Près du lac

Il était très tôt le matin d'un Julas de Krafiäs. Il fesait doux et le soleil était en train de se lever. Taraënia était assise, près du lac, comme chaque matin, à regarder ce spectacle magnifique. Elle aimait toutes ses couleurs (le bleue, le jaune le orange et le rose) qui se refletait sur l'eau plate du lac. Ce n'était pas un matin normal car elle n'avait pas passer une nuit normal. Elle n'avait rien voler... Elle n'avait donc se matin rien a manger car elle ne voulais pas aller acheter de la nourriture en ville, elle ne l'avait jamais fais. Cela fesait ce jour même 3 ans qu'elle était partie de chez elle et 2 ans qu'elle se nourrissait de se qu'elle pillait tous les soirs une maison differente. Elle s'allongea sur l'herbe fraiche et repensa à sa mère, Taraënia ne savait pas se qu'elle était devenue après qu'elle soit partie. Elle ne l'avais jamais revue et cette absence lui manquait. Il y avait, dans son coeur, un trou, un vide, celui de sa mère, elle avait essayer de reboucher se vide mais il était toujours présent et sa mère lui manquait enormement chaque matin quand elle n'avait rien à faire.
L'elfe ferma ses yeux. Maintenant le soleil était plus haut et il fesait chaud Elle sentie la chaleur des rayon de soleil sur son visage se qui lui fit du bien. La jeune elfe sentie qe des larmes coulait de ses yeux. Elle les laissa couler mais quand elle entendit un bruit, elle passa vite fait sa main sur sa figure pour enlever les larmes qui coulait et se redressa pour voire qui était là. Elle ne vit personne et alla vers le lac pour se servir de l'eau comme d'un miroir. Soudain son reflet se flouta, quelqu'un venait de lancer quelque chose dans l'eau...

Combien de temps encore faudrait-il marcher pour atteindre le lac ? Eline n'en pouvait plus de marcher et son ventre criait famine. Deux jours qu'elle n'avait pas manger à sa faim, deux jours qui lui avait semblé interminables. Finalement, après avoir traversé une petite pinède, elle arriva au bord du lac Uraal. Pas trop tôt ! Eline qui était assez pudique de nature fut ravie de constater que le coin était désert. Elle se déshabilla rapidement avant de se laisser glisser dans l'eau claire. Après tous ces jours passés sans se laver c'était un vrai bonheur de se laisser submerger ainsi par les vaguelettes de la surface de l'eau. Après être restée un long moment à se prelasser ainsi, Eline se laissa bronzer un petit moment avant de se rhabiller en vitesse. Elle se mit à marcher sans but précis le long de la rive. Elle qui se croyait seule, elle fut presque deçue de constater qu'une petite personne était assise au bord de l'eau. En s'approchant elle découvrit qu'enfait ce qu'elle avait pris pour un petit animal roulé en boule était un elfe. Enfant. Eline s'approcha le plus discretement possible pour ne pas l'effrayer et pour se faire remarquer envoya valser un petit galet dans l'eau limpide. Elle toussota et dit :

-Je m'appelle Eline et je ne cherchais pas à t'atteindre en t'envoyant ce caillou, seulement à attirer ton attention. Je peux m'asseoir à côté de toi ? Il y a tellement de monde que je ne trouve pas de place où poser ma serviette.

Taraënia fut tout d'abord surprise de voire cette enfant ici. En l'entend dire qu'il n'y avait plus de place, elle lui souria gentillement puis se decala un peu comme pour lui faire une place.

-Oui assis toi. Je m'appelle Taraënia, mais que fais-tu ici? c'est si rare de voire une enfant seule... Où sont tes parents?

Taraënia lui avait posée toutes ses questions gentillement, comme si elle était inquiète pour elle. Et c'était vrai, il est très dangereux de se promener seule dans la forêt, surtout pour un enfant. De plus, elle était très etonnée de la voir seule...
Avant même de la laissé repondre, elle lui disa en rigolant:

-Fait attention de ne pas monter sur la serviette de Mme Fleur, elle n'est pas de très bonne humeur !

Apparement la petite elfe avait un bon sens de l'humour, déjà elle se décalait pour faire une place à Eline. Celle-ci laissa échapper un petit rire puis son visage redevint serieux. Eline prit une grande inspiration et dit d'un ton dégagé en tentant de cacher sa tristesse :

-Tout d'abord je m'appelle Eline, ensuite pas besoin de chercher mes parents parce que je ne sais pas où ils sont. J'entend par là qu'en ce moment ils peuvent être dans les parages ou morts.

Elle essaya tant bien que mal de cacher le rose qui lui montait aux joues et de refouler les larmes qui l'envahirent brusquement. Elle s'empressa de s'asseoir et de respirer par grands coups l'air que refoulait les pins. Enfin, elle reprit la parole :

-A ce que je vois tu est jeune toi aussi. Où est ta famille ?

