Mina [Chef des Muses du Combat à Distance]

Nom/Prénom : Glanek Guilhelmina, mais je n'ai pas utilisé ce nom depuis des années. On m'appelle Mina, ce qui est bien plus simple à retenir.
Âge : Je suis plus âgée qu'une humaine, plus jeune qu'une Drow. Pourtant, je parais avoir leur âge à toutes deux. En réalité, je suis âgée de 69 ans, bien qu'aux yeux des humains je n'en paraisse que 23.
Sexe : C'est sans équivoque, je suis une femme.
Race : Ma mère était humaine, mon père est un Drow. Je suis une demi-Drow, un être impur, bâtard, et pourtant si fréquemment rencontré, je suis le fruit d'une union forcée, d'une virginité volée...
Particularité : Je possède les yeux de mon père, deux iris rouge sang si typiques aux Elfes Noirs.

Alignement : Enfant du Chaos
Métier : Je suis l'une d'Elles, les Muses, les trios soeurs chaotiques. Je suis la Chef des Muses du combat à Distance.
Classe d'arme : A distance.

Équipement : Je possède peu de choses, en vérité. Je connais le maniement de la plupart des armes à distance, ayant appris dans la rue comment se défendre avec un couteau de lancer, un fouet ou autre.
Je n'ai que quelques armes, cependant, n'ayant aucun endroit pour en entreposer plus. Je compte parmi mes acquisitions quelques couteaux de lancer, qui sont cachés autour de ma ceinture, un fouet à lanières multiples, toutes hérissées de crochets - je l'ai volé à l'une de mes victimes - et deux ou trois étoiles de métal (Shuriken). Mon rêve serait de pouvoir me forger ma propre épée, qui aurait la particularité de se détacher en plusieurs parties amovibles. C'est une épée que je pourrais alors utiliser comme un fouet tranchant, une arme redoutable.

Je porte le plus souvent une sorte de kimono usé aux manches extrêmement longues – elles me tombent à mi-mollet - qui me permettent de masquer aux yeux de tous mon arme favorite : des fils de métal presque invisibles aussi tranchants que des lames de rasoir.

Description physique : De par ma race bâtarde, je possède des qualités propres à chacun de mes parents. De mon père, j'ai hérité de certains gênes Drows qui ont fait de moi une jeune femme aux formes gracieuses, aux oreilles pointues et aux yeux couleur sang. J'ai un corps svelte et élancé, je suis assez grande pour une femme et ma peau est douce et soyeuse. Grâce à mon sang Sombre, je possède une certaine souplesse, et il ne m'est pas difficile de gagner en muscles sans ressembler à un monstre de foire. J'ai également hérité de l'agilité des Elfes Noirs, ainsi que de leur bonne vision nocturne. Car même si je n'y vois pas aussi bien qu'un Drow au sang pur, ma vision est toutefois meilleure que celle d'un simple humain.
De ma mère humaine, j'ai hérité d'une belle chevelure d'ébène, longue et soyeuse, d'un teint de peau assez clair et, comme tout humain, d'un côté gauche et lourd. Vous allez me dire que c'est en contradiction avec mon agilité ? Absolument pas. Je suis bien plus agile que les humains, pourtant je reste lente et gauche par rapport aux Drows. C'est ainsi, je n'y peux rien. C'est cette dualité qui m'a toujours éloignée des autres...

Description mentale : On dit de moi que je n'ai pas de cœur. Sans doute est-ce vrai, qui sait.
Je suis une femme froide et distante, tant de prime abord qu'en me connaissant mieux. D'ailleurs, bien malin sera celui qui pourra prétendre me connaître. Je ne laisse rien transparaître. Ni émotion, ni information. Aussi muette qu'une tombe.
Car oui, je parle peu. Non pas que je n'aime pas déblatérer avec mon voisin, mais tout simplement parce que les conversations m'ennuient très vite. Je ne divulgue rien de ma vie, préférant écouter celle des autres, exploiter leurs failles.
Dernier point : une chose seulement peut me faire frémir, sourire, éventuellement rire. Une mort lente et douloureuse... Sadique ? Je crois qu'on peut dire ça, oui. Sans doute ais-je trop hérité du caractère de mon père, qui sait ?.

