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 La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]

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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 19:20

    La mort à un doux parfum de fleur, des gens meurent tous les jours dans des conséquences plus ou moins ambigu maladie, suicide, meurtre… Meurtres, voilà qui était digne des enfants du Chaos fidèle servent du dieu oublié de tous. Leur gout du sang pour la mort et le sang était presque plus prononcé que ce des drows. L’Abyssea était leur demeure le lieu ou ils rendaient leur culte au Chaos, mais aussi leur lieu de vie. Marchant sans un mot sous son drapé de soie noir cachant son visage Ana’ s’avance dans les longues rues de la cité d’Abyssea. Ses yeux verts brillent d’une souffrance lointaine, comme plongeait dans un cauchemar ancien qui ne cesse de se répéter. Son histoire remplit de meurtre, de sang et de rejets l’enfant ce dit que son seul vrai père et celui qui lui à ouvert les portes de ce monde lui offrant des pouvoirs bien plus grand que ceux du dehors. Le Chaos est bon il est un père que l’enfant rejetait qu’elle était avait toujours attendu. La nuit venait tout juste de prendre sa place dans les cieux, la mère de la nuit en ce soir était totalement ronde elle illuminé les pavés humide des longues ruelles sombre de ses doux rayons d’argent. Déambulant dans la noirceur de la nuit Ana’ esquissait un léger sourire enfantin, elle aimait marcher ainsi dans les ruelles sombres d’Abyssea. Le vent léger et frais de la nuit lui caressant la peau comme à l’époque où elle quittait en cachette sa maison pour marcher dans la noirceur des ruelles de son petit village. Son sang drow lui donner une vision parfaite dans le noir, elle marchait comme en plein jour sauf que la sombre avait renié la lumière du jour. Elle tenait dans sa main une fleur morte, son sourire aux lèvres elle riait comme une enfant. Elle avait la fleur juste sous le nez humant la délicate odeur de la mort, les hommes sont tous comme des brins d’herbes une fois qu’on les coupe de leur racine ils meurent. Mais les mauvaises herbes comme elles peuvent survivre même en étant piétiné, brûlé, et arraché à plusieurs reprises elles ont même tendance à se multiplier et à se redresser toujours plus forte. Nourrit par la haine depuis sa naissance son sang semble abrité un volcan, qui peu malheureusement explosé à tout moment.

    Les bruits de ses pas dans les ruelles la rassurer, elle se savait seule ainsi. Ses échos, son ombre filant sur le long des parois murales des habitations des enfants du Chaos. Tous enfants du néant, tous frères, tous semblables… Nous sommes un ! Se glissant lentement entre les maisons elle finie par arriver dans une impasse, l’enfant s’arrête devant le mur comme triste, elle fixe avec beaucoup de peine cette impasse venait de l’arrêter dans sa course nocturne. Elle lâcha sa fleur, laissant tomber son bras le long de son corps, la fleur s’écrasa sur le sol dans une flaque d’eau au reflet d’argent. La fleur perdit tous ces pétales dans sa chute, il ne restait plus grand-chose de la fleur qui flottait dans la flaque. La sombre fixait le mur qui l’empêchait de poursuivre sa route avec beaucoup de peine, elle allait faire demi-tour quand un bruit interpela son esprit. Un bruit tout proche, celui d’une respiration que devait ce tenir quelque mètres derrière elle. La demi-drow n’avait pas peur elle savait que tout personne se baladant dans ces ruelles était ses frères ! Il n’y avait donc aucun risque qu’elle ce fasse attaquer, mais la sombre ne se retourna pas elle ne voulait pas montrer son visage… Plutôt du genre discrète elle se demandait même comment il avait fait pour la suivre sans qu’elle le repère avant. Se retournant lentement elle fixait le sol comme une enfant qui fait une bêtise et lui dit d’une voix toute aussi enfantine.

    « Bonsoir ! »
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 20:10

Je cherche sans trouver... sans doute parce que je ne cherche pas les bonne chose. Ou la bonne personne. Je cherche sans savoir ce que je cherche... parce que mon besoin est flou. Je suis lumière mais je vis dans l'ombre. Mon désir est une ombre, une ombre comme moi. Mais si mes yeux sont habitués à déceler dans le noir le moindre mouvement, son, parfum... je ne peux déterminer ce besoin. Comme si une partie de mon âme s'était cachée dans cette cité et que tel un zombie je la cherchais inlassablement.

Je connais cette ville par coeur, chaque recoin, chaque tuile de chaque toit, chaque marche d'escalier, où poser son pied pour ne pas faire grincer un parquet. Je connais tout cela et je dois l'avouer, évidemment, je m'ennuis mortellement. Je n'ai pas envie de revoir Gudule, j'ai failli la tuer, je regrette d'avoir failli tuer ma soeur, mais je ne peux admettre qu'elle ait découvert mon secret. Personne n'a jamais su, mais maintenant il y a elle. Et je le refuse... les mots se heurtent à la barrière de mon esprit. "Je... Ne... Suis.. Pas.. Un... Elfe..."

