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 Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]

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Nyfaline Liadi
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MessageSujet: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 13:06

Suite de Sur les routes [pv Acarvius Melian]
_____________________________________________________

Ordre de postage :

Nyfaline Liadi
Acarvius Melian
Azazh
______________________________________________________

Voilà déjà deux jours entiers que nous chevauchions. Nous avions pris plus de temps que prévu. La première journée avait été bonne et vraiment agréable. Du soleil, un petit vent frais, des chevaux en pleine forme et un sac plein de provisions. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Nous ne croisâmes que quelques voyageurs, marchands et des soldats. Tous n’étaient pas plus intéressés par nous que nous l’étions d’eux. Aucun brigand ou voleur de grand chemin en vue. Autant dire que ce voyage commençait très bien. Nous avions perdu une bonne partie de la journée, de par de notre départ à la mi-journée, mais nous chevauchâmes sans discontinuité, ne nous arrêtant seulement une fois pour laisser boire les chevaux à un petit ruisseau qui paissait tranquillement. Le soir venu, comme nous nous l’étions promis, nous dormîmes dans un petit bosquet qui se trouvait non loin de notre route. Acarvius se proposa pour aller chercher du petit bois pour le feu. Durant ce temps, je m’occupais des cheveux, vérifiant qu’il n’y avait aucune blessure, pour ensuite les laisser manger l’herbe grasse de la plaine.
Une fois le feu prêt, je sortis de nos paquetages du pain, du fromage et de la viande séchée. Nous mangeâmes en silence, aux aguets du moindre bruit suspect. Mais rien ne vint. Une fois fini, chacun déroula sa couverture non loin du feu, pour profiter encore un peu de sa chaleur. Je ne croyais pas qu’il y avait besoin de faire un tournus pour faire le guet, nous n’étions pas en territoire ennemi et il n’y avait personne aux alentours.
Je me couchais donc, mes yeux essayant de filtrer la cime des arbres. C’était une belle nuit étoilée. En arrivant, nous avions pu voir des nuages à l’horizon, noirs, nerveux. Ce n’était pas bon signe. J’espérais pouvoir prendre de court le mauvais temps et compter sur ma chance pour échapper aux orages saisonniers, mais je ne crus pas que la fortune soit vraiment avec moi ce jour-là. Je me retournai sous ma couverture pour regarder les dernières flammes mourir dans un petit crépitement. Un hibou lançait un appel au loin. La saison des amours ?

Nous repartîmes à l’aube le lendemain. Les nuages s’amoncelaient et se rapprochaient de plus en plus. Nous n’allions pas leur échapper. De plus, la plaine s’étendait à perte de vue, sans aucun abri avant Diantra. Et nous n’avions pas assez d’argent pour nous payer le gîte d’une quelconque auberge sur le chemin. Mon humeur était donc tout aussi sombre que le ciel. Nous avancions sans vraiment parler, alternant galop et trot pour, respectivement pousser et reposer un peu les chevaux.
Vers 14h environ, des trombes d’eau se déversaient sur nous. C’était un peu comme si nous avions passé un rideau. Heureusement, nous avions eu le temps de nous couvrir comme nous pouvions. Le galop étant presque impossible dans cette gadoue si nous tenons à arriver entiers à Diantra et à cheval, nous restâmes sous la pluie, avançant trop lentement à mon gout. Au fil des heures, la pluie s’infiltrait toujours un peu plus sous mes vêtements. Ce qui rajouta à mon humeur des plus maussades. En début de soirée, la pluie ne s’était pas encore arrêtée. En revanche, son ami l’orage vint se joindre à elle pour nous donner un concert assez magistral. La perspective de s’arrêter pour la nuit s’éloignait de plus en plus. Je demandai à Acarvius s’il arriverait à tenir, lui et son cheval si nous continuions pendant la nuit. Nous n’étions plus très loin de Diantra. Une demi-journée peut-être un peu plus comme nous n’avancions pas aussi vite que prévu. Il me donna son accord, et nous repartîmes alors.
L’orage se déchainait dans le ciel. Et j’avais envie de tempêter aussi fort que lui. Lui dire ma façon de penser sur le fait qu’il était obligé de contrecarrer mes plans à un moment pareil. Je voulais lui hurler mon ressentiment à la figure, et je l’aurais certainement fait s’il n’y avait pas mon compagnon de voyage avec moi. De plus, à chaque grondement, il fallait calmer les chevaux pour qu’ils ne s’enfuient pas avec leurs passagers, c’est-à-dire nous.

Ce fut une nuit interminable, mais heureusement, peu avant l’aube, tout s’arrêta. Nous commençâmes alors à croiser des voyageurs. Mais ils ne nous parlaient toujours pas. Peut-être était-ce dû à l’aura électrique qui m’entourait. Je dois avouer que j’avais encore la nuit que nous avions passée au travers de la gorge. Midi arriva rapidement. Et Diantra se profilait déjà à l’horizon. J’avais pris un peu sur moi pour me calmer et lors de notre arrêt pour manger un peu, j’essayai de parler un peu de la ville à Acarvius. Je dois dire que durant le dernier jour, je l’avais presque oublié. Nous ne voyions presque pas avec la pluie torrentielle qui s’était abattue sur nous et nous parler était donc impossible.
Nous repartîmes après avoir mangé : il était inutile de se reposer maintenant quand la capitale était en vue et que des lits bien chauds nous attendaient là-bas. Il ne restait pas plus de 3-4h de route, et cela se voyait non seulement grâce à la proximité de la ville, mais aussi du nombre de voyageurs en tout genre que nous croisions.


Dernière édition par Nyfaline Liadi le Mar 25 Mai 2010 - 18:34, édité 2 fois
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Acarvius Melian
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeLun 24 Mai 2010 - 15:36

Deux jours complets de chevauché avaient eu raison de la détermination d'Acarvius, en effet, il n'était pas du tout habituer à ces animaux là. Son père, un marchand qui tenait un relais au cœur du duché de Soltariel n'avait jamais eu que des chats et des mules, et celles-ci étaient bien loin d'être aussi tenaces et fougueuses que sa monture actuelle.

Le jeune homme n'avait tous simplement pas profité de la première journée, malgré le beau temps et la douceur de l'air. Il avait du passer son temps a essayer de corriger et de contrôler la trajectoire de sa monture, qui apparemment s'obstinait à ne pas vouloir rester sur la route.

A la fin de la journée, il s'accorda un repos bien mériter et alla chercher du bois pour s'éloigner le plus possible de sa détestable monture, il trouva la quantité nécessaire pour passer la nuit un peu trop rapidement à son goût, et rentra au campement d'un air dépité.

Il lui sembla que son cheval ne le quitta pas des yeux de toute la soirée, finalement, réveiller au début de la nuit par cette désagréable impression, il vagabonda dans la foret, observant les animaux de la nuit évoluer dans les ombres, et il médita aux tenants et aux aboutissant des enseignements qu'il avait reçut dans sa vie. Il espéra trouver facilement du travail, mais dut admettre qu'à part compter et manier l'épée il n'était pas bon à grand chose....

Ainsi, fatigué par sa nuit blanche et stresser par son cheval qui recommençait à faire des siennes, Acarvius accueillie la pluie comme une bénédiction, rafraichissant, elle lui permettait d'oublier ses soucies présents. L'orage qui l'accompagnait, lui, eu plutôt l'effet inverse. Son cheval redoubla d'effort pour tenter de quitter la route, et finalement la sale bête faillit le désarçonner en glissant sur la boue.

Ainsi, au matin du troisième jours, il ressemblait à un spectre sortit des légendes avec ses traits tirés et ses vêtements sales.
Il supposa que c'était en partie pour ça que personne ne leurs parlait, en effet, sa compagne de route été aussi dans un sale état...

