemment la porte de sa bottine, les mains calées sur ses hanches et son regard rubis embrassa la salle, jetant un froid parmis les clients en présence .

Un nain, une demi-drow ou une hybride faisant office de serveuse, quelques voyageurs humains faisant office de piétaille. Une auberge on ne peut plus classique à cette heure de la nuit. Pas de quoi énucléer un chat...

Elle s'approcha du comptoire et s'y accouda, Moignon toujours sur ses talons et le regard proprement vide. Elle passa une main dans son opulente chevelure verte d'un air dédeigneux, détaillant la serveuse sans ménagement comme si elle était mentalement en train de découper un cochon en tranches savoureuses. C'est néanmoins d'une voix grave, au timbre légerement atone et cassé, qu'elle demanda sans autre forme de procès à la demoiselle :

J'ai besoin d'une chambre.

Elle allait claquer des doigts pour que Moignon lui apporte son porte-cigarette quand elle se souvint que l'autre gueuse lui avait brisé en mille morceau, angloutissant son bon tabac de Meca avec. Elle poursuivit donc sur le même ton monocorde avec une expression parfaitement neutre.

...Et je prendrais un coktail aussi. Et ne vous trompez pas de dosage : 4 cl d'alcool blanc distillé, 12 cl de jus de tomate, 0,5 cl de jus de citron, 2 goutte de piment.

Amaelle lui remplit a nouveau son verre. Sans doute pas le dernier de la soirée d'ailleurs, car c'était un grand habitué de la boisson, ben qu'il n'en soit pas dépendant. Un vrai nain quoi !

Un homme vint l'accoster...

- Hey salut! D'où est ce que tu viens toi! J'ai rarement vu des gens de ta race parle m'en un peux! Aller ne soit pas chiche!

Belegar fronça les sourcils. Ce n'était pas la première fois qu'on l'accostait un peu brutalemment, mais il n'avait jamais entendu quelqu'un lui tenir un tel discours... Il ouvrit la bouche pour répondre d'une réplique cinglante, mais l'homme le devança :

- En tout cas, charmé de te connaître, qui sais se qu'on pourrait vivre sur ses routes, longue vie aux nains!!

Sur ce il partit, laissant Belegar légèrement déboussolé. Ce devait être un idiot, mais son intuition lui criait de prendre garde... Bof, surement l'alcool.

- Vous faites fureur ce soir

Le nain se retourna pour faire face à la jeune demi-drow qui rigolait.

- Humpf, peut-être...

Il ressortit sa chère pipe, la cala entre ses dents et la ralluma. Rien de meilleur que fumer un peu de tabac tout en buvant une bonne bière naine. Il avait déjà oublié l'homme qui l'avait abordé peu de temps avant...

- Alors, d'où vous vient donc se fameux surnom?

Belegar sourit sous sa barbe. La jeune serveuse avait vraisemblablement décidé de le faire parler. Il se cala mieux dans son siège.

- On me donne ce surnom parce que je suis un patrouilleur... Je surveille les routes de forêts en gros. Et comme je suis un des seuls nains qui fait ce genre de métier, surtout dans la forêt, les gens me surnomment comme ça pour me reconnaitre.

Elle l'écoutait avec intention, tout en essuyant des verres.

- Puis en général les gens n'arrivent pas trop à prononcer mon nom convenablement alors...

- J'ai besoin d'une chambre.

Le nain se retourna, sidéré. Elle ne l'avait pas entendu parlé avec Amaelle ou quoi ? Ou bien elle était folle. A son allure, Belegar penchait pour la seconde solution... Les yeux rouges d'un froid calculateur, qui firent frissoné Belegar, entourés de cheveux d'un vert pour le moins improbable. Puis l'homme derrière elle, avec ce regard vide...

Pour une humaine, enfin à ce que Belegar pouvait voir, elle fichait plutôt la chair de poule...

- ...Et je prendrais un coktail aussi. Et ne vous trompez pas de dosage : 4 cl d'alcool blanc distillé, 12 cl de jus de tomate, 0,5 cl de jus de citron, 2 goutte de piment.

Pas de "s'il vous plait", pas de "merci", mais seulement ce ton froid et péremptoire dit d'une voix de stentor...

