Till "Faux" Canavan [Timonnier]

-Nom/Prénom : Till Canavan

-Âge : 31 ans

-Sexe : Masculin

-Race : Humain

-Particularité : Une cicatrice lui barre le visage verticalement sur la partie gauche jusqu'au niveau de la mâchoire.

-Alignement : Neutre mauvais

-Métier : Timonier

-Classe d'arme : Corps à corps

-Équipement :
- Une faux de combat de Sam:

Spoiler:

- Une ceinture avec plusieurs petites sacoches accrochées tout autour et avec une grosse croix trouvée sur l'un des traqueurs de Sam qui pend sur sa cuisse gauche;
- Collier fait en os gravés lui descendant jusqu'au nombril;
- Chapelet enroulé autour de son avant-bras gauche;
- Haut simple sans manches noir avec un col en V raisonnable;
- Par-dessus de cuir à manches courtes noir;
- Bas de cuir ample noir;
- Grosses bottes noires de cuire à sangles.

-Description physique : Till est un jeune homme mesurant dans les un mètre quatre-vingt-sept et pesant environs quatre-vingt-cinq kilogrammes. Sa musculature est plutôt développée. Il possède des biceps assez prononcés et de même pour ses pectoraux. A contrario, il n'a pas d'abdominaux apparents ni de jambes puissantes. Ses trapèzes sont légèrements développés. La forme de sa tête lui donne une élégance mystérieuse. Sa mâchoire puissante et prononcée fait sortir son côté intimidant. Ses yeux marrons sont banals. "Faux" a des cheveux luisants noir de jais lui arrivants jusqu'à la racine du cou et tirés vers l'arrière et derrière les oreilles pour une question de style, essentiellement. Une ébauche de barbe fine parcourt sa mâchoire en passant par le menton, tout en remontant en légère pointe sous sa lèvre inférieure. Ses lèvres, peu pulpeuses, sont légèrements rosées et infimement tirées vers le haut. Le nez du jeune homme est élégant, mais sans plus. Ses dents sont bien droites, mais sont d'une couleur blanc cassé. Ce qui frappe le plus sur le visage de Till, c'est le fait qu'une grande cicatrice lui barre le côté gauche du visage, en coupant en deux parties égales son sourcil. La tête de "Faux" est soutenu par un cou élancé, mais pas extraordinairement puissant. Ses mains, douces, sont grossières et puissantes, à cause de ses entraînements intensifs avec sa faux. Il se tient généralement droit lorsqu'il est debout, alors que quand il est assis, il se plit pour pouvoir retenir sa tête avec sa main, ou s'allonger sur un support à proximité.