Finalement, il vit se dresser dans le lointain la silhouette de la capitale des hommes, elles semblaient magnifique, ceintes par ses hauts remparts et ses nombreuses tours qui s'élevaient vers les ciel.
Il resta un moment à contempler la citée, et ne se rendit pas compte que l'écrivaine qui l'accompagnait avait...disparue. Ou plutôt qu'elle avait continuer a avancer sans lui. Sa silhouette s'était considérablement éloigner.

Acarvius jura, il lui vint un moment l'idée de lancer son cheval au galop, mais le regard rieur que lui rendit celui-ci l'en dissuada fortement.
C'est ainsi qu'allant au pas, il tenta de rattraper la cavalière qui elle au contraire avait accélérée le rythme probablement attirée par la promesse d'une bonne auberge.
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Rin Inuzuga
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 18:22

Azazh allait au pas, comme à son habitude, sortant de la cité après des moments assez agités à l'intérieur de la cité. Pourtant, personne ne se souvenait de lui, ou de toute façon ceux qui vivaient encore le voyaient sous une autre profession que la sienne. Rien de spécial, il n'avait pas de mission pour une fois, mais devait s'attendre en recevoir une bientôt, après tout, c'était son lot quotidien.

Il croisait quelques personnes qui se rendaient en ville et qui ne pouvait savoir ce qui s'était passé ses quelques derniers jours. Il ne relevait pas vraiment les têtes des marchands et autres voyageurs qui venaient pour une visite de courtoisie ou un arrêt avant de reprendre la route.

Puis... Dans un moment de réflexion et de questionnement, il se rendit compte qu'il avait oublié une chose importante : son sac. Pas très glorieux, il fit demi-tour, dans un geste vif qui ne passa par inaperçu.

*Quel boulet... Et je l'ai oublié où encore ?! Nom de .... De .... Et merde !*

Il devait le retrouver au plus, non pas qu'il avait des papiers importants, mais toutes ses vivres étaient là-dedans ! Enfin bon, trop tard, il se trouvait terriblement abruti de se retourner alors qu'il venait de partir. Il espérait ne pas recevoir de commentaire d'une personne aux alentours qui avait aperçu son geste, son demi-tour vers la ville !
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Nyfaline Liadi
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 19:55

La masse de voyageurs n’arrêtait pas d’augmenter. Qu’ils aillent dans la même direction que nous ou quittent la ville, aucune différence. Les remparts ceinturant la ville ne cessaient de grandir. Nous pouvions actuellement voir l’entrée de la capitale avec la foule massive qui y entrait ou sortait, contentieusement surveillée par des soldats aux aguets. Nous étions en temps de guerre. Le moindre écart, comportement suspect pouvait vous faire passer par une inspection minutieuse qui durait trop longtemps pour avoir envie de la supporter. Je me renfrognais un peu plus de penser à mon état, à mon allure et celle de mon compagnon. Si nous rentrions sans problème, cela tiendrait du miracle. Malheureusement, il n’y avait aucune rivière à proximité pour se laver un peu la figure, ni aucun endroit pour se changer. Et encore fallait-il avoir des vêtements de rechange. D’ailleurs, les regards incertains que nous lançaient les passants étaient plus que clairs : nous avions une drôle d’allure et louche de plus.

- Je te préviens d’av…, commençai-je en me retournant. Bon sang, je ne l’ai tout de même pas perdu ! Il était derrière moi, il y a peu. Enfin je crois.

J’arrêtai alors mon cheval et le fit faire demi-tour pour pouvoir scruter derrière moi, à la recherche de mon acolyte volatilisé. La foule s’était faite bien plus opaque, et même à cheval j’avais du mal à le repérer, car nous n’étions pas les seuls. Je n’allais tout de même pas le perdre alors que nous étions presque arrivés.

- Acarvius !

Je vis alors un bras rouge se lever sur ma droite et tentais de le rejoindre. Ce que les gens peuvent être stupides des fois. Tellement pressés d’avancer et collés les uns aux autres que j’avais peur de faire mal à quelqu’un en lui marchant dessus. Et c’est qu’ils ne bougeraient pas en plus. Je crois que vous l’aurez compris, j’ai toujours eu un faible pour les zones surpeuplées. Je finis par perdre patience et avançai, ne prenant pas en compte les râleurs que je laissais derrière moi. J’arrivai enfin vers le jeune homme qui tentait aussi bien que moi d’avancer.

- On va s’amuser je sens pour arriver à la porte. On ferait mieux de descendre. Essaye de me coller, autant éviter qu’on se perde de vue là-dedans.

Je me souvins alors de ce que je voulais lui dire au début.

- Vu notre état, on risque de se faire contrôler. Ils sont un peu paranos en temps de guerre. Donc pas besoin de t’inquiéter si c’est le cas. Ah ! Et laisse-moi parler si jamais. Ça n’ira que d’autant plus vite.

Je me retournai alors pour faire face à la foule et tentai tant bien que mal d’avancer.

- Quel boulet... Et je l'ai oublié où encore ?! Nom de .... De .... Et merde !

J’espérai pour lui qu’il n’ait rien oublié dans ce monde, autrement c’était peine perdue.
Nous arrivâmes enfin vers les portes. Je vérifiai rapidement qu’Acarvius était toujours derrière moi et je m’engouffrai dans la ville. Les gardes ne dirent pas un mot à notre état déplorable. Ils devaient certainement connaître notre malheur, cette pluie étant passée par ici à n’en pas douter. Enfin arrivés ! Le retour à la civilisation était un peu abrupt et violent, mais comme à chaque fois je m’y referai rapidement. J’attendis que le jeune homme se mette à ma hauteur.

- Nous voilà donc arrivés. Quels sont tes projets maintenant ? Si je me rappelle bien tu voulais trouver un travail non ? Si c’est le cas, je te vois mal aller en chercher dans cet état. Je te propose donc de passer chez moi pour aller au moins te débarbouiller. Ensuite, je pourrai t’aider à aller trouver un logement si tu veux, voire à te guider un peu dans cette grande ville.

J’entendis alors non loin quelqu’un qui râlait de plus belle. Lorsque je me retournai, je retrouvai l’étrange homme qui avait perdu quelque chose.
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 16:14

Acarvius finit par s'approcher de plus en plus de Nyfaline, et comprit pourquoi elle n'avançait plus....Les portes, quoique immenses et majestueuses faisaient un magnifique goulot d'étranglement....Et les nombreux voyageurs qui entraient ou sortaient de la capitale s'agglutinaient juste devant et tentaient tous de forcer le passage et au milieux du capharnaüm que cela produisait, des gardes arrêtaient les gens pour les contrôler, ce qui n'arrangeait pas la circulation.

Acarvius qui n 'était pas du tout habituer aux grandes villes, entendit dans le lointain la voix de l'écrivaine qui l'appelait, il leva son bras et l'agita frénétiquement au dessus de sa tête en espérant qu'elle le voit. Finalement, celle-ci le rejoignit quelque minutes plus tard et ceux-ci avancèrent vers les portes.

Elle prit la parole et dit: « On va s’amuser je sens pour arriver à la porte. On ferait mieux de descendre. Essaye de me coller, autant éviter qu’on se perde de vue là-dedans. »

Avant d'ajouter: « Vu notre état, on risque de se faire contrôler. Ils sont un peu paranos en temps de guerre. Donc pas besoin de t’inquiéter si c’est le cas. Ah ! Et laisse-moi parler si jamais. Ça n’ira que d’autant plus vite. »
Le jeune homme ne put qu'acquiescer à cette remarque, en effet, vu d'ici les gardes avaient l'air d'être un peu tendus...