En attendant sa réponse, elle se serra un peu plus dans son châle.

Taraënia fut surprise que l'on la questionne sur sa famille, on ne l'avait jamais fais auparavant. Elle essaya de retenir ses larmes qui lui montait dans les yeux quand elle pensait a sa mère et se fut plutôt bien réussit surtout qu'elle baissa la tête pour ne pas croiser le regard de la petite elfe.
Après un petit moment elle decida de repondre toujours la tête tourner vers l'eau:

-Je n'ai jamais connue mon père, il est partie quand il a appris que ma mère était enceinte de moi. Celle-ci ma élevé seule, mais je suis partie, surement trop tot, vivre ma vie... Depuis je ne l'ai jamais revue, je ne sais pas se qu'elle est devenu.

Ca lui a fait de bien d'en parler, plus qu'elle ne s'imaginait surement. Mais en repensant a tous ça, une larme avait couler sur sa joue. Elle l'essuya vite fais puis se tourna vers le denommer Eline elle lui souria.

-Et toi, Eline, que sont devenu tes parents?

C'était la journée d'entrainement... Toutes les 2 semaines, Belegar consacrait une journée pour son entrainement physique. Il courait sur des kilomètres dans les bois, le plus silencieusement possible, avec une cadence pour le moins rapide. Puis, sans reprendre son souffle, il prenait son arbalète et tirait plusieurs carreaux sur des cibles installées par ses soins depuis longtemps. Après ces petites séances de tirs, il reprenait son marathon jusqu'aux cibles suivantes...

Cette sorte de parcours, enrichi avec des obstacles voire même des pèges, avait été installé près du lac Uraal. Comme ça, après son entrainement, il pouvait en profiter pour se laver un peu... C'était d'ailleurs les seules fois où il se lavait vraiment. Certes, un bain toutes les 2 semaines, ça pouvait paraître peu. Mais pour un nain, c'était déjà beaucoup ! Enfin, pour la majorité des nains...

Belegar courait donc silencieusement entre les arbres, les esquivant avec grâce et rapidité. Il passa par dessus un obstacle de sa taille, qui ne le ralentit que quelques secondes, et atterit sur le sol pour reprendre son chemin... Il passait maintenant près d'une longue pente qui descendait abruptement vers le lac. Cette pente se terminait par un mur de roches complétement vertical. Il fallait faire très attention a ce moment du parcours, car la chaussée était très glissante. Et ce que devait arriver arriva, il dérapa et tomba dans la fameuse pente...

La scène devait être cocace à voir... Quiconque se tenait près du lac pouvait voir une sorte de barique de cuir, avec des bras et des jambes, qui roulait sur lui même à une vitesse ahurissante. Et la pente s'arretait par une petite falaise... Le nain fut soudain suspendu dans les airs...

- OUAAAAA !

Le cri retentit et se répercuta tout autour du lac. Belegar sembla voler un instant, puis finalement fit une chute de plusieurs mètres et s'écrasa dans le lac... Il s'en sortit heureusement sans blessure, si ce n'est sa fiertée meurtrie par cette chute. Il arriva à rejoindre la rive en nageant de manière très désordonnée... Les nains étaient décidemment piètre nageur !

Mais il parvint malgré tout à mettre pied à terre. Il était à 4 pattes dans un fond d'eau, à quelques centimètres à peine de la berge. Il crachait beaucoup d'eau, tellement que lui même crut qu'il avait bu tout le lac... Il essora consciencieusement sa précieuse barbe. Au moins, personne n'avait vu sa chute, l'honneur était sauf... Il se retourna et vit alors 2 fillettes qui le regardaient, allongées sur la berge...

Eline réfléchit longuement à la réponse qu'elle pourrait donner à Taraënia, sans pour autant en trouver une valable. Puis se décidant, elle prit une grande inspiration. Mais au lieu de dire quoi que se soit, elle s'élança le long de la berge à la rencontre d'une forme encore vague qu'elle devinait à quatre pattes. Elle put observer ses traits à une trentaine de pas du corps, et elle put constater avec soulagement qu'il était vivant, chose étonnante après une chute pareil. Vivant peut être mais indemne ça restait à prouver. Le petit être releva brusquement la tête et Eline constata que son interlocuteur n'était autre qu'un nain. La petite fille n'avait pas l'habitude de demander si tout allait bien aux gens, mais un minimum de contact serait necessaire dans cette situation. Elle s'agenouilla aux côtés de l'individu et s'adressa au nain d'un ton neutre :

-Est-ce que ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal au moins.

La réponse semblait évidente à Eline. Oui, bien sûr qu'il s'était fait mal, on ne tombe pas d'une falaise sans une petite fracture au moins. Mais Eline espérait tout de même qu'il soit en état de marcher car si ce n'était pas le cas même avec l'aide de Taraënia il serait difficile de le déplacer. Avue de nez, ce nain devait peser au moins trois tonnes.

