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 Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran]

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Mëgilen'syre Wirskeïnfyl
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Mëgilen'syre Wirskeïnfyl


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MessageSujet: Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran]   Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran] I_icon_minitimeSam 1 Aoû 2009 - 15:51

Nom/Prénom : Mëgilen'syre Wirskeïnfyl, son prénom signifie "épée de paix", quand à son nom sa signification fut perdue il y a bien longtemps de cela dans les temps immémoriaux où les elfes étaient encore formées en tribus disparates.

Âge : 749 ans (semble avoir la trentaine).

Sexe : Mâle.

Race : Elfe.

Particularité : Parle l'elfique et le langage humain, parce-qu'il le faut bien. Méprise les autres races.

Alignement : Elfes - Neutre bon.

Métier : Baron de Wirskeïnfyl (Duché de Daranovar), Capitaine de la Cavalerie (Hobby > Dresseur d'animaux en tout genres).

Classe d'arme : Corps à corps.

Équipement :
Mëgilen'syre, a toujours pour habitude de garder sur lui son étincelant équipement militaire qui, il faut bien le dire, n'est pas des moindre de part son statu de baron et de capitaine qu'il aime à rappeler tout deux. Il est donc généralement toujours dans son armure finement ciselée et dorée à l'excellente manière de sa race sous laquelle s'ajoute une mince cotte de maille de maille d'une légèreté dont les elfes s'en font un secret gardé bien jalousement. Par dessus cet attirail certes officiel et comme un indispensable détail au physique du baron, fait rougeoyer comme une incandescente flamme une cape rouge bordeaux, couleur du duché (Daranovar) et de la baronnie qu'il se veut défendre, toute l'armure de Mëgilen'syre.

Accrochées à sa ceinture, plus précisément du côté de sa hanche gauche, se trouve un sabre de cavalerie des plus magnifiques et une épée longue un peu plus banale mais non moins modeste. Ce sabre est dû à son grade de capitaine de cavalerie et c'est d'ailleurs la seule de ses lames que Mëgilen'syre utilise généralement, elle est entièrement dorée quoi qu'un peu plus pâle que son armure, à chacune des faces de sa garde a été faite incrusté un rubis étrangement sombre. Son épée longue quand à elle n'a que la garde de doré et nul pierre précieuse n'est la pour la mettre en valeur, sa lame d'un argent étincelant mesure 80 centimètre de long et n'est pas très épaisse. Le sabre lui mesure 65 centimètre.

Pour ce qui est de l'équipement qu'il ne porte sur lui qu'en tant que défenseur ou bras armé de son peuple, il ne s'agit que d'un casque et d'un bouclier. Son casque est tout doré comme sont armure, par contre le bouclier a le rouge comme couleur principale et seuls les ornements sont dorés. Comme caractéristique de ces deux équipement, et ce qui d'un côté lui donne une certaine stature durant les combats, il y a ces ailes dorées que l'on retrouve aussi bien sur les renforts latéraux du casque que sur les coins supérieurs du bouclier, dans des proportions qui diverge bien évidemment.

Outre tout cela il faut prendre en compte son fidèle destrier elfique, Roch En' Naur (cheval de feu), auprès duquel il passa tant et tant d'années à parfaire sa technique de monture martiale. Celui-ci a la robe grise, assez sombre, et la crinière noir et soyeuse. Son caparaçon est à l'instar de l'armure de son maitre et compagnon, doré certes et les tissus qui l'ornent et le protègent également sont tout naturellement faits de rouge. Seul la selle de cuire pourrait cassée cette fusion esthétique qu'il y a entre les deux personnages. Sur le heaume du destrier, à l'endroit du front, siège également un rubis de bonne taille, décidément important aux yeux de Mëgilen'syre.
L'union qui règne entre les deux individus est difficilement qualifiable, leur caractère est infiniment proche et les années d'entrainement les ont rendu très fusionnels. Ils peuvent paraitre très distants à première vu mais il s'agit en réalité d'une profonde compréhension qui se distingue clairement dans l'agilité du chevalier. Tout deux sont rigides et extrêmement exigent envers eux-même, ils ne perdent jamais leur sang froid et vont toujours au devant des choses.