Il entendit quelqu'un jurer prêt d'eux, et vit un type, qui semblait venir de la capitale dire qu'il avait oublier quelque chose...probablement à l'intérieur... Acarvius lui adressa un sourire amusé avant de dire:

« Eh ben voilà quelqu'un qui a presque autant de chance que nous.... »

Ils arrivèrent enfin aux portes au bout d'un temps que le jeune homme trouva interminable. Les gardes observèrent d'un air amusé son regard ébahis devant la grandeur de l'entrée de la ville, et aussi de la majesté de la rue qui s'étendait par delà celle-ci. Elle était pavée, et les rayons du soleil, qui étaient de retours, donnaient aux bâtiment une teinte dorée que le rôdeur n'avait jamais vu. De nombreux bâtiments la bordée, la plupart étaient des échoppes ou des auberges, mais il semblait aussi que des particuliers possédaient des maisons dans le quartier.

Il sortit de sa contemplation alors que l'écrivaine lui demandait:

« Nous voilà donc arrivés. Quels sont tes projets maintenant ? Si je me rappelle bien tu voulais trouver un travail non ? Si c’est le cas, je te vois mal aller en chercher dans cet état. Je te propose donc de passer chez moi pour aller au moins te débarbouiller. Ensuite, je pourrai t’aider à aller trouver un logement si tu veux, voire à te guider un peu dans cette grande ville.


-Euh...oui, ben c'est ça je dois chercher du travail... Je pense qu'il doit bien y en avoir dans cette ville. Elle est si...grande, enfin plus que je ne l'imaginais... Je ne suis pas contre en effet de me débarbouiller, et ton aide serait effectivement appréciable, je n'ai pas du tout l'habitude des villes, j'ai toujours vécut dans la campagne... Je crains de ne pouvoir m'y retrouver, tout du moins au début, dans cette citée tentaculaire ! »

Acarvius réfléchit un moment à ce qu'il pouvait commencer par faire ici, et dut ce résoudre à laisser l'écrivaine faire le programme de la journée... Il jeta un regard au alentours et vit l'homme-qui-avait laisser-je-ne-sais-quoi-dans-la-ville prendre le même chemin qu'eux....

« Qui sait, le type qui nous suit pourrais peut-être nous renseigner sur les endroits ou chercher un métier... ».
Il rejeta un coût d'œil en arrière avant d'admirer l'endroit. Il passèrent par maints et maints rues, qu'Acarvius ne chercha pas à retenir, ils virent tout sorte de gens, qu'il trouva étranges. Ils virent des mendiants, des chevaliers en armures, de simples citadins, ou des personnes vêtues à la dernière mode de la cour.

Ils finirent par arrivée dans une rues qui ressemblait par certains aspects à celle de l'entrée, et Nyfaline lui désigna une des maison en expliquant qu'elle lui appartenait.

La demeure lui sembla bien grande et riche comparée au vieux relais dans lequel il avait vécut pour la majorité de sa vie. Il s'exclama:


« Eh bien c'est grand ! »

Au moment ou il exprimé sa surprise, il vit l'autre homme les depasser et se diriger vers une auberge qui se tenait à l'angle de la rue...
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Nyfaline Liadi
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 14:02

L’homme me jeta un regard noir, me suspectant certainement d’être la voleuse – qui sait ?.

— Qui sait, le type qui nous suit pourrait peut-être nous renseigner sur les endroits ou chercher un métier...

— Je crois qu’on ferait mieux de l’ignorer et faire sans si tu veux bien. Nous avons encore du temps devant nous, autant ne pas se précipiter au-devant du premier homme.

Je lui fis alors signe de me suivre dans les diverses rues et ruelles pour rejoindre ma demeure. J’aimais mieux mettre la plus grande distance qui soit entre ce taré et moi. En cours de route, nous rencontrions un tas de gens. Bien sûr, personne ne me connaissait. J’étais d’un naturel assez discret, et de plus cela faisait un moment que je n’étais plus revenue entre les murs de la capitale. En revanche, je ne dis pas que je n’attirais pas les regards. C’est une autre histoire.

— Essaye de ne pas trop dévisager les gens. Je sais que c’est la première fois que tu viens dans une grande ville, mais tout le monde est à cran ici. Les désastres de la guerre. Et il suffit d’un regard mal interprété – souvent sciemment – pour créer du grabuge. Et j’aimerais mieux, autant pour toi que pour moi, que notre passage passe le plus inaperçu possible, dis-je en lançant un regard noir à un homme au coin d’une ruelle avec un regard beaucoup trop prononcé à mon gout.

En général, ils me laissaient tranquille. Ce n’est pas la vue de mon épée qui les dissuadait, mais peut-être la dualité avec mon regard noir. Sait-on jamais ce qu’il se passe dans l’esprit d’un homme ? Par précaution, je resserrais un peu ma cape de voyage et mon sac contre moi.

— Par précaution, surveille ton sac de près.

Je marchai droit devant moi, ne m’attardant ni sur les boutiques bordant les rues ou les marchands nous appelant, ni sur les sifflements de quelques hommes trop audacieux. Qu’est-ce que je donnerais pour retourner dans la forêt ! J’espère trouver une offre rapidement en dehors de cette ville. J’étouffe.
On arriva tout de même dans la ruelle où je vivais et je montrerai l’une des plus petites maisons. Je ne la trouvais pas extraordinaire, mais pas non plus de mauvais gout. Quelconque. Nous arrivâmes alors devant la porte et après avoir enfin trouvé la clé dans mon fouillis qui me sert de sac, j’ouvris la porte. Acarvius était encore au milieu de la ruelle, le regard concentré sur je ne sais quoi.

— Tu comptes bayer aux corneilles encore longtemps ?

Ma remarque le fit sursauter et il s’empressa de me rejoindre. Je refermai alors la porte derrière nous et entrepris de vérifier méthodiquement que tout soit en place. Une odeur de renfermée planait dans l’air. Je demandai alors gentiment à mon hôte de bien vouloir ouvrir les fenêtres de l’étage tout en pouvant prendre ses quartiers dans la chambre inoccupée. Il faudra faire un nettoyage complet et changer les draps et autres tissus de la maison, mais pour le moment, je n’avais besoin que d’une bonne tasse de thé et me poser au calme. J’avais eu la chance de me trouver un logement dans une ruelle assez calme. Je mis de l’eau à chauffer après avoir préalablement nettoyé la casserole et deux tasses, et remis du bois dans le poêle. J’entrepris de monter à l’étage en attendant que l’eau soit prête pour voir comment se débrouillait Acarvius. Je tapais à la porte de la seconde chambre et après l’avoir ouverte, je lui demandais si tout allait bien.

— Je suis en train de préparer du thé en bas, si tu en veux un, je pourrai t’appeler quand il sera près. Je suis désolée de l’état de la chambre, déjà qu’elle n’était pas très utilisée avant mon départ, une absence de deux ans ne l’a pas amélioré. Pendant que tu iras chercher du boulot, je nettoierais un peu cette maison. D’ailleurs, tu peux rester le temps qu’il te faudra. Je ne pense pas que je bougerai dans un avenir proche, et je devrai réussir à nous entretenir tous les deux pendant un petit moment.

Un bruit de bagarre monta de la ruelle, et je jetai un regard de dédain en direction de la fenêtre.

— Tu t’y habitueras, tu verras, dis-je en soupirant. Si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas. Je ne pense malheureusement pas pouvoir sortir avec toi aujourd’hui et je ne connais personne ici qui pourrait t’accompagner, donc si tu as envies d’aller faire un tour, essaye juste de ne pas te perdre. En attendant que le thé soit près, ça te dirait de prendre un bain ?
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Acarvius Melian
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 16:30

Acarvius revint à lui lorsque Nyfaline l’appela et il la suivie à l’intérieur de la maison, qu’il trouvait gigantesque. Il était plutôt étonné par la réaction de sa partenaire de voyage en arrivant en ville, celle-ci semblait à cran, à croire qu’elle n’appréciait pas la capitale.