Alors que la petite fille allait lui repondre, on put entendre un grand gris qui descendait de la falaise. Apparement Eline avait été plus rapide qu'elle pour aller voire se qu'il se passait. Mais se n'est pas pour autant qu'elle se leva en vitesse et suivit les pas de l'autre fille. Elle put voire dans l'eau une grosse forme dans l'eau. En même temps que Eline, elle s'approcha de l'eau, la main sur sa dague, on est jamais trop prudent...
Elle s'aançait donc vers le lac quandla forme bougea, il apparut alors une tête, une tête de nain. Taraënia souria, amusée de savoir que c'était un nain qui avait devaler la falaise en roulant.
Comme Eline avait demander au nain sa allait, l'elfe attendit que celui-ci reponde, elle voulait poser la question mais puisque c'était deja fait elle attenderais juste la reponse. Elle lui tendit la main pour l'aider a se relever même si elle savait qu'elle aurait un peu de mal, mais elle fit se geste par gentillesse.
Elle se demandait se qu'il fesait dans la forêt mais elle préféré ne poser qu'une question a la fois et puis il n'était pas là pour un interogatoire...

Les 2 fillettes étaient vite venue le voir. L'une d'elle était humaine, et paraissait bien jeune, elle ne devait pas avoir plus d'une dizaine d'années... L'autre était une fille, non jeune femme, elfe, si reconaissable avec les oreilles pointues. la ptite humaine s'agenouilla près de lui, et demanda d'une voix si douce :

-Est-ce que ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?

Ca allait plus ou moins bien. il était vivant, et semblait ne pas avoir de blessure grave. Il avait eu la chance de tomber dans l'eau les pieds en premier, quasiment verticalement dans l'eau. Il n'avait réussi à éviter le pire, ce que les humains appelaient le "plat". Mis à part ça, il aurait sans doute des courbatures et des douleurs quelques jours, voire quelques semaines encore. D'une main trempée, il fit signe aux demoiselles de ne pas s'inquieter, puis parla avec sa voix profonde qui ressemblait au tonerre :

- Ne vous en faites pas pour moi, je suis solide.

En effet, un homme aurait peut être eu quelques os cassés avec une telle chute, mais les étaients connus pour leur endurance, et les os étaient ô combien plus solides que ceux des autres races.

Il vit que la petite elfe lui tendait la main. Il l'accepta, et donc l'attrapa et tenta de se relever. L'effet ne se fit pas attendre, il ne bougea pas d'un pouce alors que la frêle elfe tomba dans l'eau.

- Humpf, désolé...

Il se releva un peu précipitemment, et la releva, la remettant debout comme si elle pesait pas plus lourd qu'une plume... C'était d'ailleurs peut être vrai, les elfes étant réputés comme très légers.

Il s'examina. Il était trempé jusqu'à l'os, normal dirait-on suite à sa baignade forcée. Malgré les nombreux tonneaux qu'il avait fait, son arbalète, ainsi que sa besace où il rangeait ses provisions de voyage, étaient toujours arrimées solidement à son dos. Il fit quelques pas, puis s'écroula lorsqu'il dut s'asseoir sur la berge, il parvint finalement à s'asseoir. Sa tête tournait encore un peu avec toutes les cabrioles qu'il venait de faire... Il enleva sa besace, ainsi que son arbalète, qu'il posa à côté de lui. Il ouvrit la besace, révèlant le mélange de fruis et de viandes qu'il contenait. Heureusement, le sac étant en peaux de bête, il était resté étanche suffisament longtemps pour préserver le contenu de l'eau. Il ferma la besace, puis se tourna vers les 2 filles

La scène était assez cocasse. En effet, Taraënia était maintenant trempé et grelottait tandis que le nain était toujours planté dans l'eau. Enfin, il parvint à se remettre sur pied et il commença à detailler le contenu de sa besace pour verifier si il n'avait rien perdu durant sa chute. Satisfait, il releva la tête et dévisagea attentivement les deux filles. Eline fit de même. Elle n'avait jamais rencontrer de nain de sa courte vie et ne fut pas déçue de celui-ci. De toutes les descriptions qu'on lui avaient communiquées de ces êtres, elle en trouvait la confirmation devant elle, en chair et en os. Petit et barbu avec un embonpoint dépassant celui d'un éléphanteau. Assez rustique mais tres cordial.
Se detournant de ses compagnons, elle tenta de revenir vers le rivage. Mais elle se prit les pieds dans un bigorneau et s'affala de tout son long dans le sable du fond peu profond. Eline but la tasse un moment avant d'avoir la bonne idée de relever la tête pour ne pas étouffer. Puis elle se releva rapidement, espérant que ses compagnons ne l'avaient pas vu. A son grand desarroi des rires éclatèrent dans son dos.