Description physique :
Son visage ovale et fin renvoi un ton légèrement mat qui s'accorde bien avec ses longs cheveux blonds foncés presque rougeoyants qui lui arrivent à la moitié du dos. Ces cheveux sont un trait caractéristique des Wirskeïnfyl, tout comme ses yeux dorés qui peuvent renvoyés des regards aussi foudroyants que strictes. Lorsque Mëgilen'syre est hors de contrées elfiques ou ne serait-ce qu'en présence de gens d'autres races, il arbore toujours une face sévère et impartiale, c'est l'elfe de puissance qu'il met en valeur dans son physique, l'elfe de race supérieur. Il envoi sans gêne des regards méprisants et dédaigneux à tout ces gens qui ont fait la ruine de son peuple à leur simple contact. Quand par contre le baron est parmi les siens, c'est à dire également lorsqu'il n'est pas dans son rôle de capitaine devant quelques soldat ou lorsqu'il n'est pas dans celui de baron de Wirskeïnfyl, c'est le visage d'un homme plein d'ouverture d'esprit et de sagesse qui s'offre aux autres. Il est alors, là, plutôt ouvert et souriant et son visage s'en trouve comme transformer. Il passe pour ainsi dire du loup enragé à l'elfe sage.

Sa voix est rauque et énergique dans les deux langues qu'il connait. L'ultime différence est sa prononciation parfaite de la langue elfique.

Tout le reste de son corps est plutôt harmonieusement construit, bien que sa musculature soit plus développé que celle de ses congénère de part un entrainement physique intensif que lui impose son statu de militaire qui se veut être un elfe d'arme de talent. Physique musculeux qui transparait encore plus aisément à travers son armure sur mesure et du haut de son mètre 93. Aucune imperfection naturelle n'apparait sur ce corps, seul de nombreuses cicatrices sur le dos, les bras et les mains, brisent son harmonie. Mais effacées au fil des ans, ces détails seraient maintenant visible qu'aux yeux d'une éventuel épouse.

Lors des réceptions ou dans le privé, Mëgilen'syre porte des vêtements amples et légers propre à sa race, de couleur rouge de préférence.


Description mentale :
Une seule idée régit la façon de pensée de Mëgilen'syre et de nombres de ses ancêtres, la perfection. Atteindre ce but ultime et son seul dessin. Dans les esprits humains ce mot serait certainement ressentit comme une profonde envie de pouvoir et de connaissance mais dans ceux des elfes comme les Wirskeïnfyl il rime avec cet âge d'or du passé maintenant révolu. Retrouvé cette paix, cette harmonie légendaire et cette communion encore jamais égalé avec la nature et les arcanes.

De part leur immortalité, les elfes sont pour Mëgilen'syre la seule race capable d'atteindre la perfection, les drows étant naturellement pervertis. L'unique problème à ce but est l'influence néfaste des autres races qui des les premiers âges ont prouvés qu'ils étaient inapte à la bonne entente avec les elfes de part le cruels défauts et leur vil mode de pensé, né cependant de leur courte et misérable vie. De ce fait et pour le bien de son peuple, Mëgilen'syre prône ouvertement le rejet de toute autre race en terre elfique et de tout contact avec celles-ci. Mais la nature de ces voisins impétueux les pousseraient, même en prenant des mesures de retranchement pour le peuple elfique, invariablement à défié les mystères de la sainte forêt Anaëh. C'est pourquoi Mëgilen et ses parents avant lui souhaitaient une position de dominant/dominé des elfes aux autres peuple, militairement parlant. Mais, bien sûr, un tel projet ne pourrait se faire sans un nouvelle essor de leur civilisation, Mëgilen adopte alors, politiquement parlant, souvent la meilleure position pour les elfes mais encore souvent la pire pour les autres races quelles qu'elles soient.