-Description mentale : Till a son caractère bien à lui. Il n'est pas banal. Ce dernier est quelqu'un de sympathique en général. En effet, que se soit à des inconnus, ou à des gens qu'il connaît particulièrement bien, il sera toujours à l'écoute d'eux ou en train de leur parler. Quand le jeune homme n'aime pas une personne en particulier, il le fait sentir en disant des propos remplies de haine et en essayant de pourrir du mieux qu'il ne le peut la vie de la malheureuse victime. "Faux" n'est pas très bavard avec ceux qu'il ne connaît pas, ou peut. Il faut un temps d'adaptation pour qu'il se mette à monologuer, à blaguer, à taquiner ou à réconforter les personnes qu'il ne connaît pas. Le jeune homme se fait vite des opinions sur les gens -peut-être un peu trop vite. De ce fait, il dira de quelqu'un qu'il est laid ou qu'il est stupide ou qu'il se la raconte beaucoup trop, ou encor qu'il n'a pas de coeur. Ces préjugés -aussi souvents faux que vrais- peuvent lui causer du tort ou les critiques de ceux à qui il en a parlé. Till peut-être très lunatique quand il s'y met. En effet, il peut passer de la joie, à une grande moue -qui ne durera, certes, que quelques heures tout au plus. Ce dernier ne pleure jamais sous le coup de la douleur, et très rarement on lui fait atteinte au moral. Il sera souvent en train de rire ou avec le sourire aux lèvres. Le jeune homme se montre à de nombreuses reprises fénéant à souhait, ce qui en gêne plus d'un. Il sait se montrer très froid quand on lui a fait du tort et n'accepte que rarement les excuses d'autrui. En outre, s'il fait quelque chose de mal à une personne en particulier qu'il tient particulièrement à coeur, il ne s'excusera que très rarement et attendra que ce soit l'autre individu qui s'excuse en permier, même si c'est à lui-même de faire le premier pas. Enfin bref, "Faux" est quelqu'un d'un peu trop fier. Il n'est pas du genre à se soumettre à l'autorité. Certes, il obéira aux ordres de son/ses supérieur(s), mais ne sera pas du genre à faire le lèche-bottes et donnera son opinion si quelque chose lui déplaît. Till est quelqu'un plus pragmatique que pacifique, mais il sait se contrôler contre ses excès de violence avec brio. Malgré sa croix accrochée à sa ceinture, il n'est pas croyant, mais il en porte une juste pour lui donner un style. L'un de ses plus grand défauts est qu'il prend un peu trop les choses à la légère ou à la rigolade. Ce n'est pas un décès qui va le chagriner, même si cela parraît inhumain ou cruel. D'ailleur, il trouve certaines façons de mourire complètement débile, c'est pour cela qu'il espère ne pas mourire comme ses parents: assassiné, ou encore plus bêtement. "Faux" voudrait mourire avec honneur et classe. Mais la mort n'est pas une chose que l'on peut contrôler.

Passons maintenant à un sujet qui risque d'en fâcher plus d'une: les sentiments amoureux. "Faux" part du principe que toutes les femmes, tel qu'elles soient, sont des êtres sans coeur et égoïstes. Ne lui jetez pas de pierres, c'est juste son tempérament qui lui fait penser ça. Mais, à contrario, quand il trouve une femme qui est gentille avec lui, qui le fait rire, qui a de la répartie et qui ait une personnalité propre, il sera très affectueux et montrera à maintes reprises qu'il est attaché -que se soit de l'amitier ou non- à l'être en question. Par contre, si la fille se montre trop effectueuse, il restera froid et distant avec elle s'il en a envie, ou s'il a des raisons valables. Ce qui est peut-être un défaut chez lui, c'est qu'il aime beaucoup taquiner ces être féminins. En effet, il aime bien voir la réaction de ces dames aux différentes taquineries qu'il peut faire. Ne vous faites pas de préjugés, en amour -malgré le nombre insignifiant de conquêtes qu'il a eût lors de sa vie- Till sait se montrer très attachants et très attentif aux envies de l'élue. En amour aussi il est quelqu'un de jaloux, mais s'il dépasse les bornes et qu'il aime vraiment, il fera n'importe quoi pour se faire pardonner, contrairement à ce qu'il ferait en temps normal. Enfin, il peut se montrer un peu collant, quelques fois, alors il faut lui remettre de la suite dans les idées pour qu'il change d'attitude.

-Histoire :



1- Futur Imparfait : Ca va bientôt faire trente-et-une années que je vis dans ce monde pourris. Eh oui, je suis né un dix-huit Karfias. Eh non, je ne suis pas vieu... Enfin, pas encore. Bon, vous voulez vraiment que je vous raconte mon "histoire", comme vous dites? Bien, bien, d'accord, ne vous attendez pas à quelque chose de beau et joyeux. Ni a quelque chose d'extraordinaire, d'ailleur.