J'offre mon visage à la lune, respirant ma ville, respirant mes frères, me concentrant sur le moindre bruit de cette cité. La conversation dans la maison en dessous, des pas dans la ruelle... ils sont à peine audible et j'y devine l'un des miens. Un parfum étrange me parvient, je baisse les yeux à la recherche d'un mouvement, le vent m'indique une direction, je suis. Je vois enfin le dos d'une femme assez petite. Une Ombre qui comme moi, se déplace avec rapidité et agilité. Aussi agile qu'un chat, je saute du toit et arrive derrière elle sans le moindre bruit. Je me force à respirer un peu plus fortement et à marcher de manière un peu plus lourde, inutile de la surprendre. Qu'elle m'entende est préférable... je la vois s'arrêter et faire tomber quelque chose de sa main. Je ne sais pas ce que c'est mais ce n'est pas nuisif à mon égard. Elle ne se retourne pas. Se contente d'un "Bonsoir." Je souris comme à mon habitude de manière indéchiffrable dans les ténèbres de la nuit.

Je m'approche d'elle, toujours dans son dos et m'agenouille pour récupérer l'objet au sol. Au touché, je devine un végatal, surement une fleur. Et elle est surement morte. Aucune importance. J'écarte les cheveux de la jeune femme avec douceur et place la fleur derrière son oreille...

- Le temps passe et la fleur fane...

Mon ténor est doux et se perd dans le murmure de la nuit. Le mystère qui m'entoure séduit, ma voix séduit, mon apparence n'est pas repoussante à qui sait l'observer. Serais-je seulement fait pour cela ? Séduire ? La Seduction a-t-il était le seul but de ma venue dans son monde par l'Unique ? Quelle importance... je suis là. Seule cette vérité persiste, inébranlable et évidente. Chercherai-je à la séduire ce soir ? Aucune importance... quelle idée de concocter des plans ? Seule l'improvisation compte puisque de toute manière, rien ne se passe jamais comme il est prévu. Alors je verrais, elle verra, nous verrons.

- Qui êtes vous entre la fleur et le temps...?

Le temps passe avant la fleur, le temps a été, est, et sera. La fleur elle, né, vieillit et meurt. Pauvre chose éphémère, beauté sauvage qui s'auto-détruit. Avant l'arrivée des êtres humanoide, les fleurs fanaient-elle ? L'unique à bien fait les chose. L'harmonie est dans les larmes. Et là où il y a des larmes, il y a le Chaos. L'Harmonie et Le Chaos se retrouvent à ce même moment, sans équilibre il n'y a pas d'harmonie, sans larmes il n'y a pas d'équilibre, et sans Chaos, il n'y a pas de larmes. C'est une roue sans fin. Aurons nous la chance de l'explorer ? De changer la donne ?
Et si nous l'explorions ensemble... chère soeur ?
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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 18:08

    L’harmonie, le Chaos, les larmes équilibre fragile de la vie. Le bien n’existe pas sans mal, la nuit n’existe pas sans le jour… Tous contraire et pourtant ils dansent ensemble dans une gigantesque ronde, mêlant larme, harmonie et chaos. Dans ce monde tout semble avoir une place importante et tout semble avoir un contraire. Les choses ne sont-elles pas bien faites ainsi ? Il n’y a pas de paix sans guerre, pas de mort sans vie. La structure de ce monde bien qu’il soit étrange était sans faille. L’équilibre régner la vie se perpétue sans cesse, chaque seconde un mort, chaque seconde une nouvelle vie. Qui était-elle du temps ou de la fleur ? Son choix se porta sur la fleur car elle se savait destinée à mourir bien qu’elle avait une vie plus longue que d’autre… L’enfant ne broncha pas quand son frère porta sa main dans ses cheveux écartant d’un geste délicat ses cheveux et posant la fleur fanée derrière son oreille. Ce geste ne la gêna pas, un autre homme aurait tenté la même chose elle se serait sans doute enfuit de peur qu’il ne la frappe. Mais il était son frère comme tous ceux qui vivait ici pourquoi aurait-elle peur. La demi-drow se tourna lentement pour voir le visage de son frère.

    « Je suis la fleur ! »

    Levant ses yeux verts en direction de Sélim, ca pâleur était tel qu’on aurait cru qu’il était mort. Et pourtant il se tenait debout et respirer lentement, sa respiration sifflait dans le vent un son à peine audible. Son visage, ca peau, ces cheveux était blanc d’un blanc froid les rayons de la lune semblaient illuminés ca peau pourtant blafarde et incolore. Ce blanc ressemblait au marbre, mais au toucher il était loin d’être froid. Ca main ayant frôlé son visage la demi-drow avait pu sentir la chaleur qui en émanait. Cette chaleur commune à tous est source de toute vie…Ces yeux bleus pâles attiré les yeux émeraude de la demi-drow. C’était un personnage intrigant comme un ange il était arrivé par le ciel et c’était posé derrière elle, lui offrant un geste plein de douceur, auquel elle n’avait jamais gouté. La petite les yeux levait vers l’azur de ceux de cet étrange personnage et repris alors sa question de manière aussi innocente qu’elle avait prononcé son « Bonsoir » quelque instant plus tôt.

