Zarhys [Validé]

Pseudonyme : Zarhys
Âge : Une bonne dizaine de demi-douzaines de balais
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Bien qu’ayant passé sa vie à spéculer sur des ouvrages divers et variés, il a toujours aspiré à une fin de vie placide. Il est ce que l’on pourrait nommer un vagabond plutôt prévisible, il suis le même itinéraire des mois durant et le réitère un fois qu’il en vu le bout.
Avec l’âge, il a eu tendance a limiter son parcours aux alentours de Diantra; les chemins vers les autres contrées devenus hostiles (échapper aux truands ne lui est plus aussi aisé qu’avant).

Alignement : Neutre bon
Métier : Conteur (pour lui assurer sa pitance) / Vagabond
Classe d'arme : Individu non-belligérant

Équipement : Il ne possède qu’une simple soutane d’une teinte anthracite et bleutée parsemée de quelques ornements : ils étaient tout bonnement disparates mais cela l’importait peu.
L’abondante fourrure qu’elle a en guise de collet est si chaleureuse, d’un confort inégalable, si somptueuse … faisons court, celle-ci reste avant tout fonctionnel (cette robe lui a été offerte par un noble plutôt altruiste il y a fort longtemps, il refuse de s’en séparer par pure nostalgie). Il a aussi en sa possession des sandales bâillantes de mauvaise facture. Il dispose de quelques précieux ouvrages dans sa besace brune. Sa chère pipe qu’il ne quitte jamais est en permanence dans son sac, il ne la sort que pour un motif primordial, l’abîmer serait si fâcheux.
Il pourrait en effet acquérir une fine lame pour compléter son attirail mais qui serait assez abject pour s’attaquer à un vieillard en haillons ? Le conteur qu’il est n’y trouve pas un intérêt majeur.

Description physique : C’est un individu relativement âgé d’apparence fragile voire même ténue pour ainsi dire (n’ayant pas un goût résolu pour l’aventure cela n’est pas tant un handicap pour lui). Zarhys a une barbe soignée d’une couleur pâle, claire, voisine du blanc ainsi que de rares cheveux assez longs auxquels il attache beaucoup d’importance. Il porte de fines lunettes de lectures qu’il ménage depuis de longues années pour venir à bout de la détérioration de sa vue. Le conteur n’est pas prodigieusement grand, plus ou moins 62 pouces (Eh oui Zarhys est un passéiste convaincu et ce même avec les unités de mesure… cela fait plus ou moins 168cm). Ses yeux d’un bleu cristallin inspirent à la fois l’animosité et la mansuétude, atout majeur lors de ses représentations.
La vie de vagabond qu’il a mené ne fût pas sans répercussions, il s’est initié lors de ses périples à la consommation de boissons diverses et variées, une fâcheuse accoutumance …

Description mentale : Zarhys est un homme d’esprit, il est très friand des ouvrages épiques et de toutes sortes de bouquins qu’il puisse dénicher. C’est quelqu’un de philanthrope et de brave de par sa profession, il apprécie partager ses contes et légendes avec un public assidu. De nature perspicace, d’une éloquence rare, il avait tout pour être un rhéteur prospère mais son éthique lui fit refuser cette vie de stupre…
Ce n’est pas dans sa nature d’adresser des remontrances à tout va, d’après lui bon nombre d’individus s’estiment susceptibles de donner des directives a nos jeunots sans réelle raison, il est relativement hostile à ce genre de pratiques ayant déjà eu autrefois à essuyer cela. Il est inconciliable avec sophistes, moralistes et autres individus spécieux de toutes sortes et ce depuis longtemps. Il a toujours espéré trouver le salut en son métier.

Histoire :

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Ceux qui ont donné naissance à cet être singulier ont trépassés il y a bien une bonne douzaine de demi-douzaines de balais, autrement dit fort longtemps. Zarhys a donc bien été engendré par un écrivain libertin et une commerçante de Diantra excessivement romanesque (un bambin bien grassouillet de 6 livres ! Vous voyez …).
Il n’a pas eu une jeunesse à laquelle ont pourrait incomber de quelconques dérives comportementales: il était en mesure de manger tout les jours a sa faim, n’a pas connu d’épidémie ni de paladin vindicatif, il avait une préceptrice certes un peu trop prolixe mais tout a fait compétente … pour faire simple il eu une enfance platonique dont il ne regrette rien.

