Le banc des rencontres. [ Sujet en pause. ]

De couloirs en couloirs, de long en large… en ce mois de Barkos Von Konrad avait vraiment beaucoup de travail. Il n’avait de cesse de signer des tas et des tas de document tous plus ou moins important mais d’une utilité certaine d’après les « bureaucrates » royaux. Enfin c’est ce qu’il se répétait pour ne pas tout lâcher et rejoindre des endroits plus paisibles. Quoiqu’au final, il n’allait surement pas tarder à se poser sur le banc en pierre blanche qu’il affectionnait tant dans le jardin royale de Diantra. Il avait l’impression d’être persécuter par ses fonctions et devait faire au plus vite une pause bien mérité ! Mais sa place et ses obligations envers les humains ne lui permettaient vraiment pas de prendre du bon temps… même s’il en avait besoin justement parce qu’il était humain ! Il continua donc son chemin vers l’extrémité nord du château, il passa devant le jardin avec envie et le seul parfum des plantes saisonnières suffirent à lui redonner le courage. Il observa alors sa place sur le banc blanc. Prise et fermement, par une jeune femme et son amant. Promptement, l’homme ne tarda point à repérer le regard bienveillant de Von. L’intendant comprit alors que l’homme surveillait la jeune femme de très près... Qui étaient-ils ?

Von continua son chemin vers l’extrémité nord. Une fois arrivé dans le bureau de l’archiviste qui devait prendre les derniers documents importants et les sceller, Von soupira… heureux d’en avoir finit pour aujourd’hui. L’archiviste lui rendit le soupire et rajouta :

« Sire Fellsburg, vous avez oublié de préciser qu’elle partie des écuries devaient être remanié pour augmenter sa capacité d’accueil ! Ce document… n’est pas valide ! Il n’a aucune valeur ! »

Von regarda vivement l’archiviste et lui répondit presque aussi tôt :

« Vous n’avez qu’à préciser que c’est toute l’écurie qui doit-être repensée ! Je doute que l’idiot qui a pensé à cette structure soit militaire ! On ne peu accueillir que dix chevaux ! Rassurez-moi en me disant que c’est une plaisanterie stupide ou dépêchez-vous d’en finir au plus vite ! Qu’on ne perde pas de temps avec ça ! Je veux le double des capacités d’accueil actuel, ni plus ni moins ! Au boulot ! »

Sur ces derniers mots, l’archiviste ne dit plus rien, il s’exécuta au plus vite sans broncher. Quant à Von’, il avait quelque peu exorcisé sa frustration sur ce pauvre petit bureaucrate mais franchement qu’est-ce que c’était bon pour lui de se soulager de la sorte et qui dirait le contraire ?! Sur ces derniers mots, il libéra ses gardes qui vaquèrent à leurs occupations personnelles. Von’ rebroussa alors chemin et repartit en direction des jardins royaux. Ceci fait, il ré aperçue la jeune fille et son garde du corps assis sur le banc. Les quelques derniers rayons de soleil étaient si bons à capter qu’il ne résista pas plus de temps à ceux-ci. Il s’avança alors vers la jeune femme calmement et s’assis alors sur ça droite proche d’un petit arbuste, lui laissant donc par galanterie le confort du banc tout en rassurant son garde du corps qui avait surement déjà remarqué que Von ne portait pas d'arme. De toute façon, il n’en avait pas besoin pour profiter des derniers rayons de soleil et ne voulait surtout pas brusquer ce moment paisible !

De nouveau, Von Konrad posa ses yeux sur la jeune femme. Exquise en tout point et d’un rang surement supérieur à celui de sa famille, c’était certain ! Il avait comme une impression de déjà vue, et au risque de se s’y perdre, Von’ décida qu’il était tant de faire connaissance si cela pouvait lui être permis :

« Bonjour demoiselle. Je suis Von Konrad Fellsburg digne héritier d’une famille de la noblesse de Diantra ! En ce nom je vous salue. »

Marquant une pause, Von Konrad devint rouge. Il ne savait pas vraiment comment aborder une jeune femme. Cela risquait d’être laborieux m’enfin il reprit de plus belle afin de s’hotter d’un doute :

