Alexander. Mais appelez moi Alex... [Noble d'Aënor]

• Nom/Prénom •

Alexander Seyra Lionorya. Mais appelez moi Alex...

• Âge •

Que signifie l'âge pour un être dont la vie défile en un battement de cils ? Mais si cette information vous intéresse, sachez que j'ai passé ma 21e année récemment...

• Sexe •

J'appartiens à la partie dominante de ce monde, les mâles...

• Race •

Même votre intelligence limitée aura pu le comprendre en lisant les lignes précédentes, je fais partie -bien malgré moi- de cette race éphémère qu'est le peuple humain...

• Particularité •

Je viens de cette belle contrée qu'est Aënor. Par conséquent, je suis totalement dépourvu de tout potentiel magique. Notons toutefois que cela ne m'a jamais réellement gêné...

• Alignement •

Neutre ? Neutre mauvais ? J'aurai toujours tendance à calculer les risques et profits potentiels d'une situation, et peu de choses me troublent dans l'accomplissement de mes objectifs... Mais si vous connaissez cet aspect de ma personnalité, c'est que vous êtes déja innofensif.

• Métier •

'Petit' Noble d'Aënor. Fils de Duc, si vous voulez tout savoir, mais sur Miradelphia je suis plutôt considéré comme un Voyageur...

• Classe d'arme •

Corps à corps

• Équipement •

Etant noble, j'ai toujours eu plus que ce qui était réellement nécéssaire... Mais n'ayant jamais réussi à me contenter du strict nécéssaire, je possède une fine rapière à la garde ciselée d'argent -qui ne sert que rarement, il faut l'avouer, mais je la manie avec perfection les rares moments où je suis contraint de m'en servir...-. Outre cette arme de qualité, je possède une garde robe assez fournie. Atouts essentiels dans la plupart de mes... 'projets'. Ma tenue habituelle est généralement blanche, ornée ça et là de petits boutons d'or délicatement ouvragés. Vous pourrez également remarquer un petit médaillon d'or, auquel est attaché une chaînette... Leur signification est hermétique à tout autre que moi. Pensez donc que ce n'est qu'un colifichet si cela vous amuse...
Le seul autre détail digne d'intérêt est un ruban bleu au cou, qui ne me quitte presque jamais. Un souvenir précieux, dirons nous... Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus.

• Description physique •

¤ Regarde ce corps, et berce toi de douces illusions... Quand tu comprendras qui je suis, il sera trop tard pour m'échapper... ¤
Ah, ce corps... Commençons par le visage, voulez vous ? En fait même si vous ne voulez pas, ce n'était qu'une question de pure forme... Un visage d'ange, surmonté d'une tignasse brune perpétuellement en bataille. Outre le fait que je n'ai jamais réussi à les coiffer, il paraît que mes cheveux ajoutent une touche charmante à mon visage. Une arme supplémentaire... Si vous regardiez ce visage pour la première fois, vous remarqueriez également deux beaux yeux bleus mêlés d'argent, un nez à l'image du reste de ce visage fin, et une délicate bouche rosée jouant sur toutes les gammes d'expressions. Je maîtrise ce magnifique visage à la perfection, jouant à merveille sur les expressions qu'il affiche, du sourire chaleureux au mépris contenu... Mais jamais vous ne verrez sur ce visage autre chose que ce que je désire vous montrer.
Passons au corps, maintenant... Comment décrire la perfection ? Oui, c'est de moi que je parle... Mais passons. J'entretiens mon corps, atout essentiel s'il en est, sans pour autant ressembler à un boeuf nourri aux anabolisants. Musclé, sans que cela soit trop ostentatoire. Ni trop mince, ni trop épais, si l'on peut dire... Que dire d'autre ? Ma taille, peut être : je mesure environ un mètre 75, bien que mon maintien et ma prestance me fassent parfois paraître plus grand ou plus imposant que je ne le suis réellement. Mais ce n'est pas moi qui vous contredirai sur ce point : un avantage offert est toujours bon à prendre...
Ensuite... mes mains. Plus habituées aux activités nobles qu'au travail manuel, elles savent cependant manier la rapière avec élégance et efficacité, autant que calligraphier délicatement à la plume... Mais elles iront plutôt caresser la joue d'une jolie femme que se poser sur la garde de mon arme, mains tantôt joueuses, tantôt aussi délicate que le souffle d'une brise légère... D'aucuns me reprocheront leur honnêteté, et je leur répondrais qu'il n'est rien de plus trompeur que l'amour. Pas le mien, évidemment, mais celui des femmes qui croisent ma route... Vous êtes l'architecte de votre propre prison, et construirez vous même les barreaux de cette cage dorée...
A part ça ? J'ai une fine cicatrice au torse, presque invisible, résultat d'une douloureuse rencontre avec une... *charmante personne*. Mais cette personne a reçu une cicatrice au poignet en contrepartie, et probablement bien plus si nos routes se croisent à nouveau...

