Umbrae - Artiste

Nom : Oris'Naerth
Prénom : Umbrae
Surnom : Aerm
Âge : 201 ans
Sexe : Masculin
Race : Hybride
Liens familiaux : Demi-Frère de Brylyan Naerth (vu avec Asté'), donc d'Alyryne
Particularités : Ses origines mêlées sont en elles-mêmes une particularité significative. Sur un plan plus psychologique, l'on peut relever une absence de préférence pour l'un ou l'autre des deux sexes. Umbrae possède en outre la capacité d'user de Magie ; son âme d'artiste toute particulière le démarque de nombre de ses semblables.

Alignement : Neutre Mauvais
Métier : Artiste
Classe d'arme : Corps à corps & Magie

Équipement :

La pièce la plus visible de son équipement se trouve être son armure de plate, ou armure de fer sombre. D'une couleur noire irrégulièrement appliquée, comme si cela était le fait de volutes de fumée, elle brille pourtant, de même que les armes des ennemis glissent sur elle sans trouver de prise. Originaire des contrées naines, elle est d'une excellente facture ; relativement légère, les différentes pièces coulissent les unes contre les autres sans bruit ni frottement. Il est fréquent que son propriétaire se passe des grèves et des solerets, à savoir les parties protectrices des avant-jambes et des pieds, ainsi que de l'armet – ou casque, ce afin d'être plus libre de ses mouvements. D'autant plus que son armure ne lui est pas constamment nécessaire.
Sous le métal, il se trouve être vêtu d'habits de cuir mince, de teinte tout aussi sombre. Cependant, lorsque son armure demeure de côté, il se vêt de chemises de toile ou de soie, et de ces pantalons légers qu'affectionne la noblesse. Toujours, il favorise le noir et le blanc, selon la luminosité ambiante – quoique parfois il arbore du rouge ou encore du bleu. Il aime à se fondre dans son environnement, ou au contraire à dénoter de manière visible, cependant de manière tranchée. Il est fréquent qu'il porte une longue écharpe, de différentes nuances d'écarlate.
Les étoffes mises à part, il possède quelques bijoux à valeur sentimentale, d'une certaine manière ; une chaine en or sertie d'émeraudes, trois bagues dont l'une est d'un argent pur ainsi que des fragments de ce qui fut des bracelets. De plus, il conserve une rose éternelle, fleur pétrifiée.

Pour en venir à l'armement offensif, il transporte une arme d'hast, plus précisément une lance. Le métal emmanché sur une hampe de près de deux mètres s'apparenterait à de l'acier, quoique il s'agisse en réalité d'un alliage plus complexe. Son scalpel, particulièrement acéré, dort aux creux d'une poche, contre sa poitrine. Habituellement, il use, pour se battre, d'une longue épée bâtarde au fil tranchant, au pommeau d'ivoire enjolivé d'incrustations d'ébène.

Enfin, un cheval complète généralement son équipement, si l'on peut s'octroyer le droit de parler ainsi d'une créature vivante. Cet animal n'est jamais le même, étant donné qu'il ne cesse de l'échanger – aucun ne parvient à le satisfaire de manière complète. Le plus souvent, il s'agit d'une animal de grande taille, particulièrement fin, voire maigre. Peut-être son choix se portera-t-il, dans un avenir indéterminé, sur une créature moins convenue...

Description mentale :