« Votre visage ne m’est pas inconnu. Excusez mon impolitesse mais ne seriez-vous pas d’un rang plus élevé qu’il n’y parait ? Je veux dire par là, ne seriez-vous point une personne importante du Langehack ? »

Voila qu’ils se retrouvaient dans les jardins de Diantra. Son masque sur le visage, ses yeux gris scrutant le décor, SaYoLe remplissait son rôle en silence. Marchant juste à droite de sa protégée, il hasarda quelques regards vers elle, faisant garde de ne pas croiser ses yeux bicolores. Il savait que si elle avait recherché cette belle, c’était par nostalgie aux jardins de Langehack…

Dans un sens, il se sentait responsable… C’était lui qu’il l’avait fait venir ici par l’intermédiaire du Roi… Mais c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour l’extirper des griffes de sa mère et de la nonne… Mais à quel prix ? Il avait espéré voire un sourire revenir sur le visage de la poupée de cristal ici, loin de tout ce qui la tourmentait… Pourtant, il n’avait pas vu la différence tant recherché…

Un mouvement dans la périphérie de son regard l’arrêta. Son corps se raidit d’un bloc, prêt à se qui allait suivre. Mais la silhouette disparaissait rapidement. Laissant son corps et la pression se relâcher, il reprit son rôle, toujours sans un mot. Le Garde du Corps aurait voulut lui parler, la soutenir, l’aider… Mais pourquoi faire ? Cette aide il ne s’en était pas montrer capable, et il avait compris qu’il était mieux qu’il reste inactif…

Au bout de plusieurs minutes, la jeune femme avait prit place sur un banc. SaYoLe lui était disposé juste à coté, debout, faisant attention à ne pas la mettre dans son ombre. Ce fut alors que la silhouette de tout à l’heure fit une nouvelle fois son apparition. Au bout de quelques secondes, il était évident qu’il venait à leur rencontre… Doucement, le Garde du Corps pivota sur lui-même, déposant son regard sur sa protégée. Ses yeux gris s’éprirent quelques instants de ceux de la jeune femme. La demande implicite était claire pour tout les deux. D’un léger mouvement de tête, Ashenie signifia son accord de le laisser approcher. Rapidement, son regard prit la fuite, ne parvenant pas à soutenir celui de la future duchesse plus longtemps sans que son cœur le trahisse. Laissant échapper un soupire de soulagement imperceptible sous son masque si ce n’est pas le léger affaissement de ses épaules, il reposa un regard de glace sur l’arrivant. Ses habits laissaient clairement percevoir son rang… Un noble, un de plus dans la fanfaronnade qui tournait autour de la faible pucelle de Langehack. Sa main se porta furtivement à sa dague, le tant de vérifier du regard qu’il ne portait pas d’arme… Puis il le laissa passer, juste à coté de lui, une nouvelle fois sans aucun mot.

Ses yeux scrutèrent le noble, qui était maintenant assit à coté d’Ashenie. SaYoLe se rapprocha doucement, préférant raccourcir la distance pour intervenir plus rapidement en cas de besoin. Dans un bruit cristallin, il sortit avec délicatesse la dague qu’il portait à sa ceinture de son fourreau de quelques mini mètres, juste de quoi gagner le quart de seconde qui pourrait lui être nécessaire en passant juste le petit « click » qui gardait l’arme dans sa protection. Maintenant derrière Ashenie, il laissa son regard airé entre le nouveau venu, les environs proches et sa protégée, guettant une demande silencieuse de mettre fin à cette entrevue.

Aranel errait dans les couloirs du château, il marchait perdu dans ses pensées. L'automne touchait à sa fin, déjà le rude hiver se faisait sentir, approchant à grand pas. Bien qu'ici l'hiver serait toujours doux face a l'hiver du grand nord.

Mais trêve de météo, le sieur d'Actellys, ambassadeur dans sa fonction ici, se promenait donc parmi les ailes du château, le regard passant d'une tapisserie à une autre, d'une armure à un meuble. D'un courtisant à une damoiselle. La cour était si pleine de gens différents en tout point. Mais cela était si intéressant. Une ambiance truculente à souhait, qui rappeler au baron elfique sa belle terre avec tout ses habitants et leurs conflit historiques.

