[Auberges]Une journée de travail...comme les autres? [libre]

[j'ai adorer te lire Térébantine ^^ vraiment génial!]

Molle comme une guenille son avenir semblait s'éteindre, elle ne voyait plus rien son univers sombrant dans les ténèbres. Elle entendit un rire qui semblait si lointain...

- Paralysie ! Il va vite le bougre ! Mais je ne me laisserais pas faire ! Une bonne tabatière est en jeu !

Ensuite, son corps était revenu sur le lit, l'orc avait-il décidé de la dévorer? Par tout les dieux! Il l'attachait....qu'avait-il l'intention de faire se bâtard...Amaëlle paniqua intérieurement, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer le pire même si sans le savoir elle mourait. Puis un objet pointu vint transpercer son coeur en répandant un produit...le malaise de la demi-drow semblait s'éloigner, la voix était moins lointaine, elle reconnaissait désormais la voix de l'étrange jeune femme qu'elle avait vu au comptoir:

- On est pas passé loin !

La porte semblait avoir voler en éclat mais Amaëlle ne pouvait qu'ouvrir à peine les yeux, elle constata qu'elle était attacher et ne pu que gémir quand la jeune femme retira la seringue de sa poitrine. Sa paralysie semblait s'envoler doucement, elle se mit donc à se débattre avec toute la force dont elle disposait...c'est à dire...pas grand chose...elle gémissait et bougeait du mieux qu'elle pouvait, elle ne voulait pas rester attacher, d'autant plus qu'elle ressentait la coupure à son bras qui saignait toujours.

Paralysie... Il avait entendu ce mot. C'était sans doute Amaelle qui était prise par ce mal... La pauvre ! Aujourd'hui n'était décidemment pas son jour, d'abord les bandits, puis la paralysie... Ainsi qu'une folle recouverte de sang qui voulait à priori sa mort...

Belegar entra dans la chambre, évitant le cadavre de la porte, pour voir ce spectacle macabre qui s'offrait à lui. Térébatine, recouverte de sang, souriant comme une démente, ce qui lui donnait un air de démon satanique assez prononcé. Et la pauvre demi-drow, attachée à même le lit avec des morceaux de draps, se vidant lentement de son sang avec une longue coupure sur son bras... Elle avait aussi une seringue, que la chirurgienne s'empressa de retirer, tout droit planté dans le coeur... Dans un coin étaient rangés de nombreux instruments qu'on eut dit tiré d'une salle de torture drow.

Térébantine avait un sourire de gamine qui avait fait noël avant l'heure. Belegar resta bouche bée devant cette horrible scène. Dans son coin, Amaelle gémissait doucement, à défaut de bouger. Au moins était-elle encore en vie... Le nain pointa son urgrosh, lourde hache de combat avec le bout de la hampe pointu, vers la femme aux cheveux verts.

- Qu'est ce que vous lui avez fait ? grogna-t-il

Il ne savait pas se qui le retenait de couper la femme en rondelle à coups de hache. Il avança encore, le bout pointu de sa hache touchant quasiment le ventre de la chirugienne.

- QU'EST CE QUE VOUS LUI AVEZ FAIT ?

Alors, la jeune serveuse bougea. Lentement, cetres, mais elle bougea... Belegar adressa un regard incrédule à la femme aux cheveux verts. Se pouvait-il qu'elle l'ait sauvée ? Il s'empressa de libérer Amaelle de ses liens, et la serra dans ses bras. Cela le surprit lui même, il n'avait pas l'habitude de se lier avec les gens, et encore moins à les serrer dans ses bras avec soulagement !
Il se tourna vers Térébantine...

- C'est... vous qui l'avez sauvée ?

Quesion plutôt bête. Il doutait que la demi-drow se soit guérie seule, et l'autre femme était la seule à avoir pu la sauver...

Ah ! La Reconnaissance!
Cette belle valeur fruit des sociétés méritocratiques qui sied si bien aux monde médicale ! Il parait que c'est le plus beau cadeau qu'un médecin puisse attendre de son patient ...

Quelle bonne blague !

C'est pour ça que Térébantine préférait les morts et ceux en passe de le devenir : pour éviter d'assister à des scènes comme celle-ci, avec ce bout d'homme poilu et hargneux qui secouait la femme qu'elle venait de sauver comme un paquet de chiffons, en vociférant dans sa moustache comme un diable quelques vaines imprécations contre elle.

- C'est... vous qui l'avez sauvée ?