- Hé ! On vous a jamais appris la politesse ?

La remarque lui avait échappé, mais malgré tout c'est ce qu'il pensait. Avec sa voix grave semblable au tonnerre, il avait réussi à attirer l'attention de la femme aux cheveux verts. Trop tard pour reculer, il devait continuer. Il affronta du regard cette jeune femme, fixant ses pupilles rouges...

Térébantine tourna la tête avec une lenteur toute mécanique. Flaquée d' un stoïcisme toujours aussi exacerbé, elle détailla le nain du même regard analytique que précédemment qui pouvait se traduire pas "Tout est bon dans le cochon, même les petit!" : Un adage bien connu de son défun papa qui avait fait ses preuves.

La jeune femme et son esprit toujours trés prolixe en était à l'équation suivante:

Nain = Allié des Compagnons de la Lumière = source d'informations au combien innépuisable sur la guerre en route.

La guerre...

Ô déesse chérie qui faisait charrier des cadavres et autant de clients en fin de vie qui ne demandaient qu'à être assistés pour le Grand Départ... Pour peu, elle en aurait écrasé une petite larme.

Au plus grand désaroi du nain, elle afficha un sourire qui se voulu sympathique, celui qu'elle reservait aux nobliots à berner et qui ne marchait que sur le gueux moyen, cela va sans dire. Elle était jolie, certes, mais la vision de ce rictus si peu naturel sur ses lèvres écarlates avait de quoi donner la chaire de poule, ou l'envie de vomir au choix.

Avec le même ton égale et monocorde, elle dit au nain.

Oh ! un nain... Alors quelles sont les nouvelles du front ? Où sont les points névralgiques de la bataille ?

Elle se tourna tout à fait vers lui, toujours accoudée avec la même nonchalence au comptoir, et par effet de miroir, Moignon, son fidèle assistant, adopta la même attitude que sa maitresse, la classe en moins, le comique d'une poupée de chiffon désarticulée en plus.

La femme aux cheveux verts la dévisagea, l'examinant tel une bête de foire... Sous l'intensité de ce regard, Belegar se snetit mal à l'aise, puis se ressaisit. Cette femme était décidemment byzarre...

- Oh ! un nain... Alors quelles sont les nouvelles du front ? Où sont les points névralgiques de la bataille ?

Oui, très byzarre... Le nain la dévisagea, complétement déboussolé. Quel était le rapport ?

- Je... Que...

Il ne savait pas bien quoi répondre. Il ne savait pas grand chose de ce qu'il se passait à la guerre en ce moment, puisque l'armée naine n'avait pas été encore mobilisée. En plus cette femme lui fichait la chair de poule, et l'encourger à parler lui parler n'était pas une très bonne idée... Pour se doner un peu plus de contenance, il finit sa quatrième chope de bière. Alors seulement il se retourna vers cette femme byzarre.

- Je vois pas bien où vous voulez en venir...

Alors la jeune femme se mit à sourire. Ah ! les humains avaient encore bien des choses à apprendre sur l'hypocrisie. Par exemple, à le faire bien pour commencer... Ce sourire pouvait marcher sur un badaud humain, mais les nains avaient depuis longtemps appris à déceler toutes traces de mensonges dans les propos de leur interlocuteur, sauf quelques habiles passes verbales pouvait réussir à berner un nain. Les nains avaient depuis longtemps bannis l'hypocrisie de leurs mode de vie, préférant des paroles franches. Cette particularité avait d'ailleurs provoqué plus d'une bagarre ! Mais alors que chez les humains, on se tenait rancune du moindre petit coups de poing, chez les nains on se réunissaient autour d'une bière et d'un bon plat de viande et on se félicitait de la belle baguarre... Ah, les humains avaient tant a apprendre... Belegar examina quelques secondes l'homme, qu'on aurait pu qualifier de poupée de chiffons, qui semblait servir de serviteur, voir d'esclave, à la femme, puis revint à celle ci :

- Puis d'abord, vous êtes qui ?

- Je vois pas bien où vous voulez en venir...