Bientôt le duel avec l'Ancenois aurait lieu, Aranel étant de retour de sa baronnie, il avait relevé le duel, et le moment de faire tomber du sang bleu arrivé. Il y avait toujours cette peur qui nouait le ventre, celle de mourir, celle de disparaître, mais après tant de bataille, tant de guerre, il suffisait de voir ce duel comme une bataille de plus, avec seulement un adversaire.

Le jardin était donc remplis de jeunes gens avec leur coterie, des poètes récitant leurs créations suivit de nobles dames, des artistes en tout genre, le baron aperçus même un cracheur de feu. Les jardins étaient sans nul doute l'un des endroits les plus prisés par les courtisans avides de spectacles mais aussi de calme. Car ce même jardin passait des grandes places très peuplé aux petites allées avec quelques bancs et sans passage.

Le Sieur elfique, décida d'aller faire un tour dans ses mêmes jardins, pour respirer un air pur et se vider la tête, de plus il avait l'esprit trop enfermé dans ses murs de pierre et désirait sortir à l'extérieur. C'est ce qu'il fit en passant par une entrée du château, qui servit ici même en l'occurrence à une sortie, pour finalement arrivé sous le soleil.

Ce dernier lui frappa la tête avec ses rayons aveuglant, il fallu quelques minutes a l'elfe pour s'habituer au rayonnement plus fort ici. Ses yeux finir par s'habituer à l'éclat. Et il marcha d'un pas léger, le cœur lui plus lourd. En ce beau jour il avait arboré le Numilion, le symbole de sa noblesse. Le Bijoux de sa terre, et l'un des diamants le plus connu du nord.

Ce bijoux était pompeux, assez visible, et très riche. Il avait déjà eut le droit aux regards avides des courtisans, et là dans les jardins le même phénomène se suivait. Il faut avouer que le Baron s'était habillé aujourd'hui avec grande pompe. Seul sa tête était nue, ses cheveux bruns glissant au gré du vent, laissant son visage dégager apprécié le doux vent.

Pour se couvrir, le baron avait d'abord revêtu une chemise blanche, en Organdi, la soie de Langehack étant très bien apprécié par le Baron. Qui d'ailleurs avait fait taillé moult vêtements par leurs artisans. Cette chemise donc, en souple et léger, laissait la peau du baron s'apercevoir au travers. La toile était assez simple, d'ailleurs on n'apercevait la chemise que sur les avant bras. En cet endroit, le pourpoint avait les manches fendues. Mais parlons un peu plus de ce pourpoints. Il était d'un blanc immaculé. Ce pourpoint était lui aussi un travail de Langehack. Fait en cette toile que le baron aimé tant, l'Organza. Le pourpoint était moulant, et montait jusqu'au cou avec un col haut.

Le pourpoint était couvert d'arabesques, les fils dorées et bleutés traverser l'habit en dessinant des dessins qui démontrait le talent des artistes. Pour compléter tout cela, il vaut encore parlait des incrustations et des pierres précieuses qu'on pouvait voir sur l'habit. Sur les épaulettes, on apercevait trois petits diamant, provenant directement des mines du Grand Nord. Ses trois petits diamant formaient sur chaque cotés un triangle, et renvoyer la lumière solaire avec aveuglement. Sur le torse du pourpoint on trouver des cannetille d'or dessinant des arabesques avec beauté et merveilles. La lumière était renvoyé par tout cet vêture pour éblouir les courtisans.

A la taille on trouvait l'habit maintenu par une ceinture. Cette dernière était faites en une soie pourpre qui contrastait avec merveille le blanc du pourpoint. Pour rester dans le pompeux, la ceinture était bordé en ces deux extrémités par une petite rangée de diamant bleu. Tandis que des cannetilles toujours en or, dessinaient des arabesques tout le long de l'objet. Ce dernier s'attachait par une boucle des plus merveilleuses, faites en argent et en cuivre, l'objet prenait une teinte argentés avec des contraste rougeâtre. Des incrustations en elfiques étaient lisible, ceci donnait cela: Fierté et gloire, deux mots pour définir la vie., fort évidemment, cette gravure était recouverte et accompagnée par des cristaux minuscules, histoire de la rendre plus visible.