Le baron est plutôt ouvert sur la question des hybrides au sang immortel, fruits des folies de leurs parents ceux-ci ne sont pas responsables de leur tare génétique et sont donc les bienvenues si ceux ci souhaitent malgré tout suivre le noble chemin du Beau Peuple. Pour cette raison et sa philosophie de supériorité militaire elfique, il encadre mal ses actuels duc et duchesse qui ont la pure folie de vouloir progressivement supprimé leur force militaire! Pour qu'un tel raisonnement soit acceptable à Mëgilen'syre, il faudrait avant cela exterminer les 3 autres races maitresses qui sont à tout instant capable du pire, Anaëh se souvient encore de leur arrogance en son domaine et cela ne doit pour lui jamais se reproduire. Politiquement, ceux-ci restent pourtant encore ses alliés les plus probables de part leur méprit raciale qui semble encore poussé que le sien.

Le comportement privé du baron n'a jamais été connu que par ses parents, aucune femme n'ayant jamais asservi son coeur et n'ayant aucun véritable ami. Et, peut on considéré que ce comportement envers ces parents serait celui qu'il adopterait en privé?! Si l'occasion lui arrivait, celui-ci aurait sans doute du mal à oublier les formalités encrées dans son intellect jusque dans dans ses manières d'aimer.

Publiquement, il garde une image d'elfe sur de lui, solide et intransigeant. Telle est du moins sa réputation et celle de sa baronnie fière des Wirskeïnfyl depuis nombres de millénaires. Ses idéaux quelques peux conservateurs se savaient bien avant sa naissance, il suffisait au monde elfique d'apprendre que les Wirskeïnfyl attendaient un enfant. Quand à son attitude militaire, elle prône non plus l'amour du peuple et de la forêt que la haine de l'ennemi, il lui arrive souvent même de les plaindres en en parlant de "ces pauvres mortels".

De part son idéologie conservatrice, Mëgilen'syre reste beaucoup de temps proche de la nature et de la forêt. Il a un certain attrait pour les arts et est sincèrement persuadé que l'art serait un atout majeur dans le retour au style de vie de l'âge d'or, si bien qu'il s'est d'ailleurs initié à la musique récemment (notez que récemment pour un elfe signifie il y a de longues années de cela pour un humain). Il n'est donc pas anodin d'entendre quelques douces mélopées s'échapper des alentours de son domaine, ce sera le baron qui entre deux tâches officiels s'est trouvé le temps de faire une petite pause.

Et finalement, l'unique part de pure sensibilité dans cet être se trouve dans son amour pour les animaux. Il a envers ces êtres plus de tendresse qu'il n'en aura certainement jamais avec aucun autre humanoïde et ceux-ci lui rendent bien, grâce aux innombrables années passé à leur contact, le baron de Wirskeïnfyl a créé un lien particulier avec ces créatures encore bénies de Kyriä. La ménagerie de Wirskeïnfyl est devenu, depuis la venue à la baronnie de Mëgulen'syre, l'une des plus réputées du royaume de part sa taille, sa diversité et les soins que le baron met à l'entretenir.



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Comment trouves-tu le forum ? : Excellent.
Comment as-tu connu le forum ? :En cherchant des forums rp, c'est le seul m'ayant vraiment intéresser. [Multi de Cheshy]
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) :
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Image de la baronne dans l'histoire : http://www.playrf.com/files/WallPaper/elf_girl_1280.jpg


Dernière édition par Mëgilen'syre Wirskeïnfyl le Mar 4 Aoû 2009 - 12:47, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran]   Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran] I_icon_minitimeDim 2 Aoû 2009 - 10:50

Chapitre I :L'enfance

Les Wyrskeïnfyl, une race dans la race, des individus fiers et hautains plein de prétention. C'est ainsi qu'est souvent vu par l'elfe lambda, et surtout les gens d'autres races, cette ancienne famille conservatrice qui se veut bergère de son peuple. Au fil des millénaires cette famille a souvent convoité le trône et le commandement militaire, mais cela sans jamais outrepassé les lois de son peuple. Les Wyrskeïnfyl sont donc des gens dangereux et radical mais cela en toute bonne citoyenneté. La continuité de leur lignée est d'ailleurs un soucis principal chez eux, car dès que celle ci sera rompu, une nouvelle famille sera mise au pouvoir de la baronnie et cela risque d'entrainer la fin de leur long et pénible combat contre la corruption de la pureté des elfes.