Il doit son engouement pour la lecture au bouquiniste de Diantra, le brave Daryll. Cet homme semblait atteint d’un soif intarissable de curiosité des lors qu’il était question de manuscrits et d’écrits divers.
Les vieux livres étaient a l’époque très onéreux et retranscrits par des moines (de talentueux nègres dit en passant), il lui fit don d’un précieux ouvrage philosophique [pour ses dix ans] nommé : « La naissance d’un paradoxe : apologie de la création » qu’il garde encore aujourd’hui dans sa sacoche brune. Passionnante histoire dont il a compris l’intérêt bien après l’avoir reçu, elle restait cependant intelligible à un jeunot ayant reçu une éducation poussée.

En Voici donc l’origine. Zarhys, lors de son habituelle patrouille matinale, fît une halte dans la ruelle du boulanger où se trouvait également l’échoppe du bouquiniste. Elle n’était en façade pas plus grandiose que la veille mais il l’estimait radicalement autre, il n’aurait su dire pourquoi. Les exemplaires ornées de fils d’un coloris safran mis en valeurs dans la vitrine, d’une richesse intrinsèque démesurée le captivèrent . Un tel magnétisme lui était jusqu'alors étranger, après réflexion c’est éventuellement la crainte de la gamine du boulanger (aussi inoffensive qu’elle puisse paraître ce colosse était farouche et sanguinaire, âgée d’au moins 12 ans! Cela va s’en dire ….) Qui l’astreint à revoir son itinéraire. La porte taillée dans une matière noble semblait être un ouvrage d’une facture prodigieuse, telle que la sagesse exhalait de ce lieu même. Il savait rigoureusement que cet espace ne lui était pas réservé, ces ouvrages antédiluviens étaient tant précieux que sophistiqués lui fit se sentir plutôt médiocre. [L’attrait pour les écrits contemporain n’était pas encore né en son for intérieur, les contes et légendes aguichantes avait quand à eux déjà fait mouche dans le coeur de ce jeune premier]. Son appétence l’incita à pénétrer dans les méandres de ce « sanctuaire ». Les imposantes bibliothèques poussiéreuses étaient tant formidables qu’à la hauteur de ses attentes, imposantes et comblées avec ces manuscrits humant le vieux et symbole d’érudition. Dénué de tout bruit, ce magasin était l’emblème même de la sérénité. Bercé par les titres subtils des écrits environnants, le jeune individu avait en quelque sorte déjà adopté ce lieu. L’interpellation du bouquiniste le fit revenir a l’évidence plus tôt que souhaité, des lors de la rancœur envers ce vil perturbateur se fitpressentir. Ce n’était toutefois qu’une appréciation péjorative vite substituée à une adoration démesurée envers cet individu âgé, aux traits creusés et vêtu d’un habit courant d’une teinte blême et olivâtre.

« Bien le bonjour mon grand, je me nomme Daryll, en quoi puis-je t’être utile ? »

Le garçonnet ne sut répliquer, gardant un air hagard. Daryll surenchéri promptement, ne voulant pas laisser le gamin étonné de l’état de stase actuel. L’exemplaire sur la console a proximité du bouquiniste attira tout particulièrement l’attention de Zarhys, la jaquette en cuir d’aspect vermeil et cuivré n’était pas tant usuel. Les pages, bien qu’un peu cornées inspirait le jeune garçon. On pouvait ressentir la plume infligeant sa balafre au papier juste en y accordant quelques secondes, l’élégance des caractères, le titre impressionnant déclencha la concupiscence de Zarhys d’obtenir cet étrange opus. L’expression sur le visage de l’enfant n’a pas su passer inaperçu auprès de Daryll.

« Tu m’a tout l’air fasciné par cet ouvrage ci, fit il en désignant le manuscrit d’une main vacillante. Prend le donc, mon auguste commerce vit principalement des dons que de magnanimes seigneurs m’accordent de temps à autres. Je les ai plus ou moins tous explorés, dit il, pas peu fier de lui. Entre-nous, l’intérêt que tu portes à ces recueils poussiéreux me remémore ma tendre jeunesse d’antan… puisse ton faible pour les livres ne jamais déguerpir ».