    « Le temps ou la fleur ? »

    Elle leva doucement sa main vers le visage pâle de Sélim, elle voulue le toucher tout d’abord puis elle se révisa comme prise de peur, elle ramena son bras le long de son corps. Ana’ ne connaissait pas le jeu de la séduction le langage du corps lui était inconnu. Enfin pas totalement, elle n’avait jamais eu le choix avant… Puis ce geste bien qu’il soit innocent était pesant pour la demi-drow. Le passé était encore bien trop lourd, mais le temps peu lui tout effacer. Ce jeu auquel il jouait la demi-drow faisait semblant de ne pas le comprendre de peur de faire du mal à l’un de ses frères. Il était son frère, elle ne pouvait pas elle n’avait pas le droit de lui faire du mal… L’enfant baissa les yeux fixant alors l’eau d’une flaque brillant sous l’éclat de la lune, deux pétales de sa fleur y flottait faisant ondulait l’eau flaque brisant le reflet de la lune blanche. La douce enfant baissa le voile d’ombre qui camoufler encore son visage (elle a retiré la capuche de sa cape), laissant loisir à la lune de la dévisagé elle qui pour beaucoup de personne n’était qu’un simple monstre. Un être au sang noir forcément mauvais pour eux et pour leur enfant. Ce monde ne supporte pas la différence il n’est donc pas fait pour elle… Elle esquissa alors un étrange de sourire à son tour et ajouta en pointant son doigt vers lui.

    « Non tu n’es pas une fleur, tu n’es pas le temps…Tu es la lune car tu es tout blanc, aussi blanche et incolore qu’elle… Tu es la lune reine du soir d’où viens-tu-toi ? »

    C'est assez enfantin comme remarque, mais il était arrivé par le ciel et se trouver être aussi blanc que cet astre rond qui se cache derrière son dos.
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 20:38

Elle ne bouge pas lorsque mes doigts écartent légèrement ses cheveux sous son capuchon pour placer derrière son oreille la fleur morte tombée au sol. Je fais une remarque sur cette même fleur et sa réponse me surprend un peu... Qui souhaiterait être une fleur morte ? Dans certaines cas, la fleur est l'innocence et la jeunesse. Elle se réveille au matin et s'ouvre sous les rayons de notre ennemi, le soleil. Elle vit jusqu'au soir et dépéri la nuit. Les plies de sa robe pourpres s'altèrent et sa beauté disparait.
Quel est l'intérêt d'être une fleur morte ? Cela peut correspondre à l'innocence perdue et volée, à la jeunesse passé. Chacun retourne à la poussière... je ne comprend pas. Le temps quand à lui voit tout, il observe et surplombe, impose son jugement. Sa loi. Le temps est tellement préférable, il fuit et vous emmène avec lui, il vous fait découvrir le meilleur et le pire, le pour et le contre. Quelle merveilleuse chose que le temps...

L'enfant, l'Ombre se retourne vers moi. Elle semble me dévorer du regard, remarquant sans difficulté chez moi toutes mes différences. Ma peau blanche scintillante aux rayons de la lune, mais yeux d'un bleu trop profond et tranchant pour qu'on puisse maintenir un regard soutenue. Ses yeux d'émeraude me dévisage et je la laisse faire, lis en moi belle fleur. Je ne te l'interdis pas si tel est ton bon vouloir... Je pose ma question, sa réponse de toute à l'heure continue de me surprendre, je ne désire pas être la fleur, si facilement manipulable, non. Le temps ou la fleur ? Elle redit ma phrase de sa voix douce encore teinte de l'enfance. Quelle âge a-t-elle, plus qu'elle n'y parait je suppose... Elle ne répond pas. Anara ne fait que répété ma question, je la connais la réponse. Elle me surprend toujours autant, mais je l'accepte. La différence est un atout, elle sert le Chaos. Si il n'y avait que l'Harmonie, nous serions tous semblable, nous formerions un tout uniforme et dérisoire à mes yeux. Non, la différence est la plus belle chose au monde. Je la sers de tout mon être, il suffit de l'accepter...

L'Ombre approche sa main de mon corps, il serait si simple de refermer mes filets autour d'elle, mais je ne le ferais pas. Papillon apeuré, elle ne me touche pas et s'enfuie, rabattant son bras contre son corps. Ses yeux d'émeraudes se baissent vers le sol, une petite flaque d'eau s'y est installée, elle reflète mon élément, ma vie, mon œuvre. La lune est si belle encore une fois... Je suis son disciple et je n'arrêterais jamais de l'être. Car c'est un art que peut de gens savent apprécier. Car la lune fait peur, oui. Elle est différente. Le soleil éblouit, vous contraint, pèse sur vos épaule et dirige vos vies, la lune, elle, vous laisse libre. En devenant son disciple je n'ai fait qu'apprendre la liberté, car elle se conforme à mon désir, elle est mon parfait reflet. Existe-t-il un homme tel que moi ? Amoureux de la seule qu'il possède sans posséder ?

La voix de l'Ombre me sort des débats de mon corps, elle a baissé son capuchon, dévoilant son visage d'enfant blessé entouré de mèches brunes. Nous partageons ensemble folie et innocence bafoué. En tant que femme, son bafouement a du être bien plus grave que le mien. Se faire rejeter par les siens ? Je devine en elle un sang noir, ni les hommes, ni les drows n'accepteraient tel créature, une hybride. Différente tout simplement il faut le croire... Le premier mot de sa phrase est un non, un non qu'elle m'explique. Je lui aie demandé si elle était fleur et temps, elle vient toute seule à la conclusion que, moi, je ne suis ni l'un ni l'autre. Pointant un doigt vers moi, elle me compare à la lune. Qu'aurait-elle pu me faire comme plus beau compliment ? Je pourrais chercher sans trouver. Je suis la lune, elle voit clair dans les ténèbres de la folie. Sa question allume dans mes yeux un éclat d'intérêt et de malice. D'où viens-je ? Un long sourire apparaît sur mes lèvres.

- Veux-tu le voir de tes propres yeux...?

La lune est belle, plus que toutes les autres nuits, elle m'attend et je ne peux offrir sa réponse à Anara qu'en la lui montrant. Deviendras-tu toi aussi disciple, chère sœur ? Je tends ma main vers la sienne en attendant ma réponse.

