[Rues] En route vers la damnation (pv Silpheed)

Depuis son départ de Diantra Eleonor n’avait pas dormi puisqu’elle avait fuit afin que personne dans le clergé ne veuille l’empêcher d’accomplir sa folie. Oui comme elle l’avait dit au Capitaine Orpheus elle allait se diriger vers les terres Drow et avoir le cœur net sur la provenance de la peste. Elle marchait, toute vêtue de ses tissus sobres, la mine pieuse et la démarche lente et épuisée. Il lui fallait trouver un endroit pour se reposer mais le jour, il y avait tant de gens tant de mouvement. Tout ça étourdissait la prêtresse épuisée. Lentement elle s’arrêta à un détour de ruelle parsemé d’ombre afin de s’asseoir contre un mur de pierre froide et relaxer. Elle regarda vaguement les passants faire leurs chemins, les conversations agitée se disperser, se rejoindre. Elle ferma les yeux, assise là dans ses habits qui la couvraient au complet. On aurait pu croire, à un rapide coup d’œil, qu’il y avait là un vieux passant mais regardant bien c’étais une femme sous ces nombreuse étoffe, cette disposition les courbes légèrement visible malgré les étoffes multiples. Ce fut là qu’elle s’assoupie de faiblesse jusqu’à ce que des pas s’approche pour finalement s’arrêter devant elle. La jeune prêtresse de Néera ne releva pas immédiatement la tête, on sait jamais ce passant pouvait partir si elle ne réagissait pas immédiatement.

[HJ: Désolé ce post est cruellement court mais ça va mieux aller dès que le tout va être commencé ^^]

Je marchais depuis le matin, l'air du dehors me plaisait tant, il fallait me comprendre, cela faisait tout de même quatre jours que j'étais cloué au lit a cause de mes problèmes de cœur, la douleur étaient insupportable, et j'ais bien crut ma dernière heure arrivée. Je profitai donc maintenant du temps que je passais en bonne santé même si je devais aussi m'occupe des affaires de la ville mais tout tournait bien, ils n'avaient pas besoin de moi pour l'instant. Je marchais depuis quelques minutes maintenant quand je sentis une goutte perler sur mon front, la pluie? La saison estivale semblait être en avance nous sommes en été et il pleut? Ce n'est pas pour me déplaire en tout cas. Je n'accélérai pas le pas après tout je ne craignais ni la pluie ni ses effets. J'arrivais a un carrefour, une charrette pleine de poisson passa devant moi, l'odeur du poisson frais me répugne je l'avoue et ma situation fort ironique aurait bien fait rire mes parents cela est certain. Je vis soudain une silhouette drape dans des loques au pied d'un mur, je m'approchais de la silhouette que je prenais pour un vieillard épuisé mais je me rendis compte une fois a sa hauteur que s'était une jeune femme. Je ne pouvais tout de même pas la laisser dehors ainsi… certes la ville était pleine de pauvres âmes sans domiciles… mais je pouvais aider celle-là, pourquoi ne pas le faire? Je me penchais sur elle et lui tendait ma main…

_Une jeune femme ne devrait pas se laisser choir sur ces paves froids et austères… puis-je vous offrir un toits et a manger?

Mon ton indifférent indiquait bien que je faisais cela par devoir et non par envie.

La jeune femme fut surprise des paroles que l’homme prononça. De la charitée? Peut-être quoi que le ton d’indifférence soutenu par celui-ci démontrait une certaine obligation et non une volonté propre. Eleonor n’était pas pauvre et contrairement à bien des gens elle pouvait très bien survivre. Ce fut ses profondes valeurs monastiques qui guidèrent ses paroles prochaines. Elle joignit les mains de manière pieuse, gardant toujours cette position mystique de prière et se redressa lentement afin d’être debout devant son interlocuteur. Par politesse, elle leva la tête découvrant dans l’ombre d’un épais capuchon un visage pâle comme l’albâtre encadré de cheveux noir. Certes ce contraste entre la peau et les cheveux était plutôt inusité quoique les religieux passaient une majeure partie de leur temps à l’intérieur pour prier son teint laiteux se justifiait parfaitement ainsi. Mais ce qui était troublant dans cette jeune femme pas plus vieille que le début de la vingtaine, avec ses traits lisse et frais de la jeunesse, étaient ses yeux d’une couleur zinzolin, cette sorte de violet aux arômes pourpre et profonds.

D’une voix calme et posée elle lui dit en toute amabilité.

-Ceci était très généreux messire quoique je ne suis pas une personne sans moyen voyez-vous simplement avec tout ces mouvements de ville je préférais attendre que le brouhaha cesse afin de me déplacer dans des rues plus calme.