¤ Si tu penses me connaître, c'est que tu ne sais rien de moi... ¤
En voyant ce corps fin, ce visage d'ange... Qui pourrait se douter de l'âme noire qu'il contient ? Personne, et quand vous prendrez conscience des rets dans lesquels vous êtes tombés, il sera trop tard... Beaucoup trop tard...
J'ai reçu la meilleure éducation possible, ce qui me rend capable de discuter politique, aussi bien qu'économie, théologie ou autres sujets abscons au possible dont vous ne comprendriez même pas les premières phrases. Je suis recouvers d'une épaisse couche de vernis, dissimulant aux regards l'âme sombre qui se terre au fond de ce corps... Pire, j'ai pioché ce qui m'intéressait dans cette éducation sans failles, je l'ai utilisée pour assouvir mes pulsions, pour devenir un fin manipulateur pour lequel le terme 'retors' serait considéré comme un doux euphémisme... Et 'manipulateur' n'est que le moindre de mes défauts. Vil, sans aucun scrupule, je n'ai jamais reculé et ne rechignerai jamais à utiliser les pires moyens tant qu'ils me servent à atteindre mon objectif. Si vous êtes cet objectif... considérez vous comme déja perdue. Si vous pouvez m'aider à atteindre cet objectif, je serai doux, aimable... cachant ma fourberie sous le vernis impénétrable de mon éducation. Vous en viendrez bientôt à apprécier cet homme qui vous paraîtra intègre et digne de confiance... Digne de confiance... Oh oui, je le suis, tant que l'intérêt à rompre cette confiance ne dépasse par celui de la respecter. J'essaierai bien sûr de respecter la parole donnée, il me reste tout de même quelques lambeaux de conscience... et puis c'est bon pour l'image. Image de moi, parfois -souvent- créée de toute pièce. Je ne suis pas les rumeurs, je les créé. Je ne subis pas les préjugés, je les dirige. Et si vous êtes un obstacle sur la route à emprunter pour atteindre mon objectif... Je vous écarterai sans ménagement après avoir pris ce que je voulais chez vous. Argent... Informations... Dignité... Honneur... Tant de choses que je prendrai, après vous avoir brisé...
Pour le reste... Je suis un habile démagogue, et vous n'entendrez de ma bouche que ce que vous souhaitez entendre. J'utiliserai vos idéaux, vos principes mêmes contre vous, et vous n'arriverez jamais à m'échapper...
L'amour ? Inconstant à jamais, sans aucun point de repère stable... Un peu comme moi, mais en plus intangible. Car si l'amour laisse rêveur, mon passage entraîne souvent la ruine de votre vie. Orgueilleux ? Peut être. Probablement, même. Mais nous avons tous une part de ce défaut en nous, et si j'ai conscience de ma valeur, j'ai aussi conscience du grand jeu auquel nous jouons tous, et de ses incroyables risques... Mais j'accueillerai les écueils imperturbable, avec cet habituel sourire en coin, aux multiples sens... Pour vous, vais-je le donner comme un encouragement chaleureux afin de vous soutirer plus d'informations, ou comme un signe de victoire après m'être approprié tout ce qui avait de la valeur pour vous...?
Il ne manque qu'une touche de curiosité pour compléter ce tableau de mon caractère... Si vous présentez de l'intérêt pour moi, je prendrai soin de vous, du moins jusqu'à ce que vous le perdiez. Apprenez à m'intriguer, à exciter ma curiosité ou cette facette de mon caractère et vous aurez à mes yeux plus de valeur que n'importe quoi d'autre... Non pas que je devienne bon, mais vous auriez le meilleur de ce que peut produire cette âme de ténèbres...
Jusqu'ici, j'ai eu de la chance... Et vous, en aurez vous assez pour ne jamais croiser ma route ?