Après ce bref descriptif des idéaux de la baronnie, qui seront plus amplement repris dans celle ci, voilà enfin l'histoire qui nous intéresse tous, celle de Mëgilen'syre Wyrskeïnfyl. Pour commencer, une image de la baronne Svanima dont les traits n'ont jamais changer au fur des siècles et qui sera un personnage très important, ce portrait est celui qui trône dans le salon Wirskeïnfyl où l'on reçoit les invité. Le père de Mëgilen'syre (Mëgilen'ithil) ressemblant très fortement à son fils et étant un personnage plus secondaire, je ne pense pas qu'une image de lui soit des plus indispensables.
Spoiler:

Le baron et la baronne de Wirskeïnfyl avaient, il y a plus de 800 années de cela, une réelle angoisse quand à la venue de leur descendance. Malgré une réelle envie de donné naissance à leur enfant, les deux époux n'arrivèrent à rien et ce fut un véritable miracle quand quelques années plus tard le ventre de la baronne se mit à s'arrondir, annonçant la venue d'un heureuse évènement. Mais, par malchance, cet enfant arriva mort née et le malheur accabla la famille Wirskeïnfyl au plus haut point. Il le leur fallait pourtant, cet enfant, afin de perpétuer la longue et noble lignée de leur famille. C'est 50 ans plus tard, que cette nouvelle chance se reproduisit, la peur des deux parents était alors à leur paroxysme. Si jamais celui-ci mourrait, il serait peut-être la preuve d'une tare génétique chez l'un des deux parents et leur espoir de voir naitre un jour leur enfant se retrouverait des plus amoindries.

Mais pour le plus grand bonheur de ses enfants et le plus grand malheur de leurs détracteurs, celui-ci naquit parfaitement en bonne santé par une nuit hivernale. Ses parents le nommèrent Mëgilen'syre, bien prétentieusement d'ailleurs, mais ils avaient tellement attendu cette naissance qu'il l'a prirent comme un don divin, un signe de l'avènement des Wirskeïnfyl, une chance octroyée par Kÿria.

Dès son plus jeune âge, Mëgilen'syre fut soumit à la longue et draconienne éducation des Wirskeïnfyl. Sa mère, responsable de sa prime éducation, n'hésitait pas à le reprendre aussi sévèrement que violemment quand celui-ci ne prenait pas une démarche assez ample et gracieuse ou quand il écorchait la moindre syllabe elfique à une micro-sonorité près. Les punitions qu'elle lui infligeait étaient pour la plupart physiques, cela allait de la gifle au coup de cravache. Excepté celles-ci une punition moins directe mais tout aussi sauvage était la privation de nourriture. La baronne tenait son fils par la peur de la souffrance physique mais cela était loin de la satisfaire, et loin d'être approprié au personnage qu'il était prédestiné à devenir.

La mère de Mëgilen'syre, soucieuse de ce détail et pour ne pas en fair un fils à maman, ne comptait pas resté derrière le dos de son fils toute sa vie, elle se dut de pratiquer une méthode bien plus sournoise oui mais qui a fait ses preuves. Elle profita du fragile coeur de son enfant pour que celui-ci se réprimande lui-même et attrape ce fameux goût de la perfection encrée bien profondément dans la psychologie des Wirskeïnfyl. La baronne connaissait en effet parfaitement l'amour que pouvait avoir pour sa mère un jeune enfant, elle n'hésita pas à profiter de cela et endossa le rôle de victime accablée par le fardeau de son enfant. Maintenant au lieu de le réprimandé férocement à chacune de ses erreurs ou même de le battre, elle n'hésitait pas à fondre en larme, à le faire culpabilisé en s'écriant qu'elle avait dût être maudite par Kÿria pour avoir un tel enfant. Peu à peu, grâce également à une tendresse et un contact physique tout deux biens ajustés, Mëgilen'syre entra dans le jeu de sa mère... A chaque fois que celle-ci s'en allait en pleurant d'avoir vu les "cruels défauts de son fils", celui-ci n'hésitait pas à s'auto-mutilé férocement, frustré de n'avoir pas su satisfaire cet être qu'il aimait plus que tout au monde. Cet auto-mutilation infantile est la raison d'un bon nombre de ses cicatrices aujourd'hui à moitié disparues, le reste de celles-ci ayant pour la plupart été infligé par sa mère.