C'était un matin brumeux, dans un petit village, à quelques jours de marche de la ville de Diantra. La populace commençait à aller aux champs pour aller travailler la terre, comme à leur habitude. Ne nous attardons pas sur ce détail inutile. Mes "parents", habitaient dans une minuscule maison miteuse, juste à côté du clochet du village. La bâtisse ne comptait que deux pièces: une cuisine et une chambre. Inutile de vous dire que le mobilier était, lui-aussi, miteux. Bref, revenons en au récit de mon "histoire". Ce matin brumeux n'était pas comme tous les autres matins brumeux. Eh oui, ce matin brumeux-là, les cris d'une vieille mégère retentirent dans toutes ruelles du bourg. Ma mère, cette loque ambulante, était en train de perdre les os. Mon père, poivrot invétéré, prit sans hâte une serviette qui servait à récurer les toilettes de dehors et la plaça sous le bassin de sa femme pour éviter qu'elle tâche la couette de l'unique lit plus ou moins propre où elle était allongée. Mon paternel alla prendre un couteau à viande usagé et le posa à côté de la truie qui beuglait sous la douleur que je provoquais en essayant de m'échapper de son utérus répugnant. Après quelques minutes de cris, quelques litres -et je n'éxagère pas- de sueur et quelques regards furtifs de mon père sur l'intimité de ma loque de mère, un bébé naquit. Le poivrot prit son couteau et me coupa le cordon ombilical à la façon d'un boucher qui coupe des saucisses de porc et me jeta presque dans les bras de la mégère, puis s'en alla de la maison en claquant la porte. Le bébé qui venait de naître dans les pires conditions imaginables, c'était moi. Till.

2- Le début : Voilà un an que je suis né, maintenant. Je suis aussi sale que mes parents, maintenant. Eh oui, il fallait bien une année à se rouler dans les moisissures pour être l'un des leurs. D'accord, d'accord, j'en viens au fait, mais il fallait vraiment que je vous décrive comment étaient mes pa... par... "parents". Ouf! c'est dur pour moi de dire que c'était mes par... Bon enfin vous avez compris.

Nous sommes de nouveau lors d'un matin brumeux dans le même village plus que miteux où je suis né. Mes "parents" dormaient encore quand je me suis réveillé. Mon père avait encore passé la nuit à boire de tout son saoûl à l'unique bar à pochtrons de tout Miradelphia, alors que ma mère s'était enfermée dans sa chambre avec l'un des nombreux monsieur qui venaient souvent le soir, quand mon paternel partait "Boire un coup", comme il disait, me laissant tout seul, dans mon landeau de fortune dans la cuisine. A cet époque, je ne marchais pas encore. Je sais ce que vous pensez, mais il était primordial pour mes "parents" que j'apprenne à marcher le plus tard possible, car mon père ne voulait pas que j'aille le voir se vomir sur lui-même au bar et que maman ne voulait pas que j'entre dans la chambre avec elle quand y avait l'un de ces monsieurs bizarre que je vous ais décrit il y a quelques secondes. Donc, je venais de me réveiller dans mon landeau, à la cuisine, et j'entendais mes parents ronfler aussi bruyamment que pouvait faire un tremblement de terre. Je m'apprétais à pleurer pour qu'ils se lèvent et me donne du lait caillé, quand des cris retentirent hors de la maison familiale. J'étais petit, mais je comprenais bien que ces cris n'étaient pas quelque chose d'habituel. Ce n'était pas les cris d'un porc qu'on égorgeait. Ni les cris d'une femme qui était en train de donner la vie à un nouveau né. Non, ces cris étaient des cris de terreur. Je m'apprétais de nouveau à pleurer quand quelque chose enfonça la porte de notre maison miteuse. Je me demande encore comment elle a fait pour ne pas s'écrouler sous le choc violent de la porte brisée. J'entendis trois hommes avec des voix graves parler. Ils n'avaient sans doutes pas remarqué qu'un vieu landeau de fortune contenant un bébé se trouvait à l'endroit où ils étaient. Je ne pu voir comment étaient ces hommes, ni comment ça c'est passé, mais un autre bruit de porte défoncée se mit à retentir soudainement dans la maison. Puis, le bruit de bois cassé en deux céda la place aux cris de mes "parents". Enfin, les cris de mes "paternels" cédèrent la place au résonnement de lourdes bottes sur le plancher de la maison. Ce son angoissant s'approchait de plus en plus de mon landeau. Ensuite, je ne me souviens plus de ce qui m'est arrivé.