Il observa un moment les lieux, la maison aurait été probablement chique si elle n’avait pas été remplie de poussières et de toiles d’araignées. Finalement les logements de la ville n’étaient pas si différents de ceux des campagnes ce dit-il. Il sourit en pensant à cela et s’en alla à la demande de l’écrivaine ouvrir les fenêtres à l’étage. En fait dans ce milieu pâle, sombre et poussiéreux il se sentait tout à fait à l’aise, ayant passé une grande partie de son enfance à s’amuser dans un vieux moulin décrépie et dont l’intérieur était recouvert de poussière.

Il monta à l’étage et ouvrit les volets. Arrivé dans la pièce qui lui servirait de chambre, il y déposa ses affaires et l’observa un moment, il y avait là un lit, une table et 2 chaises ainsi qu’un petit chandelier vide. En ouvrant les fenêtres, il observa de haut les badauds qui flânaient dans les rues. Il y avait un vieil homme en guenille qui hurlait tout seul dans la rue, deux hommes vêtus de chiques vêtements qui semblaient pressés et qui ne manquèrent pas de culbuter le vieux fou sur leur passage.

Il remarqua aussi que de nombreuses personnes semblaient jeter des coups d’oeils étonnés, épouvantés, ou joyeux au ciel au dessus d’eux. Il leva la tête et remarqua que la lune était proche du soleil et les deux astres semblaient de minutes en minutes se rapprocher les uns des autres. Il remarqua aussi que de nombreux oiseaux semblaient volés vers le nord du continent. Il haussa intérieurement les épaules et vit que Nyfaline se tenait sur le seuil et l’entendis lui proposer de boire du thé. Alors qu’il allait répondre, il perçue enfin ce que disait le vieux qui hurlait dans la rue :


« Oui ! Moi je vous le dis ! Cette éclipse ne sera pas comme les autres !!! Les astres me l’ont dis ! Je suis un prophète moi !!! Une éclipse millénaire qu’elle est celle-là !! »

Au même moment il remarqua que 2 gardes de la ville couraient vers lui, il l’empoignèrent et commencèrent à le traîner dans la direction du château. Mais le vieil homme ne se laissa pas faire et leur donna de violents coups de pieds avant de se libérer et de courir poursuivit par les deux hommes.

Nyfaline finalement lui proposa de prendre un bain, il réfléchie un moment et accepta.

Elle le conduisit à la pièce prévue à cet effet, la remerciant encore pour son accueil, il remit un peu d’ordre dans celle-ci, la nettoyant grossièrement. Ensuite il se fit couler un peu d’eau dans la baignoire prévue à cet effet. Il se prélassa un moment dans l’eau chaude, mais dans sa tête, la voix du vieil homme continuait inlassablement de raisonner, il n’avait jamais vu qu’une seule petite éclipse partielle dans sa vie, et étant jeune, ses souvenirs à ce sujet étaient plus qu’imparfait. Il sortis au bout de quelque temps de l’eau chaude et délicieusement douce, il y lava en suite sommairement ses vêtements avant de vider l’eau par la fenêtre donnant sur une ruelle derrière la maison. Il enfila ses vêtements de rechange et laissa sécher les autres à la fenêtre.

Une fois cela fait, il resta un moment à la fenêtre à contempler la lune se rapprochant du soleil puis l’écrivaine l’appela. Il descendit et demanda abruptement :


« A tu déjà vu une véritable éclipse ? Il y en a une en train de se préparer, les gens ne parlent que de ça dans la rue, il la décrive comme étant l’annonce du ‘‘voile ’’, tu en as déjà entendue parler ? Moi pas… celui qui m’a tout appris, enfin appris une partie des choses que je sais, m’a raconter que les éclipses étaient toujours là comme des présages envoyés aux hommes pour leur rappeler d’oeuvrer toujours pour la lumière. Je trouve ça étrange, mais bon certain disent qu’une fête se prépare et que le roi lui-même y sera présent, d’autres disent que ce n’est que des affabulations. »

Il se tut et vit que son thé allait refroidir, mais pris par l’excitation de vivre un des événements du siècle il le bue d’une traite puis se leva, il lava rapidement la coupelle avec un broc d’eau qui traîné dans le coin et partis en courant vers la porte en hurlant :

« Je reviens tout de suite, je vais voire ce qu’il en est réellement ! »

Il sortis sur le seuil, jeta un coup d’œil au ciel et il vit. La lune entra au contacte du soleil, il resta un moment bouche bée sur le perron de la porte et observa la course de l’astre lunaire qui très rapidement engloutie le soleil. Et là, la lumière s’estompa jusqu’à que toute la ville fut recouverte par le crépuscule…


Dernière édition par Acarvius Melian le Jeu 12 Aoû 2010 - 10:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 19:02

Après l’avoir conduit dans la salle de bain, je me dirigeai en direction d’un placard en dehors pour prendre quelques chiffons quand Acarvius me dit qu’il voulait me donner un coup de main en nettoyant la salle de bain. N’étant pas contre un peu d’aide, je le laissai faire, et descendis vérifier mon eau qui bouillait après avoir été sûre qu’il ne manquait de rien. Arrivée en bas, je fouillai mes étagères pour trouver mes boites contenant du thé et le sucre. Je préparai consciencieusement mes deux tasses dans le bruit de plus en plus omniprésent des passants. Ça criait, pleurait, exultait, priait, etc. Je sortit alors pour aller prendre en même le peu de courrier qui occupait ma boite. Je n’avais jamais vu autant de monde dans cette rue. Les gens étaient pour la plupart arrêtés ou attendaient aux fenêtres tout en regardant vers le ciel. Je tournai mon regard ébloui vers ce ciel bleu et vit alors l’objet de temps d’attention : le Voile. J’en avais vaguement entendu parler dans quelques livres ou lors de mes rencontres avec les elfes au sujet des légendes. Mais j’avais totalement oublié que ce serait aujourd’hui ! Mon isolement n’avait que trop duré. L’avantage, c’est que je savais maintenant exactement quel jour nous étions.

Un sifflement me ramena à la réalité. Je rentrai alors pour sortir ma casserole du feu, jetant presque dédaigneusement mes quelques lettres sur un coin de table. Les tasses furent prêtes en un instant et j’appelai alors Acarvius. Il descendit directement en trombe. Je n’eus le temps d’ouvrir la bouche qu’il me devança.

— A tu déjà vu une véritable éclipse ? Il y en a une en train de se préparer, les gens ne parlent que de ça dans la rue, il la décrit comme étant l’annonce du ‘‘voile ’’, tu en as déjà entendu parler ? Moi pas… celui qui m’a tout appris, enfin appris une partie des choses que je sais, m’a raconté que les éclipses étaient toujours là comme des présages envoyés aux hommes pour leur rappeler d’oeuvrer toujours pour la lumière. Je trouve ça étrange, mais bon certain disent qu’une fête se prépare et que le roi lui-même y sera présent, d’autres disent que ce n’est que des affabulations.

Je lui fis signe de se calmer un instant et de prendre une chaise. Je me perdis un instant dans mes pensées pour essayer de me rappeler de tout ce qu’on m’avait dit ou que j’avais lu. Je pris alors une gorgée sous le regard inquisiteur et nerveux de mon hôte. Il avala alors sa tasse brûlante d’une traite.

— Je reviens tout de suite, je vais voir ce qu’il en est réellement !

Il sortit tout en restant sur le seuil, le regard levé vers les astres. Je restai alors assise, suivant les évènements de loin. La lumière disparue progressivement, jusqu’à son inhibition totale. J’allumai alors une bougie qui trainait dans le coin. Je ne voyais pas le visage d’Acarvius qui était encore tourné vers le ciel, mais sa main était crispée sur l’encadrement de la porte. Je soupirai gentiment et le rejoignis.