D'abors, Taraënia fut surprise de se retrouver dans l'eau, elle ne pensait pas vraiment qu'un nain soit aussi lourd . Puis le nain l'aida a se releva. Elle était toute tremper, mais pas énervée, elle pris plutôt ce qui venait de lui arriver avec humour. Alors qu'elle se relevait, elle entendit un autre plouf, elle se retourna et vit Eline toute trempé. Ca la fit biensûre rire, le nain après elle et enfin Eline ça commençait a devenir comique.
Malgré ça, elle alla quand même voire la petite fille tout en essayant de s'arrêter de rire et lui proposa de la releva, cette fois elle ne devrait pas tomber dans l'eau, l'humaine devrait être plus légère que le nain.
Tout en l'aidant à se relever Taraënia en profita pour poser sa question au nain:

- Dites-moi, monsieur nain, que fesiez vous dans la forêt? ce n'est pas courant d'en trouver, d'habitude il reste plus dans les montagne...

Taraënia avait essayer de dire sa avec gentillesse pour ne pas que le nain le prenne mal... Elle n'aurait pas aimer qu'on lui dise, si elle se balladait dans les montagne, qu'on trouve souvent les elfes dans les forêt et qu'elle n'a rien a faire ici, même si se n'est pas se qu'elle voulait dire.

Après avoir vu la petite humaine tomber à l'eau, il se dit que ça faisait trois. Maintenant les 3 personnes étaient trempées... Belegar rit de bon cœur, sans aucune méchanceté. La jeune elfe lui demanda alors :

- Dites-moi, monsieur nain, que faisiez vous dans la forêt? ce n'est pas courant d'en trouver, d'habitude il reste plus dans les montagne...

Il la regarda plus en détails, et on put voir un sourire apparaître sous sa barbe. C’était bien la première fois qu’on s’adressait à lui en l’appelant « monsieur nain » ! Malgré tout, on lui posait souvent cette question, si bien que cela avait tendance à l’énerver… Mais il savait bien qu’on lui avait posé cette question par curiosité, et non par provocation. Qui plus est, les enfants avaient toujours de bonnes intentions, tout du moins pour Belegar qui les voyait comme le symbole de la pureté. Si seulement ils pouvaient rester si petits et innocents au lieu de devenir grands et pour le moins cruels…

- Je suis Belegar, le forestier. Comme l’indique mon surnom, je suis un nain qui vit principalement en forêt…

Pour se donner plus d’inspiration, il sortit sa bonne vieille pipe, fabriquée de sa propre personne et finement ciselée… Il y mit un peu de tabac, et tenta vainement de l'allumer pour « tirer une bouffée »… Mais il abandonna très vite. Le bois de sa pipe était imbibé d’eau, et le tabac était humide, peut être même inutilisable une fois qu'il serait sec sec. Fichtre ! Lui qui était si taciturne, ne pas pouvoir fumer un peu sa chère pipe n’allait rien arranger à sa conversation… Il se força tout de même à parler encore un peu.

- Je m’entraîne souvent près du lac, histoire de garder la santé…

Le nain regarda tour à tour la petite humaine et l’elfe. Pourquoi eut-il fallut qu’il ait une conversation aussi pauvre ? Alors que les humains étaient capables de parler des heures durant sur des sujets totalement dépourvus d’intérêt, ce nain là était plutôt avare de paroles… Mais, après tout, il était comme ça… Et puis, de temps en temps, Belegar pouvait se montrer assez bavard ! Mais ça restait plutôt rare…

- Et… euh… A qui ai-je l’honneur ?

-Eline et c'est un honneur pour moi de faire la connaissance d'un nain aussi sympathique. :D

Eline avait decidé de prendre la voie de la flatterie. Il lui semblait avoir recemment lu dans un livre que les nains aimait tout les genres de compliments. Elle se mit à tourner ses cheveux dans tous les sens pour les égouter, projettant un milier de goutellettes multicolores sur ses compagnons. Ils étaient maintenant arrivés sur la plage de sable fin et Eline s'empressa de s'asseoir sur le sable chaud. Elle designa à Taraënia une place à sa gauche et à Belegar une place à sa droite. Puis elle laissa la jeune elfe répondre au nain. Soudain surgit des trefonds de la mer ce qui devait être un monstre marin tout droit surgit d'un film de science fiction. Il était pour ainsi dire affreux. Des yeux de partout sur sa face hideuse, des branchies colossales et une gueule dévoilant d'énormes crocs blancs ne le rendait pas très sympathique. Une peur atroce comme elle n'en avait jamais ressentie envahie le ventre de Eline. Les deus autres n'en menaient pas large non plus...