1- Oncle Sam: Je ne peux me rappeler, à partir de ce moment-là, les dix années qui ont suivit l'attaque de mon village natal. Je sais vaguement que j'ai eu plusieurs tuteurs avant que mes derniers faux parents aient, à la suite d'un accident, échoué sur une île habitée par ce cher Oncle Sam. Je ne sais pas comment j'ai fait pour survivre à ce naufrage, mais je suis bien content d'être tombé sur ce type. C'est lui qui m'a tout apprit, c'est la seule personne que je portais vraiment dans mon coeur. Cela faisait onze années que je vivais, mais je me sentais vivre qu'à ce moment-là.

Vous l'aurez deviné, c'était un beau matin burmeux quand le naufrage arriva. Je ne sais même plus pourquoi j'étais sur ce vieu rafiot, ni la tronche de mes tuteurs du moment, mais j'y étais et heureusement que j'y étais. La visibilité était très mauvaise avec cette purée de pois. Lors de notre départ de la ville, il y avait une visibilité nette, mais au fur et à mesure que l'on avançait dans le géant bleuté, la brume s'épaississait. Cela faisait, d'après mes souvenirs cinq heures que nous avions levé l'ancre quand j'eût pour la première fois un coup de chance. La vigie, en haut du mat, prévint beaucoup trop tard qu'il y avait des réciffes droit devant et la coque fut percée et le bateau coula. Je vit un grand flou blanc avant de voir un grand flou noir. Quand je me suis réveillé, j'étais à même le sol, dans une petite cabane de pêcheur. Ce qui me réveilla était la doûleur que je ressentais sur tout le côté gauche de mon visage. Par reflexe, je mit ma main droite sur le flanc douloureux et l'enleva aussitôt car cela me brulait le visage. Je me mit à voir du sang sur ma main. J'avoue que sur ce coup-là, je n'avais pas été malin: le sel marrin qui était resté sur mes mains mouillées combiné à une plaie ouverte ne faisait pas bon ménage. J'avais la tête qui tournait et les yeux qui me brûlaient à cause de l'eau. J'avais également la gorge en feu, car j'avais dû boire la tasse plus d'une fois. Je me suis relevé tant bien que mal, tout en essayant de ne pas tomber, car mes jambes flageolaient. Je scruta l'environnement qui s'offrait à moi: une table de bois rustique avec une chaise, un vieux four de briques dont on ne voyait plus le rouge tellement il était sale, un petit lit de fortune, une fenêtre laissant passer les rayons rouges du soleil couchant et quelques filets de pêche. Mais une chose me frappa: une faux menaçante aussi grande qu'un homme était appuyée contre une étagère où se trouvait des boîtes à côté du lit. Cette étrange arme attisa ma curiosité. De ce fait, je m'en approcha tout en essayant de lutter pour que mes jambes ne se dérobent pas sous mon poids de garçon de onze ans. La lame de l'arme majestueuse reflétait les rayons du soleil qui la frappaient. De vieux rubans étaient accrochés à la faux, ce qui lui donnait un air noble et menaçant à la fois. Je voulu toucher la lame du boût de mes doigts, quand la porte s'ouvrit dans un grand fraquat avant d'entendre une voix autoritaire, mais j'aime particulièrement me dire "Je ne ferais pas ça si j'étais toi, garçon!" L'ouverture de la porte m'avait fait sursauter. De ce fait, je fit volte-face pour voir qui était l'étranger qui était rentré dans cet endroit qui m'était inconnu. Un vieil homme dodu avec une barbe groivoise et des cheveux mi-longs blancs me faisait face. L'inconnu avait l'air de quelqu'un de robuste. Il portait des bottines, un long manteau rouge et un bas marron maintenu par une ceinture de cuire plus que rudimentaire. L'homme avait un oeil blanc. Cette vision me dégoûta pendant plusieurs années avant de m'y faire. Le vieillard s'approcha de moi à grand pas et me projeta d'une poigne de faire loin de la faux qui, semble-t-il, lui appartenait. Je poussa un souffle bruyant lorsque je heurta le sol et me mit à regarder l'homme qui m'avait jeté par terre avec tant d'aisance. Ce dernier se mit à caresser le dessus de la lame de l'arme et me dit d'une voix toujours autant autoritaire "T'as eu de la chance de survivre dans l'état où je t'ai trouvé. Par contre, les bons à rien qui t'accompagnaient sont tous morts, à mon plus grand plaisir: ils avaient du rhum et des pièces d'or!" A la fin de ces paroles pleine de philosophie, un rire rauque de bon vivant résonna dans la petite cabane. L'iconnu se retourna vers moi, se caressa sa barbe crasseuse et me dit avec un sourire mystérieux "T'as une sacrée veine d'être le premier à être entré depuis une vingtaine d'année dans la demeure du grand Sam le Cruel!"