— Je vais te dire ce que j’en sais. Je n’ai que très peu d’informations à ce sujet malheureusement, mais voilà ce que je sais. Tout d’abord, une éclipse totale comme celle-ci n’arrive que tous les mille ans. Tu peux donc bien t’imaginer que non, je n’en ai pas vu. Ensuite, on l’appelle en effet le Voile. Certains y voient un présage, soit bon, soit mauvais. Tout dépend de la personne, de sa race, de sa mentalité, de ses croyances. Personnellement, je ne sais pas trop quoi en penser, ne connaissant pas les répercussions sur nos cultures ou notre environnement. De plus, il y aura certainement des fêtes un peu partout oui, mais je ne saurais te dire où et quand.

Il tourna enfin la tête dans ma direction et je lui fis signe de rentrer.

— Il vaut mieux ne pas regarder trop longtemps dans cette direction. Beaucoup en finir aveuglé.

Après l’avoir ramené à l’intérieur, je me dirigeai vers un placard pour y prendre quelques bougies et les allumai. Je remplis à nouveau nos deux tasses.

Commença alors l’attente.


Dernière édition par Nyfaline Liadi le Jeu 12 Aoû 2010 - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 9:34

Acarvius n’avait pas entendue Nyfaline s’approcher, celle-ci lui expliqua ce qu’elle savait du voile, il se demanda un moment ou elle pouvait avoir appris tous ça, mais ce dit que c’était probablement en rapport avec son travail d’écrivaine. Ainsi, cet événement était bien millénaire. Il resta un moment avec le sourire aux lèvres, il était en train d’assister à une éclipse qui ne s’était pas déroulée depuis mille ans ! Aucun humain encore en vie n’en avait jamais vu d’une telle ampleur depuis ce qui lui semblait la nuit des temps…

Finalement, l’écrivaine lui fit signe de rentrer, et c’est avec beaucoup de mal Acarvius parvint à détacher son regard de la lune qui cachait ainsi le soleil. Une fois à l’intérieur, il s’installa à la table et demanda :


« Tu pense que cela va durer combien de temps ??? Une éclipse comme celle là doit être longue non ?? »


Essayant de retrouver son calme, il observa l’écrivaine remplir une nouvelle fois leur deux tasses et allumer des bougies. Acarvius trouva ce dernier geste plus u moins incongrue, car ses yeux, bien que légèrement aveuglés par l’éclipse s’était vite habitués à la pénombre ambiante.

IL bu lentement sa tasse en silence, il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire du reste de sa journée mais finalement ce dit qu’il devait peut être aider l’écrivaine à faire le ménage dans sa maison. Il dit :


« En tout cas on ne va pas rester à rien faire pendant l’éclipse hein ? Je vais t’aider à faire le ménage ici ! Je me charge de l’étage ! »

N’attendant pas la réponse de l’écrivaine, il pris un sceau d’eau quelques chiffons et monta rapidement à l’étage. Ayant ouvert toutes les fenêtres qu’il put y trouver, il se mit en devoir de balayer tout ça. Acarvius n’en cru pas ses yeux s’étaient de véritables nuages qui s’envolaient vers l’extérieur à chaque coup de balais ! Ou bout d’une bonne heure, le sol de l’étage avait été grossièrement fait. Il fit une petite pause et se rapprocha d’une des fenêtres. L’éclipse était toujours présente et toute la ville semblait être en liesse. Des crieurs annonçaient qu’une guilde de marchands, le clair obscur, donnait dans la ville la plus belle fête de tous les temps. Acarvius soupira et observa les habitants défiler devant sa fenêtre en chantant et en rigolant. Et puis alors qu’il allait reprendre sa tâche il vit l’oiseau.

C’était un petit hibou nain, de teint cendré avec de grands yeux bruns. Il semblait fixement le regarder depuis un moment. Le jeune homme lui jeta un regard étonné et sentit un léger frémissement qui parcourue tout son corps, comme hypnotisé il s’assit sur une des chaises de la pièce et là il fut comme ballotté par une gigantesque vague d’énergie avant de finir transporté dans l’esprit de l’oiseau.

Il était devenue l’oiseau ! Enfin, non il était plutôt avec l’esprit de l’oiseau, celui-ci ne semblait pas étonné outre mesure par sa présence, mais il le sentait mal à l’aise à cause de la pénombre jeté par l’éclipse. Quelque peu excité, Acarvius le fit s’envoler du toit et survola la ville. Qu’elle était grande et gigantesque ! Les gens parcouraient pour la plupart la ville en dansant ou chantant, circulant entre les gigantesques bâtiments en pierre Il virevolta vers le château de la ville, celui-ci était énorme aux yeux de l’oiseau, ses nombreuses tours dans la pénombre ambiante semblait vouloir crever le ciel sans nuage qui se trouvait au dessus de lui. Ce bâtiment lui n’avait pas l’air d’être en fête, des gardes patrouillaient sur les remparts alors que des gens allaient et venaient calmement dans les nombreuses cours de la forteresse. Une fois qu’il en eut fit le tour se dirigea vers le port de la ville. Là des centaines de bateaux étaient amarrés, des goélettes, des galères aussi bien que de modestes navires de pêche. L’endroit était totalement désert, et seuls les rats et les mouettes troublait le silence des docks de Diantra.
Finalement, il se redirigea vers la maison de Nyfaline, arrivé sur le toit, il s’observa un moment. Il semblait qu’il dormait là sur sa chaise. Il se demanda comment fallait-il faire pour qu’il regagne son corps. Il chercha un moment un quelconque lien et finit par le trouver là sous ses yeux. C’était comme une sorte de passerelle énergétique. Il se concentra et finit par se forcer à l’emprunter. Lorsqu’il eut regagné son corps, certaine chose qu’il n’avait jamais compris sur la magie, devinrent tout à coup beaucoup plus clair…Les étrange flux dont il percevait parfois la présence étaient donc bel et bien manipulable !

Il resta un moment sur sa chaise à réfléchir et se rendit compte que ses affaires de nettoyage avaient disparu de la pièce, l’écrivaine avait due vraisemblablement passé…
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeSam 14 Aoû 2010 - 21:51

— Tu pense que cela va durer combien de temps ??? Une éclipse comme celle là doit être longue non ??

Il semblait extrêmement nerveux. Je pouvais bien voir qu’il essayait tant bien que mal de calmer les soubresauts de ses jambes. De ne pas se tortiller les mains dans tous les sens, ou pianoter sur la table ou sa tasse. Il essayait de paraître calme, mais malheureusement, certains signes ne trompaient pas. Ou était-ce l’excitation ? Il est vrai que cet évènement n’arrivait que tous les mille ans et que nous faisions partie des rares privilégiés à pouvoir y assister. Je restai silencieuse un moment pour essayer de me rappeler de quelque chose. Non. Définitivement, rien ne me venait à l’esprit. Je soupirai puis tout en jetant un coup d’œil dehors, je parlai presque d’une voix absente.

— Malheureusement, je ne me rappelle pas avoir lu quelque chose à ce sujet. J’en sais très peu à ce sujet, vu que ce n’est pas un domaine que j’ai spécialement approfondi. Nous ne pouvons qu’attendre. L’avantage, c’est que je vais pouvoir avoir le temps de faire le nettoyage de cette maison en attendant le retour du jour. Je ne peux juste pas travailler convenablement dans ces circonstances et puis tu ne risques pas de trouver du travail non plus. Il y a des chances que personne ne travaille en ce moment.

Je finis par reporter mon regard sur Acarvius. À la fois il semblait plus calme et en même temps, son taux de nervosité avait augmenté.