Cherche, trouve-moi, et alors seulement, peut-être, consentirais-je à me décrire...
Lève les yeux, et plonge ton regard aux tréfonds des miens. Distingues-tu cette lueur ? En moi brûle un incommensurable brasier, celui-là même qui nourrit mes pensées, ma fougue et ma haine ; de lui découle mon intelligence et ma vivacité. Je possède une force à nulle autre pareille, une volonté rare.
Les flammes immenses, lorsqu'elles dépassent le seul cadre de mon esprit, en viennent à enlacer mon âme. Alors, je ressens le désir de laisser rejaillir, sur mon visage comme mes doigts pâles, cette poussière brillante qui est leur lumière ; je suis un artiste. J'aime à créer, à posséder un pouvoir sur mes actes et sur la Vie. Ma toile n'est autre que le corps et ma peinture le sang et ma chandelle l'éclat de terreur dans les yeux. Et la lune la rancœur aveugle que l'on me voue.
Je m'aime.
Lorsque, sur ma personne, l'on porte le cœur, je peux en mourir. C'est que, voyez-vous, cela me flatte, moi, mon ego démesuré... Ou peut-être suis-je plus fragile, vulnérable, que je ne me plais à le penser ?... Il est vrai ; je tue pour me protéger, pour m'isoler et éloigner mes semblables de ma personne.
J'aime ce que je suis devenu.
J'aime la solitude qui m'enveloppe tel le linceul étreint le mort, dans sa majestueuse aura de gloire blanche. Aussi soigné-je mon apparence, physique, mais tout autant l'image que je donne de moi. Suis-je faux ? Peut-être ; je n'oserais l'affirmer. Pourtant, lorsque je suis confronté à la vie dans tout son faste, je ne suis guère prudent. Lorsque je désire quelque objet, quelque personne, je suis prêt à semer en chemin mon corps et mon âme.
L'on m'a nourri de rêves, lesquels, aujourd'hui, demeurent autant d'impérieuses braises, incandescentes encore. Souffle alors le vent de la colère et de la folie, du désir ou de la puissance, et l'émeraude dans mes yeux de se teinter de pénombre sanglante. Le sang Drow, lové au creux de mon cœur, n'attend jamais lorsque l'occasion se présente. Si le fait d'être submergé sous ces flots bouillonnants me dérobe toute notion de temps, je n'ignore pas pour autant combien violent je peux être...

Description physique :

Mes cheveux ont la teinte de la neige et ma peau celle de la soie que l'on plonge dans les flots sombres de la mer, près des rivages sablonneux. Le creux de mes mains est légèrement plus pâle, peut-être... Je possède, soulignés par des cils blancs, des yeux en amande, lumineux pourtant, à l'image de pierres translucides telles que l'émeraude ou la tsavorite. Sur eux glisse le froid sans trouver de prise. Je suis insensible à la neige comme à la grêle, aux bourrasques, à la pluie et au vent ; ma peau, quoique étrangement douce, est une armure contre laquelle la Nature ne peut rien. Du moins est-ce ce que je me plais à penser. En revanche, le soleil la pâlit, et me brûle...
Suis-je fort ? Peut-être. Il me semble être souple, suffisamment habile pour pouvoir ôter et enfiler mon armure sans l'aide de quiconque. Je suis de grande taille, plutôt mince... Mais ceci ne sont que détails.
L'aura qui se dégage de ma personne en vient parfois à m'étouffer moi-même, quoique, malgré cela, je me plaise à me contempler. Nombreux sont ceux et celles qui ont succombé à mon charme – mais, fort heureusement, je sais distinguer l'amour de mon apparence de celui de ma personne.
Indéniablement, l'ombre de mes pensées apparaît parfois sur mon visage calme. L'on m'a dit un jour que je de moi se dégageait une impression de sérénité, de calme tranquille... Suis-je prétentieux ? Sûrement...
En réalité, je ne suis pas d'avis que la froideur qui me caractérise me soit bénéfique. Si la lave fluide qui irrigue mes yeux pouvait affleurer à leur surface, le temps d'un sourire, si ce sourire était destiné à un être cher, alors j'en serais heureux.
Je suis jeune encore, d'une jeunesse éternelle propre à ces races dont je suis issu. Jamais ride ne viendra abimer ma peau, et la forme dans laquelle je veille à me maintenir ne me quittera pas.


Comment trouves-tu le forum ? : Rare
Comment as-tu connu le forum ? : Depuis le temps... C'était un top-site
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Deviantart... Je ne saurai en dire plus

Histoire :

Je m'opposais au vent, ce souffle qui heurtait la falaise avant de se ruer vers le ciel. La terre grondait sous mes pieds, les nuages hurlaient, avant de crever. Leur sang argenté dégoulinait sur mon armure, oubliant de longues traînées sur son noir absolu.