Mais l'excitation de lui montrer ma vie est trop forte. A-t-elle rencontré aussi belle chose que ma lune. Aussi rapide qu'il est possible de l'être je la prends doucement dans mes bras, tout n'est que douceur et légèreté. Je suis plus lent avec Anara dans les bras mais peu importe. Elle doit voir elle aussi. J'arrive en haut de la forteresse noire, m'agenouillant, je relève la tête vers ma seule véritable amie. Ma lune.

- Regarde chère sœur comme elle est belle... elle est ma mère, mon père, mon maître et mon amante. Je viens de son sein et elle me transporte chaque jour...

Je reporte mes regards sur l'Ombre sans la voir, l'idée qu'elle puisse avoir le vertige ne m'effleure même pas. Surplomber le monde est si beau... ce sentiment d'invincibilité m'envahit encore une fois, je la regarde sans la voir et ris.

- Sens-tu sa force Anara...? Sous son regard nous sommes libre.
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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeDim 8 Fév 2009 - 9:24

    -Veux-tu le voir de tes propres yeux...?

    Sa voix était douce, presque aussi silencieuse que le vent. Doucement d’abord il approcha sa main vers elle. L’enfant n’eu pas peur elle resta immobile elle ne réfléchissait pas à la réponse elle ne faisait que le fixait. Elle n'était pas contre et n'était pas pour, elle était une enfant à qui on demande de choisir entre une claque et un bonbon. Comme une enfant naïve elle se laissa approcher par son frère qui la prit dans ses bras et l’amena avec lui. Ce geste semblait pour lui totalement anodin et pourtant ce qu'il faisait personne d'autre ne le referait un jour, rare sont les frères qui prennent ainsi ses sœurs à l’Abyssea. Son contact était doux, sa peau était laiteuse et agréable. Il n'avait pas tellement attendu son accord, il semblait heureux et excité comme un enfant devant une sucrerie. Il monta sur les toits des maisons l'emportant avec elle dans son voyage pour rejoindre sa maison, elle n’avait jamais vue l’Abyssea de cette façon. Ils montèrent sur le toit de la forteresse noire. Enfin Sélim la porta jusqu’au toit de celui-ci, la demi-drow regarda la lune comme il lui demanda.

    -Regarde chère sœur comme elle est belle... elle est ma mère, mon père, mon maître et mon amante. Je viens de son sein et elle me transporte chaque jour...

    La demi-drow toujours au centre des bras de son frère fixa alors la lune, si lumineuse, si blanche et si ronde en ce soir. Il parlait d’elle d’une si belle façon, il y avait dans ses paroles quelque chose qui rendait alors la lune beaucoup plus belle. Silencieux l’enfant fixait la lune longuement renié par le jour les enfants du chaos comme lui et elle ne pouvait vivre autrement que sous les rayons de la lune. On se sent si fort ici, dominant le monde qui se trouve à nos pieds, l’écrasant de notre grandeur. La demi-drow quitta les bras de l’Ombre qui était son frère elle se mit debout et joua les funambules jusqu’au bord du toit. Elle leva le bras vers le ciel tentant d’attraper la lune c’était stupide n’est ce pas ? Mais pas pour elle ! Se mettant sur la pointe des pieds elle tenta de nouveau de l’attraper quitte à tomber du toit pour une chose aussi stupide. Elle ne réussit pas à l’attrapa elle en fut bien triste. Elle sentait sa force comme le disait Sélim et foulant être aussi forte qu’elle elle avait voulue l’attraper.

    -Sens-tu sa force Anara...? Sous son regard nous sommes libres.

    Oui elle sentait sa force ! Elle le sentait libre aussi la caresse du vent faisait ondulé ses longs cheveux autour de son visage. Elle fixait la lune debout comme une funambule sur son file tendu au dessus du vide. Elle n’avait pas peur du vide, elle aimait presque le lieu où elle se trouvait c’était silencieux, calme, ça apaisée son âme tourmenté et sa folie. Cette nuit elle n’avait pas eu d’hallucination enfin pas encore… C’était reposant ! Elle retourna vers son frère on aurait dit un chat sur une poutre tant elle était agile. Sa cape noire claqué dans le vent niveau de ses chevilles. Ses longs cheveux noire dansait avec le vent, comme ceux du fils de la lune qui était a genoux et regardait dans sa direction sans pour autant la voir. Sous les yeux de la reine mère de la nuit ils étaient tous libres comme le vent qui caressait leur visage.

    « Je sens sa force mon frère ! »

    Lui répondit de sa voix d’enfant la demi-drow qui resta debout devant lui esquissant un fin sourire. C’était donc d’ici que venait son frère Ombre ? Lui fils de la lune, fils de la nuit dont la pâleur était semblable à la mort. Qui était-il ? Il se disait fils de la lune que faisait-il ici ? Pourquoi n’était-il pas parmi les étoiles comme toutes les filles de la lune. L’avait-elle rejeté parce qu’il était un mâle ?

    « Pourquoi es tu ici mon frère ? »
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeDim 8 Fév 2009 - 11:23

Je ne sais pas d'où me vient ce don d'être ce que vous voulez voir... Pour elle, je suis enfantin, doux et fou. Pour un autre je changerais... mais pour l'instant, elle est là, avec moi et elle doit voir ma vie puisqu'elle me l'a demandé. Je tends la main vers elle, mais elle reste immobile à la fixé comme si la réponse se trouvait dedans. Il faut qu'elle voit, elle a déclenché en moi une excitation peu commune. Découvre avec moi, belle Anara...