• Histoire •

¤ Vous êtes l'architecte de votre propre prison... ¤
Si vous voulez pouvoir comprendre mon histoire, il vous faudrait déja apprendre à me connaître. Ce qui serait difficile, mais essayons quand même...
Je suis Alexander Seyra Lionorya. Mais mon nom vous restera scellé, je ne tiens pas à ce que mes allées et venues soient connues. Non que je craigne mes ennemis, mais les gardes vous font toujours quelques ennuis quand vous salissez leur ville. Surtout avec du sang. Mais revenons, au sujet : moi. Mes parents sont ducs, et j'aurais dû le devenir à leur mort. J'aurais dû, et vous saurez pourquoi après, nous y viendrons. Ces deux parents étaient... 'aimants' ? Mais totalement désintéréssés de ma personne. J'ai eu le privilège d'étudier avec de grands professeurs, mais l'absence de toute chaleur maternelle m'a fait oublier jusqu'à la définition du mot 'amour'. Il serait évidemment facile de les accuser de ce que je suis aujourd'hui, mais ils n'en sont pas entièrement responsables. Pas entièrement. Au fond, ils pensaient bien faire, en de déchargeant de toute responsabilité, de tout amour... Ils ont géré le domaine, fait fructifier nos terres... et donné vie à un monstre. C'est ce que je suis, mais cette honnêteté n'est présente que dans le dédale tortueux de mon esprit, comme tous les grands de cette terre. Il est inutile de se leurrer : toute grande action ne peut se faire qu'en ignorant les conséquences humaines de ses actes. Tout projet a un prix.
Les noms de mes parents sont inintéressants, vu que je ne les reverrai probablement jamais. Oui, je suis parti, avec une bourse somme toute bien lestée, et une partie de mes affaires... Mais avant, vous êtes peut être intéressé par les évènements qui m'ont poussé à quitter l'île ?
Commençons donc par mon enfance... Je n'ai manqué de rien, si ce n'est d'amour parental. Mais mes études se sont déroulées avec d'excellents professeurs, attentifs et compétents. J'ai pioché ce qui m'intéressait dans l'enseignement qu'on me proposait, ce qui me permet de discourir aisément sur des sujets tels que l'économie ou la politique... Mais surtout, je me suis servi de cet enseignement pour acquérir mes talents de comédien, de manipulateur. Je maîtrise le jeu corporel à la perfection, et l'art du dialogue est un autre jeu depuis longtemps contrôlé. J'ai également eu un entraînement physique correct, cependant moins porté sur l'entraînement pur que sur le maniement des armes, telles que la rapière. La conséquence est que si je n'ai pas les muscles d'un boeuf nourri aux anabolisants, mon maniement de la rapière est exemplaire, et je peux être un adversaire redoutable... Mon entraînement physique a également été suffisant pour développer d'autres capacités, comme celle de pouvoir parler aisément pendant plusieurs heures, atout de taille dans les débats, plutôts fréquents pour un fils de noble.
Outre l'enseignement poussé et l'entraînement physique, j'ai eu également mon lot de sorties, notamment pendant l'adolescence... Et l'une restera à jamais gravée dans ma mémoire, autant que sur mon corps...