Toutes traces de sourire disparut aussi fissa qu'elles avaient échouées sur le visage de la jeune femme. Fichtre encore une lumière....

Elle ne pu réprimer complétement la décéption que lui inspirait ce nain qui, chose improbable, ne semblait rien savoir de l'actuelle état fait de l'alliance entre son peuple , les humains et les elfes. De plus la serveuse semblait aussi lente à la comprenette qu'elle était joli. Une chose fut sûre : si un jour elle venait à offrire son corps à la science, Térébantine ne disséquerait pas son cerveau. Et enfin, sommum de l'indigeance, elle n'avait plus de tabac, et ça, ça avait le don de chatouiller son parfait self-contrôle.

- Puis d'abord, vous êtes qui ?

-Ah...

Elle claqua des doigts et Moignon se redressa tel un automate pour sortir alors de la valise deux rouleaux de parchemins enrubannés de deux couleurs différentes : un vert et un noir. Térébantine prit , une fois encore, le vert -le noir n'était pas à mettre entre toutes les mains - et le tendit au nain, tandis que son assistant balafré, fit disparaitre l'autres prestement dans l'énorme sacoche de cuir sombre.

- Voici ma carte.

En déroulant le velin, on pouvait lire à l'encre rouge, au milieu d'un trés joili travail d'enluminure représentant une rose enroulant ses épines sur un crâne : "Térébantine , chirurgien, spécialisée dans le soulagement de la douleur et les amputations. Première intervention moitié-prix, forfait avantageux pour les groupes, Possibilité d'arrangements pour les avortement et les autopsies."

Lorsqu'il vit la femme lui donner un velin, Belegar maudit une fois de plus cette race de tout vouloir mettre sur du papier... Il ouvrit le velin. Oui, tout était écrit avec ces satanées lettres qui formaient leur alphabet primitif. Le nain jura dans sa propre langue, puis se dit qu'il devrait peut être apprendre à lire les lettres humaines un jour ou l'autre...

- J'sais pas lire votre langue, grogna-t-il d'un air de défi

Son regard balaya la salle, défiant quiconque de se moquer, et se posa sur cette femme aux cheveux verts. Elle lui faisait un peu peur, ce qui avait le don d'énerver le nain forestier... Les nains étant plutôt faciles à s'emporter, surtout quand ils avaient bu, même un peu, avant. La situation pouvait rapidement tourner en bagarre...

Belegar se força au calme. déclencher une rixe dans le batiment n'était pas la meilleure des choses à faire, surtout quand il appréciait le patron... Enfin le patron, il voulait plutôt parler de la serveuse demi-drow, qu'il avait maintenant en estime malgré qu'il la connaisse si peu.

Il soupira pour se calmer, et huma l'odeur du tabac qui flottait un peu autour de lui puisqu'il avait allumer sa pipe peu de temps avant. Il fixa l'étrange femme et son assistant, tout en essayant de finir sa chope de bière, qu'il avait vidé peu de temps auparavant.

- Alors maintenant vous allez me dire exactement qui vous êtes sans sortir vos p'tits papiers...

Oh !...Vous êtes follement authentique !

Elle avait eu une petite expréssion de surprise tout à fait déroutante oscillant pour ceux qui ne la connaissait pas - en fait à par Moignon le muet et Papa qui était mort, peu de personne n'avait pris le temps de s'attacher à elle- entre le mépris profond et la moquerie enfantine. En réalité, Térébantine était juste sincérement interressée par ce sujet aux attributs follement typiques : Grognon, fier à déraison, poilu et analphabète. Son premier nain... Cela était follement grisant!

De plus, malgré son air débonnaire, ce charmant autochnone de petite taille avait du ...Tabac! Avec une certaine lueure de convoitise dans ses yeux rubis, elle regarda la pipe posée sur le comptoire dans un cendrier. Elle huma l'air enfumé avec une certaine déléctation :

Feuilles séchées des plantations de Rioska et fumé avec du bois de pin et de centauré...

elle renifla encore l'air à petites goulées saccadées, puis pris carrément la pipe avec une sensuelle ferveure

Un peu lourd sur la centaurée, ma foi m... ça n'a pas la finesse du tabac Mecanien, mais ça laisse une odeur muscée non désagréable sur la narine.. C'est ferme et vigoureux..c'est pas mal........Fabrication maison sans doute...