— Il y a de fortes chances que des fêtes de rues émergent dans les quelques heures qui vont suivre. Je ne te retiens pas. Tu es dans la capitale pour la première fois, je pense que ça peut être une très bonne expérience pour toi d’aller y jeter un coup d’œil et de te faire un peu à la foule. Je ne t’accompagnerai malheureusement pas. J’ai vraiment horreur de la foule et je n’ai pas spécialement envie d’aller voir ce qu’il risque de s’y passer. En revanche, tu peux tout à fait revenir ici par la suite si tu le désires. Je ne te chasse pas du tout.

Je lui souriais gentiment et but mon thé avant qu’il ne refroidisse trop. Comme cela faisait plaisir de retrouver les bonnes choses simples du quotidien. J’ai toujours aimé voyager, parcourir les routes en large et en travers. Mais les retours à la maison faisaient toujours un bien fou. Mis à part la saleté alentour qui ne donnait pas une très bonne image à la pièce et une petite odeur de moisie et poussière omniprésente, rien de mieux qu’un bon thé à la cannelle à la lumière d’une bougie, chez soi. C’en était presque grisant, tellement j’avais oublié ce sentiment de bien-être.

— En tout cas, on ne va pas rester à ne rien faire pendant l’éclipse hein ? Je vais t’aider à faire le ménage ici ! Je me charge de l’étage !

La voix d’Acarvius la fit sortir de son petit monde extatique. Je n’eus même pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il était déjà en haut avec tout le matériel. Un garçon vraiment étrange en effet. Je finis ma tasse tranquillement, puis la posa gentiment sur la table. Je partis à la recherche de quelques bougies supplémentaires et entrepris de commencer le nettoyage de la cuisine. Le seul avantage que j’ai trouvé au ménage jusque-là : il vidait totalement mon esprit. Pendant que je nettoie, je ne pense pas, je ne me souviens pas, je travaille presque machinalement. C’est le seul moment où mon esprit peut se reposer, car il est constamment en ébullition, à trier et gérer des idées ou souvenirs qui arrivent en masse. Bien que j’aie horreur du ménage, j’avoue que cela fait du bien de temps en temps et je ne le néglige jamais.


Après avoir fini la première pièce, je me rappelais soudainement que je n’avais pas donné de bougies à Acarvius. Il était certainement en train de s’obstiner en haut sans y voir grand-chose. Et j’avais des doutes qu’il y en ait en haut. J’en pris alors quelques-unes dans la réserve et montai à l’étage. Je regardai dans toutes les pièces, mais ni la salle de bain, ni ma chambre qui avaient leurs portes encore ouvertes pour aérer n’étaient occupées. Je toquais alors à la porte de sa chambre qui était fermée, mais n’eut aucune réponse. Je réitérai mon geste. Toujours rien. J’ouvris alors la porte qui n’était pas fermée à clé et le vis sur une chaise devant la fenêtre. Je l’appelais doucement, mais aucune réponse. Je m’inquiétai alors un peu, certainement pour rien d’ailleurs. Il était accoudé à la fenêtre et semblait dormir. J’entendais son souffle, bien qu’il soit très faible.
Ne voulant pas le déranger plus longtemps, j’allumai une bougie que je posais sur la commode et mis une couverture légère sur son dos. J’embrassai son front presque machinalement. Nous avions eu une rude journée, et j’étais presque sûre qu’il allait vouloir aller voir les fêtes ce soir – quelle ironie d’utiliser un tel mot quand on ne savait même plus quelle heure il était et que le voile de la nuit ne s’était toujours pas levé.
Je sortis sans faire de bruit en prenant au passage le matériel de nettoyage et refermais la porte derrière moi. Je redescendis les marches et commençais alors le nettoyage du salon. Dehors, on pouvait encore entendre des manants et bonnes gens s’exprimer de toutes les manières possibles des sentiments parfois totalement opposés. Je n’y fis pas plus attention que d’habitude.


Combien de temps passa ? Je n’en ai aucune idée. Deux heures, peut-être trois. Si je regardais en fonction du temps que je mettais généralement pour nettoyer tout le bas, je dirai une heure, mais vu la proportion de crasse et poussière que j’avais enlevées, je ne savais vraiment pas.
Je regardai dehors pour savoir si la pénombre environnante était due à l’éclipse persistante ou la tombée de la nuit. Apparemment, c’était la première solution.
Je n’ai pas vraiment de religion, mis à part celle des livres et du thé. Je dois donc avouer que l’évènement ne me faisait pas peur ou ne me rendait pas extatique. Je ne dis pas que je m’en fichais totalement. Au contraire. Je le voyais d’un œil rêveur, promesse de milliers de changements. Bon peut-être pas des milliers, mais il allait se passer des choses, beaucoup de choses. Des conséquences peut-être graves ou peut-être très bonnes. Qui sait ?
J’allais me refaire du thé et allumer un bâton d’encens pour aider à évacuer l’odeur de poussière encore trop présente à mon goût. Je sortis alors sur le palier et m’assis sur une marche. Une couverture légère recouvrait l’une de mes robes toutes simples noires et rouges que j’avais pris plaisir à remettre. Après avoir passé bien trop de temps sur les routes en tenu de cavalière, je retrouvai le confort de ma garde-robe. Ainsi parée, avec mon thé brulant entre les mains, j’étais prête à profiter de l’une de mes activités favorites : l’observation. C’est fou ce que le comportement d’un humain pouvait passer d’une extrême à une autre à la seule écoute d’un bruit, d’une rumeur, à la vue de quelque chose d’étrange ou autre. Malheureusement, je ne connaissais pas assez le voisinage pour pouvoir voir les changements qu’avait effectués l’arrivée du Voile. Qu’importe ? Il y a des choses qui se voient sans mal et j’avais de gros doutes que cet homme qui sortait de l’auberge d’en face, essayant de passer pour un impassible, mais qui jetait des regards fous aux alentours soit comme ça tout le temps. C’est assez mauvais pour le cardiaque en plus.

Enfin, c’était toujours intéressant. Surtout que de mon point de vue, très peu de personnes allaient faire attention à moi. Et je n’avais rien d’autre à faire en attendant le réveil de mon hôte. Le ménage à l’étage attendra bien un moment.
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 16:35

Acarvius resta un moment dans la pièce qu’il occupait à
essayer de chasser le hibou, mais celui-ci semblait s’obstiner à vouloir rester
prêt de lui. Il avait d’abord essayé de l’attraper mais bien entendue dès qu’il
s’approchait de lui l’animal s’envolait plus loin. Ensuite, il avait agité
frénétiquement les bras pour le faire déguerpir, en vain. Finalement, il avait
renoncé et était descendue à la recherche de ses affaires de ménages. Arrivé en
bas de l’escalier, il vit que Nyfaline était assis sur le perron à observer
l’extérieur. Intriguer par ce qu’elle
pouvait bien regarder, Acarvius se plaça derrière elle sans faire de bruit.






Il regarda les gens passer un moment avant de se diriger
vers un coin d’ombre ou l’écrivaine avait placé le balai et le sceau. Alors,
qu’il tendait la main pour s’en emparer, il ressentit une nouvelle fois la
vague d’énergie caractéristique qu’il avait ressentie en entrant dans le
hiboux, mais cette fois là il se sentie comme changé, il observa ses mains et
vit qu’elles avaient la couleur de se qui se trouvait derrière. Plus ou moins
anxieux Acarvius tenta de changer cela, mais alors qu’il allait entrer en
contacte avec les flux d’énergie qui se baladaient au bord de sa conscience, il
fut happé par l’esprit du hibou.