Contrairement à la plupart des habitants d'Abyssea, je ne m'encombre pas de ruelle, non. Je préfère surplomber, comme ma Lune. Sans véritablement attendre son accord, le halo de lumière que je suis l'englobe et je monte sur un toit, puis un autre, pour atteindre le point culminant, mon préféré, le toit de la forteresse noire. Je lui parle alors, toujours accroupi, ma sœur dans les bras. Elle a voulu une réponse, la voilà ma réponse Anara, la plus belle des choses ne fait que se montrer, regarde sans ma vie mais par mes yeux. Lumineuse dans un ciel de ténèbres, elle nous indique la voix à suivre. Ses étoiles sont mes sœurs, elle me dictent ma conduite. Un véritable fils de lune... Nous la regardons longtemps suite à mes explications... nous la regardons avec intérêt et en silence. Nul mot ne devrait rompre le spectacle des ténèbres.
J'aime ses nuits, lorsqu'elle est pleine, certaines nuit elle ne nous offre qu'un œil, ou un sourire, aujourd'hui elle s'offre complètement à nous et à notre contemplation. Le soleil ne passe pas à Abyssea mais la lune elle persiste, elle se montre, elle guide, elle nous aime. Je l'aime.

Anara se lève sous le regard de ma Lune et le mien. Agile et féline, je la vois sans la voir. Elle lève les bras au ciel et saute pour attraper notre mère. Mais nous ne pouvons pas attraper la liberté... seulement l'accepter quand elle se présente à nous. Je la regarde essayer encore, tournoyer dans sa cape noire, ses cheveux au vent. C'est une Hybride, mi humaine ni drow, je ne connais pas sa vie et je ne veux pas la connaître. Nul hybride n'est accepté, simplement parce qu'il est différent, et que la différence fait terriblement peur aux gens "normaux".
J'entends le murmure de ma lune, j'entends sa force m'envahit, bruler, se consommer sans jamais diminué, je murmure quelques mots à ma sœur, et, se retournant vers moi, elle me répond. Elle aussi sent cette force qui est la notre. Unis et pourtant libre. Ma Lune sert le Chaos et l'Harmonie. Sans soleil, il n'y a pas de lune. Sans Chaos, il n'y a pas d'Harmonie. Elle régule l'équilibre et offre à chacun le bien être recherché, à condition de savoir le voir, de savoir l'accepter. Je ferme les yeux et lève la tête à la lune pour l'entendre encore et encore. Pour la sentir, toujours. La douce brise qui fait voler nos cheveux me fait frissonner. J'aime cela... La question d'Anara m'arrive d'un très lointain pays. Pourquoi suis-je ici ? J'inspire une goulée d'air, toujours accroupie, je m'incline devant ma lune.

- Ma Lune sert l'équilibre, le Chaos et l'Harmonie. Elle envoie ses sbires sur cette terre dans le but qu'ils la retrouveront. Je l'ai trouvé, elle me guide vers mon destin et me protège.


Je me relève et m'approche du bord du toit, agile comme à mon habitude, je tourne le dos à Anara.

- Un jour, elle rappellera son fils et tu pourras me voir briller dans le ciel.


Un long silence s'installe, j'aime le silence, j'aime la nuit, j'aime ma Lune. La compagnie d'Anara m'est agréable... pourtant quand je repose mon regard sur son corps, se sont d'autres envies qui me prennent. La folie rattrape l'euphorie. Je ne peux la forcer à rien... je ne savais pas si je devais la séduire toute à l'heure, j'en aie envie. Là. Maintenant. Une étreinte éphémère avec cette fleur me semble inaccessible, mes yeux bleus parcourent son corps, mon esprit semble perdre le contrôle. Je m'approche doucement d'elle et pose un baiser sur son front. Je ne peux la forcer. Je ne veux pas lui faire subir les frais de ma folie ce soir, et surtout pas sous l'œil critique de ma nuit. Je lui tends la main à nouveau mais cette fois j'attends. Mes pensées ont changés, mais je reste le même. Je ne sais pas... je ne sais plus. Voilà tout.

Inutile de prononcer des mots. Redescendons de ce dôme d'éternité. J'attendrais sa réponse. J'aime ce lieu mais plus mes idées changent plus les murmures de ma lune me heurte. Je suis son fils, mais j'ai mis bien trop longtemps à la retrouver pour rester aussi chaste et innocente qu'elle. M'accompagneras-tu juste en bas Anara ? Ou continueras-tu a poser toi aussi les barrières de ma folie.