Je me souvenais que, lorsque j'étais gosse, ma mère se métamorphosait en un formidable aigle ; les étoiles se reflétaient dans mes yeux alors qu'elle m'emmenait avec elle explorer la voute céleste. Je sentais ses plumes tièdes vibrer sous mes doigts. Mes habits de toile fine claquaient sous les assauts des bourrasques, si semblables, si différentes à celles qui, glaciales, s'immisçaient contre ma peau en cet instant de souvenance. J'avais soif de liberté et de rêves grandioses. Elle était belle, plus belle encore que toutes les elfes que l'occasion m'ait été donnée de voir au cours de ce siècle d'existence.
Ce fut elle qui m'apprit la Magie et toutes les subtilités de son usage, m'initiant ainsi, sans le savoir, à l'Art. Ce fut cet amour de la liberté, le simple fait de pouvoir contempler le monde de si haut, comme s'il m'appartenait, qui bâtit les fondement de ma sensibilité artistique, ainsi que ceux de l'être que je suis, en ce jour. Que ces créatures, au sol, étaient insignifiantes !... Je riais à la seule idée qu'une pierre par moi lâchée aurait pouvoir de vie ou de mort.
Les êtres apparaissent si beaux, lorsque l'on prend le temps de les contempler...

Un jour, ma mère me déposa au centre d'une grande cour. Aussitôt, cette dernière m'apparut être une prison ; les hauts murs couverts de glycine volaient le ciel à ma vue. Je ressentais un besoin pressant de m'envoler encore, et je m'approchais de cette femme, si belle, m'attendant à ce qu'elle reprenne sa forme originelle, elfe, pour moi et pour moi seul. Pour que je contemple son visage et qu'elle me sourit. Pourtant, elle demeura Aigle, et j'attendis, je la questionnais, puis j'eus peur. Dans le ciel, seule brillait la lune. Quel âge avais-je ? Celui de me tenir debout, de parler, aussi. J'avais grandi lové dans le cocon infiniment doux d'un amour inimaginable.

Mais, en ce jour, tout finissait. Je mourus pour la première fois.

Pourquoi ma mère m'avait-t-elle abandonné aux soins de ces êtres ?¹ Pour quelle raison ne la revis-je jamais ? C'étaient autant de questions que je pouvais me poser. Pourtant, le petit enfant que j'étais dit : « Man'man, raconte, pourquoi mes yeux ils me brûlent ? »
La seule image que je conserva d'elle fut ce tourbillon de plume, ce nuage de brume qui ondula dans la pénombre lorsqu'elle s'envola pour la dernière fois sous mon regard.
Pourquoi prétends-je qu'elle était d'une absolue beauté ? C'est une impression qu'elle m'a laissée ; or rien ne fut jamais plus juste ni plus vrai que les souvenirs de ma première enfance.