2- Vie de rêve: Je reprendrais mon "histoire" quatre ans après ce naufrage qui me permit de rencontrer la seule personne que j'apprécie: l'Oncle Sam. Vous l'aurez comprit, j'avais seize ans à cette époque. L'entaille qu'avait fait les récifs lors du naufrage avait cicatrisée et ne laissait plus qu'une grosse marque me barrant le flanc gauche du visage. Je dois dire que ça me donne un air viril, vous ne trouvez pas?

Plus la peine de le préciser: mon "histoire" reprend durant un matin brumeux sur l'île de "Sam le Cruel", comme il aimait s'appeler. Ce vieil homme, devenu un père pour moi depuis les quatres dernières années, me traîtait comme son propre fils, même si, lors de ses soirs où il était saoûle, la moutarde lui montait vite au nez. J'avais énormément appris sur ce curieux personnage depuis mon arrivée. Il m'avait dit que, vingt-cinq années auparavant, il était encore un pirate connu et craint de tout le monde. Sam était sans pitier avec ses victimes. Il pillait, tuait, violait juste pour une poignée de pièces d'or et quelques bouteils de rhum. Son équipage était, lui-aussi, sanguinaire, mais pas aussi fou que l'était son capitaine. Cela faisait une dizaine d'années qu'il écumait les mers depuis qu'il avait décidé de devenir le plus grand pirate que les terres de Miradelphia n'aient jamais connu. Il était recherché dans tous les continents, toutes les îles, toutes les mers, toutes les villes. Malgré cela, il ne se fit jamais attrapé par ses traqueurs. Un jour, son équipage en eût marre de cette vie, marre de fuir en permanence, marre de son capitaine, alors il décidèrent de quitter le bateau, laissant Sam, le seul maître à bord, à son propre sort. Le capitaine, pour sa sécurité et très certainement parce qu'il était las de cette vie, décida de s'exiler sur une île, pour finir sa vie paisiblement, sans que les autorités de Miradelphia ne puissent le trouver. Le capitaine se dirigea alors vers la mer Olienne, pour aller élire domicile dans une île bordée de récifs tranchants. Avec de la chance, il fit naufrage sur une petite île, coupée du monde, peuplée de gibiers et d'arbres à fruits en tout genre. L'Oncle Sam décida de s'installer ici, sur l'île où je me trouvais avec lui qui l'avait baptisée l'île du Cruel. Pas très original, je sais. Quand je lui ait dit cela, il s'est mit dans une colère noire et s'est mit à me poursuivre autour de l'île pendant plus d'une heure. Enfin bon, passons sur ce détail. Sam avait décidé de me laisser en vie, car il en avait marre d'être seul sur cette île isolée du monde, et les quelques naufrages qui l'aidait à se ravitailler ne laissait aucun survivant. "T'as une sacrée non de non de veine, mon gars!" me disait-il souvent. Malgré que je dormais sur une vieille paillasse faite de palmes de palmiers, je me sentais bien dans cette petite cabane. l'Oncle Sam était quelqu'un de drôle et infiniment sympathique avec moi. Difficile de croire que jadis il était craint de tout le monde. Il me traitait comme si j'étais son fils. Même si je n'avais pas intérêt à chaumer, j'étais heureux d'être tombé sur un gars comme lui. Au risque de me répéter, je le considérais et le considère toujours comme un père. Tous les matins je partais cueillir des fruits dans la forêt derrière la cabane, alors que lui partait à la pêche, sur la petite falaise qui servait de coin de pêche et de poste d'observation, car la brume n'allait pas aussi haut. Ahlàlà... Ca lui donnait toujours le sourire quand je l'appelais Oncle Sam. L'ancien capitaine était craint de tout le monde, alors qu'il était un homem exceptionnel. Il n'avait pas eu de chance, le pauvre.