{ Pas super ce post désolé... >< }
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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeDim 8 Fév 2009 - 12:57

    Comme nous tous il est là pour servir le Chaos ! Mais pas seulement il sert aussi l’Harmonie car sans Harmonie le Chaos notre père n’existerait pas. La lune sert le Chaos la lune est donc notre mère à tous !? La lune haute dans les ciels elle est si ronde, si belle, la mère de la nuit, reine des ténèbres servante fidèle du Chaos. Elle le regarde se lever et s’avancer vers le bord du toit près d’elle aussi agile qu’elle il lui tourne le dos et regarde sa mère, elle écoute la douce voix de son frère que lui porte le vent. Sa voulait le rappeler à elle quand sa mission ici serait terminer, comme pour tout le monde la mort guète elle prend d’abord les plus fragile comme Ana’ puis les plus fort… Mais la lune pouvait elle mourir un jour ? Car toute chose à sa fin, comme la fleur, puis même les étoiles meurent alors elle mourrait-elle avec son fils ? Il lui promit pourtant qu’elle pourrait le voir briller au firmament parmi toutes ses sœurs…

    Il revient alors vers sa sœur posant sur son front un baiser innocent, doux et plein de folie. Encore un geste de douceur de sa par. Un geste de douceur en était ce vraiment un ? Les fils du Chaos n’était du genre à être doux en tout cas pour a plus part il ne l’était pas. Mais Sélim lui ressemblait un peu, elle lisait la folie sur son visage ce qui la faisait sourire. La folie est une douceur, la folie à un visage d’enfant, la folie est innocence. Son frère lui tendit la main puis il attendit, c’était assez étrange de le voir attendre sa réponse. L’enfant tendit lentement à son tour sa main vers la sienne, pure folie, et donc pure innocence de la par de l’enfant. Elle logea lentement sa main dans la sienne hésitante… est ce vraiment une bonne idée de faire cela elle était méfiante même envers ses frères. Mais lui aussi était fou !? Alors pourquoi avoir peur d’un être qui lui était semblable, fils de la lune, serviteur du Chaos et Ombre il était un peu son jumeaux un reflet dans le miroir. Semblable et tellement différent pourtant… La différence c’était certainement ce qui les avait menés à l’Abyssea. Tenant la main de son frère elle fixa de nouveau son visage si pâle et ses yeux si bleu tellement profond. L’eau turquoise qui remplissait son iris semblait sans fond et sans aucun sentiment.

    Son frère ou voulait-il la menait maintenant ? N’était-il pas bien ici avec leur mère ? Le vent jouait dans leur cheveux et Ana’ ne cessa de contempler son frère. Il était aussi beau que la lune. Elle qu’on nommait « bâtarde » elle était obliger de se cacher du soleil, elle ne marchait que dans l’ombre de sa capuche, son frère lui ne portait pas se drapé noir il n’avait pas à se cacher lui qui était si beau, sa mère devait être si fière de lui. La demi-drow lui tenait la main sans la serrait et ils descendirent ensemble du toit de la forteresse noire. Ana’ ne savait pas où ils allaient ainsi, mais la lune les protégerait où qu’ils aillent. Ils avaient donc quittés leur perchoir, rejoignant le sol humide en saute sautant du dernier toit Ana’ ce sentit triste presque perdu au milieu des ruelles sombres. Ils avaient quitté le lieu de l’éternité pour rejoindre le commun des mortels. Elle se retourna vers son frère lentement toujours drapé de son long voile noir sa meilleure amie. Se voile couvrait de mystère son corps de femme car elle était une enfant, une enfant dans un corps de femme…Ana’ savait plus tellement qu’elle âge elle avait enfin quand on est fou ca n’a que peu d’importance. Ses cheveux dansèrent dans le vent et la demi-drow laissa glissait sa main se celle de son frère elle prit la fleur qu’il lui avait glissé dans les cheveux et la lui donna c’était un geste plutôt innocent et n’avait pas réellement de sens propres, comme une petite fille qui offre à un inconnu une fleur qu’elle à cueillit.

    « Pour toi...»

    Dit-elle avec beaucoup d'innocence dans la voix, son regard émeurade plongeait dans l'ocean du siens. Une enfant perdu dans le monde des adultes...
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 10:44

Je m'étais éloigné d'elle.
Alors que je viens déposer un baiser sur son front, mon cœur se serre, j'illusionne encore une fois, et elle ne voit que ce qu'elle veut voir. Je sens le regard de ma mère peser sur mes épaules comme à chaque fois qu'il y a un but à ma douceur. Une mère qui regarde avec un air de reproche son fils choisir la mauvaise voix... je suis trop insensible aujourd'hui encore pour l'écouter et renoncer. Non...

Je tends la main à Anara, comme je l'avais fais un peu plus tôt sans réellement attendre son avis pour choisir à sa place. Mais pouvons nous dire que je l'ai forcé dans notre envol vers les sommets d'Abyssea ? Elle était plutôt heureuse d'y être arriver je pense... Je ne suis pas dans sa tête mais lorsque je la vois funambule devant notre ville, je le pense. Elle glisse sa main frêle dans la mienne, la couleur ambrée de sa peau enveloppée par le halo lumineux de la mienne. Nous entamons notre descente vers l'empire mortel, les rues sombres et incertaine de notre cité. Nous prenons notre temps pour descendre, elle n'est pas dans mes bras. Nous ne tomberons pas, l'un comme l'autre, nous le savons.
Enfin, nous arrivons au bas de la forteresse. Je lâche sa main, la brise n'est plus là maintenant. Ses cheveux ne volent plus. Sa cape noire non plus. Nous restons là à nous observer un long moment, moi, perdu dans les affres de ce désir pour ma sœur dont je ne sais pas les conséquences. Pour elle, peut importe celle qu'elles ont pour moi...

Anara enlève la fleur de derrière son oreille, là où je l'avais posé lors de notre rencontre. "Pour toi..." . Pour moi ? Je prends la fleur entre mes doigts, toute mon attention est concentré sur cette petite chose morte entre mes doigts. Je la fais tourner entre mes doigts sans véritablement comprendre... ou plutôt sans vouloir comprendre les sensations diverses qui m'envahissent.
La fleur est associée à un certain nombre de choses, plus ou moins innocente. Se rend-t-elle compte ? A-t-elle analysé chaque aspect de la phrase qu'elle vient de prononcer ? Je ne crois pas non.