[HRP : desole j'ai conscience que c'est court mais j'ai vraiment pas d'idées]

Alors que l'humaine se présentait, quelque chose bougeait dans l'eau...

C'était une bête énorme... mais pas aquatique. En effet, aucune créature de cette taille ne vivait dans ce lac. Enfin, pas à la connaissance de la science en tout cas.

- Debout.

C'était la voix de Belegar, qui s'était relevé dés qu'il avait vu le monstre sortir sa tête de l'eau. La bête huma l'air quelques instants, puis se mit à nager lourdement dans leur direction. Elle faisait beaucoup pensé à un hippopotame, si ce n'est cette étrange corne au milieu de son front... Alors, la bête sortit de l'eau, à une dizaine de mètres des 3 comparses, et alors le nain sut enfin à quoi il avait affaire... Un makragnos !

C'était un reptile carnivore qui faisait pas moins de 7 mètres de long, pour sans doute plusieurs tonnes. Il avait une peau très épaisse et très résistante, d'un rouge terne sur le dos qui virait au gris vers les lourdes pattes et le ventre. Son front était orné d'une corne d'un bon mètre de long, tandis que 2 autres cornes, plus petites mais tout aussi dangeureuses, étaient de part et d'autre de sa tête et juste à côté de ses cornes, une série de petites crevasses, qui ressemblaient à s'y méprendre à des branchies, lui servait d'aération. Il ressemblaità un croisement improbable entre hippopotame et éléphant. Malgré son air pesant et bedonnant, il pouvait courir très vite, et tué quasiment n'importe quoi d'un puissant corne de cornes ou de pattes. Animal pour le moins stupide, il était malheureusement très agressif. Les fous, ils avaient dérangés un makragnos qui se baignait tranquillement !

- J'ai dit debout ! s'écria Belegar, un peu paniqué

Il empoigna brutalemment, situation oblige, les 2 jeunes filles et les força à se relever. Il se saisit de son arbalète à répétition et de sa hache. Déjà le monstre abaissait sa corne en piaffant et en tambourinant le sol de ses énormes pattes, tel un taureau sur le point de charger, avec un air de défi...

- Courez !

Alors le magnarok s'élança vers eux avec un rugissement guttural. Il courait beaucoup plus vite qu'un humain, ou même qu'un elfe, et quiconque finirait sous ses pattes mourrait broyé... Ils devaient courir, et vite. Peut être la forêt, qui commençait à une centaine de mètres de la berge, pourrait leur offrir un maigre abri...

[HJ : Pour plus de précisions, voir le bestiaire de miradelphia dans la catégorie reptiles !]

Taraënia allait se presenter au nain alors qu'un monstre sortie de l'eau. Cette créature hideuse lui disait quelque chose mais elle ne savait pas quoi.
Scotcher par la terreure, elle ne put bouger même si le nain lui avait ordonné de se levé. Elle ne pouvait detacher son regard de celui du monstre, dans ses yeux on pouvait aussi deviner de la terreur, se qui surpris Taraënia, et de la colère, peut-être d'avoir été derangé? Il survenu une question dans la tête de Taraënia: que fesait se monstre terrestre dans l'eau?
Alors qu'elle était perdu dans le regard du monstre qui ne bougeait, pour l'instant pas, le nain la saisissa ainsi que Eline pour les faire se lever.
La grosse créature degna enfin courire vers eux, sans attendre que le nain lui dise de courire, Taraënia le fit, vers la forêt biensûre où pourrait-elle aller autrement, c'était le lieux qu'elle connaissait le plus...
Elle savait que le monstre se raprochait, elle voulait savoir se qui se passait derrière son dos, comment s'en sortait le nain et l'humaine qu'elle avait planté derrière elle. Elle se retourna, conciente que sa la ralentirais. De toute façon, elle ne pensait pas qu'ils auraient une grande chance de réussir a semer la créature hideuse...

Le beuglement de la bête tira enfin Eline de sa torpeur. Elle agrippa la main du nain (ou peut-être etait-ce le contraire) et elle se mit à courir comme elle n'avait jamais couru de sa jeune vie. Elle se voyait déjà dans la tombe, à 8 ans, cela aneantirait toutes ses chances de devenir un jour centenaire. Logique. La tirant de ses pensées, un deuxième mugissement lui fit depasser l'elfe qui s'était arrêtée de courir. Grand bien lui fasse si elle decidait de servir de casse-croute à la bête mais pour Eline seule son mince espoir de vivre vieille la poussa, au prix d'un ultime effort, à atteindre les premiers arbres de la forêt.

Le makragnos, sentant peut être que ses proies se faisaient la malle, passa la vitesse superieure. Et le nain qui semblait s'etouffer... Eline n'avait pas l'habitude d'aider les gens mais si c'était pour sauver une vie elle pouvait bien faire une entorse au reglement. Elle fit volte-face et courut au secours de ses amis.