Que ne donnerait-elle, pour s'en rouler une petite sur le coin du poumon ! Elle était quasi-sûre que les bouseux d'Ydril la poissonière ne persevaient rien à l'art subtile et délicat du tabac ! Elle devrait attendre la capitale pour refaire ses stocks.

Elle soupira.

Ah oui... Mon nom. Je suis Térébantine, Chirurgien-euthanasiste Et truc là derrière c'est mon assistant.

Elle donna un cou de pied à Moignon qui penchait dangereusement sur le comptoire.

Pour vous servir messire ! .. Du moins si vous voulez en finir avec une vie pesante ou si vous desirez une amputation rapide et sans bavure !

Elle eu un petit rire satisfait absolument angoissant tant il semblait sincérement joyeux.

Amaelle avait écouter la conversation d'un air distrait, elle avait de plus en plus de mal à se concentrer et sa vue se brouillait *sans doute la fatigue...* Elle prépara le verre de la jeune femme temps bien que mal et lui tendit avant d'aller dans la cuisine s'asperger d'eau dans le visage, elle était pâle, trop pâle. Carole s'approcha derrière elle:

- Sa ne va pas ma chérie?

La voix de la jeune demi-drow était faible et quand elle se retourna sa tante compris que quelque sa n'allait pas. Amaelle ne prononça pas un mot et tomba mollement dans les bras de sa tante:

- TORM! J'AI BESOIN DE TOI ET VITE!

La voix qui s'élevait de la cuisine était complètement paniquée. Le grand homme poster à l'entrée accouru dans les cuisines et trouva la jeune demi-drow dans les bras de sa tante qui tentait de la tenir contre elle:

- Amène la dans sa chambre et applique lui une compresse d'eau froide sur le front elle est brûlante, je vais envoyé quelqu'un chercher un médecin....pourvu que la peste de Diantra ne soit pas venu jusqu'ici....

L'homme prit la jeune femme dans ses bras avec délicatesse, sur son visage se lisait l'inquiétude alors qu'il quittait la cuisine pour monter à l'étage avec elle. Beaucoup de conversations stoppèrent lorsque la jeune femme inconsciente passa dans les bras de Torm. Bien vite, les rumeurs allèrent de bon train alors que deux hommes se félicitaient mutuellement, bien sur subtilement. Une fois rendu dans la chambre de la belle il la déposa sur son lit et alla chercher une compresse en lui déposant sur le front avant de dévaler les escaliers pour aller s'informer auprès de Carole pour savoir si les secours avaient été appeler. Près du comptoir, l'aubergiste répondit en se grattant nerveusement la tête:

- Oui...Suzanne a déjà quitter pour aller chercher un médecin...oula la ma pauvre...j'espère qu'elle n'a rien de grave...

Les deux retournèrent à leurs occupations, troublés.

- Oh !...Vous êtes follement authentique !

Belegar la dévisagea, une fois de plus sidéré... C'était bien la première fois qu'on le qualifiait "d'authentique !". Décidemment, cette femme était des plus byzarre. Puis, à son visage, elle avait l'air de se moquer de lui. Tou cela ne lui plaisait pas beaucoup, et sa main se serra sur sa hache à la ceinture... Quand il entendit la femme dire :

- Feuilles séchées des plantations de Rioska et fumé avec du bois de pin et de centauré...

Comment pouvait-elle, à l'odeur seule du tabac, énumérer de telle façon les ingrédients du tabac ? Belegar, même en assez fin connaisseur, en eut été bien incapable... Mais à cette lueur de convoitise qui venait de s'allumer dans ce regard si froid, le nain comprit qu'elle devait en connaître un sacré rayon. Cette recette était celle personelle de Belegar, qui la tenait lui même du groupe de nains qui l'avaient élevé. Puis, sans gêne, elle lui ôta sa pipe chérie de la bouche...

- Un peu lourd sur la centaurée, ma foi m... ça n'a pas la finesse du tabac Mecanien, mais ça laisse une odeur muscée non désagréable sur la narine.. C'est ferme et vigoureux..c'est pas mal........Fabrication maison sans doute...