Mes yeux remontent sur elle et un sourire apparait sur mes lèvres, il doit lui paraître doux et agréable... moi je le vois malsain. Ma décision est prise... Sans quitter ses yeux, je dépose un baiser sur la fleur. Comprendras-tu maintenant ? Rien ne sert plus de fuir, tu es tombé dans mes filets... et tu sembles y être tomber de ton plein grès en plus. La fleur quitte mes doigts et tombe sur le sol dur et pavé.
Je m'approche de toi et avec douceur, je tire sur le cordon de ta cape pour la faire tomber sur le sol.

- Pourquoi te caches-tu...?

Ma voix est douce et suave, ténor envoutant. Encore une fois, j'en suis à me demander si mon corps tout entier n'a pas été conçu pour séduire. Je ne suis pas un fils de la lune, je SUIS la lune. J'éclaire dans l'obscurité, on se réfaire à moi pour ses choix, j'envoute et je disparais...

D'un mouvement très lent et hésitant, je touche son front du bout des doigts, mes mains ne sont pas râpeuses comme celles des chevaliers, mais douce. mes doigts descendent le long de l'arrête de son nez, caresse ses paupières, ses joues rondes, ses lèvres... Je la fais descendre tout aussi doucement sur son cou, remonter sa nuque et jouer avec une mèche noire et soyeuse.
Ma main joue toujours lorsque je réduis la distance entre Anara et moi. Je dépose un baiser humide sur sa nuque, ma deuxième main vient entourer sa ligne fine et l'amène progressivement à se serrer contre moi. Mes lèvres déposent un autre baiser dans son cou. Dernier élément participant à sa capture totale, ma main qui jouait avec une de ses mèches de cheveux s'approche dangereusement d'une partie très innervé de son corps, chez moi comme chez elle. Mais moi, elle ne les touchera pas. Jamais. J'ai fait l'erreur de relacher ma garde avec Gudule, cela ne se produira pas avec Anara. Ma main caresse doucement son oreille.

Je ne peux dire avoir gagné immédiatement, mes yeux s'ouvrent à nouveau et en bief, ils se dirigent vers la fenêtre de ma chambre dans la forteresse noire. Celle ci est toujours ouverte. J'attends sa réaction..

- Anara..

C'est un murmure. Mon ténor se perd dans le vent, suis-je cet amant doux et précautionneux qu'elles s'imaginent dans mes bras. Je ne sais pas, et à vrai dire je ne veux pas savoir. Tomberais-je un jour sur quelqu'un qui ne cherchera pas en moi le miroir de cette même personne ? Es ce que quelqu'un me percera suffisemment et me touchera pour que je puisse vivre un véritable iddyle avec quelqu'un sans faire semblant d'être quelqu'un d'autre ?
Peut-être.
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 15:23

    Douce nuit, douce folie, douce innocence, l'enfant devrait être femme pour une nuit ! Comme la fleur morte entre ses doigts l’enfant s’est glissait entre ses bras. Prise au piège entre ses caresses brûlante et ses baisers glaçants, elle se sent mourir comme la fleur qu’elle venait de lui offrir qui tomba sur le sol pour la deuxième, mais personne ne la ramasserait cette fois. Cette fleur symbole de son innocence il l’embrassa comme voulant lui dire que ce soir elle ne serait pas l’innocence elle ne serait pas cette enfant pas ce soir… La sombre se sentait mourante dans ses bras. Ana’ leva les yeux au ciel, Lune toi que l’enfant entend pleurer chaque soir pourquoi ce soir es tu silencieuse ? Ton silence lui fait peur elle ne le connaît que trop bien se silence, pourtant dans les bras de ton fils elle ne bouge pas, car il est ton frère et fidèle servant du père de tous les enfants du Chaos. L’enfant à peur, elle a toujours peur elle chercher une mère ou un guide qui sera la rendre plus forte. Quand le voile de son corps tombe sur le sol l’enfant se sent nue, nue et tellement fragile. Le contact de la peau de son frère contre la sienne lui donne des frissons. La demi-drow se mura dans son silence fixant le ciel et les étoiles étincelantes du soir, les mots qu’il prononce on une étrange sonorité… L’enfant ne veut pas comprendre, elle ne veut pas voir son frère comme un bourreau, comme celui laisserait au matin pleurant, humilié encore une fois. Non ce soir elle fermerait les yeux, elle ne regarderait pas la lune. Pour une nuit elle renierait sa mère, juste une nuit pendant laquelle son frère aura à loisir de faire d’elle une femme… Son frère joue dans ses cheveux, il joue avec son corps, mais l’enfant fait toujours semblant de ne pas comprendre. Elle se voilera les yeux jusqu’au matin. Elle sent le regard de toutes les étoiles pesait sur elle, elle voudrait se caché elle voudrait fuir mais son corps reste de marbre immobile comme une statue.