Maintenant passons aux raisons qui poussait les gens à craindre Sam: sa faux. En effet, c'était l'une des rares personnes dans tout Miradelphia qui savait manier une faux de combat. Une arme à la fois noble, élégante et terriblement dévastatrice. Ce n'était pas à la portée de tout le monde de manier une comme celle-là. Il lui avait fallu plus d'une quinzaine d'années pour réussir à manier cette arme à la perfection. Cette faux faisait de lui quelqu'un d'inattaquable.

C'était donc lors d'un matin brumeux que l'Oncle Sam me fit un fleur exceptionnelle. Il venait de finir de boire son bol de rhum matinal quand il me dit en me regardant dévorer un reste de noix de coco "Mon gars, ça te plaraît d'apprendre à utiliser une arme comme ce petit bijou?", il désigna sa faux du menton. J'avais sauté sur l'occasion et m'était jeté au cou de Sam pour le remercier et lui donner mon accord. Très vite, il me fabriqua une faux de fortune faite de branche et de pierre acérée. Tous les après-midi, il passait son temps à m'apprendre comment tenir une faux de combat, comment porter des coups efficaces et rapides, comment en prendre soin, etc. Bref, il m'apprit les ficels du métiers de fossoyeur. Le soir, je m'entraînait sur la falaise de pêche pour parfaire ma maîtrise de l'arme. L'Oncle Sam était très fier de moi et m'avait affirmé que je devenais meilleur de jour en jour. Il était très dur quand il s'agissait de m'apprendre le maniement de l'arme. Ces après-midi d'entraînement ont dû me faire couler plusieurs litres de sang et m'ont permis de développer les muscles de mes bras. Merci, Sam, merci pour tout.

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1- Aurevoir Sam : J'espère que vous n'êtes pas en train de dormir. Ne vous inquiétez pas, c'est bientôt la fin de mon "histoire" peu pationnante. Là où je vais reprendre, c'est dix ans après le jour où Sam commença à m'apprendre les ficels du maniement de faux de combat. Depuis, j'étais devenu un vrai pro dans le maniement de cette arme, tout comme l'est l'Oncle Sam. De plus, il m'apprit à naviguer sur la mer, grâce à une frêle esquiffe qu'il avait contruite de ses propres mains, au cas où un jour il aurait voulu partir de l'île du Cruel. J'avais donc à cette époque ving-six ans, si vous savez compter. L'ancien capitaine était de plus en plus vieux et faible, mais ça ne l'empêchait pas d'être toujours aussi attachant et dynamique.

Cette fois-ci, mon "récit" reprend lors d'une nuit où la Lune était pleine. Une nuit froide et lugubre. Cette nuit-là, je m'en souviendrais toute ma vie. Cette nuit-là, c'est la nuit où on m'arracha Sam. Je venais de passer une journée banale: le matin, j'étais parti avec le capitaine pour pêcher et ramasser des fruits, puis, l'après-midi, on a dépouillé une épave de bateau qui s'était échouée la nuit dernière, et, enfin, le soir venu, je m'étais entraîné avec ma faux de fortune devenue plus que vieille. Nous venions de boire une bouteille de rhum et de nous coucher, quand l'Oncle Sam, se leva de son lit et se dirigea vers la fenêtre de la cabane tournée vers la falaise d'observation et de pêche. Je m'étais réveillé, car il avait fait du bruit en se levant. Je m'apprétais à lui demander pourquoi il s'était levé quand il me prit les épaules d'une poigne de fer pour son âge et me mit debout. Je voyais bien qu'il se passait quelque chose. Il transpirait et avait le souffle court. Sam me transperçat avec son oeil marron et son oeil blanc et me dit alors d'une voix fébrile et monocorde "Va dans la jungle. On m'a retrouvé. Je vois les torches de mes traqueurs. Va! Vite! Passe par la fenêtre!" Je voulu contester ses ordres et rester là, avec lui, pour essayer de le défendre, mais il me poussa avec sa force de capitaine de rafiot vers la seule issue qui s'offrait à moi. Je prit ma faux de fortune, ouvrit la fenêtre et me retourna v ers Sam qui avait sa faux en main "Va, mon gars! Tu peux rien faire pour moi! J'vais les retenir, t'en fais pas!" Je sauta par le fenêtre dans la jungle à contre-coeur et prit mes jambes à mon cou sans me retourner. Ce fut la dernière fois que je vit mon cher oncle.