Histoire : L'histoire de ma naissance, je ne l'ai que trop entendue. Enfant bâtarde, issue du viol d'une humaine par un Drow sans cœur, je suis née dans le sang et la mort. Ma mère est morte en couche, en me donnant la vie. Bien des fois j'ai pensé que je n'aurais jamais dû naître, et on me rabâcha cela des années durant. J'ai été éduquée parmi les sombres, comme un rebut de la société, comme une moins que rien qui ne méritait pas de vivre. Mon père ne m'a jamais reconnue comme sa progéniture, et ma vengeance envers lui se fit longtemps après ma naissance. Pourtant, j'eus le loisir de me venger de lui de toute manière.
J'ai grandi dans les bas fonds du Puy, volant ça et là de quoi me nourrir, n'hésitant pas à manger des rats ou autres sales bestioles pour ne pas mourir de faim. Car une chose était certaine, je refusais de mourir, de me laisser dépérir malgré la honte qui pensait sur moi à cause de mon sang mêlé. J'aurais pu partir, fuir le territoire Drow pour ne plus jamais y revenir, mais je ne voulais pas. C'était sans doute par peur de l'inconnu, qui sait, mais même sans toit au-dessus de ma tête, même constamment houspillée et harcelée, je me sentais chez moi, au Puy d'Elda.

Ce fut à l'âge de 48 ans que je pus enfin venger ma misérable vie. Mon père, ce fils de chien qui m'avait toujours reniée, m'avait aperçue dans une ruelle. En bon soldat stupide et intéressé, il ne me reconnut pas. Je me souviendrai toujours du contact de sa peau rugueuse lorsqu'il posa ses mains sur moi, de sa langue s'insinuant entre mes lèvres pour violer mon intimité buccale, de ses gestes rapides et fébriles lorsqu'il me mit à nu avant de me violer comme il avait violé ma mère des années plus tôt. Je me laissai faire malgré une violente envie de le repousser, de vomir mes tripes sur lui et de fuir loin de tout ça, je le laissai me faire sienne pendant plusieurs heures, me volant non seulement ma virginité, mais aussi tout ce qui me restait d'amour propre et de raison de vivre. Puis, après avoir terminé son horrible besogne, il m'avait laissée là, sur le pavé, ma nudité offerte à la vue de tous, seule et désemparée, pleurant toutes les larmes de mon corps alors que mes membres tremblaient sans que je puisse rien y faire.

Ce fut cet acte qui détruisit les derniers restes d'humanité qu'il y avait en moi. Après avoir pleuré à m'en faire gonfler les yeux, je me suis relevée, haineuse et emplie de vengeance, et j'allai à la caserne, là où mon père vivait, bien décidée à en finir une fois pour toute.
Inutile de préciser la manière dont je fut accueillie, bâtarde et simple sac à foutre sur lequel la plupart des soldats étaient passés. Le soldat de garde éclata de rire en entendant ma requête. Je voulais parler à mon père. Je ne connaissais pas son nom, juste son visage. Et sa marque... Ma marque. Une tache de naissance en forme d'étoile près du nombril. On m'amena à lui, sous bonne garde. Là, il fut surpris de reconnaître la moins que rien qu'il avait troussé dans la matinée. Alors que l'on nous laissait seuls dans une pièce - sans doute voulait-il recommencer ses gestes incestueux - je le laissa me toucher, entrer en moi une fois de plus avant de l'égorger purement et simplement avec l'un de mes couteaux de lancer. Avant d'éveiller les soupçons des autres gardes, je réussis à m'enfuir par une fenêtre. Je me terrai longtemps dans les bas-fonds du Puy, vivant de vols et de passes jusqu'à Son arrivée. Arashkam, le Fils du Chaos. Il m'a sortie de la misère où je vivais, il a purifié mon âme en Son nom. Chaos. Je suis entrée à Abyssea, et après de longues semaines de préparation mentale, j'ai passé l'Epreuve. Je suis dès lors officiellement devenue une Soeur, et je sers maintenant le Chaos de mon mieux.

~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? Bah ma fois, je pense m'y être habituée depuis que je m'y suis inscrite pour la première fois... ^^
Comment as-tu connu le forum ? Par moi >> Aetherya. ^^

je te valide mon enfant, tu connais le chemin ^^

^^ Vi. Merki !

Superbe
*Mais pourquoi est-ce qu'ils se sentent tous obligés de parler de viols dans leurs fiches ? *

Parce que quand tu fais un demi-drow, en général, c'est à cause de ça que les mères tombent enceinte...