Pauvre Belegar ! Si ça continuait il se mettrait à rouler à la place de courrir que ça ne ferait pas une grande difference. Eline degaina son poignard et lança d'une voix tonitruante :

-SUS A L'ENNEMIIIIIIIIII !!!!

Elle arriva finalement sur le monstre et planta rageusement son poignard dans sa chair. Ce geste n'eut aucun effet si ce n'est de l'enerver encore plus. Il rugit et bondit sur Eline.

La chute dans l'eau plus tôt l'avait pas mal affaibli. Il avait mal partout, et courait péniblement à une allure plutôt réduite. D'habitude il courait très vite, quasiment aussi vite qu'un humain... Mais là, il n'avait aucune chance de distancer la bête !

L'elfe était partie bien vite, et avait quasiment atteint les bois. La petite fille humaine courait quand à elle très vite comparativement à son âge et la taille de ses jambes... Même Belegar ne courait aussi vite au meilleur de sa forme !

Alors qu'il se résignait quasiment à passer sous les lourdes pattes du monstre, la gamine attaqua la bête par le flanc en planta sa dague dans son cuir épais. A par l'énerver un peu plus, cela n'eut pas beaucoup d'effet... Le Makragnos se tourna vers elle, et fit un grand mouvement de corne pour l'empaler. Elle était beaucoup trop proche...

Le nain bouscula brutalement la fillette, et ils chutèrent tous les deux, évitant un grand coup de corne qui aurait sans nul doute tué net la dénommée Eline. Le nain se releva très vite, et attrapa sans ménagement la fille par le col pour la relever.

- Reste pas là ! Grogna-t-il.

Déjà le Makragnor reprenait un peu de distance, une dizaine de mètres, pour refaire une charge. Belegar prit son arbalète légère à répétition, qu'il avait pris soin de prendre avec lui, ainsi que sa hache, lorsqu'il c'était éloigné du rivage, et l'arma. C'était la toute première fois qu'il l'essayait...

Avec un sifflement, le puissant carreaux partit. Il fut suivi une demi-seconde à peine après d'un second tir, et encore un... Il tirait presque deux ou trois carreaux à la seconde, une cadence de tir incroyable ! Les nombreux carreaux filèrent vers leur cible, qui approchait très vite d'ailleurs... Malgré la fabuleuse cadence, cela ne servirait pas à grand chose : la plupart des carreaux se brisèrent net au contact avec la peau décidemment bien épaisse de la bête. Certains parvinrent à s'enfoncer dans le cuir, mais cela était quasiment insignifiant...

Tchack

Avec un bruit sourd, l'arbalète s'arreta net de tirer. Belegar regarda le chargeur cylindrique qui se trouvait sous l'arme : ce chargeur était complétement vide ! Un des inconvénients d'une telle arme, on ne pouvait tirer que avec des chargeurs... Et malheureusement pour le nain, ceux ci se trouvaient dans son sac, à une cinquantaine de mètres de là !

Tout cela ne c'était passé qu'en quelques secondes, et le monstre était déjà sur lui. Au dernier moment, il parvint à l'éviter en se jetant sur le côté, en faisant une roulade dans l'herbe... Il se releva, alors que le monstre semblait se détourner pour faire un nouveau passage vers lui. Il rangea son arbalète dans son dos, et sortit sa lourde hache.
Foi de nain, il ne partirait pas sans combattre si c'était son dernier jour...

Taraënia c'était arrêtée et regardait la scène. Elle hesitait entre prendre la fuite ou aider le nain et l'humaine... Son regard allait du bois au monstre, elle pesait le pour et le contre, mais de toute façon, ils ne s'en sortirait peut-être pas alors sa valait quand même le coup d'essayer de tuer ce makragnos.
Elle saissa son arc et attendit que le monstre se tourne vers, entre temps elle s'était un peu raproché pour que la créature soit a sa porté. Elle lui jeta des cailloux qui rebondissait sur sa peau dure tout en criant pour lui attirer son attention et le monstre reagissa, detournant son regard du nain qu'il allait écraser. Sur ce moment, l'elfe se demanda si elle avait bien fait d'attirer l'attention du Makragnos car celui-ci c'était mis a courire vers elle en fesant tremblé le sol. Elle essaya de rester debout et d'une main tremblante elle saisissa une flèche, son arc et tira. Elle avait viser l'oeil droit et se fut le gauche qui fut toucher, il se mis a saigner et le monstre avec decrocher un enorme rugissement de douleur. Sur le coup il s'était arrêter mais il ne mit pas longtemps a se remettre de son atroce souffrance, un peu moins precis bien sur mais il allait toujours dans la même direction, sans s'arrêter, malgrés les rochers dans lesquels il choutait...
Taraënia pris une autre flèche mais le monstre se raprochait trop vite d'elle et elle ne put tirer sa flèche car elle était desormait près des pattes du monstre...