2- Aurevoir le Cruel : La suite se passe le matin de la nuit où je me suis enfui de la cabane de Sam. J'ai du mal à vous raconter ça, mais je me dois bien de finir mon "histoire".

Je suis resté toute la nuit sous des buissons, luttant contre la fatigue et l'envie d'aller voir ce qui c'était passé ce soir-là. Ce matin-là, la brume c'était levé, comme tous les matins de l'île. J'attendis que le soleil soit bien levé pour me diriger vers la maison de Sam, ma vieille faux dans les mains. Je mit une environs une demi-heure pour arriver à destination. La fenêtre de derrière était toujours ouverte. Je me décida de contourner la maison pour entrée par la porte de devant, comme pour retarder le moment où je verrais le spectacle qui s'était produit la nuit d'avant. La porte d'entrée faite de vieu bois miteux était entrouverte. Mon pouls s'accéléra à une vitesse phénoménale. Ma main, tremblante, ouvrit entièrement la porte. Des boîtes contenant divers choses jonchaient le sol, la table et les deux chaises étaient renversées et la cheminée de brique crasseuse repeinte en rouge sang. Enfin bon, ce n'était pas de la peinture, mais du sang. Oui, vous avez bien entendu, du sang avait giclé sur la cheminée. Je ne tarda pas à voir qui avait bien pu perdre autant de sang. Un des traqueurs de Sam était étalé par terre, la faux de mon oncle plantée en plein dans le plexus. Aucune trace de mon oncle. Je fus soulager de ne pas voir le cadavre du capitaine. Ils avaient dû l'emmener dans leur bateau, pour qu'il soit jugé et exécuté. Cela n'aurait servit à rien d'essayer de rattraper le paquebot des traqueurs. Je ne savais même pas où ils l'amenaient.

Le jour suivant, après avoir dépouillé le corps du traqueur qui avait un peu d'argent, une belle croix de bois qui me donnait un certain style et de beaux habits à ma taille et après avoir enlevé la faux de mon oncle qu'il avait dans le corps, je me décida à quitter cette île pour essayer de regagner le continent, pour commencer une nouvelle vie. Cela faisait à peu près vingt ans que je n'avais pas mit les pieds sur le continent. Ca allait me faire drôle. Je prit donc les quelques bouteilles de rhum qui restait dans la cabane de Sam, quelques fruits, et m'en alla de cet endroit maudit avec le frêle esquiffe qu'avait construit mon oncle. Je faillit couler plusieurs fois à cause des récifs qui entouraient toute l'île du Cruel, mais je réussis tout de même à m'en sortir.

Bizarrement, je n'ai pas pleuré quand je ne découvrit pas mon oncle gisant par terre. Je savais pertinemment qu'il allait être exécuté, mais les larmes ne montaient pas. Faut croire que ma jeunesse m'avait endurcie.

3- Bonjour nouveau départ : On est à la fin de mon "histoire". Je ferais bref, car je n'ais pas de choses très intéressante à raconter. Merci de m'avoir écouté jusque là. Je ne pensais pas que raconter ma vie ne me ferais pas autant de bien.