Après cette séparation, tout fut différent. Je ne pus jamais comprendre pourquoi ces créatures sombres de peau me firent subir tout ce qu'il advint – pourquoi elles ne me tuèrent pas immédiatement. Je devais conserver à vie certaines traces physiques, mais aussi nombre de séquelles psychologiques. Au terme de plusieurs échecs, je parvins à m'enfuir. Bien m'en prit ; je n'étais pas fait pour être un martyre. Ici, du moins, j'étais bien trop pâle de peau, et la relative finesse de ma stature clamait mes origines mêlées, sinon mes origines sylves.²
A cette époque, je n'étais même pas encore pubère. Je poussais mon errance, des mois durant, jusque chez les Hommes, et entrait dans une Maison. L'on se prit d'affection à mon égard.
Il était paysan, elle était noble, elle l'avait épousé par amour, et l'on aurait pas pu commettre plus grande erreur. Outre le fait que leur couple était stérile, la demoiselle de bonne famille avait perdu toute considération auprès de ses semblables. Désolé pour elle, le monsieur de la campagne avait voulu lui procurer le réconfort d'une épaule filiale. Cela se trouvait être moi.
Rapidement, ils m'adoptèrent de manière officielle, en me faisant passer pour le fils, demi-elfe issu d'amour, d'un lointain parent décédé en héros lors d'une escarmouche près de la frontière Drow.
Durant un temps, je crus portait presque foi moi-même à cette fable. J'imaginais ce père que je n'avais pas connu. Pourtant, il m'apparaissait comme trop évident que nulle goutte de sang humain ne coulait dans mes veines. Non, je n'étais pas humain, et la rage qui parfois battait mes temps me hurlait mon appartenance aux Drows. D'ailleurs, n'était-ce pas eux qui m'avaient élevé, après ma mère ?
Les années passèrent ; je grandissais avec une lenteur désespérée. Mais j'étais beau, et doué ; l'enfant que j'étais devint leur bâton de vieillesse.
N'avais-je pas avancé plus tôt que leur mariage avait été leur plus grave erreur ? M'adopter fût pire encore. J'attirais la jalousie, la convoitise, la haine. Mes cils blancs, sur mes joues de porcelaine rosies toute enfantine, l'avenir qui s'offrait à moi, sorti de nulle part, tout cela, les autres humains, combien hypocrites et cupides, ne le supportaient pas.
Il est vrai que les bâtards sont rarement bien vus.
Malgré cela, et grâce à la protection rare dont je bénéficiais, j'accumulais des connaissances et compétences diverses. Je crois que j'ai grandi comme une plante sans cesse déracinée. Je suis un peu tordu, et il se trouve en moi des choses qui ne fonctionnent pas, qui sont cassées... C'est cela, oui ; je suis abîmé.
Un soir, je suis allé retrouver une jeune fille, dans sa chambre. Elle m'aimait. Et cela me rassurait, me confortait ; c'était bien... Lorsqu'elle m'annonça qu'elle ne voulait plus me voir, quelques mois plus tard, j'en fus choqué, et je la tuais. Ce fut tout.
Depuis des années déjà, j'avais pour coutume d'échapper à la réalité au travers de la peinture. Je découvris que le sang était un pigment d'une grande qualité. Il me fallu m'en procurer des quantités plus importantes. Dans un premier temps, j'eus des remords envers celles que je tuais. Pourquoi mon choix se portait-il uniquement sur des représentants du sexe féminin ? Peut-être par habitude. Cela vient vite, puis on ne ressent pas le besoin de s'en défaire.
Alors, je ne pus plus aimer les femmes. Je nourrissais en moi, tel un monstre affamé, la peur de tuer, un jour, celle que j'aimerais – mais cela, je l'ignorais encore. Ce besoin d'aimer, pourtant présent au plus profond de mon âme, dut se tourner, à défaut, vers l'autre moitié des êtres.
Je subissais plusieurs déconvenues, avant de me murer dans un silence total. Puis je tuais un jeune homme du nom de Ciguë. Son corps pâle fut ma première toile sanglante. Je compris ce que je cherchais, et me remit à aimer femmes et hommes, sans plus de distinction.
De manière raisonnée, je dirais que je suis convaincu qu'un être n'est rien de moins ni de plus qu'un être, et que la forme de son corps n'influe nullement sur sa nature.

Cependant, ces meurtres en série, quoique je les cachas dans un premier temps, ne passèrent pas éternellement inaperçus. Depuis une dizaine d'années déjà, le couple qui m'avait recueilli était décédé. J'avais encore l'apparence d'un adolescent, cependant je tenais les rênes de la baronnie.
Un jour, je reçus la visite d'hommes en armes, des gardes royaux, peut-être. Je ne leur accordais pas le loisir de me poser quelque question que ce fût ; à l'aide de draps noués, je levais les voiles. Pour rejoindre la route pavée, je dus traverser la principale bourgade de mes terres.
...
Ils avaient rassemblés les fragments des cadavres de ceux que j'avais tués, dans divers états de pourrissement. Ce jour-là, je mourrais encore – mais ce fut purement physique. Je m'engouffrais dans une ruelle crasse, entre deux maisons tordues au murs suintant d'humidité pourrissante, et je vomissais le contenu de mon corps dans son entier. Personne ne m'aurait plaint, n'est-ce pas ?... Et toi, me juges-tu ?
Qui es-tu pour penser que je suis une ordure ?
J'avais quinze ans, si l'on transpose mon âge dans ton système de référence. C'était il y a de cela cent vingt six années. A quoi ai-je pu occuper ce temps ? J'ai quitté le royaume des Hommes, et j'ai voyagé de village en village. Je n'ai plus tué, pour la simple raison que je n'ai plus été aimé. Je me détachais trop vite de ceux qui commençaient à tenir à moi – j'avais encore assez de discernement pour cela. J'ai erré.