Quoique calme et posée elle ne semblait pas moins complètement épuisée, l’œil légèrement vitreux, les traits du visage ayant de la difficulté à mimer une expression et le dos légèrement arqué.

-Vôtre invitation est très honorable mais en qualité de prêtresse, si vous devez accomplir vôtre devoir je ne peux accepter, il y a des gens qui ont plus besoins que moi et je ne pas nuire à la charité en la gardant pour moi-même.

Elle réfléchit quelques secondes de plus voyant là une opportunité de trouver son chemin plus rapidement et il pourrait l’aider d’une manière après tout.

-Connaissez-vous bien les terres de monde? Si vous avez déjà voyager je vous suivrais volontiers afin de vous demander quelques conseil, mon pèlerinage que j’effectue est long et sera d’autant plus pénible si je me perd.

Je regardais cette jeune femme qui semblait être une sœur ou une prêtresse du moins une religieuse en tout cas, je ne savais pas trop comment on appelait ces femmes, je déchiffrais dans les traits qui déchiraient sont pales visage la fatigue qui la brulait mais je n'allais pas l'oblige, je m'apprêtais à tourner les talons quand elle me demanda, du moins je le crois, sa route, je la regardais a travers mes cheveu blonds en batailles qui cachaient mon œil droit. Je remis en place une mèche rebelle et regardante le ciel gris qui sembla vouloir se déchirer.

_Vous voyagez donc… cela ne me surprend pas… de nos jours même les plus frêles enfants quittent leurs foyer… Bien suivez moi nous discuterons une fois arrive chez moi, je suis fatigue…

Je tournais les talons et commençait à descendre la route, je sortis de ma poche ma petite sacoche de soie ou reposaient mes pilules d'herbe et j'en pris une. Nous marchions depuis quelques minutes, la femme était maintenant a mon niveau.

_D'ou venez vous?

Eleonor décida de suivre cet homme, il semblait fatigué mais pour une personne de son âge et de sa carrure ce n’était pas normal il aurait du être frais et dispo… Ici il n’y avait pas la peste et la ville semblait prospère. Elle l’aperçu ensuite prendre une petite sacoche de soie et consommer une petite pillulle d’herbe… Cet homme était donc malade. Eleonor avait passé les dernières années de sa vie à soigner les gens et voir quelqu'un de malade la troublait toujours autant, surtout aussi jeune et plein d’avenir. Elle ne lui dit rien à ce propos cet hommes semblait par son habillement et ses manières probablement fort éduqué peut-être une capitaine ou une personne haut gradé mais elle ne pensait jamais être en présence du comte d’Ydril en personne, ça non.

-Je suis la prêtresse Eleonor de la ville de Diantra. Je travaillais dans les environs de notre Dame de Deina afin de soigner les malades…

S’approche un peu et dit tout bas pour que seul lui l’entende.

-Comme vous devez le savoir Diantra est fermée à cause de la peste qui sévie en ses murs mais j’avais la permission de sortir afin d’aller quérir quelques herbes et fruit sauvage pour adoucir le sort des malades. Ce fut alors que je rencontrai un capitaine de garde qui me révéla la raison pour laquelle je pars aujourd’hui vers un sombre voyage.

Elle ne dit pas d’avantage le reste étant trop délicat pour être révélé dans la rue.

-Et vous, à qui ai-je l’honneur? Vous avez un sens profond du devoir pour ainsi proposer de l’aider à une inconnue aux habits médiocres.

Elle tourna le visage vers celui-ci, le regard calme et réservé.

Je regardais la jeune femme… la manière avec laquelle elle me parlait me donnait l'impression de parler a une gamine ignorant les vérités de ce monde, mais après tout, chacun avait ses priorité, sa peau pale me fit craindre quelques instant qu'elle couvre quelque chose… je ne voulais pas que la peste atteigne ma ville, j'avais d'ailleurs pris toutes les précautions a ce sujet. Je regardais la jeune femme et lui disait furtivement.

_Mon nom est Silpheed, je suis le comte d'Ydril, mais assez parler…

J'étais totalement épuisé, parler me puisais dans le peu de ressources que j'avais encore, il ne fallait pas que je me fatigue si vite, non, il ne fallait pas, je risquerais d'avoir une crise et cela créerais encore des inquiétudes a toutes les personnes du château et surtout je ne pouvais pas montrer une telle faiblesse en présence de cette femme qui pouvait tout a fait être un adversaire. Nous marchions donc elle m'emboitant le pas, quand nous arrivâmes devant le grand château dYdril, certes il était fort petit par rapport a celui de Diantra, mais pour une ville comme Ydril, il était très impressionnant.

(Réponds dans un nouveau sujet au château.)

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