Eline mordit la poussière lorsque le nain la projeta à terre. Mais elle ne lui en voulut pas trop en sachant qu'une seconde plus tard elle aurait été écrasée par le makragnos. Puis il se mit à décocher des flèches à une vitesse surprenante. Mais apparemment il n'avait pas trouvé la bonne solution pour venir à bout de ce monstre. Quand Taraënia fit demi-tour et se mit à tirer l'effet produit sur la creature ne fut autre que de l'enerver davantage. Eline fut soulagée de constater qu'elle n'était pas la seule à commettre des bourdes considerables. Cette fois c'était au tour de Taraënia de passer sous les pieds de l'énorme bête. Et ce fut Eline qui se vautra sur elle pour la proteger des coups qui n'allaient pas tader à pleuvoir. Mais le monstre marqua une hesitation et au lieu de les écraser comme prevu, il baissa violemment la tête pour les embrocher avec ses crocs. Ni une ni deux, Eline aggrippa ses énormes canines et à la vitesse d'un eclair se bascula sur son dos. Elle grimpa sur son cou et s'accrocha aux écailles du monstres. Par la suite, Eline subit un veritable rodeo...puis atterrit sur le nain. Sonnée.

La jeune elfe, d'un tir très précis, avait réussi à perforer l'oeil gauche. La blessure était relativement grave, mais ne suffirait pas à terrasser le monstre... Et puis maintenant, la bête était sur elle...

Mais l'humaine, décidemment bien courageuse, s'interposa. Téméraire, elle aggripa les crocs du makragnos et fit une séance de rodéo un peu forcée. En oubliant la gravité de la scène, cela aurait été presque amusant... Mais elle ne pouvait ternir éternellement, et bientôt elle se trouva à valdinguer dans les airs, pour atterir lourdement sur Belegar, qui n'eut pas le temps d'esquiver.

La bête était juste à un demi-mètre de la petite elfe, qui était allongée sur le sol. Il ouvrit la bouche, révélant une rangée de dents aux airs redoutables. L'elfe semblait condamnée... A moins que...

Le nain porta ses mains en coupe à sa bouche, pour amplifier un peu sa voix. Alors un rugissement résonna sourdement dans la petite vallée... le makragnos ne bougea plus, et retourna vivement la tête, cherchant quelque chose d'invisible... Belegar avait utilisé une vieille ruse de chasseur, qui consistait à reproduire le cri d'un animal dangereux pour pouvoir faire fuir les bêtes simples d'esprit. Il refit le cri. C'était une sorte de rugissement félin, en plus fort et un peu plus gutturale. Le cri d'un Cogianth, ces sortes de grands tigres à dents de sabres. Cette espèce était un des principaux ennemis des makragnos, qui les craignaient beaucoup. Avec leurs longues dents et leur agilité, ils étaient capables de sauter sur le dos de ces créatures, et de leur perforer le cou de part en part...

Un troisième rugissement. Le monstre se détourna, abandonnant l'elfe qu'il allait croquer crue en guise de déjeuner, et puis s'enfuit avec une course pesante. La jeune elfe l'avait échapper belle...

Il fit se relever Eline, elle complétement sonnée. Elle ne tenait même plus sur ses 2 jambes, si bien que Belegar la prit sur son épaule, comme un vulgaire paquet, pour la transporter. Puis alla voir l'elfe, recroquevillée sur le sol. Il lui proposa une main pour l'aider à se remettre debout, alors qu'Eline semblait gigoter pour qu'il la laisse par terre...

- Euh... Tout le monde va bien ?

Alors que le Makragnos arrivait sur elle, le jeune humaine lui sauter dessus pour la protéger, elle fut très surprise. Eline essaya de monter sur le monstre qui ne mis pas longtemps a s'en debarrasser et celle-ci tomba sur le nain.
Taraënia n'avait pas vraiment fait attention a se qui s'était passer mais plutôt a se qui lui arrivait: la grosse créature approchait sa gueule vers Taraënia comme pour la manger. L'elfe put sentire son horrible haleine chaude. Pour se protéger ou pour ne pas sentir cette haleine, Taraënia c'était recroquevillé sur elle, elle sentait son coeur battre tellement vite qu'elle pensa qu'il allait éclaté, mais sa ne se fit pas...
Un rugissement inespérer retenti, l'elfe avait d'abors essayer de regarder ver sla forêt, croyant a un cri de Cogianth. Mais elle ne vit rien. Ce cri retntissa une deuxième fois et le Makragnos c'était arrêté pour chercher son enemi fatal. Il avait l'air d'avoir peur et cette pensée fut confirmer car au troisième rugissement, il s'en alla au grand soulagement de Taraënia.
Elle put ressentir son coeur rebattre presque normalement, toujours recroqueviller et heureuse d'être en vie. Le nain se raprocha d'elle et lui proposa sa main pour l'aider à se relever et l'elfe ne put la refuser tellement elle avait eu peur.