J'erre encore. De manière différente, certes. Durant ces années, sûrement s'est-il produit beaucoup de choses.³ Mais un jour, alors que je m'éveillais, je découvris que ma mémoire me faisait défaut. Je sais que je le retrouverais, et, puisque les souvenirs me sont plus doux que le temps présent, je suis prêt à accorder un pan entier de ma vie à cette quête absurde.




¹ ~ Ayant eu son enfant d'un Drow, la mère sylve d'Umbrae, Celsa, s'était jurée de s'en séparer pour le restituer à son père – s'il s'avérait que cet enfant se trouvait bien être un Hybride. Effectivement, elle possédait alors un amant, sylve, qui décéda dans le laps de temps entre le viol ( qu'accessoirement, Celsa avait gardé caché ) et la naissance d'Umbrae. Ainsi, elle ne savait de qui était l'enfant, et, de ce décès subit, elle gardait une rancœur inavouée, un désir d'élever l'enfant, dernière trace de cet être aimé qui n'était plus. A la naissance, ce dernier, présentant uniquement des traits elfiques, ne lui avait pas semblé être un monstre. Il était pâle, et elle n'avait jamais vu d'Hybride au cours de son existence. Elle voulut se convaincre que tout irait bien ; elle ferma les yeux, et une graine de folie germa au sein de son esprit.
Cependant, même s'il avait bien été de son amant, elle aurait douté. Se trouvant dans une impasse psychologique, son malaise allait croissant... A tel point, que, finalement, elle décida de se séparer de l'enfant.
Par extension, elle décida de la restituer au peuple Drow, puisqu'elle ignorait où résidait le géniteur. Et puis, parvenue à cette extrémité, cela n'avait finalement plus grande importance...

² ~ Le bambin trop pâle fut accueillit chez les religieux avec une curiosité malsaine. Communauté recluse à l'extrême, ils ignoraient tout des sylves, aussi le prirent-ils pour l'un d'eux. Après tout, une fois, l'un des novices – enfants abandonnés qu'on leur livrait – n'avait-il pas été humain ? Humain jusqu'à sa mort s'entend. Certes, la guerre n'avait pas encore débuté, loin de là...
Toutefois, certains des traits de l'enfant semèrent le trouble dans l'esprit de ces Drows. Le chef religieux ordonna son enfermement, et là débuta son calvaire.

³ ~ Umbrae entreprit de retrouver les traces de son père. Ses pas l'ont mené jusque chez les Drows, dans la ville même de résidence de ce dernier. Cependant, il fut repéré en tant qu'hybride. Il reçut un coup à la tête suffisamment violent pour qu'il dût se traîner à l'abri avant de demeurer plusieurs jours dans un état second. Cependant, cette quête, seul passage manquant – ou plutôt, trop flou pour être clair – dans sa mémoire, est très loin d'avoir occupé plus d'un siècle de sa vie. Il préfère toutefois négliger certains épisodes marquants de son histoire, dont sa participation active à la création d'une secte, dans les bas-fonds de Diantra, laquelle visait à développer les talents des artistes dans des conditions plus que douteuses. Autre passage notoire, sa tentative d'accéder au statut de maître d'arme. Cependant, il ne poussa pas la persévérance jusqu'à atteindre ce but qu'il s'était subitement piqué de juger inutile.
Il va sans dire qu'étant adulte il avait pour habitude de se faire passer pour un elfe sylve auprès des humains, quitte à user de maquillage et autres artifices visant à modifier sa silhouette.

Certains points ont été volontairement laissés flous pour un développement en Rp même

m'en occupe aussi... surement demain ou après demain xD

Alors alors...

Bonjour, bienvenue et tout le tatouin qui va bien avec *niark*

Je vais être méchante donc te ménage un peu hein
Bref, pour ton bg, alors:
L'histoire me semble trop "simple", les elfes ne supportent pas l'enfant d'un viol, c'est pas dans leur façon de voir ^^
Ensuite pour ton accueil chez les drow, déjà qu'ils tolèrent le métissage demi-drow, l'hybride a tendance à se faire dépouiller la tronche et à subir les brimades plus qu'à être l'heureux à qui l'on enseigne des choses.
Enfin, je trouve que tu vas dans les trois peuple (elfe-drow-humain) beaucoup trop facilement. Les hybrides sont haïs, on leur crache dessus et on les regarde en coin en disant: "Tu vois ça mon fils, c'est une abérration de la nature, tiens voila un caillou pour lui lancer. Tu as aussi le droit de lui cracher dessus... voila c'est bien mon fils!"

Tu vois le genre? voila voila :)

Bonjour =)

J'ai effectué un certain nombre de modifications, dont celles-ci ;

Concernant la mère

Citation :

¹ ~ Ayant eu son enfant d'un Drow, la mère sylve d'Umbrae, Celsa, s'était jurée de s'en séparer pour le restituer à son père – s'il s'avérait que cet enfant se trouvait bien être un Hybride. Effectivement, elle possédait alors un amant, sylve, qui décéda dans le laps de temps entre le viol ( qu'accessoirement, Celsa avait gardé caché ) et la naissance d'Umbrae. Ainsi, elle ne savait de qui était l'enfant, et, de ce décès subit, elle gardait une rancœur inavouée, un désir d'élever l'enfant, dernière trace de cet être aimé qui n'était plus. A la naissance, il présentait uniquement des traits elfiques, et ne lui avait pas semblé être un monstre. Il était pâle, et elle n'avait jamais vu d'Hybride au cours de son existence. Elle voulut se convaincre que tout irait bien ; elle ferma les yeux, et une graine de folie germa au sein de son esprit.
Cependant, même s'il avait bien été de son amant, elle aurait douté. Se trouvant dans une impasse psychologique, son malaise allait croissant... A tel point, que, finalement, elle décida de se séparer de l'enfant.
Par extension, elle décida de la restituer au peuple Drow, puisqu'elle ignorait où résidait le géniteur. Et puis, parvenue à cette extrémité, cela n'avait finalement plus grande importance...

Concernant le passage chez les Drows

Citation :

Après cette séparation, tout fut différent. Je ne pus jamais comprendre pourquoi ces créatures sombres de peau me firent subir tout ce qu'il advint – pourquoi elles ne me tuèrent pas immédiatement. Je devais conserver à vie certaines traces physiques, mais aussi nombre de séquelles psychologiques. Au terme de plusieurs échecs, je parvins à m'enfuir. Bien m'en prit ; je n'étais pas fait pour être un martyre. Ici, du moins, j'étais bien trop pâle de peau, et la relative finesse de ma stature clamait mes origines mêlées, sinon mes origines sylves.²

Citation :

² ~ Le bambin trop pâle fut accueillit chez les religieux avec une curiosité malsaine. Communauté recluse à l'extrême, ils ignoraient tout des sylves, aussi le prirent-ils pour l'un d'eux. Après tout, une fois, l'un des novices – enfants abandonnés qu'on leur livrait – n'avait-il pas été humain ? Humain jusqu'à sa mort s'entend. Certes, la guerre n'avait pas encore débuté, loin de là...
Toutefois, certains des traits de l'enfant semèrent le trouble dans l'esprit de ces Drows. Le chef religieux ordonna son enfermement, et là débuta son calvaire.

L'épisode dans les bas-fonds de Diantra

Citation :

Il va sans dire qu'étant adulte il avait pour habitude de se faire passer pour un elfe sylve auprès des humains, quitte à user de maquillage et autres artifices visant à modifier sa silhouette.

Cela convient-il mieux ? Dois-je changer d'autres choses ?

aller! fiche validée, mais prend en compte que même avec des artifice, c'est dur de cacher sa véritable nature (enfin pour un homme c'est encore jouable.)

tu connais le chemin? :p

Je prends note de tout cela

Merci à toi =)

Bienvenue parmi nous !

bienvenue, et n'hésite pas à venir nous voir, nous autres Drows

Par Uriz, quelle honte, une telle abomination comme demi frère T_T Oui, écoute Crimson, viens au Puy qu'on remédie à ton existence offensante

Très probablement passerai-je par chez vous, en effet. Ne serait-ce que pour rencontrer ma si charmante fratrie...

Merci à vous de l'accueil =)