Voici donc à quoi ressemblait le haut de vêture du Baron, un pourpoint fastueux, et pompeux, qui semblait attirer à lui la lumière pour la renvoyer. L'habit s'agrémentait avec merveille au Numilion, ce gros diamant bleu qui se trouvait être une parure des plus adapté.

Pour compléter tout cela, le Baron portait des chausses fait en un tissu blanc, recouvert de broderies bleuté. Ces dernières rattachés au pourpoint par une aiguillette discrète, venait redonnait le coté étincelant aux costumes. On trouvait quelques cannetilles, mais aucune pierre ou incrustations.

Pour servir de chaussures, le baron avait décidé de porter des bottes, non celle du grand nord, avec leur fourrure, et leurs peau épaisse, mais des bottes légère, l'intérieur était fait en soie pour plus de confort, tandis que la matière principale resté la peau de bête. Cet paire de bottes, ressemblait à des cuissardes, ne dépassant pas le genoux. Elle se portait par dessus les chausses. Pour constater avec tout cela, il fallait redonner une légère teinte foncé, le noire aurait était de trop, le gris déplacé, mais un pourpre foncé, rappellerait la couleur de la ceinture, en étant bien coupé par les chausses. Ainsi les bottes était pourpre. Pour fermer ses bottes, des lanières se croisait et s'entrecroisait sur les cotés extérieur.

Voici donc à quoi ressemblait la vêture du sieur Ambassadeur, il portait cela non pas vantardise ou autres sentiments de ce genre, peu être un peu de fierté, mais rien de plus malsain, la raison était tout simplement qu'il aimé portait des vêtements fait dans ce style, mais il réservé ses moments, pour éviter de se voir appelé le pompeux. D'ailleurs, il n'avait pas porté la couronne des barons d'Actellys, pour justement éviter le trop pompeux.

Tout en continuant à arpenter les jardins, voilà qu'il arriva dans un coin moins peuplé par le spectacle ambiant. D'ailleurs deux personnes semblait s'y être installer, maintenant trois avec le nouvel arrivant. Le baron s'approcha un peu plus avant de reconnaitre la belle Ashenie, cette dernière était assis sur le banc tandis qu'un autre homme lui parlait.

Cet homme était inconnu aux yeux d'Aranel, il le connaissais peut être de nom, en tout cas il irait présenter ses hommages à la belle demoiselle, pis peut être faire une nouvelle rencontre. Connaissant à peu près les mesures que le garde du corps prenait pour protégé la belle demoiselle de Langehack, Aranel dégagea bien sa ceinture. Il ne portait pas d'arme. En effet il ne comptait pas sortir à la base, soit pas de risque d'avoir besoin de son arme.

L'ambassadeur salua le garde du corps d'un simple signe de la tête, ce dernier s'écartant quand Aranel arriva à sa hauteur, pouvant voir qu'il ne portait aucune arme. L'homme était bien totalement inconnu au demi elfe, voilà qui serait intéressant comme rencontre. Sans plus attendre, Aranel se présenta à Ashenie, et effectua une révérence, en prenant soin de ne pas salir son habit.

-Mes hommages belle demoiselle, je suis heureux de vous voir en cette douce et suave journée, je me rend compte que j'ai été des mieux inspiré à sortir dans le jardin, ceci m'ayant permis de vous croiser et d'avoir la chance de pouvoir me venter de vous avoir vu aujourd'hui.

L'ambassadeur laissa son regard planer quelques instant sur Ashenie, avec un sourire qui se voulait être des plus charmeurs qu'il était capable de faire, avant de pointer son regard vers l'homme. Ne connaissant ni son titre, ni son nom, Aranel ne savait pas trop comment le saluer, il préféra ne prendre aucun risque et de le saluer comme un noble, de petit extraction tout du moins, avec une révérence pas trop marqué.

-Mes salutations noble sieur, je craint de ne pas connaître votre nom, peut être pourriez vous m'éclairez sur ce problème ci ».

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