- Euh... Tout le monde va bien ? avait demandé le nain.

-Moi je crois que sa va, merci...

Eline avait beau gesticuler dans tous les sens, elle n'était pas déçue d'être debarrassée du monstre. C'était inquiétant de se dire qu'il y avait plus monstrueux dans les parages. Dans un dernier effort elle tomba à terre après avoir rouer de coup de pied le dos du nain. Elle fut aussi contente de constater que Taraënia n'avait rien et qu'apparemment il était de même pour le nain. Elle épousseta sa robe et se releva, Belegar étant deja en train d'aider l'elfe. Puis elle se remit en marche et lança d'un ton desinvolte :

-Eh bien ce voyage à vos côté fut très sympathique quoique mouvementé. Je ne risque pas de l'oublier en tout cas. Je vous souhaite bonne chance pour la suite pour ma part je ferai route vers Diantra. Qui m'aime me suive !

Elle sourit une dernière fois au nain et à l'elfe et se detourna rapidement pour ne pas laisser paraitre la larme qui coulait le long de sa joue.

Heureusement, tout le monde allait bien. Compte tenu de la situation, c'était plutôt miraculeux... Bien sur, il y avait eut de nombreux bleux et bosses, notamment pour Eline, qui avait été tour à tour plaquée au sol, envoyée valdinguer dans les airs, elle avait même fait un peu de rodéo pour le moins... sauvage...

Et voilà que l'humaine se débattait pour qu'on la laisse par terre. Belegar se demanda si elle tiendrait sur ses 2 jambes, ce qui n'était pas le cas quelques minutes avant... Finalement, comme elle le ruait de petits coups de pieds, bien que sans grand effet sur le nain, celui-ci la laissa marcher seule.

Pendant qu'il aidait la jeune elfe à se remmetre doucement debout, l'humaine parla :

- -Eh bien ce voyage à vos côté fut très sympathique quoique mouvementé. Je ne risque pas de l'oublier en tout cas. Je vous souhaite bonne chance pour la suite pour ma part je ferai route vers Diantra. Qui m'aime me suive !

Puis elle se détourna et partit seule. Décidemment, ce petit bout de femme avait beaucoup de caractère et de témérité. S'aventurer seule sur le chemin de Diantra, surtout qu'il y avait sans doute plusieurs jours de voyage. A son âge, Belegar trouvait cela dangereux... Mais après tout, il n'était pas sa mère (ça l'aurait même étonné si c'était le cas...) et puis, elle était bien arrivée à venir jusqu'ici sans doute seule... Lui même s'éloigna un peu pour aller ramasser son sac, qu'il jeta sur son épaule après y avoir attaché sa hache et son arbalète, et déclara

- Je dois moi même rentrer à Ydril.

Il regarda la petite humaine s'éloigner

- Fais attention à toi Eline...

Puis il se tourna vers la jeune elfe

- Et toi, quel est ton chemin ?

Alors voilà! Ils se quittaient déjà après avoir a peine fait connaissance?Ils avaient quand même bravé la mort ensemble et mainetenant ils reprendraient leurs routes, chaquns de leurs côtés, comme si rien ne s'était passer...
Taraënia pensait ça avec regret. Elle aurait espéré se faire de nouveau amis, en apprendre plus sur eux. Mais peut-être est-il mieux comme ça, peut-être que le destin était ainsi, que leurs chemins n'auraient jamais dût se croiser.
La question de Belegar sorti l'elfe de ses pensée.

-Moi? Je vais rester ici, ou peut-être aller me balader dans la forêt... Je ne sais pas... Je vous souhaite bonne chance pour rejoindre vos villes respectifs et espère que nous nous reverrons... peut-être....

Cette réponse était sortit comme si elle souhaitait que les autres s'en ailles tout de suite, il n'y a pas de place pour se que peuvent ressentir les gens dans se monde. Taraënia allait reprendre elle aussi le cours normal de sa vie comme si rien ne s'était passer, comme tous les jours, seule... Enfin non, pas vraiment seule, il y avait aussi Fufy, son petit furet d'ailleur ne le sentant plus sur elle. Elle revint brutalement a la réalité, tatant ses habit a le recherche de son petit compagnons, elle était inquiète car elle ne le trouvait pas. Mais heureusement elle vit une petit forme bouger dans l'herbe une forme noire. Elle courra pour voir si c'était se qu'elle pensait.

-Fufy!

Oui, c'était lui. Elle le serra dans ses bras, toute contente de l'avoir retrouver. L'elfe verifia qu'il n'avait rien. Non juste une petite egratinure mais ce n'était pas très grave.

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