Sorcière ! Elle lui volait quasiment son tabac ! Pour sa fierté, il aurait bien écrasé le visage de cette femme avec ses poings... Mais avec la demi-drow serveuse juste à côté, qu'il avait décidé de prendre en affection, qui écoutait paisiblement leur échange... disons amical faute d'autres termes, ce n'était pas la meilleure chose à faire. Amaelle lui tiendrait rancune si après une bonne bagarre déclenché par lui même, plus rien ne tenait debout dans l'auberge...

- Ah oui... Mon nom. Je suis Térébantine, Chirurgien-euthanasiste Et truc là derrière c'est mon assistant.

Térébantine, c'était donc le nom de femme... Pendant qu'il réfléchissait s'il avait déjà entendu ce nom quelque part, l'assistant parla. Mais le nain ne l'écouta pas trop... Puis, d'un geste brusque, il arracha sa pipe des mains de la dénommée Térébantine

- J'récupère ça merci... marmonna-t-il, avec une évidente mauvaise humeur.

Puis tout d'un coup, il vit qu'un homme portait une jeune femme à la peau sombre, qui semblait inconsciente, à l'étage... Incrédule, il se tourna vers le comptoir, où Amaelle se tenait quelques instants plus tôt. Elle avait donné le coktail à térébantine, puis après avait disparue. Sans doute pour aller en cuisine. Qu'est ce qui était encore arrivé à la demi-drow ? C'était sans doute elle qu'on portait à l'étage...

(Au passage Moignon est muet^^ c'est dans ma fiche ^0^meuh c'est pô grave! XD)

Térébantine délaissa la vue du nain, prêt à lui faire éclater la pulpe de la tête, et sa précieuse pipe avec un désintérêt soudain. Le joli morceau de serveuse était inconsciente et on la portait à l'étage dans des bras vigoureux et néanmoins inquiet. elle écouta vaguement l'échange entre l'homme et la femme, qui devait être la tenancière, et quelques mot sonnant doux à ses oreilles vinrent lui chatouiller les méninges que chacun savait fort dévelopées.

Brûlante...Peste...Diantra... médecin.

Diantre! La capitale humaine si bouffie d'elle même était touchée par la pestilence pustulaire de la peste ! Mais quelle nouvelle sensationnelle! En une seconde elle imagina toutes ces âmes égarées, incapables de guérire, qui pairaient avec déléctation le droit à une mort rapide et créative ! La poule au oeufs d'or se trouvait à Diantra! Vive Diantra !

Elle allait sortir en toute hâte avec Moignon quand soudain, une idée lui traversa l'esprit en voyant la mine déconfite et sincérement peinée du nain , regardant le corp de la jolie donzelle s'éloigner dans l'escalier. Elle frappa un grand coup sur le comptoire en disant d'une voix forte mais avec toujours ce timbre singulièrement atone.

Si je soigne votre belle Dame, vous me pairez avec votre tabatière pleine ?

Seul de grand yeux ahuris posés sur elle eu-telle en guise de réponse.

Je prend ça comme un oui !

Elle frappa dans ses mains d'un air autoritaire, et Moignon se mit au pas juste derrière elle.

Assistant, on a un contrat à honorer ! préparez mes "outils"!

Et à la plus complète stupéfaction des clients, elle monta à l'étage en retroussant ses jupes, Moignon trotinnant derrière en portant sa sacoche noire.

Belegar s'inquiètait beaucoup pour Amaelle. Il trouvait la jeune demi-drow très sympathique... Qu'avait-il bien pu lui arriver ?
Puis il vit soudain Térébantine se lever, et partir à grands pas vers la porte pour sortir de l'auberge. Elle avait une lueur dans les yeux, cette même lueur qu'on les petites filles quand on leur annonce que c'est bientôt noël... Mais alors que le nain se croyait enfin débarassé de cet être byzarre et de sa poupée d'assistant, Térébantine se retourna et l'interpela en frappant brutalement sur le comptoir.

- Si je soigne votre belle Dame, vous me pairez avec votre tabatière pleine ?

- Je...