Ainsi durant tout son enfance, Mëgilen'syre fut charmé et indirectement maltraité par sa sirène de mère. Elle le convainquit comme cela de l'importance de la perfection et de l'exigence. Le jeune elfe en dehors de cela ne faisait qu'apprendre, n'ayant d'autres contact que celui de son père et des serviteurs qui n'avaient pas le droit de lui faire la causette. Tout ce qu'il savait du monde extérieur il ne le devait qu'à ses parents, cet enfant ne fut beaucoup vu de personne, si bien que son existence perdit vite son importance dans la noblesse et c'était toujours avec surprise qu'on se rappelait de lui en le voyant près de l'un de ses parents où lors d'une visite au domaine.

Chapitre 2 : L'adolescence

Aux environs des ses 50 ans, Mëgilen'syre était devenu totalement indépendant de l'éducation de sa mère. Celle-ci n'avait eu qu'à lui faire une liste de tout ce qu'un bon Wirskeïnfyl se devait de savoir pour que celui-ci s'exécute. Il était envers lui encore plus sévère que sa mère ne le fut à cause de l'amour fou qui brulait en lui pour celle-ci. Comme le temps importe peu aux elfes, la baronne se souciait plus de voir la qualité du savoir accumulés et des capacités apprises plutôt que d'en voir la quantité et c'était parfait ainsi. Elle avait une parfaite confiance en son fils et n'avait plus comme peur que celui-ci ne s'attacha trop a elle, et cette peur était plus que justifié.

Lorsqu'un soir, maintenant âgé de 96 ans, sa chère mère vint lui rendre une courtoise visite dans le vil but d'entretenir cet admiration qu'avait son fils pour elle. Les entretiens entre la baronne et son fils étaient très peu conventionnels dans le sens où celle-ci lui faisait sans cesse les yeux doux, le charmait littéralement, et finalement ce soir là ce qu'il devait arrivé arriva. Lorsque, prête à partir, la baronne serra son fils dans ses bras comme elle le faisait habituellement, celui-ci ne put ne pu s'empêcher d'exprimer physiquement des propos qui ne devaient jamais sortir de la bouche d'un Wirskeïnfyl. Il la saisit par les hanches et déposa sur ses lèvres un tendre baiser. La réaction de sa mère ne se fut pas attendre, elle qui voulait faire un homme parfait avait fait naitre en lui la gangrène de l'inceste. Se remettant vite de ce choc elle le repoussa vivement et lui envoya un soufflet comme il s'en est rarement donné dans le royaume elfique. Elle n'hésita pas à donner à sa main tout l'élan nécessaire pour fouetter au visage ce fils qui n'essayera même pas d'éviter le coup. De ses ongles elle lui fit 5 entailles plus ou moins profondes par lesquels s'écoulèrent lentement le liquide vitale du jeune elfe. Elle s'en fut enragée et ne revint que plusieurs jours plus tard lui annonçant sèchement que dorénavant ce serait son père qui allait prendre en charge son éducation et ses soucis personnels. Jamais celui-ci ni personne n'apprit l'incident, et les rumeurs qui circulaient déjà sur les relations qu'auraient la baronne avec son fils se tuent peu à peu au fil que les années passèrent sans que celle-ci ne s'inquiéta plus directement de son fils.

Cette séparation physique d'avec sa mère provoqua milles douleurs dans le coeur de l'elfe mais celui-ci se devait d'atteindre la perfection pour celle qu'il aimait, il combatit donc avec hardiesse ses sentiments. Il ne parvint certes pas à les oubliés mais au moins il eut facile à dissimulé sa tristesse aux yeux de tous et c'était l'important. Il continua donc son éducation avec son père qui venait seulement de temps en temps prendre des nouvelles de son avancée.