L’homme lui chuchota au coin de l’oreille avec mansuétude : « Tu en a de la chance c’est un conte grandiose mais certes un peu épineux je l’avoue. Prend bien le temps de la savourer. » Zarhys repris son chemin à la hâte craignant les éventuelles remontrances de ses parents.

Plus tard dans la soirée, il saisi le grand livre pourpre, passa sa main dessus afin de le dépoussiérer et d’en tirer l’essence. En ouvrant celui-ci il lit :

[…] Dieu établi l’ordre et tâcha la Création de donner un sens à son monde. Elle fit naître les Singes et les Arbres et dit « En ce premier matin, je me vit créer ces deux entités primordiales ». Et c’est ainsi que la Création donna vie aux choses essentielles, elle relégua son pouvoir aux hommes et alloua la Destruction à d’autres. « L’équilibre perpétuel est un besoin fondamental … J’ai fait don de mon Moi à ce monde, puisse t’il être le reflet du bien-fondé et preuve de mon allégeance … Je défend ainsi quiconque de souhaiter la disparition de ce havre de paix ». […]
Le premier paradoxe de l’existence de Zarhys était là dans cet assemblage de feuilles de papier manuscrites … Il se jouait de la logique de ce pauvre jeunot imparfait et pragmatique.
L’histoire en elle-même était adéquate en tant que livre de chevet pour enfants un peu réticents de s’en aller dans les bras d’Orphée, « mais pourquoi un gens normal donnerais vie a des méchants en leur interdisant de casser son château fort ?! ».
Il sut répondre a cette interrogation bien assez tôt mais se rendit compte que c’était bel et dans cette situation de ballottage et d’incomplétude qu’il trouva son aspiration, il conta à ses pairs cette étonnante histoire en espérant qu’ils trouvent quand a eux une explication plausible. Zarhys parvint après moult récits à donner vie à ceux-ci, à en étoffer les passages subsidiaires.
Si bien que le chant des oiseaux, le crépitement de la neige ainsi que les diverses voix n’avaient plus de secret pour lui.

Il appris avec le temps a amadouer ce don et a vivre de celui-ci. Une fois « l’âge de raison » atteint il devint un déraciné, vivant sa vie en racontant des histoires. […] Ses histoires étaient pleines de bruits qui leur donnaient vie, et par le truchement des mots et des sons dont il tissait ses contes, des images, des odeurs et même des sensations issues de temps et de lieu bien étranges semblait s’animer a leur tour devant son public fasciné. Toutes ces merveilles il les prodiguait en échange de quelques repas et d’un coin chaud dans la paille pour dormir […]


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Comment trouves-tu le forum ? : Je ne me voyait pas trouver un jour un forum aussi complet et somptueux, je tient a féciter tous les gens qui ont participés a ce projet . J'ai déja participé a des projets Rp visant a créer des forums mais sans succès alors j'estime beaucoup ce qui a été mis en place ici (Ambiance, graphisme, maturité, expression ... ). J'ai eu le temps cette semaine d'examiner les post un peu partout afin de connaître le niveau du forum et vous m'en voyez plus que satisfait !

Comment as-tu connu le forum ? : Comme ca, au petit bonheur la chance a moins que ce soit le destin ? Qui sait.

Eh bien, ta fiche est un régal à lire.

Juste une précision : il n'y a pas UN dieu sur Miradelphia, mais 5 divinités majeures... Ton livre serait-il le résultat d'un délire d'un écrivain, ou de son génie? Il va sans dire que Miradelphia reste polythéiste C'est pour ça que je souhaite des précisions à ce sujet : erreur de ta part ou est-ce voulu?

Bonne question. Ce que j'ai essayé de faire ressortir ici c'est la confrontation entre un esprit en construction et une pure divagation d'un écrivain surement mort fou à lier.
Pour ce qui est du sens que je donne à cette faute on va dire que c'est voulu *hum*. ^^

Ps: Merci tout de même de s'occuper de mon cas. Depuis le temps que j'attendait ça. Vous êtes un peu le Messie .

Alors tout est en ordre, je multiplie pas les petits pains, mais les validations xD

N'hésite pas à consulter ces liens pour bien commencer :

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
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Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu!

Ah et je mets quoi pour ton âge? La soixantaine? xD