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¤ On manque tellement d'ennemis... ¤
Un bel après midi. Oui... Mémorable après midi. Alexander est parti en forêt, à la limite de ses terres. Et finit par s'aventurer plus loin... Jusqu'aux terres d'un voisin peu apprécié. Son majestueux cheval alezan s'avançait tranquillement... Il ne savait bien évidemment pas qu'il n'avait pas le droit d'être ici, lui. Par contre son cavalier le sait pertinnement, et il se compose un masque impassible quand il fait sa première rencontre de la journée. Laquelle rencontre est plutôt jolie... Assez petite, une peau d'ivoire, de beaux yeux verts, un visage fin... Suffisament pour attirer l'attention d'Alex, en tout cas. Et son air surpris quand elle l'aperçoit attise sa curiosité, autant que son expression. Soit elle n'avait rien à faire ici, soit elle n'étais pas à l'aise avec les nobles... ou les deux. Alex n'est pas long à sauter de cheval et à s'approcher de la demoiselle, désormais à l'arrêt. Et un sourire rassurant -charmeur, aussi- ne tarde pas à apparaître sur les lèvres du jeune homme...
La suite est surtout une démonstration des talents de comédien d'Alexander, et la rencontre s'achèvera au moment où Alex amènera sa main près de l'épaule de son interlocutrice. Oui, parce qu'une nouvelle personne s'était jointe à eux, qu'Alex reconnut pour être Merriadeck... Oh, il ne l'avait jamais vu, mais la rivalité entre leur deux maisons était célèbre. Et il se trouvait actuellement sur ses terres, ce que Merriadeck risquait fort de ne pas apprécier. Mais ce qui semblait particulièrement le gêner, c'était la main d'Alex, toujours tendue vers le corps de celle qui devait être Camille... Quatre minutes plus tard, la rapière d'Alex avait rejoint la dague de son adversaire, en un tintement métallique désagréable. Le combat fut vite expédié -Alexander n'ayant pas l'habitude de se battre sur un terrain irrégulier, lui préférant le sol plat de la salle d'entraînement-, se soldant par une éraflure sur le torse d'Alex, et une belle déchirure sur sa chemise auparavant impeccable. Merriadeck pointe sa dague sur son cou, triomphant...
...et n'a pas le temps d'éviter la rapière d'Alex qui remonte vivement, traçant au passage un sillon sanglant sur le poignet de son adversaire. La rapière revient ensuite se loger dans son fourreau, après avoir été sommairement essuyée. Alex cache tant bien que mal la douleur occasionnée par sa blessure, alors que Camille se précipite vers Merriadeck. Lui n'a plus rien à faire ici, et préfère partir avant que la situation empire...
Un ennemi de plus... et le seul qui arrive à lui tenir tête avec autant d'insolence. Une défaite dure à faire passer pour Alex... surtout que la cicatrice reste, et ce souvenir est encore gravé dans sa mémoire.

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¤ ...mais les enfoirés viennent aussi sur Miradelphia ¤
Nous en venons ensuite aux raisons de mon départ. Oui, si tôt... vous n'avez pas besoin d'en savoir plus sur moi. Vous le découvrirez bien par vous même...
Ah, le jeu politique... On peut tant y gagner... et s'effondrer dans l'abîme l'instant suivant. C'est ce qui m'est arrivé. Oh, un triste hasard, une petite erreur... Erreur suffisante pour créer une situation inextricable, qui m'a forcé à quitter l'île. J'ai joué, et j'ai perdu... mais le jeu continue. Et si jamais ma route recroise celle de Merriadeck, le jeu sera le dernier de ses soucis...

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