Dernière édition par Mëgilen'syre Wirskeïnfyl le Mar 4 Aoû 2009 - 12:33, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran]   Mëgilen'syre Wirskeïnfyl [Protecteur de Wirskeïnfyl & Capt., Lanthaloran] I_icon_minitimeDim 2 Aoû 2009 - 22:31

Chapitre 3 : Du passage à l'âge adulte à aujourd'hui


Les années passèrent sans que plus jamais sa mère ne comporte comme celle-ci l'avait fait au paravent, ils entretenaient maintenant une relation pour ainsi dire officielle de mère à fils. Mëgilen'syre aurait put jalouser et haïr son père à cause de l'obstacle que celui représentait entre lui et sa mère, mais bien au contraire il admirait cet homme si proche du but qu'il recherchait depuis tant d'année et que lui avait sut séduire le coeur de sa tendre mère.

Tout se passa donc sans réel tension entre les deux individus. Parallèlement à ses études, Mëgilen'syre avait entamé l'entrainement militaire auquel il eu facile de se plier de part son habitude à la souffrance physique. Le fils du baron avait d'ailleurs cesser de s'auto-mutilé depuis nombre sa sortie de l'enfance. Il avait alors 130 ans.

Secrètement, le jeune elfe réfléchissait à un moyen de se rapprocher de la baronne. C'était plus fort que lui, une invisible force le poussait à faire entendre raison à ses sentiments. Un soir, espérant que les années avaient effacés les l'affront qu'il lui fit cette fatale nuit, il décida de lui écrire une lettre qui fit porter par un servant, menacer de mort si celle-ci aurait été lu par une tierce personne. Voici ce que cette lettre contenait grossièrement, elle était alors bien sûr écrite en elfique :

Spoiler:

Ce billet était plutôt cour mais pour l'information qu'il fallait transmettre cela eut était insultant de trop disserter sur la question. La baronne fut bien sûr terriblement choqué de recevoir une telle lettre mais celle-ci ne réagit pas aussi violemment que précédemment cité. En guise de réponse elle lui envoya une petite urne dans laquelle elle avait brûler la lettre. Mais l'attitude qu'elle pris à l'avenir, maintenant que chaque soir elle recevait une lettre d'amour de la part de son propre fils, trahissait bien ses lectures. Elle était encore plus sèche et rebelle envers son fils qu'autrefois mais celui-ci ne s'inquiétait que de ce qu'elle le lisait, c'était pour lui le seul espoir de voir un jour vaciller sa terrible volonté. A partir de ce jour, plus rien ne changea dans sa relation maternelle.

La seule conséquence de taille que prit sa mère fut de persuader son père qu'il serait grand temps de l'ouvrir au monde. Il lui laissa accorder un bal où celle-ci ne manqua de le présenter à moult personnes. Elle espérait ainsi montrer à son fils le ridicule de ses sentiments et peut-être l'intéresser à d'autres demoiselles. Mais tout les bals, les réceptions et les sortis n'eurent de l'amour de Mëgilen'syre qu'aussi bien que ses lettres n'avaient eut raison du coeur de sa mère. Par contre celui-ci pris rapidement l'habitude du monde, parlait avec aisance et exactitude comme il lui fut appris pendant de longues années, la mise en pratique ne fut pas très complexe pour cet elfe plutôt ouvert malgré le démon qui le rongeait.

Outre cela, Mëgilen'syre apprenait la nature, c'est cela chez les Wirskeïnfyl une chose de grande importance car ils se veulent au plus proche du glorieux passé elfique. Cette étape changea littéralement la façon de pensé de l'apprenti baron, c'est durant cette période de sa vie qu'il cèdera à sa passion animal. Il trouva en la nature l'ordre quasi parfait des choses qu'il manquait aux races humanoïdes. Il passait à présent beaucoup de temps à l'extérieur du domaine, rêvant une communion parfaite avec ces choses merveilleuses qui l'entouraient.

Paradoxalement, il se démarquait en même temps dans l'art de la guerre. Il devint vite expert en cavalerie de part son affinité avec les animaux, et il se fallut de peu pour qu'il devint lieutenant à l'âge de 467 ans, aux côtés même de son père qui l'était aussi.

