Une elfe et un demi-elfe ... Ou l'art et la manière.

Diantra…

Je suis la pour profiter un peu de la vie, profiter de la présence d’Alyaa qui marche a mon coté. Elle est superbe, dans une robe simple, de facture elfique. Ses long cheveux blond sont natté en partie, elle est belle… si belle que je jalouserais volontiers chaque regard qui se pose sur elle. Pourtant, je n’arrive pas à ressentir cette émotion… tout en la comprenant. Je n’ai pas le feu bouillant en mon âme, mais je ressens un pincement lorsqu’on la regarde.

De mon coté, j’ai moi aussi changé d’apparence… me voila blond comme les blés. C’est ridicule, je passe pour un demi elfe grace a mon visage agréable et a une Illusion que le chaos m’as offert. A coté de cela, je porte des vêtements elfique moi aussi, pour donner le change diront nous. Une veste longue, presque comme une toge mais non fermé sur le devant et sans manche, une chemise a col haut et un pantalon simple. Le tout dans des teintes vertes bien sur. A cela s’ajoute une paire de botte et mon épée attachée dans mon dos. Mes oreilles sont pointu, à peine, je ne pourrais pas maintenir l’illusion si elle était trop éparse que ne peux que difficilement modifier quelque chose de plus que se visage, reproduction de ce que j’ai été avant, une partie de ma face totalement brulé me défigurerais en d’outre circonstance… mais la l’illusion est parfaite.

Ma démarche est modérée, chaque pas a son importance et mes mouvements fluides sont rompus à l’habitude de ne jamais faire de geste inutile. Pourtant, mon esprit vagabonde encore sur la raison de notre présence ici… comme un couple. Nous sommes ici parce qu’Alyaa m’as demandé quelque chose… Elle veut savoir ce que cela fait d’être femme a part entière. J’ai été presque effrayé, comme si j’allais faire quelque chose de mal. De vraiment mal… d’impardonnable. Mais quitte à être maudit, autant que je le sois correctement. Ma main se glisse donc dans la sienne et je la porte a mes lèvres. Nous sommes a Diantra depuis quelques heures… je ne cherche pas déjà l’auberge, non, je sais ou elle se trouve. Mon cheval marche a un pas lent derrière moi, ce n’est pas mon cheval de bataille mais une montre blanche, elfique.

« Alors Alyaa ? Qu’est ce que tu ressens d’être… Libre de toute entrave ? D’être avec moi ? Explique-moi ce qui fait battre ton cœur à cet instant. »

Je suis… curieux ? Oui, je crois, je veux savoir ce qu’elle pense et ressent en cet instant. Diantra si lumineuse n’as rien a voir avec l’ombre malsaine d’Abysséa.

« Tu craint leurs regards quand tu me demande presque suppliante mon amour ? Alyaa… quel étrange esprit tu possède ma douce, la toute douce amie.»

Je la regarde, elle tremble presque alors que la nuit n’as rien de froide. Lentement, je glisse a main dans la mienne et m’écarte du flot timide des passant pour l’ombre d’une ruelle malfamée. Peur ? Moi ? Non, je ne connais même pas ce mot alors que je la laisse retrouver les ombres qu’elle affectionne tant. Ma main glisse sur sa joue alors que j’accède à sa requête, venant dévorer ses lèvres des miennes, glissant avec une douceur mécanique ma main sur sa mâchoire. Puis je m’écarte à nouveau, laissant mon regard chercher dans le sien ses émotions.

« Ils ne savent pas… personne ici ne sais combien tu es importante Alyaa... c’est pour cela que je t’ai mené ici. Je veux que tu profite du temps ici pour être comme toutes les femmes. Je veux te montrer mon amour comme je le peux, même si pour moi il n’as qu’un sens étriqué. Je t’aime Alyaa, a ma façon. »

Oui, d’une façon que je ne peux pas expliquer je l’aime elle et Freyja. Choisir ? Aucune des deux ne me le demanderaient, parce qu’elles s’aiment et se savent proche, elle ne voudrait pas me déchirer.

« Ma douce petite elfe… viens ici, que vois tu ? »

Je la prenais par la taille, glissant mes doigts sur la robe sublime qu’elle portait pour caresser ses hanches à peine dessinées. Devant nous, des couples, pour la plupart, mains dans la main, bras dessus ou dessous. Je veux lui faire comprendre que le contacte des corps est quelque chose d’important, qu’il n’y a pas que le physique en lui-même, pure et dur, mais que tout est important. Pendant se temps, je m’autorise à embrasser sa gorge, la laissant me répondre alors que j dévore dans le calme le plus totale sa peau.

« En voyant cela ? N’as-tu pas changée d’avis ? Veux tu toujours que je te fasse mienne ? »

Elle mérite mieux que moi… j’en suis persuadé et cette certitude semble me faire étrange, j’ai la gorge noué sans pour autant pouvoir l’expliquer.