Avec énormément d’anxiété il tenta de retrouver le fil tenue
d’énergie qui le reliait à son corps mais il n’y parvint pas. Paniquée, le
hibou qui été donc dirigé par Acarvius, se retourna pour voir ce que faisait l’écrivaine. Celle-ci calmement
continuait à observer les gens au dehors. Il tenta de hululer, mais le cri
ainsi poussé fut tellement faible que Nyfaline ne sembla pas l’entendre. Il continua
à hululer frénétiquement dans son coin sans aucun résultat. Alors plus ou moins
choqué par le manque d’attention de l’écrivaine qui continuait à bader dans son
coin. Acarvius fit s’approcher le hibou de celle-ci.






Là encore elle ne remarqua son approche.





*Ah !!!! Mais qu’est ce qu’elle
fait !!! Ben c’est décidé moi je comprend rien à se qui se passe… On
dirait que l’éclipse à éveiller des pouvoirs en moi… C’est étrange. Bon, je
fais quoi moi maintenant… Parce que je ne peux pas regagner mon corps alors, il
faudrait qu’on m’aide !!*









Alors, il trouva la solution pour attirer l’attention de
Nyfaline. Il pris son envol et atterrit sur la tête de l’écrivaine en hululant
de toutes ses forces. Ayant enfin attiré son regard, il lui tourna autour d’elle
un moment et se dirigea vers son corps, qui avait toujours la couleurs de ce qui
l’entourait. Il poussa un houf de soulagement lorsqu’il vit à travers les yeux
du hibou que son hôtesse avait comprit que quelque chose d’étrange était en
train de se passer….
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 17:28

Combien de temps étais-je restée là à regarder les manants ?

C’était plus que déroutant. Et frustrant. Étions-nous encore en pleine journée ou la nuit était-elle tombée ? Avions-nous changé de jour ? C’était frustrant oui. Vraiment. Je venais à peine de trouver le compte des jours, de savoir à quelle date nous étions que je replonge dans une obscurité temporelle totale. Et ce n’est pas un jeu de mots. En fait, tout commençait vraiment à m’agacer.

— Le ciel va nous tomber sur la tête ! Je vous implore, ô grands dieux, de nous sauver !

Cela faisait un moment qu’il l’avait ouverte celui-là, pleurnichant agenouillé avec les bras au ciel. Et à mon grand damne il n’était pas le seul. Il croyait quoi ? Que ces paroles vaines allaient soudainement faire bouger la lune ? Peut-être. S’il a assez de cordes vocales et de patience et que le Voile durait rien qu’une petite semaine, peut-être qu’il aurait alors la fierté de se dire que c’était LUI qui avait interpellé les dieux et alors sa foi aurait redoublé de puissance. Pathétique. Non vraiment, je n’ai rien contre les religieux, mais il y a des limites tout de même. Je ne sais pas trop ce qui me retenait d’aller le relever et lui dire les quatre vérités en face. Qu’il me pompait l’air depuis un moment à brailler comme un gamin en plein milieu de la ruelle. Devant chez moi en plus.

— Ce qu’ils peuvent être lâches des fois, pestais-je, suivit d’une série de mots plus chaleurs les uns que les autres exprimant la joie intense que j’éprouvais d’être revenue à la capitale.

Je fus coupée dans mon élan créatif par quelque chose qui se posa sur ma tête. C’était le comble ! Voilà maintenant que n’importe quel volatile sans cervelle allait utiliser ma tête comme perchoir. C’en était trop. Si seulement je savais utiliser de la magie …
Mais voilà qu’il me tournait autour maintenant en hululant à m’en écorcher les oreilles. Ah, il m’exaspère celui-là aussi. Je perds rarement mon sang-froid, mais là c’en était trop. Le hibou s’était alors permis de rentrer chez moi. Je me levais alors pour le mettre dehors une bonne fois pour toutes quand il se posa devant l’un des placards. Ma rage était telle que je ne le remarquais pas tout de suite, mais oui. En plaçant la bougie que je tenais dans la main – et que j’avais prise avec moi pour une tout autre chose que m’éclairer, je l’avoue – sous un certain angle, il y avait quelque chose qui clochait. Les années d’observations pour mes livres ont enfin trouvé un but dans la vie courante. Je connaissais ma maison par cœur, et là, il y avait une tâche qui n’avait rien à faire là. Je regardais alors le hibou, qui s’était enfin calmé, dans les yeux. Non ce n’était pas normal. Il aurait dû fuir depuis très longtemps. Il ne serait même pas entré chez moi. Et il m’avait guidé ici.
Mon calme enfin retrouvé, je montais à l’étage sur une intuition. Toutes les pièces étaient vides et dans la chambre d’Acarvius, la couverture était rejetée contre la chaise qui avait bougé de place. Je redescendis donc pour me planter devant le hibou.

— Bon, je suis certainement folle, et mon esprit me joue des tours, mais on va jouer à un jeu, dis-je en prenant deux chaises et en les plaçant devant moi avec un certain espace. Je vais te poser des questions et ne faisait pas confiance au hululement que tu pourrais sortir – c’est peut-être comme parler à un chien, suffit d’être gentille et il remue la queue – je vais me baser sur quelque chose que simplement un humain serait capable de faire. Si tu t’appelles, Acarvius, ou tu t’es appelé un jour Acarvius, vient te poser sur la chaise de ma gauche.

Déjà, va demander à un simple hibou de se poser sur une chaise. Mais là, il devrait réfléchir comme un humain donc nous serons tout de suite fixés.
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 17:00

Le hiboux dans lequel était enfermé l'esprit d'Acarvius observa un moment la réaction de l'écrivaine, celle-ci semblait regarder l'espace ou était dissimulé, si on pouvait le dire ainsi, son corps. Au bout de quelques instant elle sembla comprendre que quelque chose n'allait pas, puis mystérieusement aux yeux du hiboux elle plaça deux chaises en face d'elle. Intriguer le hiboux la rejoignit pour voir ce qu'elle pouvait bien espérer faire en plaçant ses deux perchoirs prêt du corps.

Alors elle lui dit qu'ils allaient jouer à un jeu... Un jeu !!!! Mais c'était quoi le rapport, lui il avait pas envie de jouer à un jeu !
Le hiboux dansa de frustration d'une patte sur l'autre et n'écouta pas ce que lui disait l'écrivaine... Un jeu...Il n'en revenait pas, mais comment allait-il pouvoir faire pour lui expliquer la situation...


Il réfléchit un moment, et pensa:


*Bah... C'est une écrivaine... Et les écrivains ils ont toujours un pot d'encre quelque part... Et aussi du papier ! Reste plus qu'à trouver ça et j'essayerais de décrire ma situation...*

Il s'envola, fit le tour de la maison mais ne trouva rien pour écrire... Frustré, il revint vers les chaises, lassé de voler il se posa sur la chaise de gauche alors que l'écrivaine semblait vaquer à ses occupations.