Peu de temps après vin s'abattre sur le coeur de Mëgilen'syre la mort de son père qu'il vit tomber de ses propres yeux à la terrible bataille/diversion du Lac d'Uraal. La mort de son père était certes une chose, mais ce que celle-ci entraina fut bien pire. La mère de l'incestueux amant ne se remit pas du choc et resta ainsi à demi-folle pendant plusieurs semaines. Mëgilen'syre arrêta de lui écrire des lettres par respect pour feu son père et alla aider dans la détresse, non son amour mais la veuve.

A présent baron le temps que sa mère reprenne ses esprits, celui-ci fut venir pour la divertir moult musicien et autres divertissement pour le plaisir de sa mère mais son infinie tristesse dura encore 9 années. Sa folie cessa après un certain jour où la mère, reconnaissant son défunt mari en son fils, tomba dans le vice de ce dernier qui avait pourtant cesser son insistance amoureuse. La relation qui n'était avant qu'une légende naquit. Ce pour le plus grand bonheur des deux parties, mais un bonheur qui n'était qu'illusoir aux yeux de la baronne. L'important dans cette péripétie historique fut que la baronne se remit de son deuil suite à sa faiblesse sentimentale, abandonnant la folie publique aux folies privées. Celle-ci reprit son titre officiel et la baronnie allant avec.

Tout allait bien, alors âgé de 590 ans Mëgilen'syre fut nommé Capitaine de la Cavalerie. Cet évènement aurait dut être le plus heureux de l'année, il fut d'ailleurs célébré par un bal mais une meilleure nouvelle l'attendait. Après les nombreuses relations avec sa mère, ce qui devait arrivé, une fois de plus, arriva. Des nausées prirent la baronne et des malaises qui ne pouvaient révélés qu'une chose... Elle interdisit qu'un quelconque médecin ou guerrisseur l'observe car elle était enceinte de son propre fils. Elle prétexta la maladie et céda sa place à son fils. Quand celui-ci l'apprit, il crut d'abord en une bonne et heureuse nouvelle, la femme qu'il aimait, sa mère, était enceinte de lui, d'elle allait naitre le fruit de leur amour, il leur suffisait pour cela de feindre la maladie durant une bonne année et plus tard feindre une adoption de bon coeur de la part de Mëgilen'syre. Mais cela ne se passait pas du tout comme ça dans la tête de la baronne, elle avait en elle l'ignoble preuve de sa folie. Elle se répugnait elle-même et détestait par dessus tout cet enfant qui allait naitre. Avant même que son ventre ne s'arrondi visiblement, elle but une fiole de poison après une dernière nuit passé aux côtés de son fils. Officiellement elle était morte de la maladie qu'elle avait prétexter. Mais Mëgilen'syre savait que sa mère avait quitté ce monde le jour de la mort de son père... Il ne se sentit nullement responsable car, sans lui et son amour, elle serait restée folle et triste le reste de son immortelle existence.

Le nouveau baron Wirskeïnfyl demanda un mois de deuil pendant lequel il ne se fut pas un jour qu'il pleura la mort de sa mère. Il était resté autant de temps possible devant son corps, priant Kÿria de bien vouloir lui laisser une place digne d'elle dans l'autre monde.

Suite à cela il se fit le serment de mener sa baronnie et la famille Wirskeïnfyl du mieux qu'un elfe le pouvait. Voilà maintenant 259 ans que Mëgilen'syre dirige seul le baronnie d'une main de fer dans un gant de veloure, faisant tout le possible pour défendre les idéaux de la famille Wirskeïnfyl et dirigeant avec tact la cavalerie elfique. Les seuls moments de plaisir qu'il s'accorde, étant soit dans la ménagerie qu'il instaura après la mort de sa mère, soit quand il est seul avec la nature et/ou la musique.

En terme de succession, Mëgilen'syre n'a qu'un conseiller cousin qui lui s'est fait une belle et imposante famille.


[Détails Historiques : Mëgilen'ithil Wirskeïnfyl est mort à l'âge de 1429 ans, et sa femme à 1324. La baronne était, avant de rencontré son époux, une aristocrate fille d'amis de la famille. ]
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Je te valide ! Tu connais le chemin.

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