    Pourquoi se sourire a-t-il illuminé tes lèvres toi son frère ? Pourquoi la désire tu comme une femme qu’elle renie être ? Ne vois tu donc pas son innocence, ne vois tu pas que se sourire lui fait de la peine ? Et toi mère de la nuit pourquoi es tu si silencieuse pour elle qui voudrait tellement t’entendre murmurer même juste un seul mot. Pourquoi ne lui prête tu pas la force de repousser l’homme qui vivait en son frère. Ana’ est mourante dans ses bras elle ne lui refusera pas son désir, elle ne fera que caché son cœur d’enfant des assauts de l’homme qu’il était. Elle protégerait son innocence en se voilant les yeux pour une nuit, elle se cacherait de la clarté lumineuse et silencieuse de TA lune cette nuit, car elle était la tienne. Ana’ était une enfant devenue bien trop vite une femme, elle ne voulait pas être une femme et pourtant tout le monde la voyait comme tel. Toi aussi son frère tu la vois pas autrement qu’ainsi, tu lui offre que des choses que seule les femmes savaient appréciés. Pourquoi ne lui montre tu donc pas ce que tu es ? Pourquoi toi aussi te cache tu d’elle ? Elle qui est pourtant si douce, car la folie n’est que pure douceur dans ce monde…

    Ton regard bleu quitte son corps juste l’espace d’un instant, pour regarder une fenêtre ouverte. Celle de ta chambre, la sienne un peu plus bas était aussi ouverte elle était son échappatoire, sa fugue, sa liberté, cette fenêtre ouverte serait le serait toujours. Elle était sa porte à elle vers sa liberté ! Le vent se glissait alors dans ses cheveux noirs il porte son nom, il voulait qu’elle le suive vers cette porte la sienne, cette porte qui pour elle ressemblait au portail d’une prison. Et pourtant elle le suivrait, elle tourna le dos à la lune les rayons froids de celle-ci semblait lui brûler la peau. Son regard se voila d’un drap sombre elle approcha son frère glissant sa main dans la sienne et posant sa tête sur son torse. Ce soir la lune n’existait pas, les yeux de l’enfant était clos elle était calme dans les bras de son frère. Calme et silencieuse.
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MessageSujet: Re: La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim]   La mort à un parfum de fleur [ Pv- Sélim] I_icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 20:37

Anara se fait statue sous mes mains douces et experte. Elle frisonne au contact de ma peau contre la sienne pour finalement fermer les yeux, s'abandonner entre mes bras. Mais je ne suis pas comme ça... ou plutôt si, je le suis de trop. Mais pas avec elle... j'ai du respect pour l'innocence, et en quelques instants elle a su me charmer plus qu'une autre femme. Mais "femme"... elle renie l'être. Je le sais, je le sens... alors je ne la forcerais pas. J'aurais pu, lui arracher ce que je veux...

Pourtant. Pourtant je ne le ferais pas... mon regard s'est posé sur ma fenêtre, ouverte comme à mon habitude. Je ne veux pas lui prendre de force ce qu'elle ne veut pas me donner... Elle est unique, je ne prendrais pas le risque de la blesser et de la faire pleurer, non. Je ne supporterais pas une seule larme de ma sœur, ma petite sœur. Une enfant, l'innocence à l'état pur sous ses airs adultes. Elle a fermé les yeux et se laisse faire, elle est calme.

Lorsque quelqu'un se sent en danger ou refuse quelque chose, il essaye de se défendre, de se battre même contre l'invisible mais ne se laisse pas faire comme elle avec calme. Si elle ne se voit pas femme mais tout juste enfant, alors soit. Tu resteras pour moi ma petite sœur. Je m'en veux presque d'avoir failli t'arracher quelque chose que tu ne voulais pas me donner. Mon cœur s'est perdu avec celui d'Anna dans la petite boite de ma chambre, mais si j'en avais eu un, je crois que je me serais mis à pleurer et me serais mis à genoux devant toi pour t'implorer le pardon, petite fleur.

Je dépose un dernier baiser dans ton cou et un baiser sur ton front, je me penche pour attraper ta cape et la fleur. Je repose la fleur derrière ton oreille comme je l'avais fait il y a quelques minutes, ou quelques heures. Je ne sais plus... et je ne veux pas savoir c'est vrai. Je replace la cape sur tes épaules et noue le cordon autour de ton cou avant de rabattre la capuche sur tes jolies mèches sombres que j'aime tant... je passe un bras sous ton genoux et te fais basculer.

Ta fenêtre à toi est ouverte aussi. Je rentre dans ta chambre et te dépose délicatement sur le lit avant de poser un baiser sur chacune de tes joues. Je reste tendre, je te souris et recule.

- Dors, jolie fleur...

Le surnom est venu tout seul. Je n'ai pas murmuré mes mots, je te souris avant de m'envoler par ta fenêtre. Ce soir, j'irais demander grâce à ma mère, nous nous reverrons bien vite, j'espère ne pas faire les mêmes erreurs que cette fois.
Je remonte m'asseoir sur le toit de la forteresse et une promesse se celle là, sous les yeux de ma mère éternelle et immortelle. Je sais que je la respecterais, je le sais parce que je n'ai failli qu'une fois à ma parole.
Difficile à dire mais je me suis attaché à toi... tu ne seras plus un objet de convoitise... j'espère ton amitié, petite et délicate fleur. Et mon ténor s'élève doucement, l'entendras-tu de ta fenêtre restée ouverte derrière moi ? J'aime a croire que oui... peut être que non. Dans les deux cas, peut d'importance...

- Je veillerais sur toi, petite soeur...

Que ma Lune me damne si je renonçais un jour à ma promesse, pour ma propre vie ou pour celle de quelqu'un d'autre. Avec le Chaos j'ai trouvé une famille, mais ce soir, notre lien est plus puissant, petite fleur.
Si tu l'acceptes... soit ma soeur et partage mon sang.

[ Fin pour moi ]
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