Une fois posé sur sa chaise il émit un hululement dépité et voyant rien de mieux à faire, il ferma ses yeux en tentant de dormir un peu. Enfin cela ne dura pas quelques secondes car la pénombre ambiante étant très proche de la nuit, son instant animal lui disait qu'il devait chasser à tout prix pour se nourrir. Et en plus de celà, il le sentait, le hiboux avait très faim ! Que c'était frustrant, il passa ainsi quelque temps à combattre cette envie qui était presque intenable. dehors, la rue était remplis de bruits: des gens qui semblait criers, probablement de joie, mais ça il n'en était pas sûr, et puis surtout des bruits de gibier potentiel pour l'oiseau. Il entendait des rats et des souris fureter aux alentours. Ainsi oppressé de toute part, la volonté d'acarvius fléchit à la demande de son corps. Mais alors qu'il allait s'envoler pour accomplir cette basse besogne, il vit que Nyfaline revenait vers lui. Il se calma un peu et écouta ce que lui disait l'écrivaine....
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 17:38

Je voyais bien que ce hibou ne m’écoutait pas du tout. Il trépignait d’impatience pour finir par s’envoler je ne sais où dans la maison. Je jetai un regard dépité vers les deux chaises en me demandant comment j’avais bien pu croire une seule seconde que ce volatile de malheur puisse être Acarvius. J’avais un esprit débordant, certes. C’est une qualité obligatoire pour tout écrivain qui se respecte. Mais de là à confondre un humain avec un oiseau, je crois que j’avais légèrement perdu la boule. Enfin, au moins maintenant j’étais fixée. Je soupirai alors et entrepris de partir à la recherche du hibou. Mais c’était le calme plat dans toute la maison. Un silence comme je les aime. Un silence qui permet à l’esprit de s’évader sans aucune contrainte, libéré du poids de la réalité. Un silence fait pour écrire. Acarvius n’étant pas là, j’aurai tout le temps de mettre en ordre et réécrire mes notes. Il avait dû partir en oubliant de me prévenir. Soit, je lui en toucherai deux mots quand il reviendra, l’appel de la fête avait dû être trop fort. Ce n’était pas étonnant venant d’un jeune homme qui de plus venait de la campagne.
Je pris alors mon sac négligemment posé sur mon bureau de travail, sortit mon pot d’encre, ma plume et des feuilles vierges pour finalement me mettre au travail. Mes feuilles regorgeaient de petites notes en tout genre. J’avais toujours eu le sens du détail et un certain désire de réalité. Je voulais que lorsque l’on lisait mes écrits, qu’on ait la possibilité de rentrer complètement dans un univers que je propose à mes lecteurs. Mon univers.
Je me lançais donc dans ce travail laborieux, mais que j’appréciais pour le simple fait que mon esprit était alors totalement libéré de l’étreinte de mes problèmes et de ma fatigue. C’était tout de même troublant de ne pas plus avoir de repères. Il allait falloir que je me base sur mes besoins. D’ailleurs, j’avais une envie irrésistible de dormir. Mais je voulais avancer au moins un peu et surtout attendre le retour de mon hôte.

Je ne sais combien de temps je restai là. Toujours est-il que ce hibou de malheur était revenu. Je me tournai alors pour voir ce qu’il pouvait bien vouloir à hululer comme un dégénéré. Je ne sais en revanche pas si c’était mon regard haineux envers sa personne ou autre chose qui le fit taire, mais il finit par fermer son clapet. Il me regardait de ces grands yeux presque implorants. Soit. Je me levai alors en soupirant pour aller me faire une tasse de thé. Il finira bien partir quand il verra que je n’avais rien pour lui.
C’est alors que jaillie de mes lèvres fines une exclamation à mi-chemin entre la surprise et la peur. Je venais de donner un coup de pied dans quelque chose. Simplement, ce quelque chose n’existait pas. C’est donc après avoir réussi à reprendre tout mon empire que je m’agenouillai pour essayer de savoir ce que ça pouvait bien être. Je ne sais pas si vous avez déjà eu une telle expérience, mais rencontrer une surface solide alors que votre vue vous crie qu’il n’y a rien, c’est déstabilisant. De plus, comme je ne suis pas une magicienne et que je n’ai jamais vraiment eu affaire à la magie, je ne savais pas exactement ce qu’il fallait que je fasse – car oui, il y avait certainement une histoire de magie là derrière. J’y allais donc à tâtons et après quelques secondes, je reconnus un corps. Je retirai alors ma main instantanément, croyant avoir un corps mort. Réflexe humain.
Je réfléchis alors un instant, et me rappelai de la présence du hibou. En tournant la tête dans sa direction, je me rendis compte qu’il me regardait intensément. Mon esprit fit alors rapidement un lien hypothétique entre ces deux évènements anormaux (bien sûr, je ne comprenais pas encore le Voile qui ne s’était toujours relevé entre temps.) Une vague de terreur me saisit alors. Et si Acarvius était mort et avait été obligé de se transférer dans le corps du volatil ? Et comment pouvais-je être sûre que c’était bien Acarvius, en parlant autant du corps que de l’animal ?
J’entrepris donc de reprendre mon inspection plus minutieusement, refoulant la vague de dégout qui m’assaillait. Bien que je sois habituée aux affres de la guerre, la simple idée de toucher le corps d’une connaissance m’était assez désagréable. Je trouvai alors le visage, et le parcourrai tout en fermant les yeux pour mieux me souvenir de ses traits. Il était incontestable que c’était Acarvius. Je réfléchis alors un instant tout en regardant l’oiseau. C’était définitivement en dehors de mes cordes.

- Acarvius, je vais faire simple. Je ne sais pas si tu me comprends, mais tant pis. Je ne peux rien faire pour toi pour le moment. Je ne connais malheureusement aucun magicien, même de renom, qui puisse t’aider. Je suis totalement impuissante et c’est assez désagréable de devoir l’avouer. Je suis dans une impasse totale.
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Acarvius Melian
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MessageSujet: Re: Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh]   Retour à la capitale [pv Acarvius et Azazh] I_icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 20:59

Des jours et des jours passèrent mais la situation d'Acarvius ne s'améliorait pas... Il était toujours enfermé dans ce satané corps de hiboux ! Son hôtesse ne connaissant pas de mage sur la ville, il commença seul les recherches, c'est ainsi qu'il avait passé la plupart des dernières journées à l'extérieur de la maison... Le temps s'étirait et il n'avait toujours pas trouver de solution à son problème... En effet il avait d'abord chercher dans les quartiers fréquentés de la capitale, mais la plupart des sorciers étaient soit avares soit des arnaqueurs doués dans les magouilles qu'ils pratiquaient à longueur de journée...

Il s'était ensuite rabattu sur les quartiers riches et hautains de la ville gigantesque, mais là les adresses et les échoppes de sorcellerie étaient rares ! Il y passa 3 jours et 3 nuits entières sans trouver d'indications...et le voile lui ne s'en allait pas... Les gens avaient peur et d'étranges rumeurs circulaient sur la déesse tutélaire des hommes, mais cela n'intéressa pas Acarvius qui très égoïstement ne souhaitait qu'une chose, sortir de ce corps si...étrange.

Et puis il trouva la solution à son problème... Alors qu'il chassait des rongeurs dans les bas fonds de la ville, il entendit 2 pauvres vieilles femme parler de rumeurs sur un des mages de la cour, un certain Nakor, un vieil homme plein de sagesse et de pouvoirs !

Il passa la journée du lendemain à glaner des informations sur cet étrange énergumène. Ainsi il appris qu'il habitait au château, qu'il était très vieux, portait toujours d'étranges vêtements et un chapeau pointue... cet homme pouvait surement l'aider !

Convaincue de ce fait, il revint chez Nyfaline. Il fouilla un peu la maison et trouva ce qu'il cherchait: du papier et de l'encre... Là, il passa des heures et écrire, ou plutôt à réapprendre à écrire...Le hiboux n'aimait pas ça, mais Acarvius lui fit prendre goût à ce travail. Et au bout d'une nuit complète, il était parvenue à écrire 2 messages, un pour Nakor et un pour son hôtesse.

C'est ainsi qu'après avoir rangé dans une des poches de la veste que portait son corps le message pour le mage, il débarqua dès l'aube dans la chambre Nyfaline et lui déposa la lettre sur sa figue.

Celle-ci disait:

''Cher Nyfaline, cela fait longtemps que je cherche une solution au problème qui m'accable...Mais j'ai finalement trouver une solution ! Il y a un vieux mage dans le château qui pourrait m'aider...pourrais-tu m'y conduire ? Merci par avance !''

Il s'envola loin d'éventuelles représailles et attendit la réponse de l'écrivaine...


[HRPG: Désolé du retard et de la non compréhension de ton avant dernier message ^^'']
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