Kadvaël
Hybride
Nombre de messages : 55 Âge : 223 Date d'inscription : 29/03/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Vers Ydril [libre] Mar 28 Juil 2009 - 14:11 | |
| [ Désolé, je ne pourrai pas te répondre avant 3 semaines pour cause de départ en vacances impromptu... >< Donc, ben, à en Août ! ^^ ] |
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Kadvaël
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| Sujet: Re: Vers Ydril [libre] Ven 16 Oct 2009 - 17:57 | |
| Herran soufflait doucement entre ses dents, toisant son antagoniste d’un regard d’améthyste glaciale. Il continuait de menacer l’humaine, pointant sur elle la lame effilée de son dirk, bien loin encore d’être prêt à se relâcher – ou à s’éloigner. Et lentement, très lentement, la tension s’évadait de son corps. « Rends-moi mon poignard », murmura enfin la jeune femme. Ces paroles mirent fin à la silencieuse immobilité d’Herran. Subitement, la vie sembla revenir sur son visage qui s’anima, ses lèvres venant s’étirer en un... un sourire ? Un sourire dénué de joie, mais empreint en compensation d’une lourde dose d’ironie. « Vous le rendre ? répéta-t-il, prenant l’air incrédule. Pour que vous me sautiez encore à la gorge ? » Il secoua la tête, avec sur le visage une expression presque effrayante. Il affichait l’amusement, mais la couche de sentiments qu’il appliquait toujours sur lui était effritée, et l’on voyait au travers du masque une absence d’émotion vertigineuse. Car Herran n’était pas Herran ; il n’était qu’un pantin, jouet d’une puissance supérieure, d’un esprit torturé, qui s’efforçait de retrouver des bribes d’humanité en imitant les gens qu’il avait croisés, ceux qui, eux, avaient cette force incroyable et merveilleuse d’être quelqu’un. Il donnait pourtant bien le change, d’habitude, habité au fil des jours par une présence différente, mais qui donnait vie à ce corps creux. Il savait jouer des rôles à la perfection, reproduire la voix, les émotions, mais en cet instant le masque se fissurait, son rôle était trop étriqué, telle une peau trop étroite, et derrière le pantin qu’était Herran on voyait l’être qui tirait les fils... « Je suis peut-être un crétin mais il y a des limites, tout de même », poursuivit-il sur le même mode. Il la fixa droit dans les yeux quelques instants encore, puis cilla et fit mine de se relever. Se relever ? Hum, c’était un objectif un peu trop élevé pour l’instant. Aussi c’est sur les genoux –et sans cesser de surveiller l’humaine du coin de l’œil et du bout de la dague- qu’il alla récupérer ses outils abandonnés près du feu. S’il perdait ça, c’était fini pour lui... Sans le regarder, il fit tourner entre ses doigts le morceau de bois qu’il avait commencé à sculpter et, alors que ses yeux se posaient brièvement sur le cheval de la jeune femme, il sut très précisément ce qu’il allait faire –et ce, qu’elle l’en empêche ou non. Ne voulant pas offrir à cette femme le plaisir de le voir aussi affaibli, il prit sur lui de se mettre debout et, boitant plus lourdement qu’il ne l’aurait voulu, il s’approcha de l’animal qui tourna à peine la tête vers lui. Herran jeta un regard d’avertissement à l’humaine, la dissuadant de s’approcher, et il prit appui sur la selle pour se hisser péniblement sur le dos de cette grosse bête. Le cheval n’eut pas l’air extrêmement ravi du poids lourd –bon d’accord, pas si lourd que ça, avec son ossature d’elfe...- qui lui tomba sur le dos et fit un écart, mais Herran était en place et maintenant, ne descendrait plus tant qu’il ne le voudrait pas. « Au fait, fit-il en se tournant vers l’humaine, vous ne m’avez pas dit votre nom. » Les fissures du personnage avaient disparu, il offrait à nouveau l’image unique et sans défaut d’Herran, pour les dernières minutes de cette identité. Il s’était exprimé d’un ton aimable et courtois, comme au début de leur rencontre. A la réponse de l’humaine/Face à son absence de réponse [HRP : C’est toi qui vois ^^], il hocha tranquillement la tête et ressortit le poignard de la jeune femme qu’il laissa tomber, pointe vers le bas. La lame s’enfonça légèrement dans le sol extrêmement meuble. « Je vous laisse ça, aussi. » Il lâcha sa sculpture à côté de l’arme. Bien qu’inachevé, le personnage semblait déjà vivant, avec un regard et une expression étrangement fascinants malgré son corps mal dégrossi. Herran ne savait pas pourquoi il venait de faire ça, il ne chercha pas à le savoir. Il frappa les flancs de sa monture, s’accrochant comme il pouvait. Ne désirant plus qu’une chose. Disparaître. Se fondre dans la nuit et n’en plus jamais ressortir. [ Voilàà ! Encore une fois, toutes mes plus plates excuses, j'ai vraiment pas l'habitude de répondre avec un retard aussi honteusement immense à mes RPs... X__x' (En plus, j'ai pas eu le temps de relire, ça doit être truffé de trucs louches =X) Donc, je pense qu'on peut clôturer avec ton message, non ? Et si jamais l'occasion de re-RP ensemble se présentait... J'aurais rien contre, ce fut un plaisir ^^ ] |
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