- Non ce sont vos poils de barbe ! D'ailleurs si vous avez finit de brosser votre Belle, j'aimerais autant lui bander sa saignée, pour éviter qu'elle ne se vide totalement de son sang..., fit-elle d'un ton monocorde en dardant sont regard écarlate légérement agacé sur Belegar.

Moignon arriva enfin avec l'eau et d'un air aussi vide qu 'hagard, stoppa net devant la porte complétement explosée. Il finit par comprendre qu'il fallait l'enjamber et le fit avec une saccade comique digne d'un automate, renversant la moitié du broc à coté. Pendant ce temps Térébantine dévissa le couvercle d'un petit pot de crème odorante, étiquetée comme étant de la bétoine, qu'elle étala sur la coupure. Elle banda l'ensemble avec précision et efficacité.

Puis elle se leva et arracha des mains le broc d'eau des mains de son assistant pour le poser sans ménagement sur la table de chevet.

- Elle doit boire le plus possible. La Belladone l'a déshydratée. Et surveillez qu'on ne l'empoisonne plus cette fois.

D'un air dédéaigneux elle tendit la main vers le nain, paume vers l'avant, attendant clairement son dû.

Amaelle ouvrit doucement les yeux en gemissant, elle était faible et avait mal partout...que s'était-il passer? Elle posa instinctivement une main sur le pensement cherchant l'origine de sa douleur. Ses vêtements s'étaient étirer dans la lutte et laissait voir presque entièrement sa poitrine. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se couvra avec un drap mais demeura coucher.

Elle regarda l'échange entre Belegar et Terebantine avec curiosité. Il lui avait promis une récompense si elle me guérissait?...Quel intention touchante...incroyable. Elle passa une main sur son visage, elle était encore confuse, mais son coeur se calmait au moins. Elle se redressa légèrement sur son lit en prennant soin de garder le drap sur sa poitrine. Elle tremblait encore et ses émotions surgirent d'un coup...elle se mit à pleurer....

Elle n'avait d'yeux que pour la tabatière.

Elle s'en saisit avec avidité et la glissa dans ses jupes tandis qu'il bougonnait des imprecations en langue guturale et tout à fait peu musicale. Mais elle se fichait que ce balaie-brosse sur demi-patte soit mécontent. Elle avait du tabac et c'était bien là l'éssentiel.

Soudain elle entendit la belle geindre puis finalement se mettre à pleurer. Elle leva les yeux au ciel avec un air proprement excédé et décida de laisser le nain cajoler sa serveuse : Un Nain et une demi-drow... Avions-nous vu couple plus mal assorti ?

Elle prit la poudre d'escampette trop heureuse d'aller sans étaler une petite roulée sur la trachée . Elle ordonna au préalable à Moignon de ranger ses outils et de prendre la chambre d'à coté.

Quand à elle, elle irait érrer dehors, la cigarette victorieuse en bouche...

[Désolée petit post de conclusion^^ ! Ce RP fut fort sympathique^3^]

Il venait de finir sa bière, quand un homme entra, et déclara quelque chose à propos d'une alliance. A vrai dire, il n'en avait pas grand chose à faire. Il se fichait de tout se soir, si ce n'est l'état de la dénommée Amaelle... Il fallait qu'elle se repose. Il reviendrait la voir le lendemain pour vérifier que son état s'améliorait... A vrai dire, il ne se voyait pas passer la nuit à la veiller ! Elle était avec une personne de la famille, qui était la taulière qui venait de monter précipitemment les escaliers, et avait reçu les soins qui lui avaient probablement sauvé la vie... Que faire de plus ?

Le poignard du nouvel arrivant se ficha dans le coeur de l'homme qu'il avait trainé derrière lui en entrant. Une nouvelle vie de fichue... Les humains n'avaient décidemment aucun amour pour la vie ? Mais bon, ce n'était qu'un humain, et Belegar en avait vu tellement mourir qu'il n'allait pas verser une larme pour un inconnu... Encore, si il aurait été un nain, peut être serait-il intervenu. C'était toujours comme ça chez cette petite race, tous étaient frères. Un cas bien loin de la mentalité humaine...

Jetant une piècette au passage pour sa commande, il sortit. Maintenant, il fallait trouver une autre auberge pour passer la nuit... Il se jura de rendre visite la la jeune serveuse demie-drow le lendemain. Mais dans l'immédiat, il lui fallait du repos...






HJ : Je préfère finir ce rp, qui était de toute manière presque fini, car la femme qui joue Amaelle va sans doute avoir un long moment d'absence...
En tout cas, c'est fini pour ma part !