Quelle belle Dame ? Et puis, hors de question de laisser sa tabatière à une femme aussi byzarre qu'il connaissait à peine ! Ne comprenant pas vraiment ce qu'elle disait, la surprise le força à dévisagea une énième fois son interlocutrice...

- Je prend ça comme un oui !

Mais il n'avait jamais dit ça ! C'était donc une manie chez les humains de déformer les propos des autres à tout bout de champs !

- Assistant, on a un contrat à honorer ! préparez mes "outils"!

Le nain se détourna. Quoiqu'elle fasse, il ne donnerait pas un seul écu, et encore moins sa tabatière ! Il la vit se précipiter à l'étage, et Belegar se dit qu'elle était enfin partie. Le nain se tourna vers le comptoir, dans l'espoir de se renseigner sur l'état de santé auprès de la taulière, qui semblait bien connaître Amaelle.

Alors seulement il repensa à ce qu'avais dit Térébatine. Elle était chirurgienne... spécialisée dans l'euthanasie ! Et elle était montée à l'étage, où se trouvait la serveuse demi-drow, dans le coma ! Quand elle avait mentionnée "sa belle Dame", se pouvait-il qu'elle désigne Amaelle ? Belegar prit soudain peur, attrapa sa hache et se précipita à l'étage... Qui sait ce que cette femme était capable...

Elle grimpa les escaliers quatre à quatre et une fois à l'étage, ouvrit les portes à la volée, sans aucune gêne apparente, pour enfin trouver celle de la petite serveuse en pamoison. Elle était allongée sur son lit, visiblement en proie une fièvre intense, trempant ses draps, une compresse barrant son front , maladroitement humidifiée.

Moignon la rejoignit un instant plus tard et déposa comme il avait si bien appris à le faire les instruments de sa maitresse sur une table dépouillée de ses objets et recouvert d'un linge. Il désinfecta chaque outil du petit scalpel à la seringue, en passant par le hachoire à viande et la scie médicale. Pendant ce temps Térébantine palpait le poul de la demoiselle, prit sa température, la pinca et souleva ses paupières.

Quelque chose n'allait pas.

La belle n'avait pas de fièvre, mais se trouvait en hyperthermie et de plus ses pupilles dilatées et sa faiblesse musculaire indiquait tout les symptôme d'un empoisonnement. Un empoisonnement à la Belladone.

Térénbantine fronça les sourcils. Si son diagnostique était juste , les hallucinations et la paralysie n'allait pas tarder à surgire et la mort serait quasi instantannée. Voilà qui était follement distrayant !

Elle eut un sourire et de sa belle voix grave au timbre toujours aussi neutre elle commença à lancer ses directives à son assistant.

Moignon! Une coupelle , un scalpel, de l'eau , beaucoup d'eau et le désinfectant aussi.

Elle s'aspergea les mains avec en s'asseyant possément auprès d'Amaelle et lui dénuda le bras pour opérer une saignée tandis que d'un geste négligeant elle poussa du pied la coupelle au sol sous le bras de sa patiente.

Déjà les rougeurs annontiatrices de mort vinrent colorer la peau grise et délicate de la pauvre serveuse dont le coeur commençait à s'emballer.

Le sang s'égouttait petit à petit...

Amaelle ouvrit les yeux et vit la jeune femme aux cheveux verts qui était au comptoir avec Belegar...elle tenait dans ses mains....Un couteau?! Amaelle tenta de se relever avec frayeur et poussa une plainte sourde:

- Re....reculez! Ne...vous...approchez...pas de moi....

Elle recula dans son lit mais tout ses membres la faisait souffrir, elle avait froid très froid, la jeune femme avait maintenant disparu....laissant place à la première hallucination de la jeune demi-drow: un orc avec une hache se tenait devant elle! Elle hurla de peur en tomba en bas de son lit, chacun de ses membres étaient en train de s'engourdir....

Elle ne pouvait désormais plus bouger et était la proie de cet orc sanguinaire, elle avait si mal, mais elle ne pouvait plus hurler, ses jambes à demi sur le lit le reste de son corps sur le sol, ses paupières trop lourde tombèrent lourdement, son coeur commençait à ralentir.

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