Il m'avait fallu deux jours entiers pour aller sur le continent, en vogant au hasard dans la mer Olienne. Je n'avais rencontré aucune autre embarquation. Je ne sais par quel concours de circonstances j'ai atterri à proximité de la ville portuaire d'Ydril. Là, je fu très vite engagé en temps que timonier dans un bateau de pêcheur, vu que mes talents de navigateur n'étaient pas passés inaperçus. Je resta quatre années au service de ce vieu loup de mer de pêcheur. Durant mon séjour dans cette ville, j'ai appris l'existence d'une ville appelée Meca, qui était le quartier général de la Marine Marchande. Une guilde de pirates révoltés qui essayent de renverser les pouvoirs, c'est tout ce qu'il me fallait. En même temps, c'était un peu à cause des souverains qu'un mendat de recherche avait été lancé contre Sam. Il me fallait à tout prix que j'aille là-bas pour enfin me sentir de nouveau heureux après l'arrestation de mon oncle.

J'anonça mon départ au vieu pêcheur, qui ne deigna pas me demander les motifs de ma démission et m'acheta un petit bateau qui pouvait résister aux vagues dévastatrices de l'océan d'Eris avec les économies que j'avais faites grâce à mon boulot de timonier. Il me fallu un peu moins d'un an pour arriver sur cette fichue île de Meca. Après de nombreux naufrages et d'inombrables escales dans des petites villes et des villages portuaires, je réussis enfin à atteindre mon but final: la Marine Marchande. La traversée de l'océan d'Eris était plus qu'hardue, mais j'ai tout de même atteint mon but. A l'heure où je vous parle, j'ai fais escale sur l'île de Meca et me dirige vers la ville pour essayer de m'enrôler dans la Marine Marchande.

Souhaitez-moi bonne chance...

~~~~~

-Comment trouves-tu le forum ? : Superbe, comme la dernière fois que je l'ai vu.

-Comment as-tu connu le forum ? : Je m'y suis déjà inscrit, mais on m'a supprimé le compte, vu que ça faisait une éternité que je n'y avais pas mit les pieds.

-Crédit avatar et signature : http://img14.imageshack.us/my.php?image=finalfantasyversusxiiif.jpg

Bonjour !
Déjà :
Miradelphia est un monde avec une religion polythéiste mais il n'y pas de signe de croyance, en tout cas pas de croix Donc il faut que tu lui trouve une signification particulière aux yeux de faux ou que tu l'enlève.

Tu finis ton histoire sur ton entrainement... Que s'est-il passé ensuite ? Si c'était si paradisiaque pourquoi Faux n'est-il pas rester avec l'oncle Sam ? De plus.. si il n'y avait QUE Sam sur cette île, comment a-t-il fait pour rejoindre un bateau ? Et arriver quelque part en Miradelphia ?

Comment est-il arriver avec des tuteurs ? Si ses parents n'étaietn que de petits agriculteurs miteux alors tu aurais du être placé dans un orphelinat non ?

Développe un peu tout cela et ce sera bon Merci !

EDIT /

Aussi... D'où te vient cette cicatrice ?

Merci de ta bienvenue! happy

1) Pour ce qui est de la croix, je vais arrenger tout cela ^^

2) L'histoire n'était pas finie

3) Après l'attaque du village natal, je me suis fait enlever par les attaquants mystérieux, puis on me vendit à une famille, et de fil en aiguille, j'ai séjourné dans plusieurs famille, avant de faire le naufrage sur l'île de Sam.

4) J'ai dit dans mon histoire que la cicatrice venait du fait de mon naufrage. Cela doit être sûrement dû à un rocher ou un bout de bois.

S'il y a des choses encore à changer, dis-le moi

Ooouuups ! Je pensais que ton histoire était finie

Non, non, biensûr que non
Ca aurait fait un peu bête de finir l'histoire comme cela XD

Bon sinon maintenant elle est finie happy

Wahooo !!!!!! happy

Enfin quelqu'un pour la Marine marchande Il faut voir avec Haize mais je pense que tu peux y accéder directement de Meca

Say tout bon ! Je valide


Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon vent

Youkou! happy

Merci énormément, cher monsieur! happy

( say mademoiselle mais je t'en veux pas Shawn est un garçon...)

Il ne reste plus qu'à nos magnifiques et généralissimes admins de te donner ton rang

Mais ta photo sur le trombi c'est un type

Désolé, madame

